Le courrier de Bruxelles

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s.n. 1914, 30 April. Le courrier de Bruxelles. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ht2g738c2q/
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Jeudi 30 avril 1914. ABONNEMENTS t m m wmi» «au Mil BELGIQUE. . fr 10.00 500 2.50 HOLLANDE- . 1920 B 60 ^ tUXEMBOURO .S UNION POSTALE 30.00 16.00 7.60 5 CENTIMES «upfflèments ne sont as» nsls «iutnl» TÉLÉPHONE SABLON 175» LE COURRIER DE BRUXELLES 1 83* annSs. — PI* 120u ^ 11 '«i BU^E^UX i ( A B7IUXEi.L.E8 i 52, rue de Sa Montagne A PARIS i ; So, rue Saint-Sulpice, 30 , 5 CENTIMES Lm suppléments ne sont pas ml* en vent» TÉLÉPHONE SABLON 175» Un type de femme forte *'■ J i Thérèse d'Avila. La femme forte ne se t —uve pas seule ■ment dans l'état de mariage, elle se rencon t "! aussi, et souvent, parmi ces femmes d'^ 'lit© qui ont dit adieu au monde pour vivr 'dans l'étai religieux. Quel type plus accompli de la « femm forte » pourrait-on admirer que cette illus ,tre Thérèse d'Avila dont l'ordre du Carme célèbre cette année le troisième centenair de béatification? Combien cette « femm forte » a élevé le rôle de la femme dans 1 ^onde, combien elle l'a rendu utile, saluta re, réformateur, sauveur, car elle a été 1 salut de beaucoup d'âmes et de beaucou de choses. Que celles qui rêvent pour la femme un action importante dans le monde étudier la force merveilleuse dont ce'.te femme ir comparable a fait preuve, et fans savoi l'imiter, elles augmenteront certainemer leur propre vigueur. ; \ »•« j Douée d'une intelligence supérieure, d talents exceptionnels au service d'une âm de fer, Thérèse, au seuil d'un avenir bri lant, s'arrête et s'interroge.Elle choisit pou époux le Christ, qui rend forte-s toutes le ïemmes lorsqu'elles le veulent. ; Fermement résolue à suivre les enseigne !monts d'un tel Maître, elle travaille d'abor à s'en rendre digne et elle y réussit si bie •qu'elle a le bonheur d'entendre le Fils d Dieu lui dire : « Désormais tu auras soi de mon honneur, comme ma véritable époi se. » Aussi peut-on appliquer à Thérès cette parole de la sagesse : « Le cœur d son époux se confie en elle. » Désormais Thérèse d'Avila se consacr toute entière à la gloire du Christ et au intérêts de son royaume terrestre. Entrée dans la grande famille du Canne elle en devient la mère et la réformatrice lElle ceint ses reins de force, elle travaill avec une telle intelligence et une telle se gesse qu'elle étonne les docteurs et qu'o la compare à Moïse. Elle se lève lorsqu'il est encore nuit; ell 'cherche la laine et le lin, elle tisse pou elle-même et pour ses filles une robe plu belle qu'une robe de pourpre. . bon influence sur son pays, sur son siècle sur la chrétienté tout entière est aussi pro fonde qu'étendue, elle égale presque l'in fluence des plus célèbres docteurs de l'E glise et des plus beaux génies qui aient hc noré l'humanité. Et en même temps, elle reste femme. S, grandeur d'âme était unie à une simplicité ravissante, une simplicité d'enfant et s; force était mêlée d'une douceur qui con trastait même avec les mœurs de sa natioi et cie son temps. L'union catholique — _ (suite) II FORMES PRATIQUES DE L'UNION. Cette action catholique elle-même sur 1 terrain religieux, quelles formes pratique •revêtira-t-elle? — Trois formm.es : l'affii mation, la défense, la conquête. 1° L'affirmation L'affirmation, d'abord : parce que la fc doit se manifester sous peine de se renier 2S7e pas -affirmer la vérité, n'est-ce pas 1 trahir? Si vous croyez que la religion es nécessaire à l'individu et à la société, com 'ment ne pas le crier bien haut sans forfair au devoir? «.J'ai cru, disait le prophète c'est pourquoi j'ai parlé! » Un homme qui trouverait un remède in faillible aux maladies dont nous souffrons ,et qui en garderait le secret pour lui san en faire part à ses semblables, serait plu qu'égoïste . il serait criminel. Nous somme frères, et quand nous découvrons quelqu bien, nous devons le faire connaître à au •trui. Vivant des bienfaits fies autres, à no tre tour, nous devons leur communiquer c qui est pour leur bien. Or, affirmer sa foi c'est déjà la faire partager. Si un guide expérimenté rencontrait dan I la montagne une troupe de voyageurs su P le point de s'égarer au milieu des neiges e des précipices, ne devrait-il pas leur crioi halte-là! vous allez vous perdre; par ici 1 bonne route? Et s'il les laissait courir a danger sans les avertir, ne