Le courrier d'Anvers

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31 juli 1914
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s.n. 1914, 31 Juli. Le courrier d'Anvers. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gf0ms3m149/
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Douzième Année • \ M- • >\ - N° 24 Le Numéro 10 Centimes Vendredi 31 Juillet 19l4 *v>; jr;i 'RÉDACTION . '21, place <ie la Gare in.' -ANVERS Téléphone 4781 POUR LA PUBLICITÉ s'adresser au Bureau Central du Publicité 21, place de la Gare LE COURRIER D'ANVERS PARAISSANT LE VENDREDI ADMINISTRATION 21, place de la Gare ANVERS Téléphone 4781 ABONNEMENTS : Belgique. . . Ers 10 Union Postale. » 12 Notes d'un Grincheux Vendredi 24. — Distributions de prix ! que de joie, que de larmes ! Le héros du "Voleur", de Georges Darien, tenait ce raisonnement : — J'ai passé Hix ans au collège, trois au régiment. J'ai donc payé d'avance à la société treize ans de prison. J'ai donc le droit de commettre — honnête-men't — des crimes jusqu'à concurrence de cette valeur de treize ans de prison. Nos écoliers ne s'en disent pas si long. Pour eux, les prix, c'est surtout une date, cela marque la veille des vacances. C'est comme le Grand Prix des chevaux, pour les grandes personnels. Quand les chevaux ont bien couru, les êtres humains s'en vont paître. Mais les prix ont une autre signification. L'administration pédagogique qui les distribue reconnaît, par là, qu elle doit un juste dédommagement à la studieuse marmaille pour le temps qu elle élima, sur des bancs disposés à cet effet, le fond de ses culottes. Le temps perdu ne se rattrape jamais ", répétèrent assez souvent les professeurs.Le temps est de l'argent, prononcent d'autres gens en une langue étrangère. C'est pourquoi l'on distribue des prix aux élèves des écoles et des pensionnats. Malheureusement, ces prix vont aux " bons " élèves, à ceux " qui ne perdirent point leur temps. Ceux-là n'en avaient point besoin, ils auraient bûché tout de même. Et les autres, les cancres, de la belle jeunesse de qui les instants précieux ont été gaspillés ? Les cancres, si dignes d'intérêt, qui «'en reviennent les mains vides de livres dorés sur tranches ? Les cancres, par bonheur s'en fichent Les prix sont une vieille tradition commerciale et juive pour le moins, d'après laquelle l'enfant apprend ceci: que le fonctionnement de sa cervelle est à vendre, que le bouquin à couverture rouge, recélant un texte expurgé, est une faible image des joies qui attendent dans l'existence adulte celui qui a eu tous Les prix, et qui, ayant eu tous les prix deviendra un gros fonctionnaire, ne fera plus rien et gagnera beaucoup d'argent; — enfin, qu'il y aura, dans une vie meilleure, une distribution de prix, encore, pour n'en pas perdre l'habitude, et que ceux qui n'auront pas eu de prix, ni d'accessits, y feront entendre des pleurs et dies grincements de dents. Samedi 25. — Deux lettres ont aujourd'hui égayé mon courrier. Elles m'apportent les doléances de convives plutôt montés " contre les établissements où le hasard les mena déjeuner. Les voici : js m'en voudrais d'y changer un iota. Monsieur, Vous arvez déclaré une petite guerre aux marchands do soupe; ces chevaliers de la casserole demandent à être soigneusement surveillés. Voici l'attrape-nigaud, nouveau genre. Il est marqué sur le menu, du restaurant X..., le premier entre ses égaux, Hors-d'œnvre variés, frs 1, par 'personne. Vous commandez du hors-d'œuvre, de la viande, un dessert, etc... 'L'addition étant la raison finale de tout, vous constaterez qu'on compte 1 franc pour chaque ravier commencé Réclamez, tempêtez, faites ce que vous voudrez? c'est 1 franc par ravier Un Anglais dira: " C'est un abus de confianoe et une petite escroquerie très bête comment faudra-t-il traduire cette phrase en français ou en flamand? Et voici l'autre : Monsieur, Je sors écœuré d'un de nos grrrands restaurants. J'y ai déjeuné pour 8 fr. 45 et fort mal. Je prends lin hors-d'œuvre (des radis) dont coût fr. 0,75. A combien le filet de l'occiput du bout de la mèche de la barbiche de la queue de ce radis au prix a-diumique?Je commande ensuite 1 saumon sauce Vincent. On m'apporte 50 grammes et v'ian, en voilà pour 2 fr. 50. Cela met le kilo à 9/ frano.3; le double du sterlet! Vous avez raison de dire qu'on nousi estampe et que nous sommes des poires... Mardi 28. — Quand