Le courrier de Bruxelles

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s.n. 1914, 03 Maart. Le courrier de Bruxelles. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fb4wh2fk18/
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Mardi 3 mars I9R ABONNEMENTS i fiRtK in agit Twisaou BELGIQUE. b- 10.00 B 00 2 50 HOLLANDE. . .) 1Q 20 g 60 A.80 LUXEMBOURG -S UNION POSTALE- 30.00 16 00 7.50 5 CENTIMES Lo* '»>aal6n>ents ne «ont sas ml» •»•««*• TÉLÉPHONE SABLON LE COURRIER 53* annîs. 61. BUBEAUXg A BRUXELLES t 52, rue de Sa Montagne A PARIS i 30, rue Saiat-Sutpice» 30 5 CENTIMES Laasueotéments ne sont pas ms» on vente TÉLÉPHONB SABLON 1754 DE BRUXELLES Pro arÎ9 et focis 1 La petitesse libérale. Ello s'est montrée bien souvent la pet iesse libérale, la voilà encore à l'œuvre clar ]a nomination de M. Fléchet i>our rappo teur de la loi scolaire. Nommer pour'rapporteur de la loi scolaii un adversaire de cette loi ; alors qu'on n' pas la majorité, ni à la Chambre, ni au S1 «at, ni dans 1r commission dont il est ra] porteur, quelle bonne force pour des hor mes. politiques sérieux ! S'amuser à profit* de l'absence de quelques collègues, puis c bénéfice de l'âge pour prendre cette pos lion de hasard qui n'a aucune base, ce n'e pas un jeu de trucards ou de gamins, ma un véritable non sens, une impossibilité. Le rapporteur doit faire un rappori qu'est-ce'que rapport doit refléter? L' pjnion de la Commission sénatoriale ou sienne propre 1 Quelle opinion doit-il défe: dre devant le Sénat ] Est-ce une positic loyale et que devient l'esprit constitutio: uèl de ces grands amis de nos libertés et d gouvernement des majorités? -S'il défend et expote le sentiment liber dur la loi proposée que devient l'opinion c îa majorité de la Section l Elle pourra, dir i-on, faire une note jointe au rapport, Ui note de la majorité jointe comme accessoi: au rapport de la minorité ! C est-à-dire monde renversé. Quelle farce encore ui fois. 11 y aura donc un rapporteur de la m ■jorité et un rapporteur de la minorité de Section et ce dernier sera le rapporteur c ficdel, chargé donc de défendre l'avis de Section qu'il ne partage pas5 devant la ha te assemblée. Où donc est dans tout cela la dignité, bonne foi, la raison politique, la tenue d'\ parti qui aspire à diriger les aftaires pub. ques. Ml les petits hommes, les peti hommes pour être à la tête d'un parti da: notre pays do bon sens, dans le pays belg lie croient qu'ils ont fait un bon coup, qu': nous contrarient? Ils nous aident à les ino forer tels qu'ils sont. Déjà à la Chambre combien de trucs, < petitesses pour gagner — c'était perdre du temps,combien d'ajournements, de 1 ibards, do scrutins, d'incidents soulevés,aie , questions étaient si claires,, si ét dioes dçjà^. les décisions si évidentesa et .majerit^ si peu douteuse. Alors à quoi "bon? Uniquement pour fai on sorte que la volonté de la minorité pré\ Je"sur celle de la majorité par des hasar et des trucs. C'est tout à fait constitutic 1 ïïn nouvel académioie: ALFRED CAPUS M. Lecigne consacre au nouvel élu Y Académie française cet article intér dant : L'élection de M. A Capus à l'Acadén française a deux fois réjoui tous les bc Français, C'est toujours un plaisir, et d'î tant plus vif qu'il devient tissez rare, voir un homme d'esprit appelé sous la cc polo des' « immortels d. Le vainqueur c tous les suffrages des honnêtes gens; vaincu n'eat intéressant que depuis qv est... vaincu. M. Léon Bourgeois est couj ble d'un seul livre, mais ce livre suffit surcharger une conscience. L'homme qu: écrit et publié « Solidarité » a le droit d'à bitionner une toute petite place dans boites des bouquinistes sur les quais de fèeinc. pas autre chose. Il osa trop en fr; jpant à la sublime porte. Qu'il se console se disant qu'il reste « vénérable » en dé de son échec et que sa défaite n'en est i une pour les lettres françaises. 11 ferait magnifique dessus de pendule pour un Ion de loge maçonnique; je ne le vois i bien dans le costume qui ne comporte, tablier, ni triangle, ni truelle et sous leq une vieille légende s'obstine à abriter l'esprit. %*• Pourtant M. A. Capus n'eut pas été se dalisé outre mesure par la victoire M. L: •Bourgeois. Elle eût été une confirmât imprévue de son idée la plus chère, à savo: que, dans le monde actuel, la « veine » e: l'équivalent du génie et de la vertu. Vol connaissez l'histoire de Brassac? C'est u de ces prolétaires du diplôme qui battent [- pavé de Paris à la recherche de l'occasic [g fugitive. Un après-midi, il traverse le boi levard et aperçoit un monsieur que l'omn r" bus va écraser. Il lui prend le bras, Pei traîne doucement sur le trottoir, sans coi e rir d'ailleurs le moindre danger. Le sain a remet sa carte au sauveur : c'est Toumeu /_ le grand banquier parisien. Brassac aura f médaille de sauvetage : deux cent mil 3" francs par an dans la maison Tourneu; i- Voilà la veine et voilà la vie, d'après M. 1 »r Capus. « J'ai remarqué, — dit l'un di u personnages, — qu'il y a des gens qui troi . vent moyen d'être heureux toute leur v 1_ rien qu'en faisant des bêtises avec déc 5t sion'». — <: Il n'y a plus,.