Le bruxellois: journal quotidien indépendant

1646 0
04 december 1917
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1917, 04 December. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hh6c24rq46/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Le- abonnements sont re^ns excessivement par tous le* BUREAUX DE POSTES. Les réclamations consentant 1er- abonnements doivent clrc adressées exclusivement an bureau de poste qui a délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois 1 mois • F, B.OO F{. 6.00 Fr 3.00 TIRAGE : 125.QOO par $our Le Bruxellois JOUJSNAîv QUOTIDIEN INDEPENDANT «M—»—»— - ANNONCES Faits divers et Echos La ligne, fr. S 00 Nécrologie Annonces commerciales 2.00 Annonces financières 2.00 PETITES ANNONCES- . . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : Rr.sâ ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jour [Il lui E\È ÎB Stockholm, 3 dée. — 1> journal « Prawda ». publie un document, datant de 1909. relatif à un traité avec ! Allemagne et dont il fur donné h eture à K'-'Okts II, le 17 mai 1909. Projet de traité avec VAilem- gif. Ce projet préconis: d'aplanir-te malentendu russo-germanique, issu du conflit ausb o-joib -, afin d'éviter une tension des relalwms antre Vienne et St-Péb'i\-Lourg. L'Allemagne garantirait que l'Autriche ne pro éd'rait paa à de rouv !1<annexion* dans le» Balkans, L'Ai■' «l igne pretfra.it à la Russie u i appui diplomatique efficace afin d'amoa r une solution satisfais'-i-nt ' pour la Russie, de la question des détroits, l'ans un passage paitieuiliè-r-ni'.ïDt confidentiel, il «t dit: « Poux Je cas on l'Angleterre attaquerait l'Allemagne, la Ruas 1 ol>e rvera un« attitude neutre. » Le do-«iun"n se termite par cette phr ?" : « Se rallient à ee traité, , ri ce qui Us concerna, l'Ita-1 e, l'Angleterre! et la francs. » (A cela, l'ag'iiej Wolff fait officieusement r marquer riu - ce document est totalement incorunu dans !• „ milieux ofti ielo allemands.) A ■ corcl aV'c l'lUdi , de l'année 1915 (Str et 'm' ni confidentiel.J Dos le début de la guerre, des tentatives furent faites pour détacher l'Italie de la Tri-pl>' Alliance et pour 'a mettre à même die 8® j fWlre à l'Entente. Mais c s tentatives échouè-! ut. Le prince de Biiiow réussit à retarder, à F;mu , pendant une année et demie, le revirement de la politique italienne. Mais, vers la fia dit mois de février 1915, la poss bilieé d'une a-jhe-ion île l'Italie à l'Entente, se fit d' nou-v au jour. A e't.te époque, cette adhésion de lTtake n'apparut pas à la Russie, comme absolument néceesaire à La cause des Alliés. Le ministre des affaires étrangères émit la préoccupât-ion qu • l'entrée d'une quatrième grande puis ^ato,' européenne, dans la coalition, ne réussira % qu'à compliquer le» relations entre tes Alliés. Sans s'opposer aux projets de l'Ente n te, relative au piojet de se rallier à l'Italie, Sasonoff fit valoir qu'Eu tous cas l'initiative ci • <?%:- acte devrat revenir à l'Italie elle-me-me Le., négociations furent formellement eu-t-'-.uv s à Londres à la fin du mois de février (vieux style), sur l'initiative de l'ambassadeur dltiaiû. Eiiég furent ensuite menées entre six Ete.vawd G cy, l'ambassadeur français Cambrai, le (jointe russe Bftnckendorff et le susdit ambassadeur d'Italie. Mas les négociations furent entravées et compliquées d'une part, par le? efforts du prince de Biiiow, pour décider le goev m-cinent de Vi.nne à fair des concea-■ a,«us en fav ur de l'Italie et, d'autre part, pa>r j« (-once tianc»* de certains intérêts que las're-pr vi, i nts des grand's puissance» à Londres, avaient à