Le courrier de Bruxelles

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s.n. 1914, 04 Juni. Le courrier de Bruxelles. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fn10p0z14k/
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jeudi 4 juiu 1914, . ABONNEMENTS s mm tnaon inaim BELGIQUE . ft 10.00 S 00 2-50 BOLLaNDE. . i 19ao 9 60 4.80 LUXEMBOURG \ PN10N POSTALE 30.00 15 00 7.B0 5 CENTIMES iu00iifri*nto n® -toni sas ml» •!» "fiftft® T&LÊPHONh SABLOJS 1754 LE COURRIER DE BRUXELLES 5 3- annSo. — ÏV 151 — i ' bijbeaux i A BRUXELLES i 52, rue de la Montagne A PARîS I Jo, rue Saint-Suïpice. 30 5 CENTIMES i.M3EiB0>énr>ents ne «ont pas mis an vent» TÉLÉPHONE SABLON 1764 » Pro aria et focls - Les effets d'une poiitip IL On a souvent montré comment la Révolu lion par ses théories qui procèdent d'ui toncept faux de la liberté, mais qu; n'ei sont pas moins à la base e!s l'Etat modei lie, s'oppose à toute organisation profeî siounelle, comme à toute autre organisatio: d'ailleurs. On a souvent aussi montré coir ment elle a par là-même désavantagé les ou Jvriers dans le jeu de l'offre et de la demar 'de, dans l'échange du travail et du salaire comment elle les a laissés s^us le rappor économique sans aucun droit, sans aucu privilège, sans aucune propriété, sans aucu recours, f.mment elles les a réduits, dan une immense majorité, à la condition de se larié. Les ouvriers se sont assez vite rend compte que» le libéralisme économique leu nuisait. Ils ont réagi. Ils ont reconquis l 'droit d'association. Ils en ont, il est vra assez généralement fait un mauvais usage •Ils ont prétendu s'organiser en dehors d capitalisme et du patronat ou plutôt contr ;le capitalisme et le patronat parce que de sociologues romantiques, — les chefs du s< cialisme, — leur ont représenté la suppre: sion du capitalisme et du patrc-iat comm lie terme nécessaire de leurs efforts, Mai les ouvriers qui connaissent la malfaisanc 'du libéralisme économique, ignorent tro qu'il est essentiellement un principe d >1789. Peu de temps et peu d'efforts suff raient assurément pour les instruire sur c point. * La Révolution a causé dans le domain 'économique d'autres ravages, qu'on ape] çoit moins. Essayons d'en indiquer que jques-uns. La Révolution considère l'Etat non pa 'comme le gérant des intérêts nationaux mais comme l'agent de la volonté général* •Elle le contraint, s'il veut conserver et fo: tifier la volonté générale, à s'emparer de esprits, à les former, à s'immiscer, — aim que M. P. Lasserre l:a fortement prouv 'dans un livro récent sur la doctrine officiel) de l'Université, —■ « dans la religion, 1 science, la j hilosophie, les arts, les lettre; ;qui sont du spirituel mais qui impliquer (une conception de l'homme et de la socie té » (p. 570), à prendre un parti direct dan toutes les luttes d'idées, et le parti faui à, se faire donc et à propager une doctrine 'En d'autres termes, l'Etat moderne do: enseigner, il doit même vouloir enseigne teeul. Il est en même temps obligé de renforce Ses moyens de conquête spirituelle par d'ar ires moyens d'action. On s'est assez plain de la multiplication des services public pour que nous jugions inutile d'insister su ice point. En résumé, l'Etat moderne s'est charg 'de besognes qui ne sont pas les siennes e dont il s'acquitte d'ailleurs mal. Il leur coe sacre une attention qui serait nécessaire J'exécution de sa vraie mission, à la prépa ration, à la direction, à l'achèvement, a succès des grands et durables desseins qu fconservent et qui augmentent pour un peu pic la liberté, la prospérité, la puissance. Parmi ces grands et durables desseins par la nature même de l'économie du mor de moderne qui est internationale, figurée jeeux de ce eue l'on a appelé la politiqu d affaires. Des nations rivales de la nôtre en lête desquelles on peut citer l'Allema gne, organisent avec un soin méticuleux 1 production et la vