Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 07 Juli. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/zw18k7668x/
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LE BRUXELLOIS ETRANGER FRANCE. — Le pays des Sept FoUcesi — fans, A juillet. — Tout n'est pas pour le mieux dans le régime imposé aux villes de l'arrière-front en Fran-T», dit le « Temps », et 1 s'explique : «c Ce régime se distingue surtout par sa diversité, pax sa fantaisie même. L'honnête citoyen, d'Haze-ferouck a tant die maîtres qu'il ne saiit plus à qui , obéir. Vous jugerez vous-même de son esbams quand vous saurez qu'il est assujetti à sept polices flifiéremtes. Je dis bien sept, et je les énumère : 1) la police locale, représentée par ses agents; 2) la Sûreté générale de Paris, représentée par un com- 1 missaire ; 3) la gendarmerie locale ; 4) la prévôté, représentée par les gendarmes militaires ; 5) la po-lice anglaise; 6) la police belge; 7) la police des gares, représentée par un commissaire et des agents spéciaux. Le compte y est. Et toutes ces polices, ou du moins plusieurs d'entre elles, prétendent à remplir les mêmes missions. Il en résulte tout autre chose que l'ordre, comme on pouvait le prévoir. Il en résulte aussi, pour les habitants d'Haze-brouck, un trouble moral ; car ils np discernent plus, dans certains cas, la limite du bien et <lu mal. Voivi l'un de ces cas : Il arrive qu'on découvre, chez un Hazetorouckois, des débris d'uniforme anglais qui y çut été abandonnés. Si cette découverte a été faite par la police locale, le « délinquant » comparaît devant le juge de paix qui le condamne à un franc d'amende. Si c'est la gendarmerie locale qui a verbalisé, le tribunal correctionnel acquitte le prévenu comme ayant agi sans intention de nuire. Si la prévôté s'est mêlée de l'affaire, deux juridictions peuvent en connaître : le Conseil de guerre de X... ou ie Conseil de guerre de Y... Celui-ci a adopté comme « tarif » 25 francs d'amende, et celui-là 150 fr. Et, le juste péchant sept fois par jour, les sept polices d'Hazebrouck ne cessent de monter et de nedescendre cette « échelle des peines », dont on pourrait dire — si les temps présents permettaient d'être irrévérencieux — qu'elle a été ajustée par l'Ubu-Rod. J'aurais bien d'autres exemples à rapporter des difficultés qu'éprouvent les gens d'Ha-gebrouck à remplir simplement leurs devoirs de citoyens... » La surabondance de vin en Algérie. — Parmi les perturbations que la guerre sous-marine a entraînées pour la plupart des pays alliés, il en est une (lui fait la préoccupation de la France,et pour cause. La restriction du trafic maritime entre le Nord de l'Afrique et Marseille, s'est aggravée au point de rendre impossible tout envoi de vin d'Algérie, où Ha récolte viticole a été extraordinairement abondante, vers la France, où par contre la production des vignobles a été nettement médiocre pendant ces dernières années. On se trouve donc dans les deux pays en face d'une situation très embarrassante, en France, parce que le® prix des vins se sont élevés à des taux exorbitants, tandis qu'en Algérie les viticulteurs ee lamentent de ce qu'ils ne parviennent pas à réafiair leurs récoltes, qui s'amoncellent par milliers de fûts dans les ports, sans qu'on voie le moyen de les expédier vers l'autre côté de la Méditerranée.ESPAGNE. — Un service postal aérien. — Madrid, 5 juillet. — La poste aérienne est à l'ordre du Jour. Après gua l'Italie eût donné l'exemple en organisant xtn service de postes régulier par aéroplanes entre la terre ferme et la Sicile, voici que, d'après les journaux français,le gouvernement espagnol songe à son tour à s'engager dans cette voie. C'est surtout le manque de personnel et la diminution forcée du trafic des chemine de fer, résultat de la crise des charbons, qui a déterminé l'administration des postes espagnoles à envisager l'affectation d'aéroplanes au transport du courrier. Eue s'est mise en rapport à cet effet avec l'association dea fabricants d'aéroplanes français, en vue de l'acquisition des appareils nécessaires pour organiser le service postas aérien. Comme toutefois l'industrie de l'aviation française travaille exclusivement pour le compte de l'armée, il semble douteux que le projet espagnol puisse être réalisé encore pendant la guerre. CHINE. — Guerre civile } — Amsterdam, 3. •— D'après l'« Algemeen Haindelsfolad », le « Morning Post » annonce de Tientsin, que la guerre civile est inévitable, si le nouvel empereur n'abdique pas de nouveau. La situation en Chine. — Changai, 4 juillet. — (Renter.) — Le vice-président Senkucchang a nié qu'il est monarchiste. Il a déclaré qu'il a l'intention die préparer une expédition contre Pékin. Les commandants de la flotte et de l'armée à Shanghai ont reçu l'ordre de se préparer. L'ancien premier mi-Bistre Funchisni sera probablement le chef des républicains.Usez LE BRUXELLOIS ! I ■m* Toujours le mieux intomâB _ 1 __ Echos et Nouvelles Une ombre au tableau. Un Cubain, qui a quitté récemment la Belgique, a été interviewé par le « XXe Siècle ». Il n'a eu que des paroles élogieuses pour la population belge, mais parlant des « réfugiés », il a ajouté : « J'ai maintenant à vous dire quelque chose qui va vous faire de la peine; mais il semble que je le dois, Monsieur. Un danger menace vos compatriotes et votre pays. Il y a des Belges qui ne vous font pas honneur. Ce sont certains réfugiés de Hollande est d'Angleterre, de Hollande surtout. Ces individus gâchent votre capital de gloire. Plusieurs se conduisent mal. Un grand nombre vivent dans l'oi-sivité, dans la mollesse et dans le luxe. Quand o; revient de Belgique par La Haye et Scheveningue, le contraste, Monsieur, fait de la peine. » FAITS-DIVERS DOUBLE ASPHYXIE A VERVIukù. — Correspondance particulière, 4 juillet. — Place du Martyre, 4, habitent M. Mathieu Giers, veuf de Mme née Paternoster, et son père, âgés de 43 et 65 ans. Vendredi matin, ils ont été trouvés asphyxiés. M.Giers père avait cessé de vivre; quanti à son iils, son cœur battait encore faiblement. Au moment où nous écrivons, il n'a pu encore être rappelé à la vie, et les médecins désespèrent de le sauver. On ne connaît pas encore les causes de ce mystérieux accident. Les appareils à gaz fonctionnaient parfaitement.KACI-IESINSKAIA ET LES PARTISANS DE LENINE. — Le «Times» annonce que la danseuse russe Kaschesinskata a saisi le Gouvernement provisoire d'une demande tendant à lui accorder une indemnité de 5 millions de francs; cette demande est fondée sur le motif que les partisans de Lertine, installés dans la villa appartenant à la danseuse, n'en ont pas été expulsés. L'autorité avait notifié à ces intrus d'avoir à vider les lieux au plus tard lundi aernier ; ils se sont refusés à obtempérer à cet ordre, et le® autorités militaires n'ont pas cru opportun de .faire évacuer par la force armée la villa envahie. LES QUAKERS PENDANT LA GUERRE. — Tout le monde est en guerre. Que font les Quakers, qui ont horreur de la guerre? La secte n'est pas éteinte ; il y en a plus de deux cent mille en Amérique, plus de vingt mille en Angleterre. On sait qu'ils tutoient tout le monde et ne se découvrent devant personne, par esprit fnaternel ; qu'ils ne prennent jamais part aux divertissements mondains, portent de larges et commodes vêtements et cuit l'aversion du sang versé, « même du sang de poule ». C'est pourquoi il refusent le service militaire et de payer tes impôts relatifs à la guerre. Ce que font les quakers? Ils bâtissent des maisons eu France. Les membres de la