Le Bruxellois QUINZE CENTIMES * "i.- «M JOURNAL QUOTIDIBN IXDBPBNDANT ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger lei abonnemar.ts sont rerus eic'.uslvcmcnt par tous le» lUREAUX PB POSTES. ! Les réclaiüations conceniant les abonnenrents dosvcot jlre at'ressées exclusivemeut au bureau de poste qui a «{livrt i'abounement. PRIX DES AEONNEMENTS : 3 mois: '2 mois : 1 mois : fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 r§l?AQS s 125,Ö©0 par jour ANNONCES Falts divers et Echos •••••». La ligne, fr. 5 00 Necrologie 3 CO Annonces commerciales 2.00 Annonces financières . . . . 2.CC PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.06 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vent* : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserna TIRAGE : 125,000 par jcur LA GUERRE Communiqués Oincieis ALLEMAN DS BERLIN, ter septembre (Oyicklj: Thé&tre da Ia gtserro a l'Quest Craups d'armées du prtaca héritier Kappreeïit et du colonel général von Bcelm Entrc Yvrcs el La Bfissóc, nous avons raccourci noïtc p'oilt fit ubcinclóvntnrrc coude qui ƒaisail sail-Ue sur llazebrouek, cela cn laissant leJCemml a l'cnnemi. Lc mouvement cxécUlé il y a quciqiics jours cit rcslé caché. Hier, les Angiais ont opérè une pousséc avee üa grandes [orccs contrc nos antennes lig nes. Nos dctachéiacnis mixlcs cantonnés üans l'arant-jlnn dc la nouvelle position sont cn contact dc bataille avce l'cnnemi. Celui-ei a occupé ic Kcmmel cl cl couIüïuö a jsuivro joor cleliX Büil-kül-N"u{-!h rqnin el en traoctsant la Lawc. A la route Arras-Cambral, ècroulcmcht ci'atta-qurs d'in[antcric anglaisc dcvanl nos lignes. De violents assauts répélés d di[[crcntcs reprises ius-'ju'au soir nar l'cnnemi ent re Ecourt cl Vautx-Vrau-courl ont 'érhoué. En des combals (i périp&lics al-ternantes, BullccQurt cl Ecouvl sonl demewés au poévoir de'U'cnneinf. Tinlrc 'Aoival cl Péronnc, attaque dc d-ivislons angiais s ct a>ntralienncs, après nu violent iir préparatoire. A Morval cl au sud-oucst dc Beaucourt, refoidcmcnt dc ces assauts; Tie bonnes conlre-atlaqucs nous ont [alt lenir Bou-chaveines. Plus nu sud, nolrc ligne, après la lin • tles combals, suil la route BoMhavcsncs-Pcrcnue,. "I)es ten la! i ces opcrees par l'enncmi póur [ranchir la Somme-ti B,ia el a 'Sainl-Christ ont échouó. Viólenles attaques (ranralses entre Somrae et 01-se, contrc les positions du canal et Ie massi[ dc hauteurs au nord-csl dc Noyoii. Des div'sions (ranralses qui avaieul poussó le soir de pari cl d'au-tre de Ncslc resiïreni enrayées dcvanl nos litjncs par l'el(el de nolre feu. A Kouy, re{oulcmcnt dc l'cnnemi en contrc-ailaque. Des attaques unijiécs, opirics vers midi enlrc Beaulicu cl Morlincowl se sonl i'eroulées avce lo'irdcs pcrlcs pour l'cnnemi. 'Au soir, rcnouvcUemenl dés assauts, qui se sont cn quelqitc sorto mielies cn pousséc» isolécs rc[ou-lées part out d'ailleurs. Des contlngents plus (orts qui opéraisnt leur poussée au nord de Varennes, ainsi qua par dela l'Oise ü BrHigny, ont elii re-foulés.Entre Oisc et Aisne, reprise, hier soir, de la ba-taille d'ih[:tnlerié aprïs un ttiis violent feu d'ar-tilitrie. Au sud ct ii proxinüté de l'Oise, des attaques dc l'enncmi ont 6lè cmpichécs par nolrc artilleiie et nos milraillcuscs dc su'.vra leur cours. Vc pari el d'autrr de- Champs. l'cnnemi est sorti uvee de gros conlingenls d'"s bas-jonds dc l'AUe.lte, mats de bonnes contrc-altaques onl rólabli l'an-eienne position. Entre AUeifé ct Aisne, l'cnnemi a fa.t préecdcr son attaque da poussécs parlielles; lc sous-ö/lieicr Haas, de la compagnie de milraUlm-ses du S9e régiment de remplacement, y a mis hors tle eor.ibal quatrc chars Windes ennemis el capturé leurs occtipanls. Le soir. l'cnnemi passa it des assauts plus nnilics, avec da gros conlingenls. A Cré-iy-le-Vonl el au sud de eclte localilé, nous avons, t:i eontrc-pou'iéc, parlicllcmcril re[oulë l'adversairc. 'A l'est, pr/ls de Juvigny, il opéra vne pousséc jus-(jue Ternii-Sornu; c'csl lü que nos réserves localcs éiraijefent sa inarclie. Au sud, jusqiC'ü l'Aisne, 'échec, dcvanl nos ligncs, des multiplex assauts ennemis. BEBLIN, 31 aoiU. — Ollicicl du soir : Les Av.glais se sonl apcreus auiourd'hui du rae-toureisscmait du gjiiUanl de pront vers. JJazcbrouek, entre Yprcs el La liaisée, et ont sïcivi nos dclachc-ments dc rcconnaissance que nous nvions laissés en caniact cveo l'ertnemi au delft du Kcnimcl-BaUlcul-\^eu[-Bcrquin el la Laicr. Au sud-csl cl'Arras, des attaques parlielles o;il échoué. Combals au nord de ia Somme. Des deux cól; s de \~oyon cl entre Oise cl .