défendre. La France et la Russie <*;njsdôraient les prétentions de l'Italie oomm<> exagéré 's, la France en tout premier lieu, eu ce qui ava l trait aux revendioa£*cjia& italiennes sur tes côtes (Si l'Adriatique, la Russie, en ce qui coaicern.2.it les régions sit'Ué'6 au nord-est d«' l'Adriatique. Six semain'ï, s'éooulèren" av?nt que l'on pût régler les détails dans la qu->- on de l'avenir des zône_4 de la Dalmatie et de l'A b-.nie. Le ministre des affaires ■étrangères russe main tint fermement les intérêt» des Slaves du sud ^ exigea pour la Serbie, l'a_-rance dJiui débouché v.rs un port sur l'Adria-t que. Entit temps, Fs événements de guerre commencèrent à j^ersuader les commandants d s armées alliées, de la nécwrto d'wno int<"r-v ntion immédiate de l'Italie à leurs oôté.,. Au début d'avril (vieux sty c)t le ministre des affa rrs étrangères russe, qui ne tenait pas piiu qu ' cela à ifigner la couve-nticn av c l'Italie, à laquelle les autres alliée attachaieiut tan; d pitx, commença à formuler de nouvelles objcc ions et de nouvelles exigences, tendant à es: que îe -oyaume d'Italie engageât dians le plus bref délai possible, drs opératiceis actives. L' 26 avril (nouv, -u style), la convention fut signée à Londres. Dans les derniers jours pré-rédi at la s gna.ture de l'acte, on était encore pare -nu à décider l'Italie à faire quelques con-O-ious en fawcur de la Serbie (t du Monténégro.J.cs aspirations aï emandes ù la yaix. Le 11 mais 1916, Sasonoff euvoya aux am'jrA f d 'urs dg Russie à Paris et à Londres, un télégramme chiffré, dans jtëquel il dwa t qu'il! a v tt appri. du gouv rnemont japonais, que le toiniatr d'AUcmagne à Stocikholm s'étsit ad es. sé, par deux feris, au mrais'.re du Japon, dans k c^pit -1e - iédoise, poux chercher à le perstta-•Jer qu'unt eonciusica de paix serait désiraJoie sntr • l'Aliénagne, la Ru~ ic at Ie Japon. J'ai dit à Notekiio, télégraphie Sasonoff, que je -e-ra . dispos? à prêter l'oreille à des propositions, d. paix allemandes, à a condition que celP's-ci s r lent soumises en même temps à !a Rus-aie, à la France, à l'Angleterre et- au Japon. En ce qui concerne l'Italie, tant qu'elle ne se ' trouvera pas sur le pied de guerre avec l'Allemagne, il n'est pas née- ssaire de dema.ad-'a: que le formule aussi sa proposition de ce cô ê là. Mais no>ns îiefiôreais l'Ita-he au courant, car il faut que tes Allies ptenircnt. en c»mmuu, avant tout, pcs:tion l.u face do c^-s propositiong , éveitiuolles. » (Ad,}tmct-nn pour Tot-io) : « Prière d'exprimer au gouvernement japonais nés remvrcî-m nts pour ce't" précieuse information. » La situ t on d'' Vhalig au mois d'octobre 1917 Le 31 octobre, i'ambassadeur de Rueele à Home; té'é^ra] hie c n. ss ge urge  : « So-Ji'no m % prie de vous demander télégi-aph qur-mt'nt, si ia Russie ce pourrait pas, à défaut d urne offensive ré "île, crut reprendre tout au moins unt démonitratiGu sur son front. Si une t^'ile démolif tration ns conduit pas, effectivement, à des résnlfcats militaires de quelque importance, elle revêtirait cPp. ndant nno grande impert'uioe politiejue, plus spétsalcme^it au point de vue de i 'Italie. ' Et: vous soumettaùt «rjtte d'mande de Sonuino, je vous prie instam- —■ ' ii i i —■>i ni mi ni a—e—<«————aœa ment de bi n vouloir, dans la mesure du possible, réjxmdre à son désir. Je suis fermement convaincu que tout ce que nous ferons, de notre côté, pour aid'rT l'Italie, coïncidera avec les effort3 tçnac's dps Français et des Anglais, et provoquerait ici d'autant plus de satisfaction que l'Italie a, jusqu'ici, placé presque tout sou <8po.r oai vous. » La Russie