Société des Amis, ainsi qu'on les nomme, qui pénétrèrent omis la ?oae- des aimées, dès 1914, sattachèrent uniqueaient à rebâtir, à réparer les fermes et ies maisons ayant souffert durant la bataille de la Marne. Leur nombre s'accrût bientôt et ils obtinrent l'autorisation, en 1915, de construire des baraquements de bois, capaWes d'abriter au plus vite les réfugiés des régions envahies. L'autorité anglaise consent à mettre les quakers en sursis d'appel. Mais elle est plus sévère pour ceux qui, restes dans le royaume britannique, refusent de remplir leur devoir militaire. On les condamne au « hard-labour ». LES VOLS A BRUXELLES. — La nuit dernière, dans le magasin F., rue des Marchandises, on a volé une quantité de denrées, etc. — La même nuit, chez M. R., rue de l'Instruction, à Anderlecht, on a volé 116 bobines de papier, valant 827 fr. •— On a volé chez Mine Marie V., rue Eloy, à Cureghem, des nappes, du linge, de l'argent, etc. — Chez M. B. Bartholome, av. „Emiie-Béco, à Ixelles, on a volé un rouleau de tapis, genre Tournai, pour escalier. — B., de la rue du Marché, a installé un débit de savon dans le corridor d'un cabaret de la rue du Progrès. Jeudi matin toute sa marchandise, valant 1,000 fr., avait disparu. — La nuit dernière, dans l'usine de Nicolas Bro-deau, rue du Ruisseau, à Molenbeek, on a enlevé 18 courroies. — A la cantine des Petites Abeilles, rue Champ du Roi, 1, à Etterbeek, on a volé du lard, des haricots et des pains. LES TWBÛNAUX TRIBUNAL CORRECTION i\. DE BRUXELLES. — Audience du 4 juillet. — Affaire des faux billets. — La 7me Chambre temporaire sous la présidence de M. le juge Leclerçq, instruit une affaire de faux billets, mise à charge de R. Frédéric; C. Louis; D. Josse; C. Joseph et De G. Egide; l'instruction n'est pas longue, car les prévenus avouent les faits. » L'on entend un officier de police qui, à la demande de la défense, vient dire que le 1er prévenu lui a avoué que c'était son frère, le 4me prévenu qui lui aurait donné les billets et II a ajouté qu'il croyait bien que lesdits billets étaient faux. Le même témoin qui a fait une perquisition chez le deuxième prévenu en son absence a découvert dans une armoire un paquet de 142 billets de deux marcs et sur le prévenu deux billets de 100 marcs et un de 50. Plusieurs autres témoins viennent parler de la moralité des prévenus. Puis les avocats pour chacun des prévenus afin de demander au tribunal une peine légère. Le 1er reçoit 6 mois ; le 2me 4 mois ; le 3me 1 an et 100 fr. ; le 4me 6 mois ; le 5me 4 mois. (B.) Audience du 5 juillet. — T. Elodie, pour recel d'objets divers, 3 mois et 20 fr., sursis de 5 ans. — S. Léon et B. Jean-Bapt., pour vol d'une partie de plomb, chacun 1 mois et 26 fr., avec un sursis de 5 ans. — V. Jean-Bte était ouvrier dans une usine, il en a prolité pour y dérober une courroie ; 6 mois avec un sursis de 3 ans. — B. Jean et Cl. Louis ont escroqué une partie de bouchons; le 1er 2 mois et 26 fr., sursis de 5 ans; le 2me 7 mois et 26 fr., avec arrestation immédiate. — V. Amélie et G. Gustave, pour avoir reçu quelques rations d'aliments auxquels ils n'avaient pas droit, chacun 26 fr. ; un échevin qui se trouve dans le même cas n'est pas poursuivi 1 — M. Adrien ; F. Dominique ; D. Jean et H. Léonce, ont contrerait la marque des cigarettes de la « régie française » ; le 1er et le 2me chacun 2 mois et 26 fr. ou 8 jours; le 3me 250 fr. ou 2 mois; le 4me 26 fr. ou 8 jours, avec un sursis de 3 ans. La partie civile obtient 1,000 fr. avec un mois de contrainte par corps. — G. François et D. Henri étaient employés comme tailleurs au C. N. où ils ont enlevé des morceaux de tissus. Chacun I mois avec un sursis de 3 ans. — De Z. Albert et F. Dominique ont contrefait la marque des cigarettes de la « régie française » ; le 1er 26 fr. ou 8 jours, avec un sursis de 3 ans; le 2me 100.fr. ou 1 mois.La partie civile obtient 200 fr. — Th. Georges ; Marie et M. Hélène, ont soustrait frauduleusement des marchandises diverses; le 1er 10 mois et 26 fr., avec arrestation immédiate; la 2me 6 mois et 26 fr. ; la 3me 6 mois et 26 fr. — S. J.