Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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07 februari 1918
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s.n. 1918, 07 Februari. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qf8jd4rg58/
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Lc Bruxellois Ö1X CENTIMES JOüfiNAIv QUOTIDIBN IJV DBPE1VD ANT aaMfiJMBM«eggrag3aBBgaKBgl5BEWy^gEBaBE^rasra3Eg3»BBgg£^^ ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Lc^ ahonnoniertts soiit r«$üs evciusivement par tous lei BUREAl _\ DE POSTES. Les réclam&tfons concernaut les abonneriténts doit -nt être adressées excl u si vemen t at» i^reau de poste qui a dclivró 1'abonneraent. PR1X DES ASONNEJttENTS : 3 mois 2 mois 1 ntois: , Fr. 8.00 Fr. 6.00 Fr. S.OO T5RAGE s 125.0OO pas- jour ANNONCES Faits divers et Eclios La ligne, fr. 5 00 Necrologie . . 3C0 Anncnaes corntnerciales . ?.00 Annonces fmonrïêres 2.G0 PE1 ï CBS ANNONCES. . . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en cfief : Rf.n'é ARM AND Rédadion, Adminisiratlon, Publicité, Vetrte : BRUXELLES, 33-35, riie de la Caserne YS!?ACaE : 12SsGOO par jour Les ïojages après la gacrre La guerre depu's quatre ans est un Jong, un affreux hivet, un ob-tacle aux voyages, aux bonnes promenades. Les déplacements se heur-tent a mille -lifficultés, les modes de ttansport soxtt a des prix au dessus de pr«s-que toutes les bourses. Bien plus, la mi-traille, les bombes, les tranchécs, les siéges, les étapes rendent inal>ordables „ïiombrè de ■ . nos villages et de nos villen. II n-ous faut rester sur place, alors qu'il serait si doux de partici-per au vaste et profond mouvement qui ébranle, comrac & chaque prrntemps nouveau, la nature h la fois vieille et toujours ravissante. Oh ! qui arrètera la guerre maudite et pertnet-tra aux compatriotes de visiter leurs compa-triotcs, aux hommes dc visiter les autres hommes, tous lrcres, tous appel-és au mème spec-tacle des .villes riches et artistiques, des campagnes, des b>i=, des uiontagnes a la beauté plus , pienante eiicore. Poui moi, dès la ho tic guerre, ce ne seia pa» aux lieux qu'elle aura marqués et uistemeiit illustfés, que je courrai. Je ne recherchöiai pas ruo plus des sensut-ons exotiques, nouvelles, extraordinaires. Les plus beaux paysages sont cies paysages intérieurs, les lieux les plus ravissants sont ceux auxqucls se rattachent des souvenirs de lamille et d'éduca-tion, d'amitié et d'amour, de joies et mème de souffrance». A un ceitain age >ui préfèie relire que lire, revoii que voir. On veut remettre les pas du présent dans ceux du passé. Et c'est ainsi que, 'Men vitc, je m'envolerai vers une charmante cité des bords de la Yes-dre, a Verviel s, vieille uiais toujours verte et toujours jeune comme Ie chè'.ie symboliuqe de ses armsoiriee, active et ;n enante, au labeur bruyant, mais qu'apaise une eouronac de ver-doyante collines, aperyues de tous les points de la ville. Oh! ia douceut de. re voir les rues archi-oonmues, oü 1'on irait les yeux fermés, de re-trouver tel détail taiïulier, de saluer au passa- : ge un coin, ujje maison oü des souvenirs eudor-mis ne demandent qu a se réveiller! Chacun ain-si a sa ville natale qu'il revoit avec plus de joie a mesure que le.-. annees passent; car, en notre siècle de déplacement et d'émigration, si peu vivent continuellement la oü fut leur berceau ! Et c'est avoc la vil'.e natale, ses environs auss; qu'on aime a icvoir, les campagnes, les ruis-seaux, les monts, les villages, toutes choses qu'on s'étoiiiie d'avoir pu quitter. Afais, pour bien aimer, il faut avoir quitté. Comme j'ai levu souvent aussi et comme je veux revoir encorü ces plaines sablonneuses et roélancoliques de la Campine anversoise, si ca- ^ lactérijuquc ■ . n li r hspeet di verl.que, leurs ^que réjouisfent <.