Le courrier de Bruxelles

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s.n. 1914, 26 Mei. Le courrier de Bruxelles. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0p0wp9v510/
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26 mai 1914. w —- "H i1 — ABONNEMENTS i n»>ii tnion raisin» BELGIQUE. b 10.00 500 2.50 HOLLANDE. . .) 19 ao 8 6g 4i80 LUXEMBOURG UNION POSTALE 30.00 15 00 7.60 5 CENTIMES |.tt suppléments ne sont pas mit «n*Mt# TÊLÊPilONB SABLON 17S4 LE COURRIER 53* annSa. -^* U6.^ BUREAUXi A BRUXELLES s 52, rue de la Montagne A PARIS i 30, rue Salnt-Sulpfce. 30 5 CENTIMES Lm SBDO*ém*nta ne sont pat mis an vanté TÉLÉPHONE SABLON 175»' DE BRUXELLES Pro aris et focls - la réforme de nos institutions représentatives. III 'Nous disions dans un précédent article que si l'on veut substituer à la représentation des opinions — représentation dont aujourd'hui beaucoup se plaignent — la représentation des intérêts, il faut commencer pai organiser ceux-ci. Il faut une politique favorable au corporatisme, une politique qu facilite la vitalité des corps sociaux et qu étend la aphère de leur activité. La vitalité des corps sociaux, et, peut-or dire, leur existence même, dépend de k possession d'un patrimoine corporatif indi .visible et inaliénable. Ce n'est pas le mo ment d'exposer et d'examiner les multiples moyens de le constituer. Qu'il suffise d< faire remarquer que les intéressés sont 1( mieux qualifiés pour les choisir et les em ployer. Mais ils ne pourront les choisir et les employer que si les organisations auxquelles ils appartiennent jouissent de la capacité, de la personnalité civile. On sait que celle-ci heurte directement le concept que se sont fait de la liberté les fondateurs de l'Etat moderne. La liberté, d'ar près eux, consiste à n'obéir qu'à la loi; la loi est l'expression de la volonté générale, de l'addition de toutes les volontés particulières ; les citoyens n'obéissent donc qu'aux citoyens; si le système avait à sa disposition tous ses moyens, notamment les moyens d'établir dans tout le pays l'unitd morale par le monopole scolaire, chacun des citoyens n'obéirait plus somme toute qu'à lui-même puisque sa volonté propre serait tout a fait conforme à la volonté générale ; bref tout homme serait souverain. Provisoirement — et la plupart des théoriciens de l'Etat moderne concèdent que ce provisoire a de grandes chances de durei toujours — cette conformité parfaite n'existe pas. 11 y a des différences. Un remède c'est d'obtenir que le nombre de petites différences soit très grand, c'est d'obtenir une satisfaisante moyenne. Il faut empêcher donc les citoyens d'avoir aucune communication entre eux. En effet, comme l'enseigne J.-J. Rousseau, « quand il se fait des brigues, des associations partielles aux dépens de la grande, la volonté de chacune de ces associations devient générale par rapport à ses membres et particulière par rapport à l'Etat; on peut dire alors qu'il n'y a plus autant ^e votants que d'hommes, mais seulement autant que d'associations. » (« Le contrat social », t. II.) H y a alors un petit nombre de grandes différences, ce qui rend impossible l'établissement d'une moyenne satisfaisante. « Il importe donc pour avoir l'énoncé de la volonté générale qu'il n'y ait pas de société partielle dans l'Etat et que chaque citoyen n'opine que d'après lui. » (id.) D'où la confiscation par la Révolution de tous les patrimoines corporatifs ; d'où, depuis la Révolution les théories juridiques des plus folles pour empêcher leur reconstitution. Ces théories juridiques ont été l'objet ces dernières années de critiques irrésistibles. Devant l'intelligence leur cause est perdue. Restent les situations. Des efforts législatifs ont été faits. lis ont abouti aux lois du 3 avril 1851, du 23 juin 1894, du 31 mars 1898, dont on peut dire qu'elles ne constituent pas un système légal de personnalité civile. En effet, les unions professionnelles n'ont le droit de posséder que. les immeubles nécessaires à l'établissement des locaux de leurs réunions, des bureaux, des écoles professionnelles, des bibliothèques, des collections, des laboratoires, des champs d'expérience. des abris pour bestiaux, des machines et instruments, des bureaux de placement, des bourses de travail, des ateliers d'apprentissage, des hospices ou des hôpitaux (d'après l'article 11 de la loi du 31 mars 1898). Les unions dont le but n'est pas lucratif n'ont pas le moyen, elles, d'être personnalisées. Ansi que l'a fait fortement remarquer le P. Vermeersch : « Pas de contrat de société, si le désir de gain n'est pas le but. si un mobile plus élevé que l'eé-prU de Jvtcre 1 contractants. T.o«s sociés que réunissait une fin supérieure d'agrément, d'art, d'enseignement, de religion, durent renoncer à mettre leurs droits à couvert sous l'égide du contrat de société. » (Dans r Le Mouvement sociologique international » de mars 1908.) 