-lfsne, 'des attaques Iraneaiscs se sonl drveloppies l'après-midi <1 ia suile dc combals d'arUHcrie des plus violents.t GRAND QVART IER GEXF.RAL,30 aoiU. — Ollicicl : Entrevue da S. M. PEmpereur et du rol dg Buigsrie Le roi dc Bulgaric cl le prlnce Cyrille sonl vcnus salucr hier S. Si. l'Emperer.r lors de son arrivce (i la gare dc Nauhcim. Les monarques sonl restis sculs diner cl dinirvnt ensuite cn compagnie des enfants du Roi. Après le repeis, ils continuèrcnt leurs pouryurlers entre qualre ycux. /ers 3 h. 30, 'ds se rendirent en automobile au chatcau ds Ilombouru tl'oü l'Empercur cnlrepril son vcyagc da retour. II Jut aeeompo.gné par Ir Hoi \usqu'ii Nauheim.L'cnlre-licn des i'eu.e hauls allés, qui dura pluslcurs heures, S'cst étcndii ii la situalion militaire ct politiqiie d'cn-semblc. II 'vt cniprcint de la {erme réso'.ution dc ''ontiiv.ier la lulte défenyfva dc la Quadruplice cl de l'csprit de (enne maintien du système d'alliancc ae-tucl qui a l'O.l scs preuves. L'aceord des deux monarques dans la conccption de loutcs les questions pende,nies lut conlirmé. L'Empercur a rein is au Roi son rlligic e:i statuette cl a scs (dies, les pr.ncesses Ea-doxle el Nadcd^a dc Bulgaric, l'ordrc de Louise. Le général Gantsrheff, p'énipctenliairo militaire de Bul-'t/arie au grand quartier génétai cl général a la suite (le S. Ui'la Roi, a requ de S. M. l'Empercur l'ordre de la Couronnc en brillants, dc 2e classe, avcc cloilcs et glaives. l AUTBXÖHIEM V/ENNE, 31 aofii. — Officiel ie ce Sur Ie thédtre ic la gitcrre en Italië, combals eti're détachements ic rcconnaissance en Judica-ric; i!s se sent terminés a nolre avantage. Ls Manie Mayo (oudt du Pasubio) est tombé h.er ■paesagijer-ient au i-cavoir ie l'cnnemi; le jeu dc l'artillerie et ttes lance-mines italiens, dirigés pendant -plus de ieux heures szir nctre position, avait cnsevcli celles ie nos iroufes qui Voccu-■paient, et c'est ainsi Qtce Venr.emi a réussi a fé-né'rer dans nos tranehées. Nos ièlachemcnls dc la réserve dn seeterr, af --partenant au !a régiment des chasseurs im-pé-rmtix du r-yrol et c,u bataillon d''assaut des chasseurs imftériaux, ont imraéiiaiement contre-alta-qué: excellemment a-p-puyés far les batteries de ia division des chasseurs imfériaux et ic la !,0c brigade ie l'art 11 ene du Honvrd, ils o;U ruieié l'enncmi hors dc nos positions après un courf et acharné combat. Le 20e régiment de bcrsaglieri a ■pnyé son échec da, la f.crle de plus ie 200 lues el i d'une ccntaine ie prisonniers. En Albanië, rien ie nouveau a signaler. BULCLS.EE SOFIA, £9 aotit. — Officiel: Sur le front en Mocèioine, ians la vallée supérieure ic la Skumbi, nous avons iispersé ies ièlachemcnls dc reconnaissance frangcis par no-tre feu. Enlrc les lacs i'Ochriia et ie Trespa, 'i nos troupes i'assaut ont pénétré dans des pesi- • tions cnncmics d'oü ellcs ont ramenc ies prison- • niers' francais. A l'oucst ie In Cserna, prés ies \ villages de Gradnitza et de T'arnova, ttwi qu'a l'ouest iu Dobropolje, courtes attaques d'artille-: rie dc part et a'aulre. Depuis Huma ji,squ'au { Var dar, la canonnade réciproque est icvenue plus •v.olente. Des détackc,>. c : s ennemis or.l te/z é par ieuï fois d'a-pprocher de noi postcs établis prés d'Alischa/k-Malile; ils ont été repoussés d'une ! manière sanglanle. Sur la rivc oricntale du Var-i dar, au sud. des villages dc Bogoroditza et de Djahovo (?), nos détachements de reconnaissan-' ce out fait plusieurs frisonniers anglais. Sur l'a-ilanl-ti rrain a l'ouest de Seres, ies opcrations dc fcqlrOtiilles se sont terminées a. nolre avantage. FRANCAIS j PARIS, (Ollicicl), 31 aoül, 3 h. p. m. ' Pendant la nuit, la lulte d'artillerie a été vive ' dans la région du Canal-du-.Xord, au nord dc Noyon cl entre l'Ailetle cl l'Aisne. Des coups dc main ennemis cn Champagne n'onl oblenu aueun résullat. PARIS, 31 aoiït lOHiclclI, -11 h. p. m. i 14m iujiui de la iavj-ui'e, la lulte a continué avec un extréme ^acharncmcnt dans la région du Ca- < nal-du-\'oid cl au nonl de Soissons. Nos troupes ont progressó pied il picd cl cnlcvé successivemcnt lea ccnlres da rèsistance que l'enncmi delend avec opin dlrcté. Nos troupes se som cmparics de Cam-patlllü sur la rivc est du canal. L'e![o> t de l'cnnemi, a i'té parliculièrcmcnt violent sur le village de Chc-vlltii, qui est rcslé (inalcmenl cn nolre posscssion, , api'ès avoir été repris deux [ois par l'cnnemi. Nos troupes onl [ail deux cenls prisonniers. Ellcs ont dlargi leurs gains au nord d'IIapphncourl cl de Morlincourl. Au nor l da Soissons. nos troupes onl conquis Juvigny el Ciouy de haute lullc cl attcint les UsièiTs ÓÜcil dc Lam y. Rien ii signaler ailleurs. ITALÏEN ROME, 30 aoül. — Officiel: Violente canonnaie de diversion dans quelques secteurs du front de montagne et le long ic la Piavc. Dans la par tie supérieure de la vallée de Zebra, sur la rivc droile de l'Adige, dans la V al-larsa, sur le col del fiosso et dans le secieur iu Grappa, ies patrouilles