et *u Roumanie Des rapports pub dés sur les relations russo'. roumaine.s, il rc&uite oc fait intéressant que, dans les milieux militaires russe» compét^ntsi on considérait d'abord comme beaucoup plus avantageais pour l'Entente, que la Roumanie continuât à obea ver la n utralité. Oe ne fut que plus tard, que le général Alexeieff se ral.ia au point de vue des Alliés, qui voyaient, dans l'intervention de La Roumanie, le moy,vn de jxyrtar à l'Autriche, un coup décisif et d'ame-r/ e ia fin de ]a guerre. « "Une convention militaire fut conclue avec la Roumanie, au mois d'août 1916, qui lui ga-ranitïKsak la poss»«s on de la Bucovine et de touie la Transylvanie, ce qui n'était pas bien en rapport avec tes efforts que l'an demandait à la Roumanie, qui n'avait, en somme, qu'à déclarer la guerre à la sOule Autriche-Hongrie, et à imiter ses opéra ions à la Transylvanie. Sous l'impression de ia catastrophe subie, il existe en Roumanie même, d e courants qui se montrent opposés à une cont.n.uation de la guerre et qui &} sont fixés comme but à pour-euivr?, une conclu iau de paix rapde, dût-ce même ê-rt une paix séparée. Mais la rccoliution du i-oc et de eon gouvernement de supp.>rter le» épreuves jusqu'à la fin, est évidemment inébranlable. Au point de vue des intérê-s russes, il y a lieu d'envisager Ja situation ainsi : Si les choses avaient pris la tournure prévue et que les conventions politico-militaires intervenues avec la Roumanie on 1916, se fussent trouvées entièrement révisées, il se se'rait formé dans la péunnsule balkanique, un état extrêmement, fort, qui aurait compris la Mo'da-v.e, la Valacliie, ia Dobroutsclia, la Transylvanie, le Ban a t et la Bucovine, avec une population d'environ 13 miilicms d'âm s. Dans l'avenir, cet état n'aurait certainom nt pas eu, vis-à-vis de la Russie, une attitude amicale, et aurait difficilement renoncé à la réal sation de ses rêv s en Bessarabie. Dans les Balkans même, cet état aura.t toujours t/aidu à contrecarrer l'influence russe, pour faire prédom -ner son influence propre et en raison du oarac-tère roman de ^cs orig nés, se serait trouvé» 2>iacé plutôt sious l'influ nce de l'Iba ie ot ds la France. Par conséquent, l'écroulement d'à rêv's de grandeur de .a Roumanie, considéré au point de vue des intérêts russes, ne peut émouvoir la Russie outre mesure. C--tt oir-cOosi. nc doit être -xp'oitée par nous (JOs'R.tw-scs), pc-ur consolider pour une longue durée, les liens qui rattachent la Roumanie à la Ruî-sie. L"s événements survenus maiiïtenant en Roumanie, ont fondamentalement mod> fié les stipulations du traité de 1916. Au lieu de l'ap-pti , relativement modeste que la Russie était tenue de prêter mijtairenunt à la Roumanie dans la Dob.cuteeha, il fallut mettre en ligne presque exclusivement d s troupes russes, pour défendre le te rritoire roumain, de tous tes côtés. C_t appui militaire de la Russie a maintenant pris une telle envergure, qu'il faudra inévitablement reviser les promesses t. rrito-riaJes, faites à la Roumanie, pour la décider à participer à la gu-erre. Si, dans les conditions actuelles, il n'est pas tout à fait opportun d'évoquer cette question, il faut cependant la faire venir srur le tapis à la première occasion.» S gné : Gfr» ni Poliv^in ff, en date du 7/20 nov. 1916. LA GUERRE CommuBiqnés Officiels ALLEMANDS BERLIN, 3 décembre (midi) ; Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armée du lela-maréchat général pù.ce hériiier Ru^precnt de Bavière : Après V7is vio'eijl f a rvu'ant, au cours d'une nuit éc atrée par la l-uit-S, lt.