même, aller se faire casser la figure à cause des Serbes, je le trouve un peu fort de café ! Non seulement les Serbes ne sont pas inté-Tessantis, mais ils n'ont vraiment pas volé la bonne correction qu'on s'apprête à leur donner. Evidemment, il y avait la manière... Mais, nous ne saurons que plus tard les calculs de derrière la tête de l'Autriche et les mobiles de son intransigeance.En attendant, MM. les humoristes vont pouvoir remiser leur flûte et l'opérette viennoise — pour commencer — va se jouer sur un ton plus grave en attendant que le grand' drame se joue sur la scène plus vaste du vieux continent. Je ne sais si tous ceux qui partiront pour la grande croisade partiront avec joie, mais je suis sûà- qu'ils auraient rejoint leurs régiments respectifs avec plus d'enthousiasme si le feu qui fit flamber la poudre s'était allumé sur leurs frontières et pour une cause plu® noble et plus sacrée que la cause serbe. Car enfin, vous vous rappelez le drame de 1913 Ivres, rouges, énormes, l'arme à la main, ils frappaient tout sur leur route, les hommes, les murs, les rideaux, les fauteuils, avec un besoin de témoigner leur rage et d'être enfin des soldats. Lui ne reçut qu'une quarantaine de blessures. Il était roi par nature, on le respecta un peu, en somme. Mais Elle, on l'assomma, on la tailla, on l'ouvrit, on lui fit payer ce titre de reine pour lequel elle n'était pas née, ils lui prirent en une seule fois tout ce qu'elle leur avait volé. La conduite héroïque de l'armée , comme dit si bien alors le nouveau roi rv ECHOS A TRAVERS ANVERS Il ne semble pas, après les événements politiques qui ont endeuillé récemment la Cour d'Autriche, que la Vllme Olympiadte) soit définitivement perdue pour Anvers. C'est du moins ce qui résulte des communications faites l'autre semaine par son président au comité provisoire anversois de la Vllme Olympiadte. Après que M. Charles Cnoops eut donné lecture du rapport relatif à l'activité des délégués anversois au récent congrès de Paris, il insista sur le point suivant: il importe en tout état de cause que les extensions d'Anvers et appropriations relatives au nouveau stade de Beerschot et aux boulevards qui doivent y conduire soient prêtes pour la date de 1920. Si tel n'était pas le cas, Anvers pourrait se voir obligé de refuser finalement les jeux faute d'avoir à sa disposition les terrains nécessaires. On envisagera également la possibilité (^organiser à Anvers des réunions sportives nationales avant ou après 1920, avec le concours d'athlètes étrangers. Bref il fut décidé que la propagande devait être poursuivie activement en faveur de l'Olympiade de 1920. Notre chance est encore très grande d'avoir les jeux, mais la décision finale n'interviendra pas avant la réunion de 1916 à Berlin. Il fut décidé aussi que la Belgique se préparerait dès à présent pour figurer dignement dans la capitale allemande. * * * Dans le train-bloc, un de ces soirs, un monsieur, en redingote et haut-de-for-me, pérore inlassablement, au bénéfice particulier d'un couple de riches bourgeois d'Anvers, qui est de ses amis, mais aussi, semble-t-il, pour l'édification des autres voyageurs, visiblement agacés par cette voie de fausset qui les trouble dans la lecture de leur journal. Le monsieur doit être " quelqu'un car une belle médaille d'or, aux armes du royaume, pend à sa chaîne de montre; pour le reste, rien que de banal: petit, frêle, la figure pâle et renfrognée, une maigre moustache blonde, les yeux clignotants derrière les verres du binocle, l'air d'un collégien studieux, vieilli avant l'âge. Les bourgeois partent pour l'Engadi-ne, et le bavard ne tarit pas sur les merveilles qui les attendent; il détaille les montagnes, les vallées, les pics, les défilés; mais il gâte d'avance la joie des Jeudi dernier, 23 juillet, a été béni en l'église Saint-Norbert, à Zurenborg, le mariage de Mlle Germaine de Wael, bel-le-fille et fille de M. et Mme Gaston Wil-laert-Senac, avec le capitaine d'artillerie, breveté d'état-major, Henri Nerincx, fils de l'avocat Edouard Nerincx, premier vice-président 1 * Repré sentants et de Mme Nerincx, née van Vol-sem. On sait que le capitaine Nerincx est l'aide-de-camp du lieutenant-général Michel.A l'Hôtel de ville, M. le bourgmestre De Vos avait procédé aux formalités de 1* état-civil. ' Les Grands Mariages Le général Michel était le témoin du marié; Mlle de Wael était assistée