serait-il pas ht micide ? Afirmer sa foi, c'est crier à tous les ma - heureux qui s'égarent : ha 1 te-là ! vous mai _ chez aux abîmes. Le bon chemin est ici, ve nez nous rejoindre. L'affirmation a une merveilleuse puu sance pour entraîner les autres après to e Les méchants affirment; affirmez plus foi - qu'eux et mettez les preuves à l'appui : j j veux dire la vérité de nos vertus, la puret de vos mœurs et une conduite irréproch* e ble, « pour que votre adversaire, éreit saiï s Paul, soit tenu en respect, n'ayant aucu e mal à dire de vous ». Pour entraîner par leurs affirmatioc e mensongères, les mauvais ont la force de passions humaines; vous,vous avez une fo; P ce supérieure, vous avez Dieu, vous ave Jésus-Christ,, vous avez le sang rédemj e teur, vous avez « la foi qui a vaincu 1 j. monde ». « Si le petit nombre des fidèles qui fr< quentent assidûment les églises, disa r Louis Vouillot, étaient vraiment ce qu'i t devraient être, fe'ils avaient la science < l'amour, ils convertiraient le monde ». Que dix hommes, que vingt hommes s'ei tendent et s'unissent pour aller à la tae&s e ensemble, pour communier ensemble : i e porteront les hésitants à les imiter, à le suivre, et leurs rangs se grossiront de pli en plus. r Que dix hommes, que vingt hommes s'ei s tendent pour ne pas entrer dans un tel ci baret, parce qu'on y vend un mauva: journal; qu'ils s'entendent pour se groupe '' chaque mois régulièrement autour de lei d curé en un comité paroissial : ces homme n exere>eront une action apostolique intense e d'une efficacité prompte et surprenante. n L'entente, l'union dans l'affirmation e? térieure publique de la foi et de la moral chrétiennes, est un premier moyen, de o meilleurs et des plus eficaces, d'action et 0 tholique. 2° La défense e 5 II faut y joindre la défense. « Vous lutte rez, disait récemment Pie X aux membre de l'Association catholique de la Jeuness * française, contre les sacrilèges entreprise . eiui tendent de plus en plus à substituer le q eîroits de l'homme aux droits de Dieu. Von lutterez contre l&s décevantes utopies se ciales et contre le souffle perfide du libéra 1 lisme qui insinue le mensonge sous mil! formes variées ». e En temps de guerre, quand une armée e« r attaquée, elle se défend sur les points o elle est attaquée. Nous sommes attaqué s partout. Il faut nous défendre partout. , La pressa Attaqués par la mauvaise presse,repous - sons-la, délogeons-la de ses positions, enle - vons-lui te>utes ses places fortes. Ne la lais . sons subsister nulle part. Poursuivons-1 jusque dans ses derniers retranchement* Faisons-lui la guerre, sans trêve ni merci ] jusqu'à ce que nous l'ayons réduite à néant x La parole Nous sommes attaqués par la parole d i ceux qui ont toujours l'impiété et l'immc raiité à la bouche, le blasphème aux lèvres attaqués par ceux qu iinventent, qui ca lomnient, qui dénaturent nos dogmes, no pratiques, nos intentions, nos œu'v&s Soyons toujours prêts à la riposte. Ne 'ais j sons passer auemne erreur sans la réfuter j aucune accusation sans la détruire, aucu: défi sans le relever. Sans insulter person ne, gardant toujours au cœur la charité e le pardon, même pour les plus coupable de nos persécuteurs, dénonçons publique ment, blessons courageusement et forçons , capituler toutes les fausses doctrines don la France se meurt. s L'école Attaqués, nous le sommes à l'école, oi l'on prépare, pour bientôt, l'infiltratioi obligatoire dai poison athée dans l'âme de petits enfants d<<î la France. i C'est ici que sera forte, insurmontable . toute-puissante, une belle Union rangée ei i bataille, formée, en masses compactes, d t chefs de famille, de pères soucieux de l'âme - de la dignité, de la moralité, de l'aveni 3 éternel de leurs enfants. Us surveilleron , les manuels mis entre; les mains dse élève et les enseignements oraux qui leur seron - donnés. Us ne permettront pas, quoi qu'i , arrive, qu'une seule goutte du breuvage d< s mort vienne contaminer leur cœur. Ni le; i amendes, ni la contrainte, ni la prison n« s leur feront peur : leur énergie sera à I< 3 hauteur de tous les sacrifices. Au nom du premier de leurs devoirs, ai - nom du plus saint et du plus inviolable d< 3 leurs droits, ils seront là pour protesuer , Et, formant en un carré imprenable le ba taillon sacré de leurs volontés viriles, fré gggMMgggggi r ru aiis s missants d'indignation contre les odieux r sectaires et brûlants d'amour pour les t chers petits issus d'eux, ils refuseront crâ-•: uement d'obéir aux infâmes persécuteurs a de l'enfance, aux bourreaux des petits iu-u nocents. i- Et ces vaillants seront victorieux : « Sicut pulvis a facie venti, sic pereant peccatores [- a facie Dei ». Comme le cyclone emporte - sans résistance un fétu de paille, l'admira->- ble coalition des pères de famille, souffle irrésistible, souffle divin, balaiera sans pei-i- ne tous les Morizot de Dijon et tous les Es-i. cazcaux de Blajan. t (A suivre.) Nouvelles de Rome. s Le Pape avait voulu que le secret le plus £ absolu fût conservé jusqu'au dernier mo-ment sur le Consistoire et sur les noms des z nouveaux cardinaux intéressés. Us furent >- avertis seulement au moment où l'« Osser-e vatore Romano » imprimait leurs noms. La liste a produit à Rome la meilleure impres-î- sion. On note d'abord la promotion d'ar-:t chevêques ooeupant les plus grands sièges s auxquels reviennent traditionnellement les honneurs de la pourpre cardinalice, comme Lyon, siège du primat des Gaules, Vienne, i- Cologne, Budapest, en Strigonie, Tolède et e Bologne. Mgr Bégin voit couronner son s long et fécond apostolat par la pourpre qui :s honore en même temps le catholique Cana-s da et ce siège de Québec, berceau de la religion catholique pour toute l'Amérique du i- Nord et qui eut jadis pour filiales même t- Boston et New York. L? candinalat est nou-s veau à Munich, mais il récompense les mé-r rites de la catholique Bavière. Lés nouveaux r cardinaux pris dans la Curie romaine ren-s dirent et rendront encore de grands servi-!, ces par leur science canonique et leur pratique expérimentée des affaires eeœlésiasti-: ques, comme Mgr Sérafini, assesseur du e Saint-Office, qui fut quatre ans délégué s apostolique au Mexique; comme Mgr Gius-tini, secrétaire de la Congrégation des Sacrements; Mgr Lega, savant et infatigable doyen des auditeurs de Rote; Mgr Tecclii, intelligent collaborateur du cardinal de Laï, comme assesseur de la Consistoriale. Dom s Gasquet, président des Bénédictins anglais e et savant renommé dans tous les milieux s scientifiques de Londres, est à la tête de la s Commission chargée de la revision de la g Vulgate pour laquelle il a inventé et orga-( nisé une merveilleuse méthode de travail vraiment bénédictin. Ces détails montrent e la haute valeur des personnages que le Pape appelle dans le Sénat de l'Eglise romaine. t m h * * s Aujourd'hui, la Congrégation des Eite^ décidera de la reprise de la cause du bienheureux curé d'Ars, en vue de la canonisa tion pour laquelle-deirt présentés" miracles voulus. ~ La Congrégation s'occupera également de la cause des martyrs de Corée. a L'« Osservatore romano » publie l'adres-> se remise au Saint-Père par le pèlerinage • de la Ligue internationale contre l'alcoolisme. Ces pèlerins ont été reçus par Sa Sainteté en audience collective. b Le texte de l'adresse est suivi de la ré- - ponse faite au nom du Saint-Père par S. ; Em. le cardinal-secrétaire d'Etat au prési- - dent eie la Ligue. s Le Pape le félicite de sa vaillante croi-. sade appiuyée sur l'Evangile et guidée par - la hiérarchie. Il rappelle tout ce qu'ont fait . déjà contre^ l'alcoolisme les Papes et les i évêques. dénonce de nouveau le fléau et - souhaite à la Ligue l'iiccession de nombreux t iprêtres et plein succès par la grâce divine. 3 Pe même l'« Osservatore romano » publie un deoret de la Sacrée-Congrégation i Consistoriale réglant l'émigration des prê-t très dans certains pays déterminés, tels que les Etats-Unis de l'Amérique du Nord et les îles Philippines. Ce règlement est très sévère ; il a été i rendu nécessaire par suite de nombreux l abus signalés au Saint-Siège et dont la réa-, Uté a été démontrée. ; Bevue de la Pressa r t Entre frères ennemis. — Les libéraux i ayant annonce un meeting public à Seraing b pour dimanche prochain, le syndicat socia-1 liste des métallurgistes du bassin s'em-î presse, par l'organe du « Peuple » (27 avril) 5 d y inviter ses amis. Mais ce n'est pas pour ' renforcer 1 effort anticlérical des propagan-i- distes libéraux. Qu'on en juge par le texte de cet appel : i ' libéraux à deux faces: l'une conservatrice, • 1 autre démocratique, organisent pour dimanche ■ prochain 3 mai, a Seraing, un meeting public. lis sont soutenus et patronnés par ceux qui, Çl IUL15 non contents do vou& exploiter odieusement, immolent votre li'berté et vous traquent. Ils rendront sains doute des comptes, à cet égard aux électeurs ouvriers. En tout cas, les socialistes seront présents au meeting et leur en réclameront. Travailleurs, soyez-y tous aussi. Les lois ouvrières.