< Anglais ont atta-gii hier, dès Vaubei ave-c d'importants effectifs, nos pointions pris et au nord de Fasschea. dae c. l)cs troupe* d" Thuringe <t de HessC rejetèrent l'ennemi dans une contre-attaque prononcée av"c entra n et firent 60 prisonniers. Après la défense contre les attaques, feu d'ar.tilcrie diminua d'intensité. Il revêtit, dans fa soiréde nouveau passagèrement, une intensité considérai c. Sur le champ de combat, près de. Cambrai, l'action d'ar.illerie n'a lc vive, la joitrn e durant, que dans peu de secteurs. Le soir, après une intense recrudescence d'artillerie, l'ennemi attaqua entre' litchi/ e JSour un. Il f ut repoussé dans de iri-dents corps-ci-coips. Une attaque anglaise partielle, près de La Vacqtt-erie, échoua. A la contr--aitaque, neuf canons et 18 mit-rail-CmCg furent cap.urts. Le nombre des prisonniers que nous avon.i faits'depuis le 30 noc*'mbret s'est élevé à 6,000; le bu in en canons, à 100. Groupe ci'anrêe du p mes impérial allemand : En Argnuie, iwds avons fait des prisonniers au cours d'entreprises couronnées de succès. Groupe d armée du duc Aibrecht : La vu e activité de l'ennemi pcrs.ste dan* la ta lée de Themn et dans le. Sundyau. Aviation. Au cours de ces trois derniers jours^ nos adversaires mit -perdu en cqmbo'.S aériens et par notre tir de terre, 27 avions et 2 bal ons captifs. Le iXGutCrumt Millier a remporté sa 35e. licloire aérienne, le lieuteàai* roi) Biilou sa 27•' et sa 23c, le lieutenant B-on-gartï sa 2ô'' et sa 26e. Théâtre ae ia çaerre à l'Est. Dans de nombreux sc ieurs dit front russe l'armistice local a été conclu, de division- eh division. L'armisf ice a été conclu avec une ar mée russe dans la région du l'npet, au sud de la Lipa et avec p'vsùurs a>mmandements généraux russes. Des négociations ultérieures s nt en cours. Une délégrf.Un russe est arrivée dans le rayon de commandement du général I fc.ld-maréchai pr.nce Léopoid de Bavière, en ! vue de conclure un armistice général. ii roat on Mac„âoiiiâ. Pas d'opérations de quelque envergure. Théâtre de là gueire italien. Rien de nouveau. Sur mer. Berlin, 2 déc. — Nouveaux succès d us la Méditerranée : Plus de 34,000 tonnes do jauge brute. La plupart des vapeurs ont été torpillés au sein d'escort-s fortement assurées, à destination de l'Orient. Parmi le» navires anéaut.s se trouvaient les vapeurs armés anglais « Trowbridge » (3,712 t.), Margan Ab-bey (4,347 t.), « Amb'rtnoff » (4,556 t.), «Antacus» (3,061 t.), Ls vapeurs armés «Mos-so-ul» (3,125 t.), Marc Fraîsaint'U (3 060 t.), les vapeurs italiens «Senega' >■ (848 t.) et itCom-menilatore Carlo Bruno» (<,50 t.) La plupart dûs vapeurs étaient fortement chargés. Da grandes valeurs ont péri avec eux, notamm nt 5,200 tonnes de charbon, à destination d'Aic-xandrie; environ 4,000 tonnes de zmc, de colza e$ de fcab e à destination de la France et 1,500 tonnes pour l'ïtal e. Le Ikutenant-capitaine Schul.ze a pr.s. une paît prépondérant^ à C-s su. ces. AUTRICHIEN. VIL'NA E, 3 décembre : 'irhéâu-e de -i guerre italien. Une utiaque italienne contre le Monte Per-t.ca a été rejKiusst c. A par.1 cela, rien à signaler en Yénetie. A ia irojma inférieure une entrepris spéciale de nos rompe s d'attaque a été couronnée de succès. A l'est, pas d'opérations mi-itaires qui radient la pe.ne d'être nomiaé s. - f TURCS GONSTANTINOFLE. 