&. et !a Üe gros \ illages avec des églises nxmumentales, des chateaux, des do-maines seigneuriaux ou, en hiver, les étangs doiment et les sirtuos grecques sont envelop-pées de paille, mais si poétiques, si verts et si frais, le printetnps v( nu. Et je re verrat et je suivrai telle graude chattssce napoléonienne que des arbres centenaires transforment en frais tunmel de verdure gracieuse et mi-éclairée. Un batiment a tourelies oü je piochai le Jatin, uoe cour oü je jouai aux barres, fera battre non coeur a se rompre. Que j'aime aussi a reparcou-xir Anvers, la ._ité qui dómia a ma jeunesse 1'i-mage de 1'activité, coutrastant avec le calme des ebamps 1 Anvers yjiulante et si moderne, reliée au nionde entier par sou fieuve imposant, char-gé de tant de richesses. Anvers noblement anti-que aussi, avec de t'rès longues rues, bordées dc inaisoiis anciennes et pittoresques, mélange cu-rieux qui ra vit i'aniste et le flaneur intelligent. C'ést l'a«pect de nombre de nos villes encore, ei paiticulier de Louvaïn moderne par sa gare et la rue dc la Station, médriévale par son hotel de ville ciselé, XVIe. XVIIe, XVIIIe sièrles par ses églises, se? quais rle la Dyle, sa rue de Malines, populcusc et pittoresque et donnant sou-dain la vue du Mont-César, au 11 om gracieuse-ment ambitieus, que couronnent aujourd'hui non plus'les tentes des soldats romains, mae's les ckutreS clairs, d'une abbaye de savants BSnédic-tins. Avec quel awour je presse la noble cité et, «ans la quitter, je visite ses lieux suburbains : Héverlé. aux grands bois, au chateau d'Aren-berg, piqué de clochetons, aux auberges, ïepos et délices des étudiants; Park ct sa vieille abbaye, assise aux bords des étangs, son cixnetiè-le oü sont couchés des rnorts toujours viv.ar.ts pour nioi, puis au ■ vaste champ de manceuvre, dénommé, selon le tenue ancien, champ de Mars, oü aous aimioiis tant, enfant, voir manoeuvrer les jolis lancicrs arborant les drapelcts au bout de leurs lances, et, a notre tour, a manceuvrer des cerfs-volants, dans le del immense! Toi aus-ei Tevbanck, blanc monastère de Manches Do-miflicaines, toi; assis t'ièrement sur le haute chaussée entte Bruselies. et Louvain, et qui dé-rouie un pay^age ^,i riant en avant de b;>is ma-jestueux, coriuue volontiers je te ferai 1'objetde pjeux pélerina.ges! Que j'ai hate encore dc revoir Aerschot, Diest, petites eités non saus cachet tt qui nr'apparaisseiU toujours ainsi qu'el-les le furer.t dans tnon enfance, comme les poi-tes et ies voies dn dóme ttoilé de N.-D. de Montaigu, abritant des autels d'argent, des lu minaires étincelants, des tablcaux a mirscles, <puis les images et 1« grand souvenir d'AlbeTt •t Isabelle. Que d'autres lieux pour lesquqls chacun ainsi * une préférence cachée. et trc.s chère. Lieux,par «xemple, qui révélèrenr a ta seas.bilité plus con-ïtiente des aspects de Li nstu», dom ils soul t estes pour lui le type représentatif. je songc,pour Won eompte, a la valide de Gémenos, on k>in 5öe Marseiüe, large ct bien marquée, ou a tellc autre, plantte de petits olintr-. au feeillage ,'d'argent, qui va de X!ce a X.-D. de L-'gbet. La jmontagne, pour nioi, ce kuit ies Pvr<\v?s ro-cheuses et verdoyantc-, avec leurs g.ivo.