d'assaut enr.emics ont lenti des coups ie ir.ain; clles ont été arrêtées partout et forcées par nos avant-postes a se reli-rcr en laissant ies tués sur le terrain. En les poursuivant. nos solials onl fait quelques prisonniers. Un detachement britannique a pénétré ians les lignes enne mies établies au sud d'Asiago; il a infligi ies pcrlcs aax Autrichiens, iétruil une mitrailleuse el fait plusieurs prisonniers. Nos aviatcurs el ceitx ie nos alltés ont bombarie ies barraquements ennemis établis ians le bassin dc Veezena (plateau de Lavarone) ct mi-traillè ie faible allitude de chariots automobiles. Deux avïons ennemis ont été desccndu&_ au cours ie combals aériens ANCrLAIS LONDRES, 30 aoül. — Officiel: Quoique l'cnnemi ait iétruil les fonts, nos troupes avancé es onl franchi la Somme au sud et 'a l'ouest ie I'éronne. Nous avons conquis J?iferx.-jitu-S<WW£ et Combles. Dans ce secteur, nous avons. ians ld~~£cuïe fournée d'hier, fait plus de 200 prisonniers el pr;s plusieurs canons. Au nord dc Bapaunio, des troupes ie Londret el ie l'ouesl du Lancaskire ont fait des progrès notables hier apres-midi a l'est ie la Sensée. Après un iur combat. ellcs se sont emparées ie Hull.eeourt el de Hendecourt let-Cagnicourt, ainsi que iu puissant' systerne allemand ie tranehées qui défcndail ces villa ges. Entre Hendecourt el la route i'AVroS d Cnfbroi, on signalc que 1'attaque en ga gé e ce matin par les Canadiens se dé-prloppe a nolre aoaniage. Des deux cótés dc la Scarpe, une division an-glo-écossaise a continué hier apres-midi a mar-cher de l'avant cl a gagné un important terrain dans la iirectión d'Eterpigny-Hamblain-Laupres-Plouvnin. Le.vilage ie Remy est entre nos mains. Nous avons fait ies prlZomtters. N<<st troupes ecAti>:ueni ü avar.cer dans les val-lêes dc la Laive et dc la Lys. DERNIERES DEPÊCHES L'OFFENSIVE ANOLO-FRANtJAISE Les Etïaijuas e.ngiaiscs Berlin, 31 aotit. — Ap:ès_ qu^e 3es Aldemands eurent mainteliant csakmcnt abandonnc leur li-Miie au rtoixl dc la Somme, durant la nuit du 29 aotit. le comrauniciu'é angiais est v-enu annoncer l.a prisc de Fiers ct de Hardecouru qui, p-arait-er.t <.';ó a^saillis, pris et rep^rdus par eux, cfs denïférs jrurs. Ainsi -se répète 1-e même .ieu <|u';v Marünpuich ct Bazentin, comme a LonRue-val, Montauban et Mar'court. Les attanues_ con-| tre les ruines de ces villajres do-nt il n'existait, il est viai. devuis k.nprtemps plus pierre sur pierre, mais qui par leurs caves et positions de la br.taille de la Somme, sont devenus néanmoins des foyers de combat, ont c-oüté aux Anglais de lourcls sacrifices sane'lants. A peine ont:ils pc-nétré entre les peupüers ct arbres fruitiers_ du villaffe qui representent le seul indice extérieur de 1'ancien village, qu'aussitót les AUemands, qui n'ont attendu Que ce moment, déclanchent le feu de leur artillerie cn même temps que la cor.tre-attaque ai'emande rejette de nouveau 1'en-nerai envahisscur. Ainsi en fut-il de Fiers, pris par les Anglais !e 2'3 et reperdu par eux le 27, ainsi que d'Haixlecouit, oü ils penétrèrent le^ 2S et qu'ils durent de nouveau évacuer le même iour a la suite d'une contre-attaque allemande-, Avant de transférer leur ligrne, les _ Allemands avaient tari toutes les sourccs. Ils fii'ent sautcr !a grande conduite d'enu que les Anslais avaient ( établie a Maurepas lors du mouvement die la position Siegfried en 1017; Les ffrands depóts de pionniers qu« les AUemands avaient repris des Anglais aprts 1'offensive de mars ont été cpuisés. Les diernières malheureuses baraques et lesj derniers abris conservés sont devenus la cible des grenades a main 'des dernières arrière-Kar-des aliemandes qui s'en vont. Lc ehanip de ba-taille de la Somme offre une occasion caracte-ristique pour la défense par secteurs. En mars, l'armée anglaise battue n'avait plus la force de s'y ctnblir et les troupes aliemandes la ehassè-rent cn un seul jour a travers le territoirede „ ia Somrae. Alors chaque metre. conservé ,sKrait pour les atliés une \aleur incstimab'.e. Par suite des conditions stratégiques modifiées actuel-les, chaque kilomètrë reconquis est sans impor-tanae pour la situation d'en semble. 