Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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11 februari 1917
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s.n. 1917, 11 Februari. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/q23qv3d21r/
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4me Année - N. 852 - Ed. B ^^^^nwaaaBSBaaalnaMBanMaBflaBllanHHBBa«BBanKXKaaHl C1KQ CEHTIHBS Dimanche 11 Février 1911 ABONNEMENT POSTAL. ËD, g Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. .3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que de* abonnements TRIMES TRIELS j ceux-ci prennent cours les IJanv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octos. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mon ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois ! Mois Fr.3.00-Mk.2,40 Fr.L50-Mk l.20 TIRAGE :llQ.OOO PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 1.00 PEflTES ANNONCES La petite ligne 0.50 La grande ligne. ..... 1.C0 TIRAGE :IIO.OCQ PAR JOUR Rédacteur en Chef : René Artnaîid »>—I Mil ■ —>■ i ■ IH II—Il I I !■— III wii ■ ■ i ■lui uni laisml Quetliien Mipsndan Rédaction, Administration, Publicité, Vente : S BRUXELLES. 45, RUE HENRI MAUS DERNIERS COMMUNIQUÉS OFFICIELS ALLEMANDS BERLIN, 10 février. — Ojjiciel, midi : I Théâtre de la guerre à l'ouest. Groupe d'armée du prince Albrecht d6 Wurtemberg: ùa front d'Ypres-V/ylschaete, a Gioupe d'armée du prince héritier Rupprecht de Bavière: en Artois ainsi qu'entre l'Aiïcre et la Somme action plus intense et multiple des forces d'ariillerie. Sgus la protection de l'artillerie, des détache-' ments d'attaque anglais, en beaucoup d'endroits, et, au sud de Sailly des détachements assez importants ont effectué des poussées contre nos positions. Partout, ils ont été rejetés. Groupe d'armée du Kronprinz allemand: Sur ia rive ouest de la Meuse, à partir de midi, les Français ont commencé un feu vigoureux. Par notre tir efficace, une attaque qui se préparait contre la côté 304 a été étouffée. ï Sur ia rive est, ci la Côte de Poivre, line poussée d'une compagnie ennemie a échoué. Près de Vaux (au nord de St-Miliiel), un de nos détachements d'attaque a pénétré dans les lignes françaises et a détruit des abris avec leur garnison. Théâtre de la guerre à l'est. Front d'armée du feldmaréchal général Prince Léopold de Bavière: 'Au nord-ouest de Stanislaw, une entreprise exécutée méthodiquement a ramené 17 prisonniers et ïrcis m'trailleuses. i Front d'armée de l'archiduc Joseph: Groupe d'armée du ieklmaréchaî général von Mackeasen: La situation, par suite de la gelée persistante, ïst inchangée. Front de Macédoine. Entre le Wardar et le lac de Doiran par moments feu animé de l'artillerie et des lance-mines« 1 BERLIN, 10 février. — Officiel : Le radio-télégramme de Paris du 7 février à 4 heures de l'après-midi annonce la destruction de pas moins que 3 avions allemands. Cette nouvelle met en lumière le manque de confiance que l on doit avoir dans les nouvelles françaises ,concernant l'aviation. Dans la tendance à obtenir les chiffres les plus élevés de destruction, le chef de service aérien français considère probablement toute nouvelle d'une lutte aérienne réussie, sans plus ample examen,comme une victoire. Déjà à plusieurs reprises du côté allemand on a dû souligner le fait que les rapports ennemis, concernant l'aviation, fourmillent d'exagérations et d'inexactitudes.il n y a pas un seul aviateur français auquel nous ne puissions démontrer que dans un grand nombre de victoires qu'il mentionne, que ses victimes imaginaires ont atterri indemnes derrière les lignes allemandes. Il en est ainsi, en particulier, pour le lieutenant Guyetner, le plus souvent mentionné. Il serait également intéressant de savoir où le 6 février le lieutenant Heurteaux aurait abattu son 25me adversaire, l'adjudant Casàle son 5ina et îadiudant Hedon son 6me avion