- et leurs torrents, leurs éboulis et 1'oasis céleste de I^our-des. Comme il me laudra revoir et mieux voir jiParis, la cité tumultueuse, luxueuse et biill^ute, ièaris artistiquo et littéraire, Paris encerclé dc collines au pied desquelles, coulent Ja Bièvrc boyeuse, aimée pourtant de. iluysmans, ou Ja Seine, au prestige univer-el. Je voudrais revoir encore, Lyon giave, Oiange antique, Dijori', oü nsquit Bossuet, Arles, jol ie ct poétique, Avi-gnon, qui fut papale, Mafseille, ourlée de la mer bleue, tous lieux jadis raai vus, car ia jeunesse est si peu nvertie, si peu consciente, si rnalhabile a usei^dc ses yeux, de soai esprit, de gon imagination et de sa sensibilité. J'ai regret encore de Cambrai, oü je ne vénéraj point as-sez, jadis, Je scuvenir et les teliques du grand Fénélon, Atnieus, avcnante comme le caractère picard et dont 1a eataédrale, égale celle de Cologne. Et voici qu'évoquaot la guerre, je songe a tant de villages frangais dont noas avons ap-pris les noms par les communiqués officiels, aums souvent jolis et pittoresques, avec une gra-ce tout ancieaae F ra nee. Je cite : Lens. Méri-court, Boss-Bernard. F.vtróe, Achxourt, Monchy-ie-Preux, Ach iet, Bullecourt,- Péronne, Coucy-It Chateau, La Malmaison, Amifontaine, et beau-coup d'autres qui ine semoleut dignes d'être vue, non tant pour les faits militaires dont ces lieux fment témoins et victimes, mais pour la cordia-Jité humaine qui transpire jusque dans leurs r-oms. N'avez-vous jamais -enti 1'amcrtume de vous dire, en tieversant na pays en themin de ter, que de tant de localités, tant dc chateaux, maisons ou chaumièrcs, eout, nc conaaitrez jamais les hab.tants, vos fri-res ix>urtant eD huma-nité 1 Ayant ainsi ievu des regions et des villes dé-ja connues, s' il me restait temp^ et argeut, je céderais a 1'envie de co-nnaitre Lcmdïes, moins pour la ville embtouillardée cjue pour le passage de la mei; puis, cette grande Aflemagne — le mot est de Victor Hugo ~ que vra'mer.t nous connaissions trop peu. Je voudrais voir aussi Yienne qu'on dit si seniblable a Paris et a Bruxelles. Et quant au vosage idéal cn Oiient, en Grèce, en Italië, avec tant dc grands hommes, parmi tant de manuments et de souvenirs, je cois, hélas 1 le laisser Ji nos arrière-neveux pour un temps oü Phumanité, plus heureuse, ne gas-pillera plus ses rklveti.es, «es navires, son char-boli en guerres terrestres et mantimes. Plus modestement et sagement, ayant accompli nion petit tour, ou deiai, ou quart de tour d'Euroi^e, je m'eD reviendrai donc a Bruxelles, en Brabaat, et me plaiiai a en parcourir a p.ed — c'est le meilleur mode — toutes les parties si riches, si variées : notie splendide forêt de Soi-gr.es, la plaine de Waterloo, Villcrs, aux ruines incomparables, la charmante vallée de la Voer entre Bi'uxelles et Louvain, les plaiaes du nord-ouest qui s'en vont rejoindre la plaine anversoise et flamande. Puis, aa sud de Bruxelles, je re-parcoiurai, a gauche, la vallée de ia Senne, a dtoitè, celle de la /uen. Et que ct'autres exeur-siens facilcs, jamais lointaines! Notie pays petit, offrant comme les petites villes, 1'avantage de pouvoir être connu, vu ct parcourü en toutes ses parties, je me perméttrais parfois des fugues au dela du Brabant : vers Gand si fiére, vers Bruges si attachante, vers Ostende la Blanche et vers nos dunes d'ox aux pieds desquelles gronde 1'Océan. D'autrc part, ie ^reverrais Liége cordiale, Namur aimable et tous les bords de la M-euse, si pittoresque, jusqu'en nos Ardennts, fouillis de verdure que traversent, en zigzaguant, la Semois et autres rivières jolies. Pour chaque. ville, pour chaque lieu j'aurais des regards d'a-rnour, de longues flaneries. Mais que la guerre est longue qui enchaine mes pieds, ct que folie-ment coupables ceux qui poussent a 1'intransi-geance, par la, non seulement retardant nos justes désirs d'envol, mais risquant de ne nous laisser qu'un pays bouleversé, des monuments détruits, des villes ruinées et partout une st grande misère qu'il fera bon presque renoncer a tous les voyages sur terre p«3ur #i'entreprendre