1er dé embre (Officiel; : Les combats engagés ont continué. Au sud dt A* a se ha .t d'A boit Ledfih, depuis le littoral jusqu'à Al T re, nos groupes se sont de nouve a heurtéec a une violente résistance. Elles ont repoussé toutes les attaques de l'ennemi. Plus au sud est, près de MaaUn, une division d'infanterie et une 'division de cuvaie-r,e anglaises ont t-nté p usit urs attaques contre nos troupes qui s 'uiA'nt avancées jusque dans cette région. A chaque reprise, les Anglais ont été repousses nui: sans essuyer les ■plus lourdes pertes. (Je fut,un jour de gloire 'pour le 77e reyl iyçnt d'inpt;, erie et un bataillon du 53L régmi 'nt -ïiuja^ter.e, qu. se sont particul. ire-meni di-t.iyy*- -a '.!> • t et»rabats a. harnétr nous avons fait prisonniers 1 officier et 20 soldais ennem.s. J. l'a le droite du groupe du cen re, nos troupes ont vigoureusement. continué leur» atiaqms. Dès avant-liier, eUes avaient pris Bczur cl Toka et s'étaient avancées dans la direct on de Bezus el Tafa. L'esprit d'offensive dont c&s troupes firent preuve mé- te d'être constaté, avec les plus grands éloges. Elles ont amené prisonniers 1 ' fficier et 30 soldats et cap uré 4 milrai ieu-sa. Sur notre froWi d'armée ù l'ouest et au sud de Jérusalem, l'activité, peu intense, s'est-rédu te, en général, à les canonnades. Un ballon cap if anglais a été abattu par un de nos aviateurs qw ont aussi bombardé avec un succès marque les colonnes d'approvisionnement et de munitions des Anglais. Sur les outres fronts d'armée, rien de particulier. BULGARES SOFIA. 1er décembre: , Front en Macédoine: Feu d'artillerie ani-mé i.an le secteur entre ,cs lacs d'Ochrula et de Prespa, duns les environs de BHoiia et par-ticllenunt dans la boucle de i-a Czerna, à l'es'i du lac de Près pi. Dans la région de la Mo-glena et à l'ouest de Doiran, plusieurs détachements de reconnu ssan, e ont i !-é repousses. Dans la vallée de la S trou ma, quelques cOm-pagn.es enncm.es qui cherchaient à entraver noire ac tvi.é de reconnaissance au nord de Kopriva ont été rCpoussées par notre feu, en éprouvant d-s pertes sensibles. Froni de ia Dobroudscha : Pas d'événement^ importants. FRANÇAIS —PARIS, 2 d cembre (off cidj; 3 h. P.M.: Au sud d- St-Queiuin et au nord-ouest de Reims, nous avons réussi des coups de main et fait des prisonniers. Rencontres de ■patrouilles en Champagne ei 'n Lorraine. L'activité de l'artillerie a continue très vive sut t-a rive droite de la Meuse, sans action d'infanterie. A vit calme sur <e ns.e du front. PARIS, 2 décembre (officiel), n h. P.M.i Lutte d'artillerie dans la région de Chavi-gnon, en forêt d'Apremont et en Havtc-Alsa-ee. Vers Ammerzw lier, vous avons rejxiussé diverses tentatives de coups de main ennemis sur nos petH.s postes. Rien à signaler partout mI e-urs. ITALIEN ROME, 1er décembre (Officiel) : Aucune opération d'infanterie n'a été e.rê-cv ée hier. La canonnade a tonné avec violence tout ie long du front. Le feu de l'artillerie ennemie a i t-é particulièrement intense du Monte Sisemol au Monte Castel Gomberto. Sur le ham plateau d'Asiago, nos batteries ont efficacement bombardé des concentrations de troupes à certains endroitj. • Nous avons observé des mouvements de troupes Cnnenù's entre le Puive et le Puive-Vpc-ckia.Nos av ateurs ont été très actifs. Dans la plaine d'A ten, th ont bombardé des camps et descendu trois appareils ennemis au cours d'un combat aérien. Un ba'ton captif a été incendié et un antre fore." à atterrir. ANGLAIS LONDRES, 'ter décembre :~ Au front de Cambrai, l'ennemi a tenté de renouveler durant la nuit, ses attaques prin-cipa es. Au sud-ouest de Yendhudle, des attaques locales ont été ripouss'es avec succès par nos troupes. Dans la- va lté de la S carpe., l'activité d'artil ene a été plus animée que de coutume. Trois ravis entrepris durant la nuit par Vmnemi ont c.