— assure un s is cond, — que les déclassés qui jouissent c l'existence maintenant ». — « Ce qui n . tranquillise un peu, — conclut un troisi 5 me, — c'est qu'à notre époque il n'y a pli > que les folies qui réussissent et il n'y a plus que les choses imprévues qui arrivent i- En un pareil monde, l'élection académiqi n de M. Léon Bourgeois n'eût étonné perso ne : l'imprévu est la loi, la chance supph aux titres, l'incompétence est la granc 11 qualité que l'on exige dans toutes les fon tions et pour tous les services. ^ On dit généralement que cette philos i phie est très gaie, et « l'optimisme de M. j Capus » est une de ces formules qui s'il posent sans recours aux jugements de te critique et au snobisme des salons. Cet •e sagesse eb cette morale me semblent, i le contraire, infiniment tristes, et il n'y a q\ l'esprit de M. A. Capus pour les envelo ie per de belle humeur. Ce fut un peu son hi 3-- toire à lui. On l'avait bourré de mathémal ia ques. on le destinait à l'Ecole des mine f. Un décret familial le destinait à l'autre , veine, celle qui est toute noire, dans 1 sous-sol, et qui n'a d'autre soleil que -l" lampe du mineur. Il commit l'heureuse ir prudence d'écrire un article 6ur Darwin.( [a fut son salut. La presse le guettait et in guettait la presse. La Veine le sauva de mine... Il a généralisé son <as. La socié 1- démocratique lui apparut sous les nuag ts d'un chaos inextricable, où personne n'e is à sa place et où tout le monde doit compt 3 ; sur l'imprévu. Il regarda ce qui se passs i autour de lui : il vit un chimiste rempiiac Talleyrand, un cabotin succéder à Colbei ll~ Il vit un agent de change à la guerre et i vaudevilliste à la Marine. Il vit des sous-v le térinaires se muer en législateurs,et M.H mais passer de son laboratoire à la tribu: et au ministère. C'est un peu de « Qui pe gagne » : tous les ratés et tous les ra rs ohons arrivent sur les cimes pourvu qu': u- aient de la chance. Et la chance, comme la dit dans les « Deux Hommes », « c'est faculté de s'adapter à l'imprévu :>. 11 donc dé la chance la grande, l'unique i ïe qui gouverne les démocraties. Pasteur i a- sait : « Nul effort n'est perdu »; A. Cap Js répond : « Tout effort est inutile, sans n_ veine ». Et voilà son optimisme. Heureus ment que M. A. Capus est d'Aix-en-Pi vence. Il a du soleil dans le? yeux et ce1 faculté de ne jamais sonder les choses delà de la limite où l'on a le droit d'en rii 11 rit donc ; il rit de Brassac, de Tourner de BrignoJ de Champlin, de Deloge, Maubrun, cle Salvière. Il rit de tous (i tout. Mais de ce rire monte je ne sais qv d'amer et l'optimisme de M. A. Capus i vite moins à la gaité qu'à la tristesse. a, Brunetièrc disait qu'un certain pessim me est la source de tout effort. Les homm trop heureux sont rarement des hér< lie Ceux-là seulement tachent d'embellir la ^ ns qui la trouvent laide et mauvaise. u- Et l'on a aujourd'hui cetve surprise Je voir éclore chez M. A. Capus un homi ,u. nouveau , imprévu toujours, et qui est :Ut des meilleurs ouvriers de la renaissan le française. Je ne vrois pas que son théât 'il soit une source d'énergie : il se confine >a- un monde où les sept- péchés capitaux re: , à placent à peu près le décalogue et où ' a héros vivent dans le désordre comme m. poisson^ dans l'eau. Les impressions et ! [es conclusions ne sont pas de celles qui en la ohissent les consciences et fortifient les L.p_ Ion tés. on J'aime mieux le chroniqueur,l'homme ç pi-t, vient de retourner à la presse et qui y mè >as 'e bon combat hebdomadaire contre les n un faits et les malfaiteurs de la semaine. -5a_ théâtre, il constatait le mal et il en lia. )aB dans le journal, il le constate encore et il ni fustige. « Eh ! monsieur, comme vous ( lc^. venez réactionnaire ! » lui crient certai flC badauds. Il ne proteste pas. Il répom « Un réactionnaire était jadis un hom qui souhaitait de voir changer le Régime la forme du gouvernement ;mais depuis q ia- les gouvernements n'ont plus de forme, r°û plutôt quo la forme est parfaitement int ion férente, c'est autre chose... Etre réactic r naire, c'est ne plus considérer le suffraf >t universel comme l'origine de tout droit > ls de toute justice; c'est se méfier des gei n qui réclament avec insistance une mora e