-B. ; S. Jean ; S. Félix ; P. Joseph-Pierre et Maurice P., ont enlevé des grains appartenant à un fermier, lorsque celui-ci les surprit il fut repoussé avec violences. Pour ces faits les trois premiers reçoivent 8 mois de prison chacun avec arrestation immédiate,les deux autre8 sont acquittés. — M. Pé-tronille, pour vol d'une petite somme d'argent, 1 mois et 26 fr. — Van B. Françoise, pour vol domestique, 1 mois avec un sursis de 3 ans. — J. J.-B. a enlevé des pommes de terre, 2 mois et 26 fr. — V. Clotilde était servante et en a profité pour enlever à ses maîtres 1,100 fr., 1 mois et 26 fr. — M. Clément, pour cel d'un sac de carottes, 15 jours et 26 fr. — E. Louis, défaut, pour vol d'une pièce d'étoffe, 1 mois et 26 fr. — E. Raymond, pour vol de 24 fr., 8 jours, avec un sursis de 5 ans. — M. Corneille, a détourné deux sacs, 1 mois et 26 fr. — Ds L. J.-B., pour vol d'avoine, 3 mois et 26 fr. — K. Georges, pour détournement de 2 livres à la bibliothèque centrale, 4 mois et 26 fr. (B.) UN ARCHEVEQIE POURSUIVI. — L'archevêque de Tours, écrit-on au « Matin », est poursuivi devant le tribunal de simple police pour exposition, à l'intérieur de la cathédrale, d'un drapeau tricolore avec emblème du Sacré-Cœur. Il a été cité lundi 2 juillet. LA TRAQUE DES PACIFISTES PARISIENS.— Les propagandistes pacifistes sont âprement traqués, aiux environs des gares parisiennes, où ils sont extrêmement actifs. Un chauffeur d'automobile fut arrêté au moment où il venait de charger à la gare de l'Est ua certain nombre de soldats arrivant en permission. A l'intérieur de sa voiture étaient jetés des prospectus pacifico-révolutionnaires. Une perquisition opérée chez lui amena la découverte d'une dizaine de mille de ces tracts. Le tribunal correctionnel a eu à se prononcer sur le cas de trois propagandistes qui opéraient également aux alentours des gares. Ce fut d'abord celui de l'ajusteur Jean Leduch, âgé de 18 ans, qui, à minuit 45, se trouvait, auprès de la gare du Nord, au milieu d'un groupe important de permisionnai-res attendant l'heure du départ de leur train. Leduch tenait devant eux des propos outranciers, et voyant passer des agents s'écria: « Voyez ces flios, les gars, il faut les crever. » Quinze jours de prison lui ont été infligés. Pour les mêmes faits, accomplis dans les mêmes circonstances, ie charretier Lerond-Libert, qui excitait les permissionnaires contre les agents de service à la gare du Nord, et chantait devant eux 1' « Internationale », a été condamné à un mois de prison, maximum de la peine. Enfin, la correctionnelle a infligé la même peine d'un mois de prison au camelot Joseph Leroy, âgé de 31 ans, réformé de guerre, qui, samedi dernier, aux aborda de la même gare, s'efforçait également d'exciter un groupe de permissionnaires contre les agents de service. TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE LIEGE. — Audience du 5. — L'affaire de détournements au Ravitaillement. — A l'audience de mercredi, M. 1e juge d'instruction Palmers a terminé sa longue dé position, qui a suscité diverses discussions sur certains points de détail : ventes, reprises par le prévenu au Comité, bénéfices réalisés par le prévenu, perte de 32,000 francs subie par celui-ci sur une opération de rollmorps, profit dans les camionnages, en faisant voiturer ses marchandises personnelles par les camionneurs communaux. L'honorable magistrat donna explication sur les opérations de savon mou, savon dur, huiles d'arachides; sur les ventes de lait condensé et de féculents à la maison Cl.