é repoussés par notre feu. Nous avons prononcé deux raids couronnés de succès dans le vo si nage de Jl'arnCton; nous avons causé de nombreuses pertes à l'ennemi et fait des prisonniers dans chacun de css deux cas. Dernieres Dépêches La Conférâmes des Aiiios. Berne, 2 déc. — La presse français s'occupe de la Conférence de Paris. F| ur autant qu'en savent les journaux, les pourparlers do la Confére.noa se sont rapportés au problème russe &[, notamment sur une sorte de note oui proclamation de l'Entente au peuple ruasse. L s journaux mettent en garde contre la rupture des relations avec le peuple russe qui est simplement induit en erreur par les maxiina-listes. Le « Radical » demande ce que les puissances de l'Entente comptent faire pour récupérer les 40 milliards qu'elles ont prêtés à a Russie, notamment pour garantir le» intérêts d^s dits milliards. L'« Œavre » exigo que l'on doit s'interposer dans la situation, russe par tous tes moyens milita ri, diplomatiques ot économiques. Ra^pe deà c-as^es en France; Berne, 1er déc. — Le « Progrès de Lyon » annonce qu'outre la classe de 1919, Le« claîscs ajournées de 1913 à 191S ont été rappelées. i,a prolongation ee : r.onaats des députés français. Lc « Progrès » de Lyon apprend de Paris que le gouvernement soumettra à la Chambre un projet d'après lequel les mandats des députés sciaient prolonguos jusque six mus après ies hositi'lites. RestiittUca de 1 ambassadeur de Hu&ia à Paris. Pctrograd, 3 déc. — M. Trolzky a déaiu, de ses fonctions M. Makia.coff, ambassadeur ue lîuoiie- à Paris, eti a déclaré que la parti ;t-participaLTon dL- M. Mai auoff a, la coiuérence des alliés constituerait un crime d'iitat. • Un Livre bianc hollandais. Ea Haye, 3 déc. — Le gott,vçnueméat nol-Isindais vient de publier un -Eivre bianc eou-wnwMtt. la eorrcspottuance échangés aiec tes geuvomemoats atiOmands et ancrais, au sujet de la question »iti transit de gravier et de wib'ie vers la Belgique. Lioyd Gej- : ieeb.e le couxag? Amsterdam, 2 déè. (Reuter). — Au aoûts d'il • en r Ttaen av 'c le représentant du « Petit PariaLn », Lloyd George a insisté sur la gravité de la situation actuelle en ces bennes : « Nous avons des homme», des munirons, d s ressources économiques et financières t te. gentiment que nous combattons pour le bon dra.t. A prés nt, nous devons - tendre chacun noa nerfs, pour établir l'unité de d rection et tenir comp des faits. S. nous nie perdons pas de temps et si nous sommes décides à gagner la guerre, nous y réussirons. Ce qu'il nous faut, c'est de la patienee, de l'endurance et. de la ferme:é, alors nous vaincrons. » £Le;soB#e anglais et démenti turc. Constantinople, 2 (Miili). — Le communiqué anglais du 24 affirm que les Turcs auraient canonné la mvsqu 'e conte»le tombeau du Prophète Samuo, qui, jusqu'io , avait é;é épargnée soigneusement par 'es Angltis. Or, chacun ait que la dite mosquée ot le dit mausolée se trouvent depuis des siècles sous la protection du gouvernement bure, vu que les Musulmans reconaiseent également Samuel comme prophète et vénèrent le mausolée. La canonnade des bâtiments, par les Turcs, est chose matériellement impocssib'e, vu que ce go t lea Anglais qui ont canonné la mosquée et que l'information de l'ennemi, qui nie tes faite, est absolument inexacte. Une gixado bataille en Italie. Berlin, 3 déc. — Du « P.ccoks » : Un combat d'artillerie, d'une violence sans précédant, sévit au front du Pi ave. laonetatie.as en Allemagne. Hambourg, 3 déc. — La ville de Hambourg et la région du littoral de l'Elbe, ont é.