allemand, car en réalité ce 'jour-là nous n'avons perdu qu'un appareil qui n'est pas rentré d'un raid vers Eoinal. Au sujet des appareils, abattus par nous le 6 février, nous sommes au contraire en mesure, comme toujours, de donner des indications précises. Il s'agit de deux biplans F. E. de la force de 260 HP., munis de moteurs Rols-Royée, abattus en Flandre, ainsi que d'un Nieuport qui a été descendu en Lorraine par un avion de chasse allemand. Evénements aériens. BERLIN, 10 février. — Officiel : Au cours de la nuit du S au 9 février, des avions allemands de la marine ont attaqué avec succès les places d'aviation St-Pol près de Dunkerque et Coxyde au moyen de 66 bombes. Nous avons constaté que plusieurs coups ont fKir-té sur les places d'aviation. Tous les avions sont revenus indemnes. AUTRICHIENS VIENNE, 9 février, officiel : ThéAlrc dp la ipiorrc FEOst. Vive activité d'artillerie en quelques endroits du front et entreprises de patrouilles qui se sont terminées en notre faveur. Théâtre de la fliierre iiniien. Tiiéâîrp do la nwrr»" nu Sud-Est. Aucun événement intéressant. BULGARES SOFIA, 10 février. — Communiqué du 9 février: Front en Macédoine: Au nord de Bitolia dans la boucle de la Cerna et drns la région de Moglena, feu d'artillerie ordinaire.Dans la région de Seres, engagements partiels entre patrouilles. Sur le resté du front, le calme règne. Front en Roumanie: Rien d'important à signaler. Communiqué du 10 février : Front en Macédoine: < Dans quelques secteurs seulement,jeu d'ariillerie ordinaire et échange de jeu entre détachements a-vancés. Au sud de Seres, engagements entre patrouilles.Front en Roumanie: Calme. FRANÇAIS PARIS, 9 février. — Officiel, 3 h., p. m. : A l'est de lu Meuse nne attaque ennemie dans U région de Vaux-Les Palameix a complètement é-choué sous notre feu. En Woevre violente lutte d'artillerie et activité de patrouilles au nord de Fli-tey. Dans les Vosges à l'est de Noirmont, un de hos détachements a surpris un poste ennemi dont tes occupants ont été tués ou faits prisonniers. Aviation : Dans la soiree d hier et ce maiin des avions ennemis ont par deux fois jeté des bombes sur la région de Dunkerque; quatre personnes de ia population civile ont été tuées. La région de Frouard a reçu également des projectiles; quatre blessés. PARIS, 9 février. — Officiel, 11 h., p. m. : Dans la région ù l'est de Reims nous avons réussi un coup de main et ramené des prisonniers. Nos batteries ont exécuté des tirs efficaces sur les organisations ennemies du secteur de la côte 304. Un dépôt de munitions a explosé. Canonnade intermittente sur le reste du front. RUSSES PETROGRAD, 6 février. Officiel du grand quartier général. (Suite de la lacune relevée dans le communiqué précédent.) — Il a réussi à s'emparer d'une petite île et d'une tranchée défendue par une de nos compagnies ; une contre-attaque l'a rejeté dans ses positions. PETROGRAD, 8 février. Officiel. — Sur le front à l'Ouest, un aviateur ennemi a jeté des bombes dans les environs de fakobstadt; les explosions ont tué 7 soldats et en ont blessé S. Deux de nos aviateurs ont jeté des bombes sur te 'champ d'aviation ennemi établi à Kobylnik, à l'est du lac de Narocz. Au nord-est de Kirlibaba, nos détachements d'avant-garde ont attaqué une tranchée ennemie qui formait saillie dans notre ligne. Reçues par le feu de l'ennemi et par des explosions de fougasses,nos troupes ont marché de l'avant à travers les brèches que les explosions avaient faites dans les obstacles de fil de fer barbelé et ont occupé la tranchée. Nous avons repoussé une attaque prononcée par deux compagnies ennemies en vue de reprendre la tranchée perdue. ITALIENS ROME, 8 février. Officiel. — Sur plusieurs points du front, concentrant leur feu, nos batteries ont fait taire l'artillerie autrichienne. Hier, au lever du jour, dans la vallée de Suga-na, après un énergique bombardement, l'ennemi a tenté de nouveau d'attaquer une de nos positions établie sur la rive droite de la Brentq, Cette atta-q-ic n'a pas réussi à se développer sotts le feu de notre infanterie et ae nos canons de eam^.