11 ' ne faft i Tfü ainener les Anglais sans cesse plus avant dans un désert oü i'inclcmpnce de la tempcra-ture ne fera qu'épuiser ct t!camer~Teurs troupes. Les ccinfcats aütosjr de Eapausïra Berlin, 31 aoüt. — Le recul svstcmatique clu front allemand aux deux cótés de Bapaume éiait, depais longtemps d-éia, préparé a fond. Tandis que les troupes aliemandes opposaient, depuis le 21, une muraiile d'airain aux grandes attaques dc l'cnnemi, depuis Longrueval par dcla^ Bapaume et Croisillcs jusqu'a. la Scarpe, l'adversairc ne parvenait pas a briser les lignes aliemandes en un seul pcint quelconqueet, dans 1'ancienr.e 2one de la Somme, tout avait été mis a exécution pour poavoir reculer la i^rincipale ligne de combat La perte de contact avec l'cnnemi, 1'abandon de liapaume ct de Croisilles sont bicn conformes aux instructions du haut commandemer.t, sans entrainer de peites en prisonniers et matérie 1 quelconque. Le 29 encorc, dans la matinée, Bayamne était bombarde par l'cnnemi, qui n'avait diooc rien remarciué de i'é-vacuation. Depuis bie:i des iours déii, les depóts avaient été rerulcs dans le plus grand si-ler.ee, af ia de ne rkn laisser dans la zone de-la Somme, déii -dévastce, de ce qui pouvait être utile a 1'ennemi pour se,s opérations militaires. Les Allemands ne (.aittent pas un seul lopin de terre susccptible de laisser encare a l'enncmi, malgré les ravages accomplis lors des préoéelen-tes batailles de la Somme, des avanta^es sous torme de voies ferrées nouvelles. vexs de trans-bordemcr.t, mpga ins, dépots de munitions, ar-senau\- d'artiilevk, pnrrs a automobiles, usines pour la distributie,n d'électricité et d'cau, le tout instauré ou transforme avec -un zèle infatigable. dans la zone d'opération oü les troupes aliemandes ont combattu tout 1'été. Voila des jours que 'a démolition de ces installations est en cours, aussi l'cnnemi ne pourra-t-il hiveraer ciue dans un cHamp de bataille absolument désolé. cü tout sera a refaire; a nqter particuliere meet ia distribution d'eau, si difficile a réaliser. L<-s grandes distributions d'eau ct installations de pompn.pe installées par les AUemands a Bapaume, Croisilles, Mory, Chavreuil, Sapifrnv. Er-villes, etc., ont été soiftvaewsement privées de leurs locomobilcs: les gaand-a puits <ï'extraction détruifs par les expJosifs. Lrs machines et moteairs élcc'nques ont éïé enlevés des usines d'électricité: iis assuraient aux troupes de 1'é-clair.ige a 8 kilomètrcs de distance ; a présent, ils sont instal!<-s en arrière. Depuis bien de iours, ies importants dépots de munitions et le matériel des gares d*e décharfircmeat ont été re- ulés. Ainsi, par exemple, eeu'x de Labucq.uière, Fromicourt, Courceleitte, et-c.. ont été vidés, de néme ciue les dépots de benzine dont le pré; :Leux contcnu a été enlevé. Les maffasias oui ■egorgeaient d'approvisionnemcn'.s sont vddés. es lazarets transférés ailleurs. les baraquements iémontés. Bapaume et Croisilles qui, ces der-liers jouirs, étaient pris sous uji feu terrible, ne sont plus qu'un monceau de décombres oü 1'en-nemi a grand' peine a se procurer abri, et sont :l'aiileurs dans la zone de tir de l'artillerie lour-de allemande. Ce terrain de combat ravagé par 1e tir dont la profondeur maximum atteint cinq kilomètre"=, orocure auix AUemands une lisrne droite pour leur front, d'oü ebligation pour l'adversairc, s'il veut attaquer, de le faire d.e front. Outre 1'éco-nomie d'hommes, ce raccourcisseröent du front a 1'avantage dc mettre les poritions aliemandes de 1'arrière dans un terrain propice aux abris pour hivemer. C'est cn vain qu'on se demande par quoi les Angiais pourraient bien motiver leurs incommensurablcs pertes. Le sol, baigné de leur san»- d'une bande de terrain dévasté. n'a plus deux briques superposées, et c'est la tout le gain qu'on leur a labs«. La guerre aérie me La Haye, 31 aoüt (Kori'espondenz Bureau). — Le ministère des affaires étrangères publie ce communiqué : La nuit du 15 au 16, a onze heures et demie, un avion a fait tornber deux bom-bes aux environs de L'Ecluse. L'examen des éelats en a fait constater la provenance ansrlai-se, et 1'ambassadeur de Hollande a été charRÓ de protester auprès du gouvernement britannique ccntre cette violation du territoire néerlan-dais.Les négaoiaUons hoSlandc-américaines Londres. 31 aoüt. — L?ag. Reuter est infor-mée de Batavia, en date du 2I3 : Le communiqué de Washington relativement a la conclusion d'un accord entre la Hollande et les Etats-Unifi au sujet de 1'emploi de navires hollandais dans le trafic Indes néerlandaises-Amérique, et pré-tendant que 40 navires hollandais devaient res-tcr a 1'an-cre aux Indes néerlandaises, est inexact. En effet, le total des navires hollandais aux Indes néerlandaises n'atteint pas 40, et ils sont tous affectés au transport de pfoduits hollandais, Les comoagnies de navigation déclareat qu':l sera absolument impossible de les transporter aux Etats-Unis. Eieyaga da renttd par des Beïgos De la «Koln Volkszeituog» : Des Beiges avant longtemps \>écu au Canada oü ils s'étaient mis au courant de 1'étevage du renard argenté, vien-nent d'aller s'instalier en Norvège avec une vingtaine de ces animaux (qui, cn rcalité, so^it noirs ct n'ont que par ci par la les poils arpen-tés). lis ont dü payer assez cher ces sujets de choix (l&O.COO eouronnes, mais sachant com-bien ils sont faciles a nourrir). il est encore