1 Des personnalités de formation et de ten- 1 dances très diverses ont fait, en faveur de i la personnification civile des associations, { des déclarations très fermes, notamment les ( professeurs Prins et Vauthier de l'Université de Bruxelles, les ingénieurs Bau-doux et Lambert (qui sont libéraux), M. E. Picard et M. E. Vandervelde. La distinc- J tion entre associations lucratives et asso- • ciations désintéressées n'est plus faite à ce , point de vue de la possession d'un patri- \ moine. Progrès considérable pour la ques- < tion que nous occupe. Ce ne sont pas en effet seulement les intérêts économiques, ce j sont aussi les intérêts religieux, moraux, 1 intellectuels, charitables qui doivent être représentés. « Reste à examiner ce qu'il faudrait pour ; , étendre l'activité des corps sociaux, notam- j ment quel usage de leurs ressources il fau-drait leur accorder. La journée du 24 mai 1914. Nous écrivions dans notre édition spéciale de hier : A première vue il semble que nous avons éprouvé un léger fléchissement de voix particulièrement dans les cantons ruraux et les campagnes. Nous perdons deux sièges . dans le Limbourg: celui de M. Gielen au profit de M. Neven et celui de M. de Men-ten, au profit de M. Peten, libéraux. Par contre nous gagnons des voix dans les régions industrielles notammeut à La Louviè-re, que les socialistes considéraient comme : leur fief et ils éprouvent un recul assez sérieux, sauf à Huy où le citoyen Wouters élimine le député libéral sortant, M. Gi- < roui. A Soignies le citoyen Brancquart a passé à une très faible majorité. L'opinion publique attribue le fléchisse- j ment de voix que nous avons éprouvé dans ; les campagnes, avec raison croyons-nous,au vote de la loi militaire et du service personnel généralisé, et des lois financières que le gouvernement a dû forcément faire ; voter pour faire face aux dépenses considérables qu'entraînait l'augmentation de nos : effectifs. Quelques « électeurs flottants » 1 croyant aux déclarations des adversaires J qui ont prétendu que le cartel n'existait plus ont cru pouvoir voter sans danger 1 pour les libéraux. Les daensistes ont gagné 1 des voix à Alost. Partout ailleurs c'est le statu quo et notre majorité reste de douze voix. N'oublions pas que les deux sièges catho- 1 liques du Limbourg que nous perdons n'a- < vaient été conquis sur les libéraux qu'à une 1 très faible majorité. < Il nous semble que le résultat du scrutin ( est une protestation chez quelques-uns ou 1 une incompréhension chez d'autres de la loi 1 militaire, qui devait inévitablement entrai- } ner de lourdes charges. 1 Donnons quelques extraits des appréciations de nos confrères catholiques. Du « Patriote » : La loi scolaire est peut-être pour quelque"' chose, en quelques arrondissements, dans (. l'attitude frondeuse de certains groupes, j mais pas du tout comme l'entend l'Opposi 1 tion anticatholique. On ne prétendra pas ^ sérieusement que le revirement limbour-geois est dû à l'opposition des électeurs à * l'école religieuse : l'école limbourgeoise est £ partout religieuse par la volonté des popu * Iations. 1 La vérité est que l'obligation en matière 1 scolaire et l'obligation en matière militaire 1 expliquent, de l'avis des observateurs lo- ' eaux, le mécontentement cjui s'est traduit, dans 1e Limbourg et plusieurs circonscriptions des Flandres, par un recul de voix d-î Droite. A Tournai, toute la campagne de ] m. Janson a eu pour fondement la question t coloniale, l'administration congolaise et le < déficit qui en est résulté. Certes, l'obligation militaire et l'obliga- j tion scolaire font partie du programme an ( ticatholique ; de la part des Gauches l'exploitation de tels griefs a quelque chose j d effronté, mais on rencontre des électeurs •\ pour frapper ceux-là seulement qui ont agi, non ceux qui ont conseillé. L'Opposition a 1 couvert 1 administration