*gne.lfnc attaque du même genre, dirigée par l'ennemi contre nos lignes établies sur !e Freikofel, a eu le même sort. ANGLAIS LONDRES, 8 février .- Aujourd'hui au malin une attaque a été prononcée contre une position importante sur le sommet de la hauteur Sailly-Saillisel. Tous les points visés ont été pris. Une mitrailleuse et prisonniers, dont 2 officiers sont restés entre nos mains. Nous avons poursuivi vigoureusement nos progrès. Sur les deux rives de l'Ancre nous avons réalisé, après la prise de Grandcourt, de nouveaux succès. Au cours de la nuit la ferme Baillescouri, sur la route Beaucourt Miraumont a été attaquée et enlevée.Au sud de l'Ancre, nous nous sommes emparés d'une autre tranchée allemande entre Grandcourt et noue ancienne première ligne. 82 prisonniers, dont un officier sont restés en nos mains au cours de cette opération. Le terrain, conquis depuis le 1 janvier à l'Ancre représente un progrès d'une profondeur moyenne d'environ 1,200 m. sur un front d'environ 5 km. Un détachement a pénétré, la nuit dernière, dans les tranchées ennemies au sud de Bouchavesnes et a rapporté une mitrailleuse et des prisonniers. Un certain nombre d'Allemands ont été tués et des grenades â main ont été jetées dans les abris. Par notre tir de barrage une \yatrouille mobile a été repoussée pendant la nuit à Gueude-court, avant qu'elle a pu pénétrer dans notre ligne. An sud-ouest de La Bassée, un coup de main a également échoué. Grande activité des artilleries dans la région d'Armenticres et d'Ypres. Nous avons causé une violente explosion dans les lignes ennemies. Dans la nuit du 6 au 7 jé.vrier nos aviateurs ont jeté avec bons résultats des bombes sur le champ d'aviction. Hier, au cours de combats aériens, 3 avions allemands ont été détruits, trois autres oni été forcés à l'atterrissage à cause de pannes. Un des nôtres n'est pas revenu. LONDRES, 10 février. — Officiel : Un contre-torpilleur d'une construction ancienne, qui a servi au service de reconnaissance, a heurté une mine au cours de la dernière nuit et a sombré. Tous les officiers sont morts, S hommes de l'équipage ont été sauvés. Evénements aériens. LONDRES, 7 février. Officiel de l'Amirauté. — Le 2 février, des hydroavions ont attaqué le por\ de Bruges. De nombreuses bombes de gros calibre ont été lancées sur le bassin des torpilleurs. De s bâtiments et des docks ont été incendiés. Les aviateurs ont eu à lutter contre ''de très grosses difu-cultés, conséquences du froid rigoureux. Une seconde attaque, à coups de bombes, a été exécutée avec succès au cours de la nuit suivante Il a été établi que les explosions ont endommagé les docks et les voies ferrées. Tous les aviateur; cl les appareils sont rentrés indemnes. Dernières Dépêches Le blocus allemand et la vie à Copenhague Copenhague, 9 février. — Le ministre de l'intérieur publie une information d'après laquelle pai suite du blocus allemand, tous les magasins doi vent fermer les lundi, mercredi et jeudi à 6 heures du soir, les mardi et vendredi à 7 heures et 1< samedi à 9 heures. Le théâtre, les Variétés et au très lieux de plaisir fermait a 10 heures, les restaurants et cafés à 11 heures, la circulation et l'éclairage des rues sont considérablement restreints. L'avis entrera en vigueur demain samedi. Le cas du « Lars Kruse ». Beilin, 9 février. — D'après les journaux, le vapeur danois « Lars .Kruse » venant d'Argentine avec un chargement de çéréajjp pour compte du Comité belge de secours a sombré en cours de route à l'ouest de îa Manche, le 1 février, à la suite d'une explosion. Au Oanemark ou attribue la catastrophe à un sous-mann allemand. Il faut établir par contre ceci : D'après les ordres donnés aux