permis d'attcnnre de eet élevajre une bonne ré-muncration. Détail curieux : ces renards d'outre-mer raftolent des corneilleS, ct. depuis 1'instal-lation des clcveurs beiges, une bonne partie dc la jeimesse de rendnoit se livre avec ardcur a la chasse aux corneilles. Inutile d'insister sur la valeur des fourrures de ces renar-ds, elle n'est un mystère pour aueun de nos lect-eurs. LES EVENEMENTS EN RUSSIE La luits cor.tre Fes Angiais en Russio septaRtriORaia Balc. 31 "out. -— I.e service de rcnscignement; oflicieux rat,'.9 ct. Suisse trf.nsni' i "le radïö'.c-" légramme suivant du 27 aofiti Les tentatives des Angiais de pénétrer a l'iptiSeur du pays le lonp: de la Dwina ont échoué deptr's longtemps. Après une bataille de trols jours, Ia flottiile ang-la'se a entamé sa retraite. I.es troupes des Soviets se sont emparées d<>s villages de Pétropawlo.vs-kaïa, Baretzkaïa et Danilov.skaïa oü ils ont capturé de nombreuses miiraiileuses. Nous avons pris Kadina a l'embouchure de la rivière du même nom. La populatio-n de la région manifeste le plus grand enthousiasme pour la cause des Soviets. Le gériérai Brcussiicff arrêié Moscou. 31 aoüt. — Du «Mira : Le général Broussiloff aurait éié arrété et transféré au krem-lin. A la suite d'une blessure contractée lors des troubles de décembre, le général se trouve en traitcment niédical. Sa captivité revêt le ca-ractère de la détention préventiee. L'«Isves>tiaa. organe gcuvernemental, annonce par contrc qu'il est accusé de i'affiliation aux groupes contre-révolutionaaires. II existerait des pieuves de sa compücité, qui ne peuvent néanmoins être pu- bli^T faeuvel £uen;?.t contrc Lcnins et rnourtrG cS'OtïHtzki Berlin, 31 aoüt. — On mande de Pétrograd que plusieurs coups de fca ont été tirés la nuit dei-nière contre Lenine qui n'a été blessé cue kkèrement. Le commissaire du peuple pour les affaires iniérieures, Ouritzki, a été assassiné. Les as-sassins sont arrêtés. La retour cla premier vap-3*jr atieniand è Pétrograd Pétrograd, 31 aoüt. — Le vapeur allemand «Anni Stinnes» est arrivé hier a Pétrograd. CVst le premier navire alkmand, arborant pa-villon allemand en Russie. depuis quatre ans. Manifsstations antigouve^e^entaiss a ToIlêo Londres, 31 aoüt. — De Tokio au «Morning Post» : 110 députés de 1'opposition se sont ren-I dus chez le président du ConSeil pour dé^ap-prouver la politique anti-rasse. Des manifesta-: tions et des cortèges de protestation contre le gouvernement ont eu "lieu a Tokio. BEPK5SE BBS S2LATIÖNS INIEENATiONALSS Immédiatemcnt après la guerre, 1'industrie et le commerce feront appel a la collaboration de personncs a même de rebatir 1'édifice commercial.On voit quelle est la nécessité de s'armer cn vue de la lutte économi-que gigant-esque de de-main. Le plus important Institut de 'langues ct de commerft: 255-257, RUE ROGIER, A SCHAARBEEK ouvrira, le 10 septembre prochain, u>ne série de cours qui vous prepareront a cette lutte a bref délai. II est prudent de s'inscrire de suite. ECHOS ET NOUVELLES LA PROTEOTiON DE L'ENFANGE I a v,]l3 de BriixcMes a pris ea loealion la malton portant lo ïiuniéi'o 3S tlj la rue du Tacilurne ijo;ip y inslaller ie local de i'CEu^re pour Ia protecUon de renlance, qui s'oceupe de lous las jeunss enfau's abandonués a eux-mêmes daas les rues, les pla os publiques-, et qui se livrent la meiulciié. Le^ jcu-nes vagatwntls qui sont arrêtés por la police sont ■amenés rue du Tac.'lume cü des dispos'tiöns sont prises a leur égard. 11 a élé oonvenu avec radm.nis-tratioa communale que les mineurs intéressés arriV lCs après la Jermeture du bureau seront hélicrgCs jusqu'au lendemain au dépót eommunal. (A.) PAS DE COLLECTE A DOMIGtLE M. Steens, ff. de boir gmestre de Bruxellos, a iait óonnaïlre au comité de i'ÜSime de l'assls'aui.e dis-crèle qu'il ne peut accueiilir favorablement la r°-quéle tcr.daff!e a organ'ser des collectes sur ie territoire <Je la v.ile au moyen d'enveloppes dépot/'es fi dom.ciie et la^sant appel a la charité dés hab.-tauts. (A.) LES IV:ANGATS TELECRAPHIOUES BELGfOliE-ALLEMACNE A partir du 9 septembre, on pourra envoyei des mandats télégraohioues de Beigicue ea Al- lemagne. Cette faculté est réservée aux localités du. Gouvernemcnt-Général qui sont déja en relations télégraphiques avec 1'A.llemagne. Pour plu? atoples details, s'adresser aux guichets postaux. LE BUREAU PRINCIPAL BE LA DISTRIBUTION DE CHARBON POUR LE CRAND-BRUXELLES(Société Coopérative des CharbonnieïS Bruxcl-lois) a transféré son siège social de la rue de 1'Höpital. 