plus que le dernier voyage du Ciel. Humanus- LA GUERRE M*HMiHgsliiqaië8 ÜMi&ËtS uuHtinia BERLIN, (J fêvrier (O'iicuijj midi; iüéatre d« la guerre de 1'Oueat. Groupe ri aimee üu felü-in«reciial geuéïal prince héritier RuppreciJt de Bavière ; Dans certaius scctiiOj dn frvut de Flaudre, dans la régie* d:Arme/.tÜTes ft uit cenal de La hassée, i'action tïartillerie a cté rcnjorcée iaprès-midi Prés de LetiSj vif cjnibat d-e mines. A ia Scarpe et a Voftcst d-e Cambrai, le feu (Car. iMerie a itê rtnjarcé flusieitn [vis vers la soiree. Criüupe d armee du prince impéiial aliemand : Des a-gresswns de rccounaissauee 4e l'enneiiit en Argo'in? et a Vest d'Avocoart jr.rtr.jt ref-ous-sécs.hter, seft azions etutem's et un halion-captif ont cté abattas. Le Heittcira;,l hoi.ga;iz rjalisa sa 'Jde victoire aericnne. Des autres thtdlres de la gttrrjc, n-en 4c nouveau.• > BERLIN, 5 Jé',:net (O/fuiel): R 'an de w$Ufgatt des Ihéatres de la g mrri. . BERUX , 4 jevrier <Officiel) : Les transports enncmis vers f/talie et VOriënt sont encore gronden)rut éfrottvcs -par la tUstruc-tiou de 4 rapeurs et \ z oiliers; Vim des vapenrs a-iglais coulés neus a par» clre le a Hamstead » *'i!,447 tor-nes); le navire italien « (jiaseppc »_, du nombre de res uvités couUes, éUiït chargé de ihosphate. BERLIN, <j jevner (Ofjiciel): Un de vos covimandanls de sous-marins, le lieittenant ca-pitaine l i 'cnpinger a coule dans la i-arüe occidentale de la Manche: ;j vapeurs, 'l oilirrs et i laisseaHx de pêche ai/glais, repre-SintcaU un iotal brui i'cuvtron 2IUJJ1Ü tonn 's. Par tt attiQive habihmevi engagèe et valru-rtusemenl menie, le sous-tnarin ent raison de la contre-aetion cons'dérable de Vennemi. Parmt les navires se trouvait le grand vapeur armé SP*" anglais « Manhatlan » jangeant 8ÜÖ4 tonnes, 1 sch ;on r anglais c< Perrilcn » et les navires 0 pêche « General Leman », « Persóvérance » • <1 il itianx ■) AUTSICJUIEM VIENNE, 5 jev-ier (Of)iciel): Pas tpcpênenevti particuliers. COKI»iUfi4iCUItES DüS DE i/ENTHWTSr FRAMVAIS PARIS, 5 têrrier (Of-ju1 el), 3 h. P. M. ; Canounade assen vtve en certaius poiiits a nord du Chem n-des Dames. Un detachement en *emi, dans la mème rcgion, a »té re^onssé avan d'avoir atteint nos hertes. A',uit calme ailleurs Aviaümi. — Dan» ia journee du 3 fevrier, pro jttant du beau temps, notre aviation de cnass a /uit prewve d u/te neureuse aci'.vité. Qe ven tables batailles aetiennes out cté livrées par no pilotes aux escadrilles eunc-i/iies, tres avant dan ies Itgncs ennevnes. jJutt appareils eunenus on ■-ié abatcus a la suite de ces combats et ciuti au tres sont tombes graven/ent endommages et pro bablem^j détrwts. PARIS, 5 février (Ojjicui), 11 n. P.M. : Dans la région de Corbeny nous az'otrs re por.ssé urte tcnlaiive enncmie sur nos petits pos tcs et injligó des per ies aux assaillauts. En Ar goitiuij 4 la btlle-Morie nems avons téusst w (cup de viain et ramenê des prisonniers. Lt liftte d'artillerie a cté assea vive dans la règioi de la cöte 344 irive droite de la Meuse), Canon nade inierviittente sur le reste du front. Communiqué de l'armee d'Onent du 4 février Les troupes bitlgares ont teute • les positron, bntar.niques, au sUd-ouest de Doiran, un coui ae main qui a complèternent eelioué; une de leur. reconnaissances a eté dispersée vers l'embou chure de la Strouma. 1TAL.LEN ROME, 4 février. — Offidel : Nos avions dirigeables ont. attaqué la nuit der «tére avec l'aide des avions dingeablcs dc li marine royale, ia fort& circulatïon intense enne mie sur les chcmins de fer a Vest du Piave e\ sont retaurnes intacts de leurs points de dêpart Des av ati ttrs ennemis ont bombarde Ventse e d'autres ,centres importants -.de la plaine vént t'enne. Padna, Treviso ct Mettre furent de nou veau attaqués la er. Des propt iétés privé es de U beurgeoisie avaient d mcnlianner comme toujours un grand nombre' de rit times et ont sub. les plus lourdes pertes. AtilZLA.