sous-marins allemands, * il est inadmissible qu'un vapeur danois ou un nalîrf portant le pavîi-lon du Comité belge de secours, jusqu'à l'ouest de la ligne Douvres-Calais aient été torpillés. Il est d'autant plus probable que le « Lars Kruse » a touché une mine. ■ Une note espagnole à l'Autriche. Paris, 9 février (Havasi. — D'après les journaux de Madrid une note identique à celle adressée à l'Allemagne » été transmise à l'Autriche. Les attaques anglaises à l'Ancre. Berlin, 9 février. —- Les attaques anglaises dans -la région de la Somme ont pour but d'améliorer les positions anglaises «n certains secteurs du front où après l'échec g.andlose de la grande offensive, elles se trouvent' dans une situation particulièrement défavorable. Les efforts des Anglais dans ia vallée de l'Ancrt- tendent vers ce but. La prise de la petite locali-: ruinée de Grandcourt, dont l'évacuation volontaire avait été tenue cachée pendant 3 jours, est considérés par le radiotélé-gramme Camavon, comme une nouvelle étape du général Haig sur 'e ch. :: n de Bàpaume, d'où il ressort à satiété qu'à la suite de l'échec de l'année précédente, les Anglais ont rabattu leur caquet, Un radiotélégrair ne Lyon décJare que la prise de Grandcourt porh à 53 le nombre des vil'a-ges reconquis, consatatk i où il faut voir plus de désespoir que de triomp1 Les troupes allemandes passent leur troisième b; er de guerr* avec la même attitude morale in franlcble. El'es souffrent moins du froid, parce q. ~ îles «ont cauipées et soignées. Les abris sur ;o;| 'e front sont charffés au charbon de bois. C • c-if ;t combattif .inébranlable se fiià ,■ as I r.t / e couronnées de succès de nos éclaiaeurs et de nos patrouilles, qui attenden également de pied ferme, les événements du printemps. Activité aérienne au front de l'ouest. Berlin, 9 février. — Par un temps d'hiver très clair, l'activité aérienne a été très aliimée sur tout le front de l'ouest les 7 et 8 février. Contrairement aux jours précédents, les aviateurs ennemis ont apparu- plus souvent, mais ils ne purent nous déranger dans nos reconnaissances lointaines. Quatre aéroplanes ennemis orvt été abattus. Le lieutenant von Bulow a descendu son trentième adversaire près de Lînselles. Nos escadrilles de combat ont inondé de 5,000 k. de bombes des stations, des refuges, des dépôts de munitions et installations industrielles 'mportants. On a notamment observé de bonnes portées au dépôt de munitions de Néricourt et dans les installations industrielles de Compey et de Neuves-Maisons. Plusieurs incendies ont éclaté. L'Italie et les neutres. Christiania, 9 fév. — Le consul général norvégien à Gênes télégraphie que les autorités italiennes ont défendu à tous les navires de quitter le port. Propagande américain^. Berne, 9 février. — Le « Matin » reproduit un télégramme de Washington au «New York Herald», dans lequel le gouvernement déclare qu'il est matériellement impossible pour le moment de faire convoyer tous les navires américains. 11 fait ressortir formellement que la question de savoir si les navires américains doivent enfreindre les prescriptions allemandes et pénétrer dans la zone dangereuse, doit être résolue par les armateurs mêmes, les navires américains ayant le droit de ne pas tenir compte du manifeste allemand. Les armateurs devront demander de leur côte que le gouvernement prenne une décision ; il est inopportun de les rendre responsables des événements que la guerre pourrai» déchaîner. La Hollande et l'Amérique. Amsterdam, 9 février. — Le « Nieuws van den Dag » écrit au sujet de-la déclaration du gouvernement hollandais d'hier ; Nous sommes complètement d'accord avec cette résolution et la très grande majorité du peuple néerlandais se sentira soulagée par la clarté et la fermeté de cette déclaration. On ne peut assez louer le gouvernement de ce qu'il prévienne le monde entier qu'il ne veut pas jouer le rôle de la