33, a la rue da Midi, 65. Pare Mellasrts, Wolnwe: Fète Champêtre KermBSS8 aux boudins. Buffet froid. AUractions nouveües.2007 Chronïque Théatrale AU VAUDEVILLE. — La présidente, un des plus amusants vaudevilles de MM. Maurice Hen-nequin et Pierre Veber. a été donné samedi soir devant une salie archi-comble comme toujours en ce théatre a qui ne cesse de sourire une veine qu'expliquent le talent de la troupc et le choix judicieux des pièces toujours bien présentées par M. Tonnict, a qui revient cette fois encorc le mérite de Ia mise cn scène. Dans la (Présidente», nous assistons aux qui-proquos et c.hassés-croisés provoqués par 1'intru-sion d'une artiste-cocotte dans la vie d'un aus-tère président de tribunal dc province. Prise pour sa femme, elle cnsorcelle le ministre dé-b'arqué dans ce pntelin et tout se termine le micux du nronde. II faut voir ces tr9is actes, cela ne se raconte pas, tant il v a d'ironie, de satire, d'esv>rit et de gaité. L'interprétation cn est remarquable et fouillée, surtout par M. Dar-nlan (président Tricointe), qui ne charge pas ce rólc délicat et en tire le maximum. M. Ber-tal (Cyprien Gaudet, le ministre) est fort bien. II s'est beaucoup corrigé de son exubérante manie d'accaparer le plateau; quand il saura son róle a fond, ce sera mieux encore. M. Bruneaux n'a pas, pour ses débuts dans la maison. k róle qui convient a son talent, si fin, si averti; il a toute,"ois fait du personnage secondaire de dMarius Gourdelasse» une création si persoo-nelle qu'il a su se faire par deux fois applaudir. il. Nélès (Octave Rosimond) et Roels (Bicnas-sis) jouent sans défaut et mettont en reliëf avec sobriété ies nuances dc leurs róles. M. Derval (1'agent Roche) doit éviter de pastichcr la manie dont M. Bertal est en train de se guérir. Le Vaudeville n'est pas 1'Alcazar; a patt cela, M. Derval sait faire ck 1'effet, même sans charge MM. Santcrre (La Mculaine) et Bréval (Pingiet) sont excellents, de même que M. Wal ter. Mme Berthe Charmal est superbe d'entrain, de talent ct d'effct dans le róle dc la présidente Aglaé et Mme Daveny lui dispute, dans lc róle de cGo-bette», artiste et cocotte. Ia palme du succes. A lccaer aussi Mme Daiguy, une Hollandaise (Denisc), parfaite, ainsi t>uc Mm es Willy (An-gclina) ct Berger (Sophie), dont le talent mérite d'être souligné. L'orchestre du maestro Kumps est fort apprécié aux entr'actcs. Bref, uu gros succes de plus. Frabe!. A LA BONBONN IEP E. — Elanche Calhie, piece a these chère a mon cceur. Le thème tend a démontrer,ce que chacun sait,qu'un homme d'age ayant ccrtaine c-xpérience de ia vie,_ est plus ca-pable de faire le bonheur d'une jeune femme qu'un jeune godelureau n'ayant de la vie qu'une connaissance rudimentaire. Blanche Caline pour-rait se jouer & trois : L'homme mür, 1'ingénue ef. 1'autre. M. Strack personnifie 1'homme mür; il en a la bonhomie et la patience; sa longue expérience lui permet d'atlenöre. Mlle Rose Deny. qui dé-les iï.xgj'AB'es peg? —rêies de premier p'an, est cette fois encore une ïiSgéaue. Alais une iagénue déniaisée qui a déja quelque pcu vécu. L'autre (M. Schouten), róle ingrat s'il en fut —• de tout temps, les n jeunes premiers » furent des pannes oü 1'on patauge a merci, et pré-ciséaient cc róle oü il y'avait quelque chose a faire, notamment au 3e acte, a été tenu par Schouten, de belle facon; il en__a tiré tout ls parti possibic. II convient de 1'en féliciter chaleu reusernent. Les autres róles secondaires, tenus avec brio par les autres artistes de la maison, ont trop peu de valeur pour apprécier leur jeu. M. Stiack et Mme Rose'Deny obtinrent fleurs et succt;;; il en est de même de la piece. b'.en mise au point,dans son ensemble, par 1'habile régisseur qu'est monsieur Strack. -'L Gel, AUX FOLIES-BERGERH. - Rsre Ma-rus, f:mtaisie en 4 actes, par W. Pouillon, musique de E. Frédé-i-ickx. — La reprise (le eette amueante satire continue depuis venuredi a fair© salie cemble, grace <i luxueuse mise en scène qui conrporte notammfeirt deux gentils ballets régies par Mct'iadee, — miee en seèac qui fait honneur a M. Emile Stevens, — et surtout it rintcrptrétaüon. tres liDmogisne qui permet aux ta-lantueux artistes de la maison de donner de ces quatre aeies une exécution d'un róei cachet ariistique. Faute de place, nous t.ous bornerons it louer MM. E. Stevens (Harus), Willekens (commandant Fricasse), J. Van Outryve (Je? Telioore), F. Ee Ridder (Chacoke), ,T. Oabrechta (sergent Canaille), et F. Fcnteyne (maiti-e de danse). Les dames ne se firent pas moins applaudir, notamment Mmes Ötella (Celcsta>, 15e-rodes (Bloem Pap), L. Eo Boscoj) (Mina), ainsi que Mrnea L Demeer et G. Poet. Bref, c'est un suecèa aussi vif que mérité. inter. Sjijji Chronique Musicals AU CONSERVATOIRE ROYAL DE BRUXELLES. — (Oonaart Vo!?3ach. — Vendredi 30 aoüt 1013, avait licu 1'audition du deuxième concert du 7e cycle des Conccrts du Deutsches Symphonie Orchester. La séance écait consacrée a Mendclssohn, Tschaïkowsky et Berlioz. Pro-gramme des plus éclectiques: «L'Ouverture des «Fébrides», !c Concerto cn ré maieur, op. 35 ct Ia Symphonie fantastique». L'attraction principale de la soiree fut le Concerto de Tschaïko'.v-i.y. Le violon solo Géza von Kresz. de Berlin, fut prodigieax cte vir-tuosité. Scs adrnirabks qualités de vie et de rythme provoqaèrent dens 1'; uditcirc un enthousiasme- délirant et justifié. Après dix minutcs de pause, 1'orchestrc attaqua la «Syniphonie fan-tastique» de Berlioz, ceuvre de Tépuitation sur-faite. 