congolaise, on sait ( \ Quel prix ; n'empêche que T'administra- [ tion congolaise est un moyen fructueux j d opposition et que nombre d'anti-ministé- ; riels n hésitent pas à s'en servir. , La situation étant ainsi analysée dans ses f éléments essentiels, il reste que le gouver- t nement a lieu de tenir la journée pour satisfaisante. Les dirigeants de la Droite tiendront compte de certains courants d opinion, ils redoubleront de prudence. ja loi d'impôts a été fort agitée en ces ^er-• ières semaines ; le sera-t-elle encore dam leux ans? L'Opposition ne devra-t-elle paî ;he relier autre chose? De la « Métropole » d'Anvers : C'est encore moins l'augmentation di tervice militaire que l'obligation scolairt usqu'à quatorze ans qui a été exploitée i outrance par l'opposition. Oui, ce qui £ oué le plus grand rôle dans cette campagnt Rectorale ,surtout dans les régions rurales i'est l'enseignement obligatoire, dont libé aux et socialistes avaient fait leur pro gramme et dont ils ont fait leur cheval d( >ataille contre nous. Pareille palinodie et mauvaise foi politi lue ne sont pas faits pour étonner de leui :>art; mais tout cela est bien fait pour ser -ir d'avertissement à nos amis les plus zé és, mais à qui les événements politique! Lrrivent à point nommé pour apprendr< lue les populations et les électeurs ne son 3as composés seulement d'intellectuels oi ie sociologues, et qu'il n'est pas bon d< .rop anticiper sur les lumières du corp: îlectoral . De la a Presse » d'Anvers : Une fois de plus, le corps électoral a re louvelé sa confiance dans le gouvernemen' îatholique. Dès l'ouverture de la période électorale los adversaires ne se sont pas fait faute d< proclamer sur tous les tons qu'ils n'escomp raient pas un changement de ministère. Ils avaient, ce faisant, un double but ^D'abord ils y cherchaient un moyei Ramener à eux les suffrages de quelque: ndécis plutôt disposés à voter à gauch< nais qu'eût effrayés cependant la perspec :ive de voir leur vote provoquer un éche< iu gouvernement dont, en dépit de leur es >rit de contradiction assez peu réfléchi, il: >e trouvent fort bien. Cette tactique a partiellement réussi. Ensuite, en annonçant dès l'abord leu: certitude du maintien de la majorité catho îque, les feuilles maçonniques voulaient s< nenager la possibilité de crier victoire pa; e seul fait d'une fluctuation de voix qui n< mouvait manquer de se produire et qui s'es' 'eellement produite. 'hui que le pays es' •esté fidèle au gouvernement qui depuis 3( ms lui assure le bonheur et la prospérité. Et envoyons un salut fraternel à tous no: imis des arrondissements où on a lutté. Il: >nt fait vaillamment leur devoir et ont bier Mérité du parti et de la patrie. Vive le gouvernement catholique, qui fê era dans deux semaines son trentième an nversaire ! Du « Journal de Bruxelles » : C'eût été de la présomption de croire qu< ■ous ces électeurs nous resteraient atta :lies. L etfort de la propagande libérale i ■endu surtont a les faire retomber du côtf >u Us ont une tendance naturelle à pen ner, et peut-être nos amis n'ont-ils pas tans certains arrondissements, suffisant nent travaille a contrecarrer cet effort' il: ie sont endormis sur l'oreiller d'une con îance excessive. Malgré tout, l'irrésistible courant annonce contre le gouvernement qui augmente-ait les impôts ne s'est pas produit contre e cabinet de Broqueville. Celui-ci demeure .ppuye d une des plus fortes majorités |U on ait vues depuis dix ans, — d'une ma-onté considérablement plus forte que n'en pourrait jamais espérer un cabinet cartel-iste.Terminons par cette remarque : Chaque ois que les élections nous ont fait faire un >am considérable, qui allait au-delà de tou-es les prévisions, comme ce fut le cas en JU, les élections qui ont suivi ont marqué me réaction.Il y a ainsi, dans le corps élec-oral, comme un mouvement de flux et de etlux a l'égard de la majorité. Du « Bien Public » de Gand : Etant données les conditions particuliè-ement difficiles de la lutte, il faut recon-laitre que l'issue de la bataille est glorieu-e pour nos troupes. J?.i lalivictoire ost moins éclatante qu'en 912, elle est peut-être, vu les circonstan-ies, plus significative... Elle es.t, toutes _ proportions observées, >lus brillante en Wallonie que dans les pro-'înces flamandes. En tout cas, elle atteste une fois de plus a confiance que le pays a placée en nous lepuis trente