nouvelle et à qiii l'ancienne ne suffit pas, n Etre réactionnaire, c'est se refuser à acce; i- ter le féminisme intégral et c'est aussi ten i- compte des antiques différences que la n i- ture, dans son amour de la diversité, a ét i- lïlres entre les deux sexes. En art et en li e térature, être réactionnaire, c'est mépris-L-, tout ce qui est criard ». En voilà donc t a qui n'a pas peur d'un nom et qui se résigi !e à en porter la tare si elle n'a rien en soi q • ! déshonore la pensée et l'action. Il est «rén L tionnaire » et je n'ose pas dire ici jusqù'c îs va, au moins dans ses tendances terniin i- les, son effort de réaction. ie U réagit contre les rois du jour. Que 1- portraits il esquisse de ces pauvres peti 2- pantins aux gestes saccadés qui font de le finance, de la défense nationale, de la c ie plomatie, de la marine ou du commerc 3- tout ce qu'on veut et surtout ce qu'on i ts voudrait point, et qui sont à la fois odiei a et hideux à plaisir ! Et la République ell ». même n'est plus très belle sous ce raye ie qui mord en courant : « Elle a perdu la gr i- ce de l'adolescence; son allure s'est alou ^e die. Et puis, elle s'est^ tellement transfo te niée, elle a pris successivement tant de co e- tûmes divers qu'on ne la reconnaît plu Elle a d'abord été habillée, en guerrièr > et tout le monde l'admirait pour sa belle t L nue sous les armes; puis elle a mis des v ii- tements bourgeois qui ne lui allaient p ia trop mal ; puis elle a revêtu la robe pop ie laire. et elle s'est montrée à la foule. A u, joura'hui, son vêtement est fait de piec ie et de morceaux ; il n'est plus ni populair o- ni bourgeois, ni guerrier. Il est hétérocli s- et disparate, et elle le porte avec une gêi j. visible. Elle a un peu l'air d'une femme d s. peignée qui court les rues en titubant ». Il réagit contre les paradoxes et les m le nies de l'heure. Le féminisme n'a pas i la plus mordant satirique que ce pince-san a- rire. Nos suffragettes françaises font dé de la science sociale ; il en est qui vise il plus haut et que l'action politique afcti la étrangement. Et M. A. Capus ne les déco bé rage point : « Qui mieux qu'elles causen es de choses et d'autres pendant de Ion st mois sans rien dire d'essentiel? Qui discut er rait mieux de la vie et de la mort de pi ,it sieurs centaines de milliers d'hommes av E>r la sérénité indispensable à notre époque? t. nous aurions peut-être encore cet avanta m que les traités qu'elles feraient entre ell é- ne resteraient pas longtemps secrets ». o- É% 11 réagit et, si je dois être discret; j' f. bien le droit de dire au moins que l'idee c tliolique a toutes les sympathies de son < prit et de son cœur. Il écrivait, l'an de , nier : « En réalité, le-catholicisme n'a ^l .vj chez nous d'ennemis,"sérieux _quê les libr . penseurs du fcpe p'ni-l^mrr.tairo et radie; y.1 On ne peut nier qu'ils soient assez for 1_ quoiqu'ils parlent'un langage aboli et q leurs gestes soient démodés. Leur princir tort, c'est que ce sont des libres pensen e~ qui n'admettent pas que l'on pense auti ment qu'eux. Alors, si l'on est placé ent deux intolérances, des gens simples se < 111 seiit qu'il vaut mieux choisir celle qui, a e" prix de la soumission^ voub fait les pl T' belles promesses s. Ceci n'est pas un cri }° foi ; ce n'est peut-être que l'expression d' . dégoût pour les satrapes de l'équerre.Mî ^ c'est autre chose aussi. C'est, pour me s< vir d'un de ses mots, << le son français » c vibre dans une âme sincère. Le national me aboutit souvent à ces surprises : • croyait n'aimer que la France et 1' IS~ s'aperçoit qu'il est difficile d'être tota es ment Français sans être au moins un p J?* ca-tholique. On commence par ce peu, Te continue par un « presque » et l'on concl jje Par un ^ »• ae • i ÊTRENNES PONTIFICALES VINGT-SIXIEME LISTE. lies Report des listes précédentes : 66,254 le Geestelijkheid eu oenigo paroohianen, oq Meulebeke, r: Anonyme, Cliâtelet, M. et Mme Edgar do Potfccr d'Indoye, M. et Mme Eug. Bauehau, Louvain; . Clergé et paroissiens de Gits, Ui M. et Mme Maurice van der Rest, ne Derux anonymes, Tournai, té- Chanoines F. et L. St.imart, Vu Clergé paroissial du doyenné d'Auto in g, [t • F. S., Antw-erpen, < ]« C. S., id.. \nJ_ M. et Mmo C. V. C., id., " S. Nicolas à Braine-1 Alleud, , ® Paroisse d'Oosthain, Limbourg, ' : Dit de stad Loo, nc Docteur Schoofs, Bruxelles, et Supérieure des TJrsulines, J^onderzeel, ue M. Pol Van Gbyseghem, Alost, ou B. M., Alost, if M. Pieters. curé, Reckem, 15 ; J. C. on ,n_ Vleebc-rgJis, Leuven, 1.50; Opdiit ik verhoi worde. 