11 y a peu de temps, une trés vieille Pa-risienne nous disait, en pr.rlant du célèbre nr'i-sicitn: «Oh! Berlioz! cV.tait un arfreux p;tit juif de couleur fauve, qui donnr.it, \ers 1850, des lecons ck piano a la pension R..., rue der Jeuneurs ». Mais a cette époque, 1'affreux petit Juif était déja unc étoile de première grandeur dans 1'univérs musical, grace a la sagacité de l'Ailemagne, cette éternelle «Alma parensr. toujours prête a tendre une main secourable au génie réel. Les Francais d'auiourd'hui, p s plus que ceux de 1830, ne comprendront Berlioz. Ils ont encore en musique la mentalité du Maré-chal Mouton, duc dc I.obau, qui disait, après avoir cotendu aux Invalides le splendide (.Requiems de Berlioz: « C'était fort bica; ce qui m'a fait surtout beaucoup de plaisir, cc sont les taarbours... » Bref, Berlioz est le seul en _ France qui ait agrandi la "--phère de 1'Art musical. Lui seul a tenté les effets gigantefiques et lui seul a re-mué des ma.sses colossales, et jamais a son époque, chef d'orchestre n'eut plus d'autorité. Si 1'instrurnentation de ce maïtjre est neuve, riche, colorée et pittoresque, ses mélodies soat quelque peu empreintcs de- vulgarité. Mai-s ce défaut de distinction disparaissait sous la baguette fa-milière de Maiire Vol'pach. Avec le tempérament qui caractérise ce briljant chef d'orchestre; avec scs dons précieux d'assimilatioa, 1'ceuvre qu'il dirige devient toujours une victoire pour Ie com-positeur.Lc public, emballc, manifesta a 1'unanimité son enthousiasme ct sa recoanaissance aux mu-sicieas et a leur chef. Léc-r» X. Le prochain Concert symphoaique aura lieu le 13 sept. 1918. Le pianiste Arthur Schnabel, de Berlia, s'y iera enteadre. FAITS DIVERS UN ENFANT TAMPONNE PAR UN TRAM. -L'einfanit Vaahcof, Suzanne, 6 1/2 ans, Dtteinte de suirdité, me du Canon, 13, traversait h'.er la rue do Ligne torsqa'elie a été tamponnée par un ti'arn qui se dmgeait vers te. rue du Bo's Sauvage.. La pet ito a été jetée sur le pavé et gkèvement blessc-e. Aprcs avoir reju les soins d'un médecin, elle a été truas-portée ft 1'hópital Saint-Jean. (A.) BRUXELLES=KERMESSE Vendeedi prochain LES 4 0RIGINRL PEREZ La plus grande attraction du monde. 2tc> LES VOLS A BRUXELLES. — La nuit de samedi, une bande de maraudeurs a dévasté ua champ de pommes de terre, av. d'Ittcrbeek, ?„p-partenant a M. Kessel-s, ainsi que d'autres champs voisins appartenant a MM. Scheurman?, Vanlier ct Ophalvens, ainsi qu'un autre champ situé rue de Neerpede, appartenant a Ivl. Dc-cuj-per.Le plus beau et le dIus important LOT DE FOURRURES DE LUXE, en Bel-gique, a été adjugé a DESTROOPER. — Voyez ses étalages 5ó=S8, chausséo d'Ixelles (Porte de Namur). •C:J — A la gare de Forcst-Midi, on a volé Ie per. tefeuille avec 300 mark de M. Bayens Michcl. cultivateur a Ottignies. — B. Tul'ien, rue des Vanniers. a disparu après avoir volé 17 paires de draps de lit, des nappes et des couvertures ouatées appartenant ii Mme Leasens, hótelière. même adresse. — Dans 1'abattoir de Cureghem-Aaderlecht, on a volé dans 1'échaudoir de M. Emile Van Sa el' tem,_ de la rue Brogaiez, 2 veaux abattus la \e:!> le ainsi que 70 peaux de veaux, le tout d'une valeur de 5,000 fr. eaviron. — Dans la cave a vin de M. Edgard Ros-seck.. rue St-Jeaa Népqmucèae, on a volé un grand nombre de bouteilles de champagne, c.e bourgogne et dc liqueurs fincs. Atteatiois aux prémices de 1'Aatomae: Le froid comme la pluie ni le vent ne vous dérangent a condition d'avoir le conforta-ble vètement de GABARDINE IMPER-MEABLE en soie de chez DESTROOPER, 5ó-5 8. ch. d'Ixeiies (pttde Namur).I6M — Place de la Chapelle, dans le magasin de modes de Mme Dekock, oa a volé un grand nombre de pièces de crêpe de Chine, du taffetas dc soie, 2 pardessus, des pièces de velours et dc moirette d-e soie, des vêtements, etc., le touf valant environ 50,000 fr. (A.) La rafsdez-vous des meiileurs patineurs c.t pa-tineuces se tionna au Boyal, 587, char.EEéa da VVaterlco, grass a sa Rtsrvsüleuse pists et & la 1raichsur naturelle da Ea salie. LES cYANKS». — On avait pris, en France, l'liabi'.ude d'appeler Sammies ks soldats_ améri-. cains. Or, cette épithète leur est plutót désagix'a-ble. Afia d'éviter tout malcntendu, le général March, chef dc l'état-ma;ior américain, a dérl.i-ré aux représentants