ans ; elle témoigne que nous ;vons répondu à cette confiance par notre lolitique modérée et progressive; elle nous nvestit d'une force nouvelle dans le com-»at que nous menons pour la défense reli-,ieuse, pour la sauvegarde des libertés pudiques et pour la prospérité de la patrie. Du « XXe Siècle » : En somme, la journée, dans l'ensemble, est bonne pour le parti catholique. Après ; la vague des élections de 1912, qui nous d i avaient donné le maximum ; après la loi mi- P litaire, les impôts, la loi scolaire; après la 11 rupture officielle du Cartel : garder une J, majorité de 12 voix, c'est un résultat bril- n lant, inespéré même. Nul doute que nos c amis ne regagnent bientôt, au prix d'nue 8 organisation méthodique et d'un travail in- c cessant, le terrain qu'ils ont perdu dans t quelques arrondissements. h Voyez donc le résultat de Mons ! Dans ce c fief du socialisme, après les bonds de 1908 n et de. 1912, les plus optimistes de nos amis n'osaient plus espérer de gains apprécia- 8 bles. Et ils sont en avance de 1,700 voix, J tandis que les socialistes, deux fois plus 0 forts numériquement, n'en gagnent pas au- t tant ; tandis que les libéraux maintiennent péniblement leur chiffre d'il y a deux ans. C'est que nos amis de Mons ne se reposent jamais. Us ont des oeuvres, des idées, une j méthode, une^organisation. Un ban, un tri- n pie ban pour notre ami Edouard Servais, c l'organisateur des victoires successives des f catholiques de Mons. C'est contre lui que j 1 les socialistes avaient déchaîné 'eurs aboyeurs. Le voilà bien vengé. Notons enfin le résultat de Liège, où les " socialistes sont battus à plate couture par les iibéraux. Ce n'est pas cela qui avancera n -, les affaires du S. U. pur et simple... ^ c De la « Gazette de Liège » : p ! En somme, nous pouvons nous estimer ^ heureux du résultat obtenu. Combattu par des adversaires sans scru- e : pule, qui lui ont fait un grief des réformes y i qu'eux-mêmes avaient préconisées jadis, 'e j > gouvernement, pour la première fois depuis ' son avènement au pouvoir, se présentait au £ ■ corps électoral avec le lourd fardeau d-e j ' nouveaux impôts. Cela fournissait à ses ennemis un thème qu'ils ont copieusement ex- j, ; ploité et dont ils ont, dans une certaine mesure tiré profit. On n'a pas manqué de rappeler au cours J? • de cette campagne, que les libéraux étaient tombés du pouvoir sous les cris d' « A bas d > les impôts! » Ce cri, nos adversaires l'ont n • en vain répété contre nous ; le bon sens du . peuple belge s'est manifesté une fois ap : plus . il a témoigné qu'il sait accepter les 0 sacrifices qu'on lui demande pour la sait- - vegarde de la Patrie et il s'est montré en ^ > cela bien supérieur aux politiciens libé- " raux. " ; En dépit de la campagne acharnée con-j duite contre le gouvernement, celui-ci con- i serve à la Chambre une majorité de 12 J voix; et nous saluons avec joie ce nouveau ^ bail conclu entre le pays et le ministère ca- " tholique. d „ n " d ; Petite Chronique * Chez nos ingénieurs. — L'Association des I ingénieurs sortis de l'Ecole supérieure des v arts et métiers de Virton-Pierrard (section S , du Brabant) réunie en séance plénière a mo- Ti difié son comité comme suit: président, M. ^ Georges Dewit ; secrétaire, M. Godfroid De Condé ; trésorier, M. Paul Donner; com- C( missaires, MM. Georges Piron et Jules Le- fèvre. tï L • v Que sera la loi sanitaire? — M. le minis- t( tre de l'intérieur, qui a dans ses attributions la direction générale des services de si santé et d'hygiène, a exposé samedi soir, d au Palais des Académies, en présence de n S A. R. Mgr le duc de Brabant, l'objet de n" la loi sanitaire : et Trop de facteurs, dit le ministre, se rencon- j'? trent dans l'élaboration des causes de mortalité ip et de débilité pour qu'on puisse lui assigner une destinée. Il y a sur ce^ point-ci, une fois de plus, solidarité et compénétration entre plusieurs d questions. Les problèmes du salaire, du travail vi des femmes, de la durée du travail sont de lourds d dominateurs. La questio® do l'habitation, par p, ailleurs, n'est pas sans jouer un rôle essentiel b, et la nouvelle loi sur cet objet créera, par ses j côtés hygiéniques, des contre-coups dont nul au- - ■ jourd'hui no pou t évaluer la bienfaisance. La loi 01 sanitaire révélera, elle, une influence plus directe puisqu'à l'instar de la loi Roussel, en France, elle décrétera