— Il y a quelques jours, le citoyen député Pépin écrivait dans le socialiste « Journal de Charleroi » à propos du 20e anniversaire do l'entrée de ses amis au Parlement. Il y a vingt ans, il n'y avait pas de lois ouvrières: aujourd'hui, uotre ami Destrée a réuni tout un Ctxle du Travail, et il devra so mettre à la befKîgne bientôt pour le oompléter, car il est en retard. C'en est donc fini de la légende des fameuses « lois de façade », car nous ne pouvons pas nous imaginer qu'un député socialiste perde son temps à codifier — en . plusieurs éditions — des lois qui n'ont aucune portée. Au surplus, si le Code de M. Destrée est fait consciencieusement, il doit bien amener cette constatation que nombre de lois ont été votées par le Parlement bel- : ge avant que les socialistes n'y fissent leur entrée. Le le!< mai révolutionnaire. — Le « Peuple » annonce en ces termes la fête prochaine du 1er mai : Par dessus les frontières et le tumulte des luttes ou la complexité des conjonctures dont chaque pays est le théâtre, ïe Premier Mai garde le caractère international et « révolutionnaire » qui lui est propre, et l'équation des trois huit qui en reste la formule d'application immédiate, se rehausse de l'idéal de rénovation et d'affranchissement intégéral qui doit en être le prolongement logique... Le Premier Mai est une fête déjà projetée dans l'évocation des temps futurs, dont nous sommes les artisans. Le propre de la démonstration du 1er mai est d'être révolutionnaire. Nous le savions bien. Nombre de libéraux semblent l'ignorer encore. Les voilà instruits. Une preuve par jour. — Les socialistes n'en veulent pas à la religion. Voici comment le « Journal de Charleroi » avec la délicatesse des termes parle des vicaires de Juraet-Gohyssart : ^ Combien notre populeux quartier subit la persécution des gardes chiourme ou autres crétins ; sous divers prétextas, ils les tiennent sous la menace de l'épée de Damoclès, toujours suspendue au-dessus de leur tête, dont ils connaissent tout le poids de leur haine de jésuites, surtout s'ils ne conforment pas leur conduite religieuse avec les exigences de ccs pantins. Oli l combien la liberté de conscience est bannie dans ces milieux de crétins. La religion est évidemment « affaire privée » ! Nous respectons toutes les convictions, disait F.'. Vandervelde... La théorie (les instituteurs socialistes. — La théorie suivante que le Syndicat des Instituteurs et Professeurs socialiste,; émet dans le « Journal de Charleroi » (28 avril) 1914), vaut son pesant d'or; Aussi longtemps que les lois émaneront d'une majorité issue élu vote plural, il sera toujours permis de dire qu'elles ne constituent pas l'expression de la volonté de la majorité réelle du pays et dès lors, moralement, nul n'est tenu de de leur obéir. Oui, le régime du vote plunal est un régime révolutionnaire. Il faut, pour que la nation doive se soumettre aux lois, que las repésentants qui les votent soient élus par le suffrage universel pur et simple. C'est admirable! Il résulte de cette théorie que l'assemblée Constituante, issue de la Révolution de 1830, ne constituait pas l'expression de la volonté du pays puisqu'elle ne fut pas élue par le suffrage universel pur et simple. Depuis 1830, pas une seule loi n'est légitime, puisque pas une seule n'a été votée par une Chambre des représentants issue du suffrage universel pur et simple. Les conseillers provinciaux et communaux du Hainaut sont illégalei^nt nommés et rançonnent illégalement les catholiques, puisqu'ils n'ont pas été élu par le Suffrage universel pur et simple. Bandez les yards ! Ce n'est pas tout: le suffrage universel : pur et simple ne constitue pas l'expression de la majorité réelle du pavs, puisqu'il ne , tient pas compte de la moitié du pays, je veux dire les femmes. Le régime du « pur : et simple » est donc un régime révolution- 1 naire. Et ces messieurs qui devraient être intelligents, préconisent, pour le plaisir de mettre le pays sens dessus dessous, un régime \ révolutionnaire ! Considérez ces Messieurs par devant, < lerrière. de face ou de profil, vous leur j ;rouverez toujours une monstruosité révo- ] !utionnaire... Petite Chronique Le nègre franc-maçou Jack Johnson champion pour la boxe, qui avait été e>on [lamné par le tribunal de Chicago à 5 ans de prison sous l'inculpation de pratiquer lî braite des