Grèce, et qu'il ne se laissera pas faire non plus comme la Grèce. Le gouvernement tient sa poudre sèche pour les deux cas graves d'une violation de sa souveraineté ou de son territoire. Nous ne pouvons pas faire plus avec nos forces réduites. Le « Nieuwe Courant » écrit : La déclaration du gouvernemenr ne peut que contribuer à renforcer la sécurité du pays, tandis qu'elle exp.se à l'Europe ce qu'elle peut attendre de nous. La guerre sous-marine. Amsterdam, 9 février. -- D'après une dépêche de Washington, le gouvernement américain a décidé que les capitaines'de navires auront le droit de démonter !es machines de leurs vaisseaux, à condition de ne pas entraver ou mettre en danger la navigation. Le fait que les relations diplomatiques sent rompues ne change rien à ce droit. New-York, 9 février (Reuter). — L' « Amerilcs-Linie » a-ajourné pour un temps indéterminé le départ des vapeurs « St-Louis » et-« Si-Paul », vu que le gouvernement a iciuso ue suii sua » m Compagnie aux fins de savoir, si ses navires pouvaient entreprendre ou non une traversée qui s;rait de nature à les entraîner dans la zone de guerre. Cobu (Philippines), 9 février (Reuter). — Le bruit court que le feu aurait éclaté à bord du « Prinzessin Alice » après que l'équipage eût quitté le navire. Ymuiden, 9 février. — Le lougre « Holland >; annonce qu'un vapeur de pêche a été coulé avec des bombes par un sous-marin allemand, le 8 février à 11 h. du matin, à environ 35 milles au nord-ouest d'Ymuiden. L'cquîpage a été transféré du sous-marin sur un autre. Amsterdam, 9 février. — Le toueur hollandais qui a été coulé, comme i! a été annoncé, jeudi matin, à environ 35 milles au nord-ouest d'Ymuiden, par un sous-marin allemand, est le « Derika-Ymui-den 266 ». DEPECHES (Reproduites de l'édition précédente.) La réponse suédoise à Wilson, Stockholm, 9 février. — La note qui a été remise par le ministre des affaires étrangères suédois à l'ambassadeur des Etats-Unis, en réponse à la proposition du président Wilson aux neutres, est ainsi conçue : u En me référant à vetre lettre du 5 février par laquelle vous .avez communiqué au gouvernement royal le point de vue de M. Wilson, qu'il serait recommandable dans l'intérêt de la paix à l'occasion du nouveau blocus déclaré par le gouvernement allemand, de prendre une attitude semblable à celle prise par les Etats-Unis, j'ai l'honneur d« porter à votre connaissance ce qui suit : La politique qui a été suivie pendant la guerre par le gouvernement du Roi est d'une neutralité strictement impartiale. Le gouvernement a fait tout son possible pour remplir fidèlement tous les devoirs que lui impose cette politique. En même temps il a fait valoir, autant que possible ses droits qui en dérivent. Pour obtenir un résultat pratique et poux maintenir les principes du droit des gens,le gouvernement s'est adressé à plusieurs reprises aux,puissances neutres afn de réussir dans un travail d'ensemble pour arriver au eut dc-srfé.î ui;fcti':î.'.îa 6ou'. •irr»«fl'eni a'a pas manqué de soumettre au gouvernement des Etats-Unis des propositions visant ce but. Le gouvernement du Roi a constaté' avec regret que les intérêts des Etats-Unis ne lui ont pas permis de se joindre à ces propositions. Les propositions faites par le gouvernement du Roi ont conduit à un système de mesures unifor mes entre la Suède, le Danemark et la Norvège vi" à-vis des deux partis belligérants. Dans la polit'que suivie par le gouvernement du Rcl en maintenant sa neutralité et en assurant les droits légitimes du pays, le gouvernement du Roi, qui possède un coeur pour les souffrances indescriptibles qui pèsent de jour en jour plus cruellement sur l'humanité .itiè re, a été prêt de saisir chaque eccasic-n qui s'offrait afin de contribuer à amener une paix prochaine et ■ durable. Pour cette raison il s'est empressé de se joindre à l'entière initiative du Président dans le but