Ü- LOS DRES, 4 tii:tier (Offtcisl): Hter sou, un de nos dètachements a altoqui les tranchées ennenites élablies a Vest d'Hcrgt eourt. L'artillerie allemande a cté active la nuit dans les environs de Lens ct au nord-est dc Ga-vrclles.Un important detachement ennemi a tenté ci ■Hiatin a'attaquei par surprise un de nos posten ttabli au nord d'flargicourt; il a été repoussl par le 1eu ae nos mitrai'leuses el a subi de jor-tes pertes. Avant l'aube, un autre detachement allemana tl attaqué un de nos postes éiabli au sud d'Ar-mentières; cïnq de nos hommes manquent & V appel. Ce midi, La cationna.de a été violente a l'esl d'Hargicourt. L'act on de 1'artillerie a été un plus intense au nord de Lens, dans les environs d' Ar mentières ct a l'esl d'Ypres. 1 i Dernieres Pepêciies Eéponse da la I*' orvège aux Etate-XJais. Chri.-itiania, 5 fév. — Concernant 1'exportation d'Amérique vers la Norvège, le gouvernement norvégien a répondu a la proposition du ministère du cominerce américain qu'en Norvège la nation voulait absolunient rester neutre : ce qui cxclut toute possib lité de cesser le trafic avec 1'un des Etats belligérants. La Norvège a fe dToit de s'opposer ü ce qn'on lui coupe les vivrés en lui donnant a choisir entre la détresse ou un traité compronettant sa neutralité, en supposant même qu'il n'imptique pas le pays dans la guerre mondia'e. D'a.Jkrars, la Norvège procure aux Etats-Unis et & leurs alliés des avantages pré-cieux par 1'appoint de ses navires, et ce au détriment de ses prop res intéréts; il lui serait fort cjffie.le de cesser la fottrniture des minerais de ioufre, du carbuTe de calcium, des nitrates, etc., a 1'Allemagne, qui est sa cliënte de longue date. Le gouvernement norvégien, conclut cette ré-ponse, s'est efforcé de satisfaire aux vceux amé-ticains peur autaut que sa propre nation n'en Ss'juffrirait pas. En som me, il a offert la majeure partie de son exportation dans le but de 5'assu-rer les importations nécessaires au pays. Période critique \ Bcrne, 5 fév. —■ Le « Daily Mail » reproduit ce passage d'un discours prononcé par Carson le 31 janvier : « Nous trs versons une pédiode non seulement giave, mais même crjtique; ücureusemcnt il en C-st de même pour 1'ennemL Le grand point, c'est de savoir qui tier.dra bon le plus long temps. Les Allcmands tablent moins sur leur supériorité militaire que sur la discipline parfaite de leur uation. Fout la iiberté et la civilisatie 11 du monde €ritier, ii serait fata! que les démocraties ne puissent résister & 1'épreuve. Ne divisons pas notre nation en deux carr>ps, 1'un voulant la guerre ct 1'autre la paix. 'Nous désirons tous uSe solu-tion paciiique, mais il y a lieu de distingi-er entre ine paix eff'cace et une paix de ravau-da-ge. Je suij de ceux qui trouveot qu'il ne faut riea négliger en vue d'aboutir au succès, mais dans la manifeie de voir qui pivdominait récem-inent en Allemagne -ct en Autriche, rien ne fait piessentir, de la part de nos ennemis, la con-clusion d'une paix honorable et dnrable. e E=a Sépublique du l>elta damibiea. 'e Sofia, 4 fév. — Le jourii-al offieiel du miaistè '■'t re de la guerre est informé de Bavaday que les révolutionnaires roumaius se seraient emparés des navires ancrés dans le port de Kiiia <2t au-ï'fiient érigé en Répubhque le Delta du Danube. 