0.50; Anonyme, Audenne, 10; H. V. D Wevolgiiem, 5; Uit Eessen, 10; AonyDie, nage, 2; liienige parochianc-n van Vyvo S. Baef; l„ 21.50; V. D., 5; Ter eere van den H. Josef, Sj venthem, 5; B. W., 2; J. B. Offagne, 10; ï • ' Vader, zogen ons huisgézin. Veurnê,l : Pour qi ?" Pauline guérisse complot., 5; Pour obtenir ux ll" gniérison. Roulers, 5: En l'honneur de Sœi i- Tliérèse de l'Entant Jésus, 1 : M. et Mme Au: i- De Brio, 20; Anonyme, 5; M. de Man, Els* g- gliem., 5; F. B. E., lih'ere, 2; L. Ch., 20; Poi >;? obtenir un modeste emploi, Brasseur, 1 ; An< u nyme, 2.50; M. P. C., 2; Anonyme, 1; Die 1<3 bénisse notro famille, 1 ; Anonyme, Amougie • 20; Om den zegen den H. Vader..., Thienen, f Broeders der derde Ordc van den H. Fr., Oo H' tende, 5; G. A., 20; Om den zegen te bekomei ,u Veume, 20; C. V., Hoeylaert, 2; Onbekem i- Waereghem, 5; Om eene gunst, 2 ; C. C., Tou nai, 10; St-Père, l>énisse?:-rious, 10; Auonyn ls Tou mai, 5; Viar uit dankbaarhoid, 20; Qude" tB aan /. H., 20 ; P. P. P., 3 ; Mlle H. van de Wi [a le, 20; Abbé GJouden, Latorn*, 10; Julie < ]_ Délia Corbusiei-. Huy, 10; Ter eere van 0. 1 ' van Lourdes, 10; T*n abonné de Genève, 1( ' Opdat God onw onderneming rnochte zegonei lîiêdoo, 5; Un docteur, Ixelles, 5; Ter eere va lx den H. Antonius, Slype, o; Le Saint-Père n e- bénisse et ma famille, 2; M. D. J. L. ,2; Vo< m mijne vraag, 2; Mlle V. L., 5; Ch. Collin I â- Coster, Aalst, 20; H. Vader, zegen ons, Asscl i». ter Heyde, 20 ; Onbékend, id., 10. — Ensemble r_ 442.00., s" Tot-ln : fr. 68,249.1 On peut adressa Ls souscriptions au bure; e- dn joiu nal ou à M. Maillé, secrétaire, 7, rue < ê- la Tête d'Or, Tournai. r *** , PELERINAGE DE LA PROLS-SE OATHOI QUE A ROME. — Départ le 20 avril, retour 8 mai. — Demander ïo prospectus détaillé à 1' f* génee François, 45,boulevard du Nord,Bruxelî< te ic — ♦ I Eevae de la, Presse fe s- Erutlilion « neutre ». — Un pédagogi jà neutre admirateur des féticheurs nègres, va d'un article contre l'enseignement du c; te téchisine. u- C'est d'une érudition fantaisiste, man ,it festant la déformation que la neutralité ir ryS prime à une cervelle de pédant, e- « Le Concile do Trente n'a-t-il pas arrêi u_ et fixé ne varietur le texte de la Vulgate? éc Non. Le Concile a déclaré que, parmi 1< versions latines de la Bible; la Vulgate se: ?'c le serait désormais employée d- -s la préd cation et l'enseignement^ « Le Concile au Vatican,, en 1870, n'a-t pas décidé que la troisième édition de#. Vulgate est définitive et a toute autoril ài dans l'Eglise romaine? » a- Non. D'abord le Concile no parle nul! s- part d'une troisième édition de la Vulgat ■r- il dit : « qui libri (des deux Testament «s ...in veteri vulgata la tin a, editione liabe: es tur ». Jlum ! veteri editiora traduit par tre :l. sième édition ! A votic rudiment! raon air :s, — De plus, le Concile ne déclaré, poi] ne qu'une édition quelconque soit définitive, al «, Or, la Vulgate établit une. chronolog rs d'une précision absolue, d'après laquelle e- Christ serait né en l'an du monde 4004. » re Tiens 1 mais voilà qu'au martyrologe r li- main, un livre officiel de liturgie, la nai ix sance du Christ est placée en l'an du mont us 5199 — malgré la Vulgate — dont le tex de fut fixé au Concile de Trente — et dont .ni troisième édition est définitive depuis 1870 tis Allons, ça va bien. Les pédagoques an! ;r- catholiques ont un certain respect pour ui vérité historique... et pour le latin. is- on Un aveu : la morale laïque ne suffit do Dn pas! — Apres avoir décrit les cérémoni ie- célébrées à l'église de Borna à l'occasn eu des fêtes cie Noël, le correspondait cong on lais de la « Vlaamsche Gazet », journal ut béral ajoute : H serait certes préférable si l'on pouvait fa comprendre aux noirs que le bien (loit^être pi tiqué pour le bien, que le mal doit être év: parce que c'est le mal, et non pas parce qv existe un Dieu qui punira les méfaits. Mais tout cela est fort utopique. Les enîai de la brousse, 6ont des esprits sauvages, t! 45 peu pensants, qu'il n'est possible d'impressic ner que par des choses palpables... qq II n'y a qu'aux fortes têtes de la Log 00 de la Maison du Peuple et des Associatio 00 Ibérales que les « choses palpables » ne so 30 pas nécessaires... 50 25 Congrès catholiques. — Le « Times » (pi testant) parle en ces ternies de grant réunions projetées pour l'été prochain : 50 Le 25° Congrès eucharistique international 0^1 tiendra à Lourdes, du 22 au 26 juillet. Le p 00 niier se tint à Lille en 1881. 63 Ces réunions sont devenues si importantes q 50 lo Pape désigne régulièrement uu cardinal- 25 gat pour los présider. . 