pour ceux qui font métier de recevoir en nourrice ou de garder les enfants, une autorisation préalable, et d'ailleurs toujours révocable, ainsi que la surveillance de ces enfants par l'administration communale, et puisqu'elle prévoiera expressément dans son article 9 des, subventions aux consultations do nourrissons et aux autres œuvres de la protection de la premiè- a re enfance. d< Vous voyez on tous cas par là que dans les m différents facteurs qui influeront sur le travail ni de notre Ligue et sur le but qu'elle poursuit il s convient do donner une part de plus en plus , large à l'action du Gouvernement. Celui-ci, qui n'a cessé d'applaudir aux suocès do votre mou- ra veinent, a à cœur de veiller plus efficacement, à mesure que les formules se préciseront, sur D la santé des citoyens. tr De jour en jour, sous l'influence d'un étatismo e bon aloi. ce souci de la santé, cette préooeu-ation de l'amélioration de la raoe, pénètrent otre législation. La loi sera l'hygiène de ceux ni n'en ont pas, et l'on verra l'Etat, protégeant enfant avant la naissance par la répression du éo-malthusianisme et de l'avortemeut, se pen-îier sur le berceau du nouveau-né, l'obliger en-jito à la vaccination, le recueillir dans les crè-bes, le forcer à l'école à se présenter à l'inspec-on médicale, pour lui assurer, quand il sera omme, tous les bienfaits qu'une hygiène sans asse en progrès édicté et édictera en tous do-i aines. Un tel rôle, faut-il le dire, ne se conçoit que au premier plan il y a une initiative privée, ivante, oharitable. écuairée. En oe domaine-ci, >mme en d'autres il faut respecter la liberté, b le rôle du Gouvernement doit se borner à une itelle sinon à un concours. — •- Les cultures horticoles au mois de niai. — 'office rural du ministère de l'agriculture ous apporte d'assez bonnes nouvelles de la ilture maraîchère et de l'arboriculture •uitière pendant les vingt premiers jours e ce mois. L'asperge donne en général bien ou très ien • dans les régiçns de Mons et de Liège, i réussite n'est que passable. Les rende-lents du fraisier sous verre sont bons, no-tmment dans les environs de Bruxelles, ou >tte culture est fort répandue. Hélas! la roduction des fraisiers en pleine terre se îssentira, dit-on, des gelées du début de lai. Les récoltes du chou-fleur sous verre et n pleine terre sont généralement bonnes, a culture de la carotte hâtive a souffert e la température du commencement du rintemos. Elle va bien dans la Flandre Oc-identale, dans les environs de Bruxelles, 'Alost et de Duffel, assez bien dans les rovinces de Liège et de Namur, dans les agions de Malines et de Capellen. L'épinard se présente très bien dans le ays de Verviers, bien dans les deux Flan-res, la province d'Anvers et les environs e Huy, assez bien dans la province de Hai-aut.Le pois tardif a beaucoup souffert du •oid. La tomate sous verre se présente bien u très bien dans la région de Hoeylaert. La saine rhubarbe donne partout une onne récolte. Quant aux pommes de terre &tives,elle8 ont souffert des gelées du com-lencement de mai. En ce qui concerne l'arboriculture frui-ore, la note générale est bonne, les essen-5S fruitières ont, en général, fleu.ri abon-amment, dans des conditions favorables, ourtantjes gelées des trois premiers jours b mai ont causé du tort. Les poiriers portent beaucoup de fruits, otamment dans les deux Flandres, le sud u Limbourg. le canton de Lennick-Saint-uentin, les régions d'Alost, de Tournai et ans la vallée de la Meuse. Les pommiers promettent de bons rende-ents dans les deux Flandres, le sud du imbourg, le pays de Herve et de Liège, la illée deja Meuse et la région de Lennick-t-Quentin ; on escompte une assez bonne îcoltc dans le Luxembourg, aux environs p Verviers, Namur et dans la Hesbaye ; :s gelées du début de mai ont détruit beau-)up de.fleurs dans la région de Maesevck. La production des prunes s'annonce com-e assez bonne ou passable dans le sud du imbourg et aux environs de Bruges, Ver-ers, Huy et Namur; elle sera bonne parmi ailleurs. Les petits fruits, groseilles rouges, cas-s, groseilles à maquereau, ont bien réussi xns les deux Flandres, la région de Mali-3s et de Liège; dans les provinces de Na-ur, d'Anvers et dans la Hesbaye, la rérite sera, croit-on médiocre. Le groseiller maquereau a eu beaucoup à souffrir de la rve de la tenthrède dans les environs de angres. Quant à la culture du