1 c commandant de la flotte rasse du Danub< aurait déclaré, d'autre part, que la viJle d'Od-es sa fera les plus grands effurts pour s'opposer ; une maiu-mise des Roumains sur la Bessarabie La flotte danubienne serait prCte a agir contn l«s Roumains. Le ïationcemeat da ia viande a Lc«dres. La Haye, (5 fév. — On apprend de Londres •t qu'ü partir du 2b février, la carte de viande sera introduite dans la ville ainsi que dans le oomté t de Londres. Chaque habitant aura droit cinq jcurs par sOmaine, a sis onces <144 grammes) de viande par tcte et par jour, ce qui équivaut ? a une ratioo hebdomadaire de 7'20 grammes. Les dégats de 1'attaque aérienne sur Paris. 5 Le « Secoio » apprend d-C Paris que les dégats r matérie Is causés dans la capitale t'ranjaise par t le raid allemand sont évalués au bas mot a 15 millions de francs. A Paris et dans la banlieue 1"2 maisons ont été détruites en tout ou en partie, tandis que plus de 180 maisons ont été £ndom-rnagées.Incendie meurt tier a Laadrcs. La Haye, 6 fév. — Au cours d'un vinksjt ineen die qui a détruit les batimems de la tinne 1 Bant» et Co, producteurs d'alimcnis pour le ' bétail, a Londres, sein pompiers ont perdu la : vie. Parmi les victimes, £« trouvait un vétéran de la guerre actuelle, qui avait eombattu naguè-re prés de Leus. . Arrestations de paitisarts du roi Constantjn eia Grèoe. Le « Secoio » apprend d'Athèaes que de nom-breux partisans du roi Constantin, ent'e a^cis ies anciens présidents du Coaseil MM Skoüou-dis et Lambros, ainsi que le grand mar-5 • ial dr la Cour, M. Ypsilanti, ont été ar ré'Ie. Le ratto&nement de la graisse en Suisse. On mande de Berne que 1'aatoiité uts e. a ordonixé pour le 15 février un recenseru; ït des | stocks de graisses et d'huiles alimentaires !*>iv ta-nt dans le pays. II est défendu d'emplcyer de la graisse i tout autre objet qu'a Falimeatatkffl, sauf une autorisation spéciale de la Centrale fédérale des graisses. Immea-,* ine&nt&e a Kew-York. ^ Le «Times» apprend de Nes*-York, — oü se i trouvent les chantiers des sous-marias ainsi que le dépot du quartier-maitre général, — qu'un violent iacendie a détruit des centaiaes de quais ainsi que ïio'mli-e de camions et d'allèges. Les pompiers, <iui avaient été renforcés par l'00 mii-litaires, se sont troavés dans 1'impossibilité de maitriser les flarnmes; ce n'est qu'après qu'ils eussent fait sauter a la dyaamite une grande partie des chanuers, qu ils ont pu ciroonscrire le feu et qu'ils oat pu sauvt r les chantiers oü sont oonstruits les nouveauf navires. La Snéde et le mouve»neEt linlandaj^. Stockholm, 5 fév. — La presse sucdoise discu-te les moyens de s'opposer ü une victoire anarchiste en Fin lande Le gouvernement suédois ayant aéclaré ne pouvoir intèrvënnbr par les armes, les journaux de la droite préconisent la constitution d'un corps de volontaires et 1'impor-tation d'armes afin de spütenir le parti gouver-Tiemental en Finlande. Toutefois, dit le «Stockholm Dagbladet », le gouvernement n'est parti-sant ni d'imuortei des arntVs, ni même d'en en-voycr en transit. D'autres journaux protestent erntre cette conception de la neutralité". Ainsi, le « Stockholm Tidningen » déclare que, a défaut d'intervention armée, le gouvernement devrait avis^r a des mesuren efficaces, la Suède n'ayant aucune raison de demeurer passjve devant le bouleversement d'un p.':ys voisin dont 011 ren-verse le gouvernement légitime et qu'on plonge dans la misère. Le « Polaiken, organe des jeunes socialistes, fait appel i la classe ouvrière et 1'engage a aller se joindre en Finlande a la Garde rouge si le parti bourgeois de ce pays était soutenu par Je -usdit corps de volontaires suédoit. La drcalatioa des tralns entre la Rassie et la Finlande. Stockholm, ü fév. — Depuis dimanche apr?