d'examiner la possibilité d'aboutir à des pourparlers entre les belligérants, La proposition qui forme l'objets de l'échange actuel de documents donne comme but l'abréviation du fléau de la guerre. Le gouvernement des Etats-Unis a choisi cependant comme moyen pour arriver à ce but un procédé qui est tout à fait en contradiction avec les principes qui jusqu'à présent ont dirigé la politique du gouvernement royal. Le gouvernement du Roi qui s'appuie sur les opinions de la nation, comme il a été approuvé par les résolutions de se9 repésen-tants, veut continuer à poursuivre à l'avenir comme dans le passé le chemin de la neutralité et de l'impartialité vis-à-v's des deux partis belligérants. Il sera seulement disposé à le quitter dans le cas où les intérêts vitaux du pays et la dignité de la nation l'obligeraient à changer sa politique. » (s.) K.-A. Walleitberg. Propagande anti-belliqueuse américain. Amsterdam, 8 fév. — D'après un télégramme de Londres adressé à 1' «Algemeen Handelsblad», on annonce de New-York qu'une grande propagande contre la guerre a commencé aux Etats-Unis. On fait valoir les sérieux avantages que le pays s'est assuré par le maintien de la paix et tout est mis en action pour exploiter la déclaration de M. Wilson, d'après laquelle il lui est encore possible d'éviter les hostilités. Berlin, 9 fév. — On mande de New-York à la «Gazette de Voss» : L'ancien secrétaire d'Etat Bryan a exprimé le désir que les vaisseaux américains se tiennent en dehors de la zone du blocus; il a été acclamé par ses auditeurs. Les explications avec l'Allemagne pourraient être ajournées d'un an ; le parti anti-belliqueux est soutenu au Congrès par un groupe puissant et peut devenir un sujet de préoccupation pour le gouvernement.Le député Miller a demandé l'arrestation de Bryan, qu'il a accusé de haute trahison. tfne note suisse à l'Allemagne et à TAmérique. Berne, 9 fév. —- Après avoir adressé dès lundi dernier "une réponse provisoire à la note de Wilson, le conseil fédéra! a rérige le texte définitif de sa note à l'Amérique, où sont -exposés v~ motifs qui interdisent à la Suisse de s'associer à sa manière d'agir el de sortir de saneutralité. Le conseil fédéral a en outre arrêté le texte de sa note à l'Allemagne, où la position ne la Suisse vis-à-vis du blocus maritime se trouve efreorisprite" T es nv>ivo aviuiu i uiiiicwc uviiiatii « L/viuii vi n «««r ington. L'Amérique et les navires marchands armés» Stockholm, S février. — D'après un télégramma adressé au «Journal de la Bourse» de Pétrograd, le gouvernement américain garde une attitude ex-pectante vis-à vis de l'armement des navires marchands anglais, car une interprétation trop étroite pourrait amener l'Angleterre à diriger tout son trafic maritime vers les ports canadiens. Ce noint d« vue sera décisif pour le gouvernement ae Washington.Le départ de Bernstorîf. Genève, 9 février. — On annonce de New-York à Havas : Le départ du comte Bernstorfî et des autres diplomates allemands aura lieu mardi. On annonce de Washington à Reuter : On annonce officiellement que l'Angleterre et la France ont accordé un sauf-conduit au comte Bcrnstorff et sa suite. La suprématie naval anglais menacée. La Haye, 1 février. — Le collaborateur maritime du « Daily Telegraph », Archibald Hurd, proteste contre les renseignements exagérés au sujet du tonnage anglais. Il l'évalue jusqu'au début de la guerre à 16 millions de tonnes, dont la moité réquisitionnée par l'Etat. « Jusqu'à l'été dernier »,dît-il, « les pertes ont été compensées par l'utilisation de navires allemands et les nouvelles constructions, en nombre réduit, mises sur chantier. Fin août 1916 l'activité allemande devint grave pour l'Angleterre ;les pertes furent considérables pt la compensation n'était plus ce qu'elle était auparavant. A cela il y a lieu d'ajouter que ce n'est pas le tonnage anglais seul qui était en jeu. Nous vivons dans