-Ch. et à d'autres particuliers. Il affirme que jamais le président du Comité n'a eu connaissance des ventes aux magasins de détail et qu'il n'y a pas eu de convention pour les reprises. Il est péremptoire que Gh. a vendu au Comité et à des tiers à gros bénéfices. Ce sont là des actes fictifs. C'était plutôt un gérant pour le Comité. M. le juge d'instruction dit que, pour une fourniture de sardines au Comité, le prévenu a fait l'emploi de 6 factures provenant du sieur Fr., de Bruxelles.Toutes ces opérations, fait observer la défense, ont été comptabilisées de la même façon. Le prévenu n'a jamais voulu les dissimuler ; sa comptabilité était fort bien tenue. Celle du Comité l'était moins bien. Au début, c'était un véritable gâchis. Quant au trucage de certaines balances qui ont été munies d'un sachet en papier ou d'un morceau de lard, le prévenu a expliqué que c'était p&te qu'au début les peseurs inexpérimentés servaient trop bien les clients. Vendredi et samedi, continuation de l'instruction. (Jos.) LE PROCES KUPFER. — Berlin, 5 juillet. — Le jugement a été prononcé hier dans le procès contre la femme Maria Kupfer. La prévenue a été déclarée coupable de banqueroute simple avec circonstances aggravantes. Le tribunal l'a condamnée à 2 ans, 5 mois et 3 jours de prison. LE PROCES LARKIN. — Berne, 4 juillet. — On annonce de New-York à l'« Exchamge Teiegraph », que James Larkin a été acquitté à défaut de preuves. Arts, Sciences et Lettres Concours au Conservatoire de Liège. — Concours ordinaire et supérieur d'orgue. — Le jury : MM. Sylvain Dupuis, président; Ch. Radoux, Louis Lavoye, Lucien et Fernand Mawet, professeurs, et M. Arsène Heuze, secrétaire. — Concours ordinaire d'orgue. Professeur, M. Ch. Daneels. Un concurrent, M. Ch. Duysens, 1er prix avec distinction. — Concours supérieur d'orgue. Même professeur. Un concurrent, M. René Barbier, médaille de vermeil, par 3 voix. (Jos.) ■ INFORMATIONS FINANCIERES BOURSE OFFICIEUSE DE BRUXELLES Les cours du jour. — Vendredi 6 juillet. Rentes et Lots de viUes. — Rente Belge 3 p.c. mai-nov. 72, Anvers 1887 86 3/4, Anvers 1903 69, Bruxelles 1905 70, Bruxelles 1902 89, Liège 1905 66, Liège 1897 67 1/4. Banques. — Crédit Anversois 410, Crédit Nat. Industriel ord. 310, id. priv. 315. Chemins de fer et Tramways. — Caire 540, Vérone priv. 140, id.div. 10 1/2, Espagne Efectr. div. 57 1/2, id.cap. 132 1/2, id.fond. 1260, Congo ord. 1255. Métallurgie. — Emaiî. Gosselies 161, Forges de Clabecq 800, Touàa div. 147 1/2, Olkovaia cap. 205, Trust Métal, cap. 44, Providence Russe B 1865-1930, Tôleries Constantinowka cap. 625. Charbonnages. — Houillères Unies 765-775, Gr. Conty 530 520, Marcineile Nord, 530, Gouffre 1600-1610, Carabinier 810 820, Petit Try 1340, Anderlues 945, Laura cap. 1600, id.div. 1150-1160, Gossonda-rief cird. 235, Nord Flénu priv. 245, Wilhem-Sophia 1650-1645, Nord Rieu du Cœur 890. Mines. — Baccarès 150, Mines d'Or Austral, cap. 170, Nitrates cap. 110. Glaceries. — Floreffe 1490. Eaux. — San Antonio cap. 72. Valeurs coloniales. — Culture Java fond. 1145-1155, id.cap. 175-177 1/2, Kassai 8i 1/2-83, Ka-tanga ord. 3015-3040, Sennah Rubber 72-73, Soen-ghei-Lipoet 510 517 1/2, Tanga 195 1/2, Union Minière cap. 1740-1750, Simkat div. 400. Vakurs diverses. — Sucreries Européennes cap. 101 3/4, id.fond. 89 1/2, Sucreries St-Jean fond. 298 3/4, id.cap. 140, Pétroles Grosnyi priv. 2960- PLIK ET PLOK Et il montrait un grand homme sec et mince, à uniforme bleu, brodé d'argent, qui traversait la place. — Que je voudrais être à bord avec ce chien de Plik, lui les bras attachés à une échelle de hauban, le dos nu... et moi une bonne garcette à la main! Quand je pense