raisin, elle donne ïs espérances en général. Les pêches sous îrre sont de bonne venue dans la région Overvssche et de Hoevlaert; les pêches de ein air semblent également promettre de îaux rendements partout, à l'exception îs environs de Sotteghem et de Turnhout i leur récolte ne sera que passable. Nouvelles de Eome. Jeudi, fête de l'Ascension, le Saint-Père reçu le cardinal Agliardi, vice-chancelier î la Sainte Eglise ; le futur cardinal Hart-ann, archevêque de Cologne, et divers embres de l'Episcopat américain, venus j i joindre à leurs collègues, déjà si nom-eux, présents à Rome, en visite « ad li-ina ». De même, le Pape a reçu le P. Venant odo, de l'Isle-en-Kigault, le nouveau maî-e général des Capucins. *** \ L'archevêque de Cologne a fait sa visitK au Cardinal-Secrétaire d'Etat, non pa^ jeudi, mais hier vendredi, le Cardinal lébrant jeudi les offices à Saint-Pierre. A Des journaux, qui se disent bien infor-<: més, annoncent de nouveau le prochain transfert de la dépouille mortelle de Léon XIII de la basilique vatioane à la ba-' silique latérane, où le Sacré Collège a fait' élever à Léon XIII un monument à côté de celui d'Innocent III. Nos lecteurs savent que, lors de la translation de la dépouille mortelle de Pie IX à1 la basilique de San-Larenzo, 1a franc-mar çonnerie s'est livrée à de scandaleuses'mar nifestations. Revue de la Presse Le Roi et la loi scolaire. — A quelques-uns de ses amis qui s'étonnent d'avoir vu le Roi promulguer la loi scolaire, votée par la Chambre et le Sénat, M. Lorand, député radical, répond dans le « Ralliement » : Le Roi ne pouvait cependant pas so montrer plus chatouilleux que l'opinion publique et il n'est pas douteux quo si les orateurs de l'opposition ont démontré à l'évidence les vices du projet, qui était pour les cléricaux la rançon du service général et des nouveaux impôts, l'opinion publique est restée inerte. Los meetings dans lesquels nous avons dénoncé l'attentat n'ont été suivis que par une élite •de convaincus et n'ont pas eu de lendemain. Le peuple, qui était encore sous le coup de la lassitude consécutive à l'immense effort de la grève générale, a laissé faire. A la manifestation organisée par les libres penseurs au début de la discussion, j'avais dit, du haut dos marches de l'escalier de l'hôtel de ville do Bruxelles,que les députés feraient leur devoir mais que pour que leur action fût efficace, il faudrait quo le peuple fût dans la rue. Le peuple est resté chez lui. Dès lors, conclut M. Lorand, c le Roï, dans notre pratique constitutionnelle ne pouvait faire que ce qu'il a fait », puisque « le Roi avait consulté la nation par la voie résruHère de la dissolution des Chambres ». Voilà qui tranche, par la voix du « lear der » radical, l'objection soulevée par les organes de gauche. LA VILLE Le prince et la princesse Charles de Ho* henzollern, arrivés samedi à Bruxelles,sont' déjà repartis ce lundi matin pour l'Allemagne, le prince Charles devant assister lundi soir, à Cologne, à un banquet donné en l'honneur du prince Henri de Prusse. • Départ du Roi et de la Reine. — La Reine, a1 lant en Susise pour une cure de repos, comme nous l'avons dit, quittera Bruxelles mardi pour Valmont, un site charmant sur les hauteurs de Territet. Le Roi conduira la Reine jusqu'à Valmont. Il profitera de son séjour en Suisse pour faire, vraisemblablement, quelques excursions dans la haute montagne, en fervent alpiniste qu'il est. C'est par la malle de Bâile partant à la gare du Nord à 6 h. 35 du soir, et à laquelle une berline sera ajoutée, que les Souverains partiront de Bruxelles. Le Lord-Maire à Bruxelles. —• La visite du Lora-Maire, à Bruxelles, aura lieu du 21 au 25 juillet, pendant les fêtes nationales.Le programme n'est toutefois pas encore* fixé. «- Les souverains danois, leur visite à la Cour et à la capitale de Hollande terminée, se sont embarqués lundi à 2 heures de l'après-midi à bord du yacht royal « Dane-brog ». Les conseillers communaux catholiques (le l'agglomération bruxelloise se réuniront à c Patria », vendredi soir. On discutera, au cours de cette importante séance, les mesures à prendre en vue de l'application de la loi scolaire, notamment en ce qui concerne les œuvres d'assistance. Les élections communales de 1915 feront l'objet d'un échange de vues. Et, si le temps le permet, on parlera des petits Italiens joueurs d'or-jgue et marchands de fleurs, et