blanches vient d'être acquitté nous disent les journaux, par la Coui J'appel fédérale des Etats-Unis. Le célèbre pugiliste ne semble pas le moins du monde 3-ttendri par cette manifestation de la jus tice de son pays qui présente, paraît-il, l'a pantage de posséder un franc-maçon poui cinquante habitants. Voici que le F/. Jack Johnson vient de demander sa naturalisation en France. Le commissaire de police du quartier parisier :m habite le champion de la boxe est char gjé de l'enquête à faire à ce sujet. D"après la « Tunisie française » et\ le :< Bulletin antimaçonnique » c'est la loge :< Forfar and Kincardine » de Dunde« [Ecosse) qui a conféré l'initiation maçon nique à Jack Johnson, qui, comme on voit a déjà beaucoup voyagé. Aujourd'hui i semble préférer les rives de la Seine à sor pays d'origine ou d'adoption. La police judiciaire internationale. — D'importantes résolutions ont été prises ai premier congrès international de police ju diciaire qui vient de se terminer à Monaco Les délégués belges y ont pris une part pré pondérante et sont parvenus à faire votei certains vœux dont la réalisation amènerai) de sérieux progrès. Ainsi à la première sec tion M Pholien, premier substitut du pro cureur du roi de Bruxelles et l'un des vice présidents du congrès, a présenté avec M Moutou, directeur de la police judiciaire è la préfecture de Paris, le vœu suivant qui t été adopté : « Le congrès de police judiciai re internationale émet le vœu de voir géné raliser et améliorer les rapports directs of Eiciels de police à police entre les différent pays à l'effet de permettre toutes investiga bions de nature à faciliter l'action de la jus bice répressive. » Un long et très intéressant débat auque! 3nt pris part un grand nombre de déléguéf des 26 gouvernements représentés s'est éle vé au sujet de l'opportunité de voir armei tous les représentants de la police judi ciaire. C'est à la 4e section que la question la plus importante du congrès a été posée k Comment arriver à assurer la répression quand les inculpés se réfugient à l'étran ?er? » Actuellement les extraditions se prati 3uent nar voie diplomatique ce qui amène des retarejs préjudiciables et assure troj souvent l'impunité aux coupables. M. Pholien a déposé et lait prévaloir le vœu saivant « En ce qui concerne l'arrestation provi soire, le congrès émet le vœu qu'elle soil boujours possible, sur le visa, par l'autorité judiciaire du pays de refuge, du mandat dé livré par le juge du pays où le crime a été commis; et, qu'en cas d'urgence, elle puisse àtre opérée sur simple avis transmis par ia poste, le téléphone ou le télégraphe de ['existence d'un mandat. Cette arrestation devant être immédiatement suivie de l'in berrogatoire de l'inculpé. La statistique commerciale internatio nale. — M. le marquis Imperiali, député de Huy-YVaremme, vient de déposer sur le bu reau de la Chambre son rapport sur le projet de loi approuvant la convention con clue le 30 décembre 1913. Cet accord établil nn service de statistique commerciale in ternationale. D'après l'honorable député,la convention sst appelée à être d'une grande utilité pra bique pour la Belgique, qui y trouvera ur nouvel et précieux élément d'appréciation oour l'étude approfondie des besoins éco lomiques du pays et notamment en vue deî négociations que le Gouvernement belge lura à poursuivre dans l'avenir pour la jonclusion des traités de commerce. La Bel *ique se voit assigner une contribution an nuelle de 1200 francs, comme bien peu im sortante si l'on considère le progrès réalisé.4 Le VIe congrès international de laiterie aura lieu à Berne au mois de juin. La Bel 3[ique y sera représentée officiellement pai M. Maenhaut, député, président de la délé çation, MM. Schreiber, directeur général lu service de l'agriculture, Theunis, pro iesseur d'agriculture à Louvain et Marcas, directeur de l'Institut de Laiterie à Gem >loux. -♦ Incompabilité entre la Loge et le soeialis« ne — en Italie! — Dépêche d'Ancône, 28 : Le congrès socialiste a adopté la nuit iernière à une forte majorité un ordre du our décîlarant qu'il y a incompatibilité >our les membres du parti à appartenir à a fois à la franc-maconnerie et au narti T - - LA VILLE Un garden-party aura lieu le lundi 11 mai au château royal de Laeken. Retraite militaire clu samedi 2 mai. — Itinéraire. — Sortie de l'Hôtel de Ville à 20 h. , et demie, arrêt sur la Grand"Place, son-, nerie de la retraite, puis le tour de la | Grand'Place, la