que pour avoir passé par les mains de ce gueux de commissaire, nos parts de prise ont diminué de neuf dixièmes; qu'au lieu d'avoir le® soixante mille francs qui me font vi-yre depuis vingt ans, je devrais peut-être avoir un million, et que ce pauvre vieux Ker-nok n'a eu en tout que deux cent mille francs sur" les tonnes d'argent qui nous revenaient du trois mâts espagnol! —. Bah! — reprit Grain-de-Sel, — un peu plus, un peu moins. J'ai tout de même été bien contênt de quitter le métier avec ce que j'ai eu, et de pouvoir m'acheter un chasse-maréa pour faire le cabotage. Mais c'est depuis que je ne vois plus ce pauvre M. Kernok que quelque chose me manque. — A propos, — reprit M. Durand, — je crois que voici bientôt l'heure du service que nous lui faisons faire à Saint-Jean-du-Doigt, à ce pauvre vieux. Grain-de-Sel tira une montre d'argent d'au moins un pouce d'épaisseur. — Vous avez raison, monsieur Durand, il eofe dix heures. Puis, allongeant sa montre, attachée avec soin à une longue chaîne d'acier renforcée d'un cordonnet noir: — Tenez, la NsoœaJflâssez-yousJ —* dit-il au maître^ — Si je la reconnais!... c'est celle que c< pauvre Zéli m'a dit de te remettre le jour di combat de « l'Epervier » contre la corvette Pauvre Zéli! je le vtùs encore, me tendant te main, et me disant: — Tiens... c'est poin Grain-de-Sel. Adieu... vieux... ne me manque pas. — Sacrebleu! — dit le vieillard toul ému, — ça me fait plus ùe i-eine en y pensani maintenant, que ça ne m'en a fait dans le mo ment. Pauvre Zéli! — Et la tête de M. Duranc retomba dans ses mains calleuses et ridées. Grain-de-Sel paraissait absorbé par un dou loureux souvenir en regardant sa montre. — Ça nous fait çiinq litres et une bouteille d'eau-de-vie, — dit l'aubergiste, son bonnet s la main et inquiet du séjour prolongé des deuj marins. — Paye-toi là-dessus, — dit Grain-de-Se. en lui jetant une pièce d'or. Et donnant le bras au vieux Durand, il gagna avec lui la chapelle de Saint-Jean-du-Doigt.,CHAPITEE XIY ET DERNIER, La messe des morts. ;... Elle frappe les airs comme le glas [funeste Qui demande aux vivants des larmes [pour les morts, Alors qu'un froid cercueil est tout ce [qui nous reste De « celle » qui sourit à nos premiers [efforts. Sextius Delaunay, « Œuvres inédites. » Figurez-vous une anse resserrée entre deux montagnes, dans laquelle une foule de bateaux bretons,, aux voilea rouges et carrées, viennent . aborder en s'échouacit sur un beau fond de t sable d'une blancheur éblouissante. Au fond, c'est la mer, dont ies Ilots bleus, après avoir prolongé les contours de la baie, ; viennent mourir sur de fraîches prairies tou- < ; tes coupées de haies de rosiers sauvages et . ; d'aubépines en fleurs qui répandent au loin > ; leur parfum. Çà et là quelques chênes séculaires soutien-[ neait un toit de chaume couvert de jolies pervenches bleues et de clématites, qui pendent en longues guirlandes. , Pour animer ce paysage, tantôt c'est une s chèvre dressée sur ses pattes de derrière, qui paraît suspendue à ces festons verdoyants; , tantôt c'est la mince charrette traînée par de grands bœufs, et le cri rauque et continu de [ l'essieu, et la chanson sauvage du Bragoubras, et l'allure rapide du montagnard d'Arrès, qui monte à cm un de ces petits chevaux noirs au poil frisé, à l'œil saillant, aux jambes nerveu- ; ses, qui gravissent les mornes de la côte avec j autant de légèreté qu'un chamois. Puis, au milieu de cette coliine, dont la pen- 1 te est presque insensible, on voit les bâti- 1 ments consacrés à Saint-Jean-du-Doigt. Ici ' l'église gothique, avec ses arceaux et ses ogi- 1 ves, ses longues et frêles colonnes, ses fron- ; tons découpés à jour comme une légère den- : telle, contraste singulièrement avec le lourd 1 clocher de plomb qui élève son faîte gris et ' teme au-dessus de la sombre verdure des mé- 1 lèzes et des sapins. Les tintements redoublés de toutes les clo- 1 ches de l'église de Saint-Jean annonçaient la c cérémonie dont nous avons parlé, un service 1 funèbre pour l'âme de feu M. Barbe-Nicolas Kernok, propriétaire à Treheurel. Or, toute r la population du canton, dont le digne vieillard était adoré, avait quitté ses travaux pour irenir rendre un dernier hommage à son respectable bienfaiteur. Il fallait voir quelle foule se pressait sous le porche "de l'église, et les jeunes filles au corset écarlate brodé de bleu, à la blanche coiffe, et es vieilles femmes avec leurs capes, qui les ca-îhaient, et les hommes avec leur barrette noi-"c, d'où s'échappaient de longs cheveux qui ;ombaicnt jusque sur leur large ceinture de 3uir, où était passé un large couteau. Tout cela heurtait et devisait en attendant jue ies portes fussent ouvertes. Bientôt arrivèrent Grain-de-Sel et maître Durand. A leur aspect, toutes les têtes s'in-•Imèrent ; eux ne répondirent que par un saut protecteur à ces marques de déférence. Enfin , la porte s'ouvrit; chacun se rua, se leurta, se coudoya, et chacun fut casé. Le soleil dardait joyeusement ses rayons do-:'és à travers les vitraux coloriés de la chapelle, et venait réfléchir leur mille nuances sur le banc de chêne noir et poli, tout chargé ie lourdes sculptures, sur le banc où s'épa-îouissait Kernok aux jours solennels. Hélas ! ju'il était bien! avec quelle dignité calme il ïtalait son immense jabot et son habit mar-■on ! avec quelle adresse il dérobait sa chique i l'œil du curé! avec quel air de componction 1 fermait les yeux, feignant de prier et de se •ecueillir, alors que le prône du prédicant 'affectait de la plus agréable somnolence. Et il fallait que le souvenir de cette figure 'énérable fût encore bien présent à la pensée le Grain-de-Sei et de M. Durand; ca, ils s'ar-êtèrent immobiles devant le banc d'œuvre. — Je crois toujours le voir, — dit M. Du-and..(A suivre„X 2990, M.orf. 2705-2715, Pétroles Nafta tir. 255, j Pétroles Tustanow priv. 270, id.cap. 70, id.fond. 85. ' Valeurs étrangères. — Barcelone act. 116 1/2- 1 114 1/2, Cie Agr. Egypt. cap. 265-270, id. div. 225-227 1/2, Dyle et Bacalan ord. 795, id.priv. 795, Makeiwka 1900, Tanganyika act. 125 1/2, Argentine 42 1/2, Brazilian Traction 345, Madera oblig. 257 1 /2, Ligure Toscana 278, Kolomna 645. COURS DU CHANGE. Zurich, 5 juillet. — Angleterre A 22.70, V 22.80, France A 82.50, V 8-3.25, Allemagne A 65, V 66.50, Autriche-Hongrie A 40.50, V 42, Italie A 65.75, V 66.50, Hollande A 196, V 198, New-York chèque A 4.75, V 4.79, New-York court terme A 4.76, V 4.80, Copenhague A 138, V 140, Stockholm A 145, V 147, Christiania A 140, V 142, Pétersbouxg A 100, V 110, Madrid A 111, V 113, Buenos-Ayres A 2.10, V 2.17. Amsterdam, 5 juillet. — Londres 11.535, Berlin-Hambourg 33.575, Paris 42.175, Suisse 51.25, Vien-, ne 21.25, Copenhague 70.60, Stockholm 74.75. Vienne, 4 juillet. — Berlin 155.75, Suissef 206.75, Hollande 429, Sofia 127.50, Copenhague 296, Christiania 302.75, Stockholm 311.75, Rouble 3.35, Constandnopie 31 5/8. Berlin, 5 juillet. Acheteurs Vendeurs New-York — — Hollande 274.75 275.25 Danemark 18y.50 190.00 Suède 192.25 192.75 Norwège 193.75 194.25 Suisse 131 5/8 131 7/8 Autriche-Hongrie 64.20 64.30 Turquie 20.25 20.35 Bulgarie 80.50 81.50 Espagne 125.50 126.50 ÈOUESE DS PASIS. Paris, 4 juillet. — Rente 3 p.c. 60.25, Emprunt 5 p.c. 88.35, Espagne Extérieur 4 p.c. 106.10, Russie 1906 5 p.c. 75.90, Russie 1896 3 p.c. 46.50, Turcs unifiés 4 p.c. 62.25, Crédit Lyonnais 1096, Union Parisienne 710, Nord Espagne 419, Saragosse 000, Suez 4400, Raff. Fay 478, Caoutchouc 199, Brjansk 393, Bakou 1330, Liancsofr 347, Maltzeff 515, Le Naphte 345, Toula 1010, Rio-Tinto 1731, Cape Cop-psr 125, China Copper 362, Uvah Copper 651, Spas-siky Copper 49, Tharsis 140, De Bsers 377, Lena Goldfields 41, Tanganyika 103, Randmines 92. BOUSSE DE LCSTO-siSS. Londres, 3 juillet. — Consol. 2 1/2 p.c. 55, Argentine 1886 5 p.c. 94 1/8, Brésil 1889 4 p.c. 57 3/4 Japon 1899 5 p.c. 76 1/4, Russie 1906 4 p.c. 75 1/2, Russie 1909 4 1/2 p.c. 65 1/2, Unit. Stat. Steel Co. 138, Rio-Tinto 61 1/2, Chartered 13 s. 0 d., De Beers 14 1/4, Goldfieids 1 9/16, Randmines 3 3/8, Emprunt de guerre 5 p.c. 94 1/8, id. 3 1/2 p.c, 86 7/8. TïR&Ge D'EMPRUNTS VILLE DE PARIS. — EMPRUNT 1876 162e tirage trimestriel (10 mai 1917). N. 188602 remboursable par fr. 100,000 N. 35933 » 10,000 N. 53502 » 5,000 Numéros remboursables par 1,000 francs : 8737 23252 35784 44637 50516 74488 93656 134751 142423 188192 Le paiement s'effectue déjà depuis le 25 mai m— VILLE DE PARIS Emprunt de 1904 — 53e tirage trimestriel du 25 mai 1917. N. 276692 remboursable par fr. 100,000 N. 168 » 10,000 N. 320424 » 10,000 Numéros remboursables par 1,000 francs : 24478 61575 94698 126053 143937 173662 210434 213927 224912 365063 Le remboursement s'effectue déjà depuis le lej juillet 1917. La Semaine agiicol© LES ENGRAIS POTASSIQUES (Correspondance particulière du Bruxellois.) Les procédés de fabrication des engrais potassiques concentrés ne sont pas difficiles à décrire. Lea sels bruts sont d'abord dissous à chaud dans de vastes chaudières où igs déposent dea matières insolubles. La décantation se fait dans des bacs où la solution se cristallise par le refroidissement. Grâce à plusieurs cristallisation successives les sels sont purifiés, c'est-à-dire ' que les substamees étrangères sent éliminées. Chlorure de potasse. — Ce sel potassique industriel ne provient que de la oarnallite, car il se formerait du sulfate de potasse, si on dissolvait à chaud un minéral contenant du sulfate de magnésie et du chlorure de potassium. Les usines productrices livrent triés les chlorures de potasse dont un intéresse l'agriculture. Il dose 4-8 à 52 p. c. de po-tasse. Ce produit est soluble, assimilable par les plantes et facile à employer. Sulfate de potasse. — On l'obtient principalement en partant de la kaïnite qui se transforme par la dissolution à chaud. Le sulfate de potasse s'obtient par le même principe. On dissout la kaïnite ou un autre minéral contenant du sulfate de magnésie. A la température de 75'-, une partie du sulfate de tn.agnfîsr,9 se transforme en sulfate de potasse. Le sulfate de potasse a 96 p. c. a une teneur moyenne de 52.7 p.c. et un dosage garanti de 52 p. c. de potasse. Le sulfate de potasse à 90 p. c. a une richesse moyenne de 48.6 p. c. et un dosage garanti de 48.5 p. c. de potasse. Le sulfate de potasse est plus chef que le chlorure. Cette différence de prix ne tient pas à un effet plus énergique du sulfate sur les récoltes, mais aux demandes de la grande industrie et à la difficulté de fabrication. • La cristallisation fractionnée est une opération très difficile en industrie. Elle demande une grande méticulosité de laboratoire ; de là lie coût de la fabrication.Au moment de leur emploi, on peut mélanger les sels bruts et les sels industriels potassiques à tous les engrais commerciaux. De la sorte on réduit les frais d'épandage et on facilite l'emploi des engrais chimiques an cultivateur peu instruit. (Reproduction interdite.) Alfred GOURMET, Conférencier agricole, à Rochefont PS p, M 4-3)5 BROCHE en or avec saphir et brillants, entre rue û <wb vjfca Marie-Thérèse et rue Lambermont. — Rapporte* contre récompense, 2, rue Lambermont Imprimerie Internationale. 9K rue Ruysdeeu

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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