des proportions considérables de la navigation neutre et elle est essentiellement pour nous.En temps de paix, le réserve du tonnage n'est que minime, mais depuis quelques mois il n'y a plus de réserve de tonnage. La meilleure preuve en est donnée par les ordonnances du directeur des vivres. Dans le monde entier, à l'exception des puissances centrales, i! existe suffisamment de vivres; mais la véritâ est que nous ne recevons pas de vivres en quantités suffisantes, principalement parce que la pénurie de cale est devenue grave. L'attention publique se portera de plus en plus sur la question de savoir, si l'Allemagne continue à réduire, comme elle nous a menacé, nos affrètements Si itou» ne recevons pas suffisamment d'ai-rivages,notre suprématie navale ne se maintiendra pas, nos armées restent sans provisions, nos ouvriers ne peuvent plus travailler de toutes leurs forces aux munitions. Hurd espère beaucoup de l'activité des chantiers possédant des ouvriers dresses, bien formés, et qui devront être pris au front au besoin. Interpellation à la Chambre italienne. Turin, 9 février. — La « Stampa » apprend de Rome que le député Giordano a posé nne question au gouvernement pour savoir quelles mesures il se propose de prendre, pour arriver à une coopération effective entre les alliés sur le terrain économique, afin de mettre un frein à l'énorme dépréciation du papier-monnaie en Angleterre et en France. Le même député a encore demandé au ministre de l'agriculture ce qui avait été fait pour assurer la mise en culture des terrains incultes et pourquoi on n'avait pas pris à temps les mesures nécessaires pour augmenter la force de résistance de la nation. Levée de la classe de 1918 sn France, Frontière suisse, 9 fév. — L'Agence Havas annonce que Ribot a déposé à la Chambre française un projet tendan à appeler sous les armes la classe de 1918. La disette de charbon à Paris. Berne, 9 février. — D'après des nouvelles da Paris, le gouvernement aurait l'intention de fermer, pour épargner le charbon, les grands magasins, tels que le Louvre, le Printemps, le Bon Marché. Le « Journal » apprend que les mesures déjà prises, telles que la restriction dans la consommation du gaz et de l'électricité, n'ont eu aucun résultat. Les nouvelles mesures .telle que la fermeture -des théâtres, eto., n'amèneront pas d'économie non plus. D'après les journaux parisiens, les bains publics seront également fermés. Nouvelle attaque contre Briand. L'agence télégraphique de la presse suisse annonce : Comme le publie le « Gaulois », l'opposition à la Chambre a l'intention d'attaquer à nouveau le Cabinet. Il est possible que l'opposition demandera, au cours des débats au sujet des crédits pour les nouveaux sous-secrétaires d'Etat, une nouvelle séance secrète, — notamment en vue de la dis-cussion de l'interpellation du député Angles concernant la situation dans l'administration française de l'aviation. La France veut acheter des navires norvégiens Christiania, 8 février. — Le « Morg'nb'adet » annonce : On a reçu des offres d'achat françaises pour du tonnage norvégien, non pas autant pour des navires flottants que pour des navires en construction, qui sont mis sur chantier en Amérique pour compte norvégien. L'Entente et la Grèce Berne, 9 février. — On annonce d'Athènes au <■ Corriere délia Sera » que les Alliés ont saisi ou affermé tous les navires grecs. Dans l'armée française. Berne, 8 février. — Le « Nouvelliste » de Lyon annonce : La commission de l'armée de la Chambîè française a décidé que tous les officiers, sous-officiers et soldats mobilisés seront attribués aux troupes actives et de réserve en campagne. En Hollande. La Haye, 9 fév. — La Première Chambre a voté, la loi que le gouvernement possède le droit d« ré- nilî'iJfï/^nnPi* Hoc n «■> \ ! roc-

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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