rue au Beurre, rue du Mi-' di, rue du Lombard, place St-Jean, rue de l'Hôpital, rue Lebeau, Grand Sablon, rue , des Sablons, rue de la Régence, Plaça Royale, rue de Namur, Porte de Namur, Chaussée d'Ixelles, Place Communale. —. | Dislocation. Les commandes de fusils pour l'année. — Un membre de la Chambre a posé la ques-, toon suivante à M. le ministre de la guerre; ' Est-il exact que M. le ministre a donné l'or-; are. il y a plusieurs mois, de commander dix . mule tusils Mauser à la manufacture d'armes do ^l'Etat au prix de 54 francs pièco? Est-il exact aussi qu'il y a quelques semaines, ' la décision a été prise de passer une oommande identique à la Fabrique nationale d'armes au prix de 70 francs pièce? S'il en est- ainsi, pour quelles raisons M. le mi-. iustre n'a-t-il pas confié la seconde commande L à la manufacture d'armes, de l'Etat, alors quo . la différence de prix, au préjudice du Trésor, s'élevait à 160,000 francs? M. le ministre de la guerre a répondu: Parce que la manufacture d'armes n'est pas i outillée actuellement pour fabriquer annuelle-. ment la quantité d'armes nécessaires aux besoins de l'armée. La ligue nationale du paiement comptant a tenu récemment son assemblée générale statutaire. M. Georges Le Jeune d'Aile-geersbecque, son secrétaire général, y a lu un rapport complet des travaux de 1a Ligue pendant l'année écoulée; ce rapport i faisait suite à celui présenté à Gand paj M. Paul Moraux, vice-président de la Ligue, et aux résolutions prises en vue de la loi du 1er mai 1913 qui stipule en faveur des fournisseurs un intérêt légal de 4 1/2 p; c- à partir de l'expiration du troisième mois qui suit la remise d'une facture ou d'un relevé , de compte, et. à défaut de cette remise, un intérêt de 4 1/2 p. c. à dater de l'expiration de l'année qui suit la livraison des marchandises ou la fin des travaux exécutés pour des particuliers. A la fin de cette assemblée M. P. Mo-* raux a fait aecclamer le nom de S. M. la Reine qui a accordé son Auguste patronage à l'œuvre de la Ligue. , — Avenue de Tervueren. — L"Etat fait procéder, en ce moment,à d'importants tra-: A'aux de voie rie à l'avenue de Tervueren, entre Ife second rond-point et lo pont du chemin de fer à Woluwe-St-Pierre. Le macadam de droite, en descendant,est enlevé au moyen d'une « piocheuse » actionnée par un rouleau compresseur. Les énormes dents en acier, dont cet instrument est muni, s'enfoncent dans le macadm et le désagrègent complètement. Celui-ci est remplacé par un pavé bien taillé, fixé au moyen de ciment, qui donnera une piste excellente pour les automobiles et sur laquelle le pneu mordra bien. Le terre-plein du milieu de l'avenue, qui était impraticable pour les piétons en temps de pluie, sera macadamisé sur la moitié de sa largeur, ce qui en fera un promenoir excellent.Pour le reste, l'assiette de l'avenue ne sera pas modifiée ; la piste cyclable sera maintenue, les chemins pour piétons seront encore améliorés et les deux voies du tramway continueront à être placées à gauche de l'avenue, en descendant. « A la gare de Schaerbeek. — Deux nouvelles adjudications sont annoncées; l'une concerne la construction d'un viaduc supérieur qui permettra de supprimer le passage à niveau de la rue du Lion (prévisions: 1,000,000 fr.); l'autre concerne la construction d'un passage souterrain (prévisions: 350,000 fr.). — Tramways bruxellois. — A dater du vendredi 1er mai, et à titre d'essai, le service n» 51 « Laeken (Place Communale)-Place Ste-Croix » par la Bourse et Saint-Gilles, sera prolongé jusqu'à la Porte de Tervueren (Cinquantenaire), par les rues de la Brasserie et du Germoir, avenue Victor Jaoobs, place Saint-Antoine, avenues Eudore Pirmez et de la Chasse, placo Saint-Pierre et avenue des Celtes. Les voitures de ce service circuleront sous plaques no 81. Le service no 52 c Gare de Schaerbeek-Placo Sainte-Croix » par la Bourse et Saint-Gilles, sera prolongé jusqu'au Cimetière d'Etterbeek, par les rues de la Brasserie et du Germoir, avenue Victor Jacobs, place St-Antoine, avenues Eudore Pirmez et de la Chasse, plaoe Saint-Pierre, avenue des Celtes, Porte et avenue de Tervueren (Parc du Cinquantenaire), boulevard de Grande Ceinture et avenue Georges-Henri. Les voitures de ce service circuleront sous *>r> QO FEUILLETON DU 33 AVRIL 1914. Dans la Tourmente par Marguerite Regnaud Laur'ate de l'Académie Française. — Une idée, cria-t-elle tout à coup, yaia faire allumer un grana feu dans l'â de la