25 Ou a jugé convenable de célébrer ce juu 50 dans le pays d'origine de ces Congrès. Lourv 50 offre de grands avantages pour l'organisati M. d'un congrès do ce genre. Les compagnies >rd chemins de fer sont nabituées à y transpor1 de forts contingents de pèlerins et la ville est l- outillée pour recevoir la foule. Au surplus, on i, trouverait difficilement en France une autre i- ville où la procession du Saint Sacrement serait [. possible en plein air. A Lourdes il n'y aura pas e de difficulté sous ce rapport, les autorités ec-e clésiastiques y possédant des terrains très é tenir dus. Comme il n'y a pas de grande cathédrale à Lourdes, il est entendu que la messe sera dite > en plein air en présence d'une foule qui ne coni-ir prendra vraisemblablement pas moins de 20,000 )- personnes. u Le Congrès National Catholique naglais qui ï, se tiendra à Cardiff le 10 juillet aura un carac- i ; tère eucharistique. Les sermons et les prino'-s- paux rapports concerneront surtout le Très St- î. Sacrement; pour la première fois, à l'occasion l, de ce Congrès national, il y "aura une procession r- du St-Sacrement, fixée au dimanche 12 juillet e sur lès terres du château de Cardiff. •a Le 11 juillet une procession des enfants ca> ï- tholiques parcourra les rues de la ville, ■t En juillet également, dans la Cathédral Hall j. de VVestminster, so tiendra un Congrès liturgi- i; quo international. Jusqu'ici ce congrès a eu ses i3 assises en Belgique. n Petite Chronique Pour les gourmets. — On signale, en - Belsiaue. la présence de bandes nombreu-° ses de bécassines. Ces animaux ont élu do-LU micile dans les endroits marécageux, sur îe les étanss et les viviers. C'est uji fait tout exceptionnel pour notre pays. Les gourmets, sans se demander le pour-auoi dp- oette bienfaisante invasion, sont y aux ancres !... Mais la chasse de la bécas-a. sine exia:e de l'adresse I «s. - L'Œuvre du Placement Familial. On connaît cette œuvre fonctionnant, à Paris, sous la direction de M. l'abbé Santol. Du rapport sur l'exercice 1913, nous extrayons les renseignements suivants: i© En 1910, l'œuvre a placé 1,634 pupilles; y en 1911, 1,554 et en 1912, 1,537. i- Si ,uii certain fléchissement a été constaté, depuis 1910, il est dû à la campagne i- menée contre lo « Placement familial » et i- son directeur, par certain journal, campagne qui mit en mouvement le parquet. Tout ;é ce tintamarre aboutit à un condamnation » à... 15 fr. d'amende pour contravention,non :s existante, dit le rapporteur, à la loi sur les i- bureaux de placement! Par contre, vingt i- journaux furent poursuivis et condamnés pour diffamation. il Au 30 juin 1913, l'œuvre avait eu à s'oc-a cuper de 1,013 enfants, de G à 18 ans, placés ;é gratuitement. Tous emportaient, à leur départ, un petit trousseau et une bonne proie vision de nourriture. • Elles s'annoneeut. elles arrivent, elles V sont là. Qui? Les cigognes, les neigeuses annonciatrices, du renouveau et l.e priu-: teâips'est en marche dorrièxe le cortège blanc et noir de ces chevaliers de l'azur • haut guêtrés de cuir orange. A Strasbourg, le à Eckbolsheim, on signale l'apparition de quelques-uns de ces échassiers, dont la pré-sence se fait de plus en plus rare. s- * [e Combien y a-t-il de chrétiens2 — Dans ,e une lettre pastorale aux églises catholiques ia de son archidiocèse, le cardinal Bourne dit : L'ordre donné par Notre-Seigneur « Allez et I " enseignez, toutes les nations » 110 peut être exé-la cute sans une coopération continue, à travers les âges, d'innombrables individus* jusqu à co que l'Evangire aura été prêché et accepté par ne toutes les races, dans toutes les parties da mon-es do habité. )n Quelle distance nous sépare du complet ac complissement de ces instructions de Notre-Sei-.. gneurH On peut lo juger d'après les statistiqu°s Buivantes: Le nombre de ceux qui acceptait l'enseignement de l'Eglise catholique est appro-ximativement de 301 millions. Ceux qui^ tout >a_ on repoussant l'autorité du St-Siège 6e récla-ment cependant du titre do chrétiens sont éva-»m lués à 320 millions. Le nombre de ceux qui, d'aucune manière ne peuvent être appelés •• 1 rc-, tiens et n'ont pas encore accepté l'enseignement du christianisme n'est pas inférieur à 1 milliard 042,000,000, c'es^à-dire qu'ils forment les deux tiers de la population du globe. Le cardinal conclut par un chaleureux :«> appel en faveur de l'Association pour la ns propagation de la foi. nt # Le uublic a l'ait timbrer des litres étrangers à concurrence de 5 milliards de francs! °" — Le timbrage dos tûtres étrangers effec-es tué en vertu des récentes lois d'impôts avait rapporté au Trésor public, à la date se du 20 courant, 4,639,226 francs. L'arriéré e- à toucher pour titres en souffrance dans des banques s'élevait au 23 février à 137,000 ue francs. Au total, M. le ministre des finances es-... time qu'en ce moment la recette atteint f~ 5 