de M. Georges de Wael, son oncle. A son entrée à l'église, le cortège était composé comme suit : M. Gaston Willaert et la gracieuse mariée, adorable sous la voile; le capitaine Henri Nerincx et Mme Jules Cassieirs, sa sœur remplaçant Mme Edmond Nerincx, retenue à Bruxelles pour cause de santé ; ,l'avocat Nerincx et Mme Gaston Willaert ; M. Georges de Wael et Mlle Nerincx; le lieutenant-général Michel, ancien Ministre de la Guerre, et Mme Van Volsem ; M. Alfred Nerincx et Mme de Lunden; M. de Lunden et Mme Henry Willaert ; M. Henry Willaert et Mme Bivort ; M. Maurice Nerincx et Mme Georges de Wael; M. Jules Cassieiv et Mme Georges Willaert; M. Jean .Nc-rinex et Mlle Jenny van Volsem ; M. Georges Willaert et Mlle Germaine van Volsem; M. van Volsem et Mlle Marthe Bivort; le lieutenant Bertrand et Mlle Meemakers; M. Pierre Willaert et Mlle Hélène Bivort; le lieutenant de Burlet et Mlle Bertrand ; M. H. Deckers et Mlle Germaine van LûTth de Jeude ; M. Edmond Cassiers et Mlle Cas-siers ; M. André Willaert et Mlle Van Loey ; MM. Paid et Georges Cassiers. V-/ A l'issue de la cérémonie religieuse, M. et Mme Gaston Willaert offrirent en leurs salons de l'avenue Cogels, un somptueux déjeuner qui réunit les personnalités de la suite et quelques intimes. Ce fut ensuite une brillante réception avec lunch où l'on remarquait entre autres : Mme et Mlle Dhanis, M. et Mime Paul Deckers, M. Ed. Schwenn, Mme de Wa-.-l K-.lil. M et Mme Lannoy, M. et Mme H. Engek M. et Mme Fréd. Dolvaux, Mme A. Sweerts, M. et Mme Paul Bec-ker, M. et Mme Newman M. et Mlle de Wael, MM. A .F. et M. de Wael, le commandant Ha-mer, M. Nyssens, MM. de Cazenave, Léop. Wal-ford, Théo Engel^ Ed. Lauwers, etc. Les jeunes époux qui visiteront le Tyrol sont partis pour l'Engadine. braves gens en critiquant impitoyablement le programme dressé par le Cook auquel ils ont confié le soin d'arranger leur voyage: ils "ne descendront pas à tel hôtel, qui est le meilleur de l'Europe, ne feront pas telle excursion, qui leur montrerait le plus bel aspect de nature qui soit, passeront deux jours dans tel endroit, où l'on s'ennuie mortellement, ■— bref, un désastre ! Puis, on passe aux choses de l'Etat: il étudie en ce moment quelques grosses questions et se réfugie à Spa, quatre jours par semaine, pour travailler à l'aise "loin du chantier"; il a créé une école de machinistes et se préoccupe de la formation technique des agents du chemin de fer. Le Roi lui donne à ce sujet une foule d'informations précieuses; il a beaucoup d'acquis, notre Roi, et il en connaît aussi long sur les choses du département que ceux qui ont la charge de le diriger Il s'enquiert, avec la delicatesse qu il met en toutes cho-ses, mais avec ténacité, des moindres dé-tails et " il ne s'agit pas de lui conter des carabistouilles ". Eloge enthousiaste du Roi, que tempère cependant une réserve: sa passion pour les ascensions, qu'on ne peut combattre, car c est la seule distraction à laquelle il tienne vraiment, effraye trop souvent ses conseillers : "C'est excessivement dangereux et je suis toujours plus content de le voir revenir que de le voir partir. Puis, une anecdote: La vigueur physique du Roi est remarquable ; il en est fier et a été heureux de trouver en son cousin de Danemark un partenaire digne de lui. Le programme de la récente visite, extrêmement chargé et qui nous a tous mis sur le flanc, bien que nous n'en ayons suivi qu'une partie, ne les a pas fatigués le moins du monde. Lors de l'excursion à Anvers, j'avais proposé à d'Oultremont d'abréger la promenade sur l'Escaut de façon à pouvoir revenir une heure plus tôt à Bruxelles, et souffler un peu avant la soirée de Laeken: ' Laissez, me répondit d'Oultremont, 11 a juré de L'éreinter. Et de rire ! Cependant, le garde est entré dans le compartiment; il poinçonne les tickets et s'adresse au brillant causeur; un signe de tête ne lui suffisant pas, il insiste; aussitôt la pâle figure se plisse terriblement, les yeux brillent d'un éclat inconnu et un: "C'est bon! " énergique remballe le pauvre employé qui prend peur. 11 se souvient soudain du portrait qui orne le calendrier artistique des facteurs et reconnaissant " le patron ", il s'écar te tout tremblant; mais, dès lors, pour se conformer à la lettre des règlements, il examine avec soin les cartes des voyageurs abonnés au lieu de se borner à les regarder de loin. A l'arrivée à