des journaux que «Yaaks» est 1'appellation qud leur plait le mieux. ■os» Chronique Financière Société Mihicre d'Al',nagrera. Comnrc suite & " ï'3;re~pr(5K(.ssc 'de "T?l'ös "amplé'S-tënóelgnejne.its (voir notrc chronique quotidÜenne dc la Bourse de mercredi dernier 28 courant) au sujet d'Al-magrera, nous en faisons suivre ici le résumé. On a essavé de créer un mouvement autour des titres de cette affaire, qui était a peu pres in-connuc ici en 1914 et dont le dernier cours coté I a cette date était d'envircn 90 francs. Depuis on a chanté les louanges de la Société d'AImagrera et les titres ont passé brusquement de 90 a 150 fr., cours auquel quelques traasac-tior.s ont eu lieu il y a quelques semaines. Les actions Almagrera doivent-elles être mises sur le même pied que les autres titres représen-tatifs de valeurs opérant en Espagae ? Kous ae le pensons pas, car si les sociétés exploitant oes minerais de plomb, des minerais d'étain ou de cuivre peuvent se trouver dans une situation qu< 1'on pourrait qualifier de briliante, situation qui. nous en avons 1'intime conviction, perdurera encore pendant trés longtemps,^ par contre, il a'ca est pas de même d'une société comme Almagrera, qui a pour but social 1'exploitation des minerais dc fer. On a communiqué dernièrernent les résultats obtenus a.u cours de 1'excrcice 1917, pendant Ic-c;uel 1'extraction ne s'est rnontée qu'.\ G1,GC1 tonnes, alors que les emb?.rquements se sont éle-vés a 108,094 tonnes; le bénéfice d'exploitation de eet exercice s'est élevé a 438,000 pesetas 3S. Uns chose nous frappe dans la consultation dc ces chiffres, c'est de voir ie niveau tres bas auquel 1'exploitation de 1'Almagrera est tombée pendant f'anaée 1917. Cette extraction qui por-tait sar environ 200,000 tonnes au cours des an-nées 1911, 1912 et 1913. est tombée a 61,000 ton. nes, soit a enviroa le tiers de 1'exploitation normale. Si la même situation doit se reproduire pour 1'cxcrcice en cours, Ie bilan de 1'Almagrera non seulemeat ne soidera pas par un gros béaé-fice, permettaat de distribuer un diyidende a ses actionnaires, mais les profits réalisés permettront tout siaiplement de couvrir a peu de chose prés les charges sociales; cn effet, le béaéfice ck 438,900 pesetas 38, accasés pour 1'exercice 1917, a été réalisé par la vente de 108,694 tonaes de minerais, alors que 1'extraction n'a porté que sur 61,561 tonnes. II serait intéressant de savoir a combien ont été portées au bilan précédent les tonnes de minerais qui sont restées sur le car-rcau dc ia mine et pour quel montant cette dif-férence de 47,133 tonnes est venue influeacer les bénéfices du dernier exercice. Mais il y a la une situation toute spéciale. Pour 1'exercice en cours, on ne pourra plus comptcr sur les bénéfices a réaliser du chcf de la réalisation des minerais mis en stock et alors la Société d'AImagrera devra solder son bilan riea que d'après les profits réalisés par 1'exercice en cours. Si 1'extraction ne devait porter que sur 61,561 tonnes comme pour 1'exercice 1917, nous esti-mons que les résultats seraient tout a fait déce-vants et cn attendant de recevoir un avis officiel informant que 1'extraction a pu reprendre sa marche normale, nous cstimons qu'il est du devoir de tout capitaliste prudent de s'abstenir de placer ses fonds dans 1'acliat d'actions Almagrera, car 1'ua de ces joars, tel ua beau cha-teau de caöes ca Espagae, nous pcurrioas voir les cours de 1'action Almagrera s'en aller ea rétrogradant et revenir au niveau auquel on les traitait en 1914. Cie d'Entreprises Coloniales. — Assemblee générale du 24 aoüt 1918 : La pres-se n'ayant pas été adraise a 1'assemblée, il ae nous cct pas possibic de jenseigaer' le public sur ce qui s'cst passé et dit a la ditc réunioa. N. du Chr. ~ II est a déplorer que ce système d'ostracisme de la presse soit mis en pratique par centains conseiis cl'administration. Craint-en peut-être que le public en sache trop sur la bonne marche de ccrtaines affaires ou bien est-ce le contraire et craint-on qu'il soit trop vite éclairé sur ks déboires ou mauvais résultats de certaines exploitations' Chitid et Japon. — On vieat de foader a Peking unc nouvelle Banque Chino-Japonaise, sous le .110111 de Banque de chan^e de la République de Cliiae, dont ie capital de 10 millions vea est souscrit par les graades banques du Japon. Le gouvernement chiaois lui a coacédé des privilèges tels qu'il a'ca fut jamais octroyé par aucuu autre pays a aae baaque étraagère. La aouvclle banque a noa seulemeat le drqit d'émettre des billets-argeat, mais aussi des_ bil-lets-or cp monnaie iaooaaise. C-e droit lui est assuré pour uue durée de 09 aaiiées.. liindi 2 Soptemtire Ï2Ï8. • N° 1407 Lundl 2 septemDre 1S1». - N° 1407

Er is geen OCR tekst voor deze krant.