é dévastés, dimanche d rnier, par un ras de marée, acoomp gné d'un ouragan du nord-ouest. L'eau a a.tte nt 18 pieds et 1 pouce, alors que le niveau d'eau n'atteint normalement que 8 pieds. La circulation des rues et du port a été interrompue. Les pompiers orut eu fort à faire pour dégager les régions inondées. La haus.se du cours du mark. La Haye, 3 déc. — En raison des possibilités d'un accord entre la Russie eit l'Allemagne, le cours du mark a subi, en Hollande, une h .usas considé;able, dans le courant, de la semaine écoulée. Le mark qui était encore à 30, 35 florins il y a tro s semaines, monta, le 26 nov.. à 34,34 Ot 34,35, ie 28 à 34.90 jusqu'à 35,60, et on noe maintenant 38.50. Oa dit que d-"s spécu lateurs à 'a baisse russe, français et américains ont, de' ce fait, subi des pertes se chiffrant par env.ron 20 millions de f orins LA SITUATION EN RUSSIE. Vers l'armistice. Bor'in, 3 déc. :— D'après des nouv Ue's di-gne.s de foi, tes Trudmviki et les socialiobos révolutionnaires lancent à présent également un appel à toute la Russie, en vue d'une conclusion de paix immédiat®. Pé'rograd, 3 déc. (Reuter). — Un docr't maximaliste ordonne la dissolution du Conseil communal de Pé-rograd et fixe les tiouvolk.^ élections au 9 décembre. la guèr e scus-irtarine. B. rne, 2 déc. — On mande du Havre : « Le vapeur français « Cobourg » est- eniré *'n ool-l.fiion avec le vapeur anglais « E'iington ». Trois Anglais ont succombé à leurs blessures. DÉPÊCHES (Reproduites de l'édition précédente.J L3 conixe-cLoc allemand devant Cambrai. Rotte.dam, 3 déc. — Lc « Nieuwe Rotterd Courant » donne dans un exposé de la âtua tion militaire au front de l'ouest, un jugemenj dont voici La traduction : « Lors de leur dern.er succès, les Angiair étaient parvenus à incurver notablement la ligne allemande, comme cVst te cas lors de cita, que effeusive qui n'aboutit pas à une poroée. Les meilleurs endroits pour effectuer des con-tre-atiiaques sont toujouis situés, dans co oasi où la nouvelle ligne incurvée se dépari de l'ancienne, c'est-à d re aux charnières de l'of. f naïve. Sur ces points, la contre-attaque a t. ujours un peu le caractère et les avantage» d'une attaque de flanc. Ce fut également La cas e-n cettt occurrence, la contre-attaque allé» mande a lancé son choc principal contre une charnière de ce genre, suitout contre le flatta droit des troupes anglaises qui s'étaient portées <_n avant au sud de Masnières. En cet endroit, les Allemands ont réuss. à refouler lea Anglais de plusieurs kilomètres, ils ont même prie pied en des endroits situés derrière la ligne primitive des Anglais, endro.ts qui se trouvaient déjà au pouvoir de ces derniers avant la déciancbement de l'attaque britannique. Go fut notamment le cas pour le village do Gou-zeaucourt. Mais à leur tour, les Anglais ont prononcé des contre-attaqu'.'s et repoussé légèrement les Allemands qui ont néanmoins su ' mainten r un gi.iu do terrain appréciable. ^_e . ctô 1 accord ru^--^-rou.ciain. La Haye, 2 déc. — Le ci Daily Mail » an non-c que le gouvernement provisoire russe, a la date du 28 novembre a offioieliemCut dénoncé L'accord militaire russo-rouma.n, conclu par l'ancien gouvernement russe avec la Roumanie. Cette aen.ncuition aura son cjfet immédiat. Le Partemoriit roumain a été convoqué pour ie 15. On mande de Parts au « Morning Post » ; k L -a Ail és ont offert au gouvernement, roumain, pour le oas où il désirerait quitter le territoire russe, un asile dans l'un des paya alliés. L s relations télégraphiques entre Jassy efc Xisclinieff, sièges des autorités gouvernemOn» taies roumaines sont interrompues depuis mercredi dernier, à 1 instigation, croit-on, de» dirige nts de Sa,.nb-Pct' rsbouig. Le « Journal des Lébats » annonce qu'une