millions. on Le droit étant de un pour mille, on a de donc fait timbrer des titres étrangers à concurrence de 5 milliards de francs. LA VILLE Pour les sarcoBs de calé. — Le» Associa»-tious .de restaurateurs, cafetiflfB et de garçons de café vont ouvrir prochainement-, à Bruxelles .un bureau de plftoemeni. dans , un local mis à leur disposition par l'adas- f nistratioii communale. . Apprentissage. — M. le Ministre da l'Ins» , dustrifi et du Travail a bien voulu reconnaître le caractère pratique et efficace des œuvres d'apprentissage. I! a accordé aux Secrétariats d'apprentissage les plus actifs une modeste indemnité annuelle pour frais de crestion. Plusieurs Secrétariats eia&tenfc depuis trois ou auatre ans ; ans plus zélée® do eeç œuvres, un subside de cont franoa est al> loué cette année. Dans la suite, le subside annuel sera proportionné au travail effectué. an nombre de contrats enregistrés eï d'examens passés. Malgré les opposition», les h&sitations e6 l'indifférence inerte qu'a rencontrées !a restauration de l'apprentissage, le succès sembln assuré. Depuis le début de cette année, des examens de fin d'apprentissage ont eu lieu chaque semaine pour divers métiers.Plusieurs fils de patrons onfc fait- l'apprentissage dans l'atelier paterael et ont subi _avec succès les épreuves théoriques et pratiques de l'examen final. Oos jeunes gens ont obténu la bourse di>aî>p(-eatïssag& de cent fraocs en livres et en outils. C'est l'hérédité dans Ia« métiers, garantie d'expérience et gage de conservation sociale. Les patrons, appelés à faire partie dir iurv. constatent avec intérêt le souci d'apprendre bien le métier et de s'y perfectionner qui anime les candidate au diplôme d'apprentissage. Un de ces jours, on r".-registrera le 500° contrat ap>ré<5 d'appren- ' tissage et aura lieu le 100e oxa.meu final d'apprentissage officie!. Le Secrétariat d'apprentissage des métiero Eéminin^ do l'agglomération bruxelloise rient d'être définitivement constitué ; il ft tl apprenties inscrites à l'heure actuelle, ta voie du progrès lui est largement ouvetrte. — Le tour des liallcs. — La péxiode ordinaire des petites transactions, succédant i celle des grandes ventes de gibier ge poursuit sans heurts ni imprévus. La variété 1 des approvisionnement» qui va r dimi» nuehdo » depuis le 1er janvier est d'Billeurs . à peu près arrivée aujourd'hui à son ex- . nression la plus simple. On ne déoouvre en ; effet plus sur les - carreau s. >> que des oi- ; seaux de bassc-eour et quelques pièces do ,.i gibier .d'eau. ITarrjj ces dômièroi, la sar ceïïfi va de 1 Ir:' 1 fr. 50 la pièce, ca-nanl sauvage'de 2f3o à 2.5C>, !-_• pilet de I.Tj : .2.25. etc. La. Oiéc'asse et Ift bécassine du ; pavs font respectivement de 6.60 à 6.30 'et , de 2 fr. à 2.50; les espéeos 6tr;uigères n'ai- | teignent souvent que la moitié de ces p'ix. , La volaille connaît actuellement confoi - : mc-ment à ce oui se produit oKwjue année, le>s cours les plus hauts. Le gros poulet a'e Bruxelles bô tient en- •! tre 7.25 et 8 fr., le moyen entro 4.60 et 5.50, : le petit, entre 3.73 et 4.26, le poulet de grain entre 1.75 et 3.50 L» poule, grosse, atteint parfois iusauo 5.25 ! Le pigeon va . de 0.00 à 1.30. Le lapin sauvage subissant . les effets de l'exemple dépasse 1.35 pour atteindre souvent 1.75. — Le Jardin Botanique ej il# fonction. — Les travaux de la jonction Nord-Midi bouleverseront, à Bref délai, une partie du 1 Jardin Botanique; aussi la scwtion des Sites de la Commission royale des Monuments.; a-t-elle fait d&s instances auprès de M. !<:■ Ministre de l'Agriculture, ol des Travaux publics pour que les serres, qui seront ]nc- .] visoirement déplacées, ne viennent pas ci» 1 cher le bâtiment principal. Elle a demandé1, en même temps, à M. le Ministre des ehe- ' mins de fer de hâter, à cet endroit, l'exécu-tion des travaux, pour gâter le moins long- f.j temps possible l'ordonnanoe 4e ce beau;: quartier bruxellois. — ♦ - Les (•«iicei'ls du Parc, 'i Bruxelles, onin-!i menceront. le 15 avril; ceux du Bois le la.1 • Oambre. le 3 mai. Pour l'industrie ileiiieUifere. - L. miré • de l'Union Nationale Dentellière vient do . décider d'accorder annuellement de; di-t; plômes aux fabricants et des priK aux ou-'; vrières oui se distiugueront par la parfaite . exécution de leur travail. A oette occasion, • on organisera des expositions régionales. Cette initiative, on peut l'espérer, «um des résultats féconds pour lo <téve!oppe-a ment de l'industrie dentcllièro. ,rj ■ m n i n 1HIW II ■ Mi nui II i II FEUILLETON DU 3 MARS 1914. SA Suzanne la Doctoresse par vJliarles Ue V îtis M. de Ivlalindrey n'avait point abandonné son projet ; eomme il était en avant du jeu, boule dégagée de T enchevêtrement de la « cloche », il gagnait du terrain; il so trouvait vec Suzanne» éloigné du groupe des •joueurs. — Voyez comme Mlle do Unville a l'air ïriste! C'est mal à vous de ne pas la rassurer.