de l'enfance au cinéma. i!iUIL/LdîilUiN JJU tMAL 191-U La Polle de Virmont Jean BARANCY :(h'oman couronné par l'Académie Française) Beaucoup de gens soupèrent à l'auberge autour de la table dressée plein air, sou le beau ciel encore illuminé où co .raient, d ci, de là, quelques petits nuages flocor neux et rosés. Maintenant que le crin-crin se taisait ainj que la clarinette et la flûte, les ciseaux rer traient aux nids, et dans le feuillage épa: des arbres dont les cimes restaient ensolei lees, on entendait des bruissements d'aile et des appels craintifs. Une bonne odeur saine et fraîche travei sait 1 air, l'odeur des verveines, ùes menthe et des thyms, et l'arôme vivifiant arrivai jusqu'rux soupeurs, à C3tte heure attiédie avec le vent plus léger et la chanson d'u grillon parmi les blés voisins. Mais les braves gens n'accordaient poin d attention aux charmes de la campagne, il mangeaient. Les écuellées de soupe, . énorme saucis son, le rôti de veau, la salade de roquett au parfum sauvage, les rigottes (1) onctueu (1) Petits fromages du pays,, g ses et les fruits, tout disparut comme païen chantement. Ah! bien oui, ils s'eï souciaient, les paysans, du charme pénétrant de la campagne maintenant assoupie ! Il fallait les entendre eau er et rire tous à la fois, et si franchement et si fort qu'ils n'accordèrent même aucune attention à l'arrivée de Marceline qui s'en vint, tout doucement, s'asseoir au bout libre de la table, entre la Grosse Germaine et le père Morin. Quand ils s'arrêtèrent de parler et qu'ils , la virent à côté d'eux, ils s'en furent quasi '» epeurés, car bien qu'elle fût très douce, une sorte de frayeur superstitieuse s'attachait à elle et personne n osait plonger son regard au fond de ses larges prunelles où flot-: tait le vide. Sa présence inattendue _ fit br squement cesser la conversation, mais elle n'en parut 1 nullement troublée et, légèrement penchée en arrière, le dos appuyé contre sa chaise, voici qu'elle se mit à chanter comme ce tantô, d'une voix adoucie, mais d'une gran g de pureté et admirablement timbée : t Dans ses cheveux blonds, la belle épousée > A mis ce matin des fleurs de muguet 1 3 Elle a mis aussi ses pendants d'oreilles Et son tablier garni de dentelles. t . , s Point n était besoin, o belle épousée. D'avoir des pendants pour mieux vous parer t Car vos veux,ma mie, ont des rayons doux... a Auprès des étoiles q ie son!; les bijoux? Elle recommença : Auprès qj3 étoiles... Mais elle n'acheva pas ; les yeux fixés sur le fouillis des branches — car elle était justement placée en face du bois — elle se leva brusquement, tendit la main et resta ai isi, • •!•. ge^ie indicateur, dans un- immobilité complète. ^ uuis-t0ut a C0UP elle se laissa tomber sur sa chaise, se cacha la tete entre les mains comme épouvantée et Germaine Tente rdit murmurer des mots qu'elle ne comprit pas. Elle eut la curiosité de voir. Elle se leva donc et alla jusqu'au sentier que la folle venait de désigner. — Eh bien! Qu'est ce que c'e.t? lui demanda-ton dès qu'elle fut de retour. C est la meunière qui rôde par là! répondit-elle, elle est >enue voir sans doute si on dansait^encore dans la clairière. Elle aurait peut-être voulu être de la partie! ,— Oh • Que non ! fit le père Morin, elle u oserait point] Ailleurs qu'à l'auberge, je ne dis pas, mais pour ce qui est d'ici, elle ne viendrait pas, j'en réponds. — Je ne me suis point trompée! reprit-elle, je l ai bien reconnue, seulement elle -sauvait... Ah! la misérable! continua t-elle, la misérable ! , ^ resque aussitôt la vieille servante vint s assurer qu'il ne manquait rien à ible et, fort étonnée de trouver Marceline au milieu des paysans, elle l'appela doucement. — Que fais tu là, ma fille? demanda-t-elle. La folle leva la tête à cette voix amie, et r pondit sans plus s'émouvoir : — Je chante ! Elle voulut reprendre son couplet : Dans ses cheveux blonds, la belle épousée... Mais Césette ne lui en laissa pas le temps. — Viens, dit-elle, viens Linette l Elle lui tendit la main et l'ei.fcralna. car ella n'aimait pas, la bonne femme, qu'elle se montrât ainsi dans sa triste infirmité, re doutant toujours pour elle la moindre raillerie ou le moindre geste d'effroi. Les soupeurs la regardèrent s'éloigner sans dire un mot, mais lorsqu'elle eût disparu, le vieux Michalon, qui passait pour îe plus gros fermier du rays> et. Qui» pour cela même, avait