^3-midi, les train? ne circuient plus entre Hclsing-fors et Pétrograd. Le* Juttes civil«b m Fis aade. StockhoJm, ü fév. — On mande d'Iïaparanda que Je premier oombat •k'cisir Ontre ies tivwpcK J1 gouvernement finlandais et les iévo5ut.oa«ai-res, est attendu prés d'Ulenborg. Les révolutionnaires st tjwuvent <Uns une positkm critique, étant donoé qu'ils sont coupés de toute oor.mju-nicatioo avec le Sud. D'après une nouvelle u.1-térieure, non confirmée, la bataille prés d1 Uien-borg aurait cléja commencé. Uétaccord au ; ftin du gwivernement maximaltet». Le oorrespoudant du «Times i> a PétPigrad veut sa voir qu'ivne divergence de vues s'^-t p:0-duite au sein du gouvernement maxima liste. sm la qu<:stion de la paix. Trotzki aurait eté auto-risé, a uoe scule "olx dc raajorité, i re<ouri>er a Brest-Litovvsk, a la condition de ne rien <rtje-prendre *ans demander télégraphiquement 1'as is du Cotiseil des commissaires du peuple. Un appel au seccuri, de^ Lettöüs k rAlleaagae, Eerlin, 5 février. — Des réfugiés de Wenden rapportent gc qui snit: « Les soklats rus-es s'en sent allés vers 4'intérieur. Cc sont surtotït les propriétajres fon-ciers lettons qui om 1 souffrïr des Maxi-oiaüstes. La plupart d'cntre eux ont dü abandonner leurs propiiétés et Mint .ictuelJe-rnént aépicrvus de" toutes ressources. Certaius propriétaires ont été tués, beaucoup d'autres ont été arrêtés. La situatioi) devient de plus cn plus intolérable chez les Wendes et dans lp pays tout entier.. La Garde Rouge vole et pille. On vol© ■ ■«•«rt-.-jja® ft IfcWjV W gJiCAM JI%Jfb*Sr riiêrne dans les rues. II est rare que les paysans lettons ramènent des vivres en ville, de craiute d'être piilé» le Jong de la route. Les perqu.-i-110ns domiciliaires sont a l'ordre du jour et se termineut d'ordinaire par Je vol de tout ce qui est prtcieux. Peur tous ces motifs les Baltes as-: pirent a 1'invasion allemande. Mais en outre tous les Lettons propnétaires "et en particulier tous ies agriculteurs aspirent a la domination allemande afin que l'ordre et Ja séenrité règnent : de nouveau dans ie pays. QueJques communes '.ettes ont décidé d'adresser des pétitious au gouvernement allemand pour iraplorer son secours contre les nlaxim^ÜLtes. Tous ces dires out été abondamment confirmés par lettre, aussi bien • par les Allemands que par les Lxttons. Yoici ce que dit une lettre rêdigée en langue lette: « La vie n'est plus possible. Tous les/vivres nous ont été enlevés. Chaqufe jour des pêrsonnes du Comité arrivent ici et cherchent dans tous les coins pour voir s'il n'y a rien a emporter. Ils prennent tout pour les « sans-pays » et pour ceux qui n'ont plus travaillé depuis la guerre. Mais ceux qui ont souffert jusqu'a présent se voient tout en-lever par la violence. II y en a qui opèrent la nuit. Tout homnie soucieux de sa vie n'ose se risqu-er a coucher dans sa chatnbre. Sous-marirtft all minds è la cöte afeieadne. Cologne, 5 fév. — Les barques de pêche reve-nant des Canaries signalent avoir rencontré tou-> te une escadre de sous-marins, trés actifs dans la zóne de Dakar, qui auraient coulé plusieurs navires américains dons la seoonde qoinzaine de janvier. Dc ia direction du Sud, on enten dan u»e canonnade ininterrompue. La guerre scus-marme. Berlin, G février. — L'information. transmiss bier au sujet de la retraite de M. A. Yapp, ainsi qu'au sujet du rationnement forcé des vivres, décidé par le cabinet de guerre anglais, jettent un jour des plus éclatants sur la situation créée en Angleterre par nos sous-marins. La campagne menée par Yapp en faveur d'une restriction volontaire dans la consommation des vivres a échoué. L'Angleterre devra piouvcr maintenaut si elle peut résister au mojen de son rationnement forcé a la pression de la guerre sous-marine et pendant combicn de temps. A reniarquer ici qu'on perd assez aisément de vue que depuis kmgtemps déja il existe un rationnement Ior-"é en Angleterre, non jxiur les vivres saus dout->, comme chez nous, mais pour le tonnage, qui est le aaiig vital de la nat on anglaise. Peu après le debut de la guerre sous-marine a outraw e, le gouvernement anglais s'est vu forcé de réqui-sitionner tous les vapeurs marins de plus de 500 tonnes de jauge brute et de rationner leur usage ■!