Bruxelles, il se précipite sur la pate-forme et salue bien bas: "Monsieur le ministre... Son Excellence est calmée; elle sourit même en répondant gentiment : " Bonsoir, mon ami. HORS ANVERS Le 'Mexique vient de perdre en la personne du président Huerta, un chef d'Etat qui, dans l'éminente corporation, détenait certainement dieux records : celui du sens démocratique et celui du noctambulisme. M. Huerta n'a pas perdu grand'chose à cette démission imposée par l'oncle Sam. Avant de résilier ses fonctions, il a pris, dit-on, la sage précaution d'adresser à une banque européenne 600,000 dollars. Avec trois millions devant soi, on peut faire bonne figure d'ancien président, pour peu que l'on vienne habiter dans la ville de M. Fallières et de M. Lou-bet qui sont gens modestes. Huerta est un Indien. Ses amis prétendent même qu'il appartient à la race aztèque, la plus pure des Amérique. On peut accepter cette assertion, la pureté de la race n'impliquant pas nécessairement la pureté des moyens politiques. Une partie des journées et des nuits du grand homme se passa à la terrasse du café " El Globo Là, il se montrait à ses sujets, goûtait sans faste la douceur de consommations variées et pouvait converser agréablement des choses de l'Etat avec ses ministres ou ses voisins de table. L'intérieur du café était d'ailleurs à peu près exclusivement réservé aux agents de police. Pour se délasser des soucis de la politique, le président Huerta possédait plusieurs résidences: le palais national de Mexico, la villa de Chapultepec, son domicile personnel et sa maison du faubourg de Tacuba. * * * Le roi Pierre (le Serbie vient de fêter gaîment ses 70 ans. En souverain prudent, il a compris que toutes les difficultés balkaniques n'étaient point aplanies. Il a préféré abandonner la couronne à son plus jeune fils et lui laisser les responsabilités du pouvoir. L'aîné de ses fils, on le sait, a renoncé à ses droits au trône, mais avec l'espérance secrète de les reconquérir un jour. Le cadet reste l'espoir de la Serbie. Les fils du roi Pierre se détestent cordialement. Il n'est point d'occasion qui ne leur permette de montrer leur animo-sité réciproque. il y a une dizaine d'années, le roi d'Italie, beau-frère du roi Pierre, avait invité les deux princes en Italie. A un dîner de cérémonie, à la Cour, le prince Alexandre et son frère étaient placés en face l'un et l'autre. Une altercation se produisit entre eux. Alors, Alexandre, selon l'usage serbe, se déchaussa, prit sa botte et se leva pour aller frapper son frère. Celui-ci s'arma de la même façon. Et un pugilat d'un genre tout spécial semblait inévitable lorsqu on parvint à séparer ces frères ennemis. Depuis cet incident, le roi d'Italie a renoncé à inviter ses neveux. Alexandre, le futur roi, désirerait vi-vement se marier. Mais le trône de Serbie ne tente guère les héritières des cours d'Europe. Peut-être le jeune prince sera-t-il obligé de contracter un mariage semblable à celui du prince Alexandre, son homonyme, fils du roi Milan, qui épousa Mlle Drag^ Machin, de souche plutôt modeste.Mais en attendant il préférerait sans doute venir se distraire à Paris et suivre l'exemple de son oncle, le joyeux Kara qui fût si populaire à Montmartre et sur le Boulevard. Le Courrier à paris LA DAME EN NOIR. Pour la première fois depuis trente-trois ans l'impératrice Eupénk. a revu l'autre jour Fontainebleau. La seule visite que la souveraine déchue eût faite au Palais qui connut l'apogée de sa gloire, remontait à 1881. Elle villégiaturait alors au château de Sivry. Ses compagnons étaient le vicomte et la vicomtesse Aguado, et M. Raimbcviux, don: le nom rappelle l'attentat commis par Beretx>wski contre le§ deux empereurs, en 1867. Le capitaine Raimbeaux, officier d'ordonnance, caracolait alors à l'une des portières de la dau-mont impériale et ce fut son cheval qui reçut le> balles du Polonais dans les naseaux. Lors de sa récente visite le comte Primoli, le comte Walewski et une amie accompagnaient l'impératrice en automobile. De 2 heures 1/2 à 5 heures, l'ex-souveraine parcourut les appartements du pal.ais, soui? la conduite de M. d'Elsparbès. Sa mémoire n'a pas failli un instant. Elle a rappelé ses souvenirs au point de reconstituer pour ses compagnons de visite l'aménagement des salons et des appartements, au temps lointain où elle les

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