de l'autorité, secoua la table d'un vigoureux coup de poing : — Vrai! s'écria-t-il, si la Marceline m'était de quelque chose, la meunière me paierait cher sa folie 1 Ah mais oui, qu'elle me la paierait! ITI Il y avait trois ans que Marceline, devenue folle, excitait la pitié de chacun, et trois ans que la meunière, la jolie Faustiue Ma-rosselle, ne passait plus devant l'auberge du tf Cheval Blanc », non seulement le dimanche pour assister à la messe, mais les jours de semaine pour aller aux provisions. Kr, cependant, elle était venue rôder par là tout à l'heure. C'est que, malgré l'appréhension toujours ressentie de rencontrer soit le père Cressent, soit la folle, soit même la servante, elle n'avait pu résister au désir de jeter un coup d'œil sur la fête, s imaginant trouver encore la vogue dans son éclat, avec le bruit de la musique et la joie tapageuse des danseurs; car c'était un supplice pour elle que de rester au moulin quand les autres s'amusaient. Elle n'espérait pas se mêler aux gens de la fête, mais enfin elle les verrait, elle ju^rait leur en train, et elle regarderait la Lojlette des fem- mea Ne lui avait-on pas affirmé que Madelei ne Méchu porterait ne robe de mérinos bleu et un bonnet à fleurs! Un fameux luxe! un luxe coûteux que seule, parmi toute les filles, elle se permettait. Elle ne pouvait croire ce qu'on lui en disait et \oulait voir, avec un peu de jalousie au fond du cœur. Si Madeleine portait la robe bleue pour la vogue de Virmont, elle-même en ferait tailler une grenat pour celle de Messeing qui aurait lieu quinze jour plus tard et a laquelle, cette fois, elle ne manquerait pas d'assister; e^ elle la ferait garnir plus joliment que la sienne afin que la comparaison soit à son avantage. C'était donc surtout pour s'en assurer que la meunière s'approchait de l'auberge,et elle tremblait, je vous assure; même elle n'avait point osé passer le grand chemin et n'était venue que par le bois, s'arrêtant de temps à autre et écoutant si l'écho ~ffaibli de la fête n'arrivait pas jusqu'à elle. Mais seuls, le murmure des arbres, le bruissement léger des feuilles, le froufrou des ailes et le sussurement des insectes lui parvenaient. Elle ne s'en étonna plus lorsqu'elle vit les vogueurs à table^ et n'ea fut mémo pas fâchée, car elle put ainsi dévisager plus à son aise Madeleine Michu, qui, justem nt à cette minute précise, ve nait de se lever et secouait sa "obe pleine de miettes de pain. Une jolie robe, en effet, qui lui seyait bien et faisait admirablement ressortir la blancheur de son teint, un teint de rousse que, chose bizarre, le plein air de la campagne ne hâlait pas. C'était d'ailleurs la chose qui la fit remarquer, car elle n'é tait point jolie. Faustine la regarda donc et ne put s'em; [pêcher d'éprouver du dépit de la voir si bien attifée. Elle pensait à la manière dont elle pourrait garnir sa robe pour la vogue do Messeing lorsque Marceline vint s'as-seo/.r près de Germaine, et je ne sais ce qui la retint là, tant elle fut épouvantée. Cependant elle resta, les veux retenus malgré elle sur cette figure 1 âle qui lui faisait peur; ce n'est qu'on la voyant étendre le bras vers elle et lorsque Germaine se leva intriguée, pour voir ce qu'elle désignait ainsi; qu'elle se sauva brusquement. IV V Elle courut tout d'iue haleine jusqu'à la' mare aux Aulnes et là elle s'arrêta quelques instants^ essouflée et tremblante encore Le soir' commençait à tomber et, dans la mare, des crapauds faisaient entendre leur cri plaintif, mais Faustine L'avait pas peur et l'ombre dos arbres pouvait s'allonger autour d'elle et l'envelopper, elle allait se reposer quelques minutes, sans aucune crainte de cette ombre grandissante. Il lui sembla soudain entendre parler dans le petit chemin, un chemin tracé en plein bois, pas loin de la mare, et qu'elle prendrait tout à l'heure pour regagner le moulin. Elle ne fut nullement effrayée de ces voix, mais ayant écouté et reconnaissant celle de son mari qui rentrait accompagné d'un voisin, elle se leva dès qu'ils se furent éloignés et se mit à courir de nouveau dans les sentiers qui raccourcissaient la route à faire, C A suivre.)

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Dit item is een uitgave in de reeks Le courrier de Bruxelles behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1861 tot 1914.

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