cuisine pour le réchauffer, et pi ne pensez-vous pas que je devrais lui fa prendre quolq'ue chose comme une in sion, un grog. Les moutons, est-ce quo c se soigne comme les gens? Il faudrait pe être faire venir le docteur Carrez ; il m'1 verrait promener en se moquant de m mais tout de même, il me donnerait pe être un bon conseil. Dites, croyez-vous I lèneî — Je ne sais pas, fit celle-ci impatient Ah! au fait, je vous attendais pour vc annoncer une nouvelle; votre mère insi pour me garder tout l'hiver, et je vais sz douté accepter, si cela ne vous contra pas. T quelle idée! au contraire, fit T'h qui avait à peine écouté. Puis elle pours vit aussitôt: Oui. je crois que c'est une bonne id; allumer un grand feu de pommes do p'r (tri? TTl si i* jttiraHtala un ficha... u grande échappa de lame bJcti».. ^ Du ^désordre effroyable de sou armoij elle sortit un châle, en entoura le pe mouton, puis prompte comme l'éclair, e disparut : » — Oui, Théo, songeait Hélène, cotte e ? fant si bizarre, si inculte, si indifférente moi, pourra-t-elle devenir jamais une ' ritable amie? Quelle prise puis-je avoir s elle? Elle est fuyante, elle est insaisissal comme un feu follet. Je voudrais lui fa du bien, lui être utile et que mon passa ici soit marqué salutairement dans sa v et je ne sais comment saisir cette inte gence aux fulgurations éblouissantes, m jo si passagères, cet esprit incohérent, déct tre certant, cette âme gamine et profonde, lis, cœur capricieux et dévoué, léger et arde iie ii régulier et tenace ; je ne comprends p fu- cette enfant qui subitement a aes paro sla do femme et lève sur vous un regard e ut- semble avoir compris toute la vie, ou e3e sa- femme qui vit, pense et parle comme u oi ; éternelle, une inguérissable enfant ! !it- Mais à quoi bon m'attarder à toutes < lé- va nés considérations, se dit tout à co Hélène, comment saurait-on juger les z :e. très, c'est-à-dire le mystère, l'illusion, 'us raensonfçe des apparences, nuisqu'on < ;te incapable de se juger soi-même, faute as se connaître assez''1 Le regret me rend : rie juste envers ceux qui sont bons pour m. La prière seule me rendra le calme et éo lumière. ai- Enveloppée d'une mante à capuch qu'elle avait trouvée dans la garde-ro :e, d_e sa tan(x\Hélèi;e se lança hardiment so ... l'averse et gagna l'église bâtie un peu ne 1 éoart du village, sur une élévation de te ra<p dominant le Iao._ ■e, Hélène aimait à y prier, bien seule, à tit tombee du soir, dans la plainte du vent lie je lointain clapotis du lac auquel ee mêl; la chanson monotone des roseaux froissi n- Ce soir encore, Hélène se : osa la rede de table question : est-ce l'heure? co geste mon pere qui me libère pour ainsi dire lir tous les devoirs filiaux, n'est-ce pas cel ,1e qui me montre le chemin du couvent ( A-t-re réellement besoin de moi ici et n'y a t ge pas quelque part de vraies souffrances ie> de reelles solitudes qui me tendent les br li- et Qui m appellent? Et cependant si je chi lis sis cette heure-ci pour me décider, je v£ ,n_ froisser des susc;ptibilités envers lesquell ce je suis liée par la reconnaissance et surto Jt je vais briser le cœur de mon père; il pre ias ^r'L rr|on a°te comme la juste vengeance ieg son abandon momentané; il prendra ma v lui cltion pour un accès de détresse, il se 'te reprochera comme un crime; et cela je ' le veux pas. Le premier devoir n'est pas courir après d'impossibles dévouements de retentissants sacrifices, mais de d0nn ^ simplement du bonheur à ceux que Dieu "P mis dans notre orbite pour que nous les i ' mions... Hélène était «i modeste, si dépourvue •Ie vanité, qu'elle redoutait toujours sur cet ae pente du beau de se laisser entraîner p l'orgueil. Elle se disait : « Vivre sa vie, to >.1- est là! » Le difficile c'est de savoir quel la doit être sa vie. Et elle voulut encore attendre et elle r ^n mit encore la grande décision, espérant i be appel plus significatif de la destinée; r us poussant l'intervention définitive de sa v à Ionté, attendant tout, avec une soumissie r- quasi-fataliste, des événements,, jl nmmmMummmMMm ^ Quand elle rentra au logis grelottan mais réconfortée, elle fut attirée par u clarté vive et inusitée venant ele la cuisin ÏS* elle poussa la porte et demeura surprise amusée de ce qu'elle voyait. ,e Dans l'immense cheminée de pierre} te . qu'on en trouve encore dans les vieil U1 maisons de campagne et qui occupait t< le fond de la pièce, un feu joyeux pétill répandant un intense parfum de