— Tant pis pour Henriette ! Pourquoi a-i-elle pu croire que j'irais me promener avec lui sur la route i Il allait répondre : « Vous êtes si originale, si frondeuse! » Il se retint, de peur de compromettre le succès qu'il cherchait. r— Quand on aime, on soupçonne tout. •v son tour, Suzanne retint une question qui lui brûlait les lèvres; cependant, elle aurait voulu demander : « Qu'en savez-vous 2 » Une pudeur étrange, une crainte 'd'apprendre r-ie nouvelle douloureuse la retint.Mai?, suivant sa pensée, elle dit, avec une nuance d'ironie : — Elle vous intéresse donc bk.i, cette pe-&ii9 Henriette? ■— C'est une fi charmante enfant! — Alors priez-moi de no pas lever ses doutes, vous^ ne savez dono pas quo ce serait faire le jeu d'un autre, non le vôtre, de ià consoler de oe chagrin. — Vous' vous méprenez' complètement. Mademoiselle; je n'ai qu'une très vive sympathie pour cette jeune fiJK p- En êtes-vous bien sûr? — Parfaitement. Suzanne parut respirer plus librement. Jean protita de cette détecte pour insis ter à nouveau. — D'un mot vous pouvez la rassurer. D'un mot! Il avait donc deviné sa visit< à la vieille Mathuiinel A cette crainte, Suzanne se cabra do nou veau; elle préférait laisser planer un soup çon sur elle que d'avouer sa démarche com patissante. — D'un mot? Qui vous dit, après tout que ces doutes ne sont pas fondés? — Etrange créature, ^ui se cache de se généreux sentiments comme des crimes pensa Jean. Mais la jeune fille-ne lui laissa pas 1 temps de s'abandonner à ses réflexions. Il venait de toucher le « piquet », pa politesse, afin de pouvoir continuer plus fa cilement sa conversation avec Mlle de Cei nay. Celle-ci reprit la première, attaquai] elle-même le sujet gênant : — Que devient votre protégée? — Elle est bien malade, bien abandonnet — Pas trop, puisqu'elle vous a. — Ce n'est pas suffisant. Ne pourrais-j vous intéresser à son sort? # C'était une nouvelle atteinte. — Oh ! si vous y tenez, je puis lui envoye quelques secours. — Merci; pour cette sorte de bienfaisar ce, je suffis, quant à présent du moins ; j'ai rais voulu pour elle de la sympathie, que quos bonnes visites. — N'y comptez pas; je ne me sens pas un âme de Sœur de Charité comme la vôtre. — Vous mo raillez. — Non, du tout; mais ce dévouement ol scur chez un homme tel que vous me sembl un peu ridicule, je l'avoue. Vous avez 1 taille d'un génie, et vous vous rabaissez celle d'un infirmier ! Il vous convient d'êtr utile à la société, c'est beau; mais, songez-j la place que vous prenez peut être occup par mille autres, celle que vous désertez . sera peut-être remplie par personne. Jean fit un geste de dénégation. — Oh ! pas de modestie inutile; vos ét > des fourniraient sans doutj à mille méc cins le moyen de sauver dix mille maladt . votre zèle ignoré en sauvera combien ? - je n'invoquo. ici que l'argument charitabi - sans parler de la gloire, de la fameu « Gloire » qui vous attend et que vous n , ritez. — Vous parlez, Mademoiselle, comme 5 j'étais seul et libre de me consacrer à m ! études. Vous oubliez donc que ma mère v qu'elle vit pour moi, et que je dois à s santé de lui assurer une existence calme, grand air, loin des agitations de la capitî r intellectuelle ; vous voyez bien que mon c r voir me fait médecin de « campagne j>. — Votre devoir? Eh bien! moi, je se t tiens que vous « devez » le travail de vof belle intelligence à vos contemporains et vos descendants. Ils vous rendraient te i. ce que vous racrifieriez aujourd'hui en ho mages répercutés do siè»cle en siècle, e — Ah ! que toutes les couronnes apportt par des générations successives d'admi: teurs, devant ma statue ornant un des i r gles de la Sorbonne, me sont une perspe< ve froide et indifférente à côté du sour i- heureux de ma mère s'appuyant sur m - bras pour faire le tour de notre petit jardi — Allons! c'est entendu ! Vous n'êtes q la « Grande 7 "ademoiselle », s'écria Suzî 0 ne en s'éloignant, dépitée du faible rés tat de son éloquence... — Encore une partie, Monsieur le bava: r cria Blanche. Vous avez touché le piqi c comme un égoïste, au lieu do venir au a, cours de vos partenaires. 