- t H» • n rjpiSTès va<s.-c'au''?'-ne po-ivaTcm ~ viguer d'après un plan fixc sans une aatorisa-tioa en règle visée par les autorités. Par sa tiste du 31 janvier, Llo;- d nous apporte la précieuse nouvelle que ce rattafUHament torcé s'étend a tous les navires a partir du Ier février, donc égaleme.nt aux voiliers, -ans tenir oompte de leur grandeur et pour autant qu'ils naviguent dans les eaux cóticres, sans égard aussi pour leur nationalité. C-ette mesure 11e résistera pas long-temps non plus a i'action inévitablë de 110110 arme sous-marine. Berlin, 6 fév. — De La Haye an « Lokal-An-zeiger » : Le grand armateur Wouston aurait in-terpellé le gouvernement a la Chambre des Communes pour lui demander s'iï était exact que le nouveau vapeur « Wartbistle », jaageant 5,1<>G tonnes, a été coulé et s'il est exact que ce batiment était un des navires dn nouveau mo-dèle. Le sous-secrétaire d'Etat a répondu a-ftr-rnativement a ces deux questions, en ajoutant qu'on a eu la satisfaction de constater que mal-gré de graves avaries, le navire avait pj se maintenir flottant et atte'.ndre le port. Des navires anglais venant de Dakkar i^Sn-que occidentale) sont arrivés en Angfvit^e et signalent la présetice de sous-marins J'cr.viob S/KJ0 tonnes, ainsi qne de véritables croiseurs sous-marins, dans les mers autour du Cao vp.t et des ilcs Canaries, autour de Madère, h la ïAte de Dakkar- et dans le voisinage du Mar jc. IIJIWWI Revue de la Presse Pinis coronat opus. — Par sa bêtise et sa folie, le gouveriu-ment du Havre sombre tout doncement. Mauvais bergers, gouvernants in-capablcs, ces esprits malïaisants ont précipité la Belgicpie dans un insondable abrme et la fe-ront d.-paruitre de la carte de l'Euiwpe, ajbute le «Ylaamsche Nieuws» d'Aovers. Quci lamcn-table gioupel Au Havrc, toni le monde devient ministre.' — Du « Socialiste Beige » eet expressif croquis : « Le gouvernement beige vient, une fois de plus, dc s'adjoindre une u»s-c : c'était au tour dc M. Théodor. Cela ne va pas trop mal & Ste-Adresse : la Belgiquc eompte exacte-inent autant- de ministres que ia Fr-ance, et le petit jeu u'est pas encore fint. a Ainsi, la caisse de 1'Etat est, bon an mal an, souiagée d'un petit mii 1 ion pour le traitem. st et les indemnités accessoires de nos miir.stres. Et comme par ces temps de vie chère il est ab-solument nécessaire que 1c barêroe en soit re-visé et... augnienté, nous proposons de faire at tribuer dc ce chef Uine indemni'.c spéciale < <bacun de &05 gouvernants. Que pensent de ces procédés nos Internés aux-quels on alloue .^êJléreuserocut un dubbeltje par jour? A Ste-Adresse, on pratique saais pudeur la maxime dc: Churité bien ordonttée cotn-meuce fa: soi-méme. » Ce n'est cependant pas aunable, ^itendu que c'est nous seuls qui «cas- -ijuerons » ,•>. ur -,;;l<Jer toutes ces folies. Et qu.-nd ihjus eonstatons qu'autour de nous, les atu jrités demeofées .iu pays s'in^pirent des même- priiscirvs, u'av.m, nous pas le droit de p'alndre notte tnalhi ureuse patrie devenue la pioie de toutc cette bande d'aigrefins qui sem-blent s'ètre donné le mot pour consommer sa pertet Sme BRRSS. - 1205 - Ei}. 8 Jeuds 7 Février "8918

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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