résine, i sise sur un escabeau, devant l'âtre, Tl a.s caressait M.yrto couché sur ses genoux. }|s était encore enveloppé de son fichu, de s te qu'on apercevait seulement sa petite t ufc blanche et frisée, ornée d'un nœud rose, u_ vers cette petite tête à la fois gracieuse inexpressive, Théo penchait sa frimou 0_ ébouriffée avec un sourire de tendre |e quasi maternelle. le Agenouillé à côté d'elle, sur les dall -je Robert tisonnait et alimentait le feu et ej. jetant des brassées de pommes de pin. er Plus loin, dans la pénombre, on dist a guait une tache blanche faite par le boni Lj_ de Nanne qui allait et venait sans bru et partout dans la vaste cuisine dansait lG les reflets de la flamme, sur les solives te plafond, sur les murs, jusque sur les vitn ir partout le feu allumait des lueurs d'or, e ut les cuivres suspendus et sur le balanc le prisonnier dans la vieille horloge au t tac monotone comme le chant du grill e- qui, du fond de l'âtre, lui répondait, in Lina s'arrêta, souriante, songeant: Co e- me je médisais de tous ces êtres et corni o- la bonne simplicité des cœurs vaut mie >n que toutes les vertus à grands fracas. P; nons exemple sur eux. » Robert 1 aperçut le premier; il par te, d'un éclat de rire et courut à elle la ma ne tendue : e : — Ah 1 mademoiselle, vous manquiez à ot scène ; venez, venez vite ; mais comme vo avez froid! Venez vite vous réchauffer ; Ho feu allumé soi-disant pour Myrto, au fi es que j'attise avec tant de plaisir, car c'e un feu de joie, un feu de bonheur, un f< ait qui vous fête. ^s- Robert l'entraînait, lui offrait un sièg eo ivre de gaieté... Elle aussi riait par co U tagion. — Quel feu de joie? Pourquoi pour me îto Je ne comprends pas. et Les yeux brillants, dorés par la flamm et il répliqua avec tout l'élan, toute la sine sse rité de sa conviction, toute sa joie jeune sse enthousiaste : — Vous restez; vous nous faites cet es, grâce, cette aumône, ce don... vous rest y et vous ne comprenez pas? Hélène, voulant couper court à son 1 in- risme, se pencha sur M.yrto et, le caressa iet du bout du doigt: it ; — Eh bien? et ce rhume? snt — On l'évitera, fit Théo, dont le visa; du s'était subitement lembruni depuis i 3s ; instant; d'ailleurs, je ne crois pas que ur santé vous préoccupe beaucoup ; vous, vo ier n'êtes pas comme moi, seule... seule' av ic- les animaux... Il n'y a qu'eux qui aime on vraiment. -- Ah! bien, tu es géntille, fit Rober m- moi que me suis brûlé tout le visage poi ne ta sale petite bête!... ux — Tu viens de dire toi-même que le fe 'e- était pour Hélène... — Voyez-vous, dit Robert en riant c tïl pîus belle, elle est jalouse, -jalouse ■ m Myrto ; ça c'est de la maternité un peu exclusive. Drôle de petite gosse, va ! j la II revint s'a-sseoir à côté d'Hélène, etj us alors, dans la douce chaleur du foyer, ila m se mirent à faire des projets, à « échafau-' îu der » leur hiver, comme a-isait Robert; il st voulait absolument qu'Hélène se réjouit de 'U passer la mauvaise saison à la campagne et dans leur rude région. e> — Vous verrez, vous verrez, disait-il, a" quand nos quartiers d'hiver seront bien pris, les grands poêles allumés, les bour-relets mis aux portes et aux fenêtres, les rideaux tirés pour les longues veillées de e, décembre, vous verrez comme il fera bon é- lire, rêver, faire de la musique, bavarder et des heures dans le chien et loup, avec une tasse de thé fumante sur ses genoux... et t0 eiuand la neige sera là, l'immense neige ez elouce et silencieuse, qui semble ouater les choses et la vie, la belle neige immacu-y- lée que vous ne connaissez p^s dans vos ut villes, quand les grelots des traîneaux tinteront dans les rues désertes, quand le lac sera couvert de glace et que nous irons en trois coups de patins de Malbuisson aux n petits villages d en face, et quand, par les sa beaux soleils qui font briller la neige dur-•JS cie sans l'entamer, nous lancerons nos lug-30 ges sur les pentes à une vitesse folle., vous it verrez, vous verrez si vous regretterez la ville et ses rues#boueuses, et ses brouillards t; et la gaîté factice de ses salons, vous ver-ir rez ce que c'est que de respirer à pleins poumons, de vivre de toute sa jeunesse et îu de toute son âme... £& fBivre.) I®,

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Dit item is een uitgave in de reeks Le courrier de Bruxelles behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1861 tot 1914.

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