1 — Vous m'effrayez ! Que faire pour réi e rer ma félonie ? , — Une partie sérieuse. £e — J'ai peu do temps... ae — Encore vos malades, sans doute ? I sont absorbants. — Pas tous. u- — Ah! la \ieille Mathuriùe! Si vous et e- gentil au croquet, je vous promets en r is; tour d'aller voir votre protégée uu do c l£t jours. e, — Vous feriez cela? se — Certainement; et, qui plus est, je d é- ciderai Suzanne à m'y accompagner, ajou Blanche avec fermeté. si — Jouons. es La fraîcheur devenait délicieuse; le lar; it, soleil, disparu tout à coup derrière le ha sa rideau de peupliers, dardait vainement e •lu rayons tutilants ; ils n'atteignaient plus Je les cimes insensibles, qui s'empourpraic [e- magiquement. Au lieu de ses ombres nettes au cont-o u- irrémissible que midi projeté cruellemei re voici que les lignes s'adoucissaient en u: à teinte veloutée et rougeâtre ; le brin d'he ut be à la pointe jaunissante et courbée se i m- dressait en humant la valeur lente qui s: levait de la terre; un frémissement de v es rendue agitait l'insecte bourdonnant, et 1 •a- flèurs mourantes reprenaient leurs viv in- couleurs. ti- Suzanne arpentait avec une « furia » ire cavale indomptée les allées du parc^ se ra on prochant parfois pour se mêler aux joueu: n ! puis s'enfonçant dans les allées solitaires ; ue la nature semblait se dilater pour elle seu' m- En passant près de la maison, elle ente ni- dit des pleurs d'enfant®. Madeleine, redoutant la fraîcheur du se 'd, pour son bébé, l'avait fait rentrer; ma iet pour éviter les cris et les réclamations, e. se- avait prisi ne mesure générale et fait e; mener aussi Madelon et Pierrot. Enerv >a- par l'observation de son mari, ell ? n'avj pas su donner h son autorité maternelle douce fermeté habituelle, et les trois pet: partaient en pleurant. ls M. Ricou-t, au lieu de calmer l'orage d'i mot tendre, avait froncé le sourcil, augmei tant ainsi la révolte boudeuse des enfan 3S et la peine silencieuse de Madeleine, c- — Que do cris! Qu'y a-t-il, petiots? — Tante Suzanne, commença Madelon, c nous a renvoyés du jeu; j'aurais voulu re ter : jo suis grande. é- — Papa méchant, compléta Pierrot. # ta — Attendez, nous allons jouer aussi. Et Mlle de Cernay, abandonnant sa chèi promenade,ses peupliers aux feuilles émue re son ciel estompé cle feuilles mourantes, : it mit à jouer au « cheval ». os M. cle Malindrey avait fait triompher sç ie camp ; c'était tout ce qu'on lui demandai □t il partit. En passant devant la « nursery », il e: nr tendit des r-es, des cris joyeux, de ces boi it, cris enfantins qui expriment le plaisir sai ie mélange, mieux que toutes nos phrases; c r- même "temps, des appels, des propositioi e- amusantes. é- — Tânte Zanne. à moi 1 ie — Tu ne pourrais pas prendre le petit av. es moi sur ton dos ? Pierrot s erait l'autre ch es val 1 — Tante Zanne, veux-tu t'atteler enco 3e au tricycle ? p- Et Jean murmurait, l'âme emplie souda •s, d'une félicité débordante : dù — Elle a toutes les vertus, tous les cha e. mes; ah ! je la forcerai bien à ne pas les c n- cher toujours ! Oh ! mon Dieu 1 je commen ^ a... a... CHAPITRE VII LS. le C'était une véritable partie de plaisir qi n- cette visite de charité; toute la# bain ée joyeuse avait pris place dans l'omnibus a lit tomobile que Suzanne avait acheté récei la ment. ts Mlle de Cernay avait résiaté d'abord; elle s'était intéressée à la pauvre Mathurir j n ne, si elle l'avait comblée de douceurs en i- cachette, il ne lui convenait pas de paraître i .s docile à la pression du jeune docteur. — Mais Suzanne, répétait Blanche, je m'y suis engagée; c'est à ce {>rix que nous avons n pu battre M. Ricourt, vainqueur de tous les , 3- championnats. Suzanne avait cédé commo «. médecin », disait-elle. — Chargez-vous des confitures, du bla^A. e do poulet, du via de Bordeaux; oioi, je se-b, rai là pour le diagnostic. >9 Avant de partir, on avait '.édigé en commun uue adresse télcgnvnhique à M. de Mail lindrey ; « Dispensé aujourd'hui de tfofc're visité à i- Math urine; nous vous remplacerons; venez : is ce soir dîner en famille pour prendre de ses i\ is nouvelles. n 2 Esculapc ci EaCuUpillon. » is — Mais c'est gentil tout pleiû, cette pè-tite chambre 1 s'écriait Blanche en faisant îc un tapage alourdissant. e- — Ne parlez pas si haut, .Voue allez la fatiguer.•e — C'est bon, sceur Heririootet on va së.îj calmer. Je pensais lui faire plaisir, in — Elle a l'air bien faible; nous ferions mieux, tandis que Suzanne l'examine et lui r- parle à voix basse comme un confesseur, do a- mettre un peu d'ordre ic^. je — Commandez, ménagère modèle, je vouô '' écoute. Un coup do balai sommaire, les plats les bouteilles relégués dans le placard, ka ie casseroles sous la cheminée, et déjà un air 11 ïe de sollicitude réchauffait la pièce, u- Blanche se penchait à la petite oroisce. Q- (& suivre*) si.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le courrier de Bruxelles behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1861 tot 1914.

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