nouvelle question, celle de Roumanie, s'impose à la discussion de la Conférence de Paris et qu'elle a été misa à son ordre du jour. Il serait, paraît-il, arrivé une demand ■ formulé ■ par k: gouvernement ro main, qui pourrajfc entraîner dm cou>aé-quencês ineakru'ab es pour l'Entente, et qui erigorait de„ décisions immédiates et des mosu. rei, urgentes à prendre par tes Alliés. /ers 1 armistice. Londres, 2 déc. — Le journal mseo « Djea », annonce que le régiment letton, a informé le gouvernement qu'il rester tût, jusqu'au 3 décembre à soa poste i!t que, si d'ici là la paix n'était pa., conclue, tous le® soldats quitteraient sans autre forme de procès le iront. Copenhague, 2 déc. — Sous le titre « Paix », la « Nat;onaltitende » s occupe de la proposition d*: paix russe e-t de l'attitude contraire da l'Entente, &t dit : « L'attiude de's gouvernements français et anglais vis à-v.s de la proposition d.' paix des Maxima-listes, n'a rien, que de naturel. Mais une autre question qui s9 pose est col'e de savoir si la t'rance et l'Angleterre, ou pour mieux dire l'Angleterre perses-' toron t dans cette attitude, si Lni.no parviens à ee niiin enir au pouvoir, et il n'est malheu-r usement paa contestable quo, depuis quelque^ jouis, t(B perspectives qu'il on soit ainsi ont sensiblement augmenté. B rlm, 2 déc. — On mande de Vienne à la « ELnegszeitung » : « D''s informations parvenues de la fro.iticre finlandaise, il résulte que l'ambassadeur américain à fcjt-Pébersbcuxg, a invité tous les sujets d -S Etats-Unis à qutier la Russie sans aucun retard. Archangelsk eau envahie par une multitude d'étrangers, principalement des Angiais et des Américains, à te! point qu 'il manque d s vapenre pour les transporter. » Bâie, 2 déc. — On mande de St-Péteisbourg au « Service générai de la Press » qu'après que les autorités russes eurent ordonné l'an esta tion d'un certain nombre de sujets français, anglais, américains et italiens, tes Alliés ont fait déclarer qu'ils &e voiraient contraints d'user de mesures de représailles, pour le cas où les» pe>isicnncs arrêté s ne seraient pas remises immédiatement en liberté. s &s documents secrets russes. Stockholm, 2 dcc. — La publication des documents secrets russes s poursuit. Parmi les nouvelles révélations on relève tes suivantes : Té égramme confidentiel de l'ambassadeur de Rn-ne à Srorlcholm du 15 octobre 1917, n. 629 : L chargé d'affaires à Madrid informe que l'on se propose d'ouvrir, comme par hasard et par erreur, à la première occasion, le courrier diplomatique suédois. En raison des cirev: st.n. cCç énoncées dans te télégramme n. 628, aine: qu du fat que le ministre est tout disposé S s montrer prévenant à noLre égard, on l'oc-currenc , je vous prie instamm -nt d-a prendre te ut ^ les mesures pour empêcher que cela ne s 3 prodais*. Par suite de l'amour-propre maladif dJ,s- Suédois, nous pourrions courir le danger que le nouveau cabinet prenne position contre nous de façon plus accentuée encore quo le précédent, •. tenons perdr ons de 03 fait les avantages que nous attendons du changement (te gouvernement. Signé : Gak evr-iez. Télégramme confidentiel du chargé d'affaire.s à Berne en date du 14 oet. 1917, n. 815 .' Un financier, isiaëiite influent, participant à La conférence dont il a été question, a dé cla.ré que le but de l'Allemagne était, de favo. îisfr autant que possible le mouvement séparatiste en Russie, afin de morceler le pays en de 4- année. - N- 1143 - Ed. B UIX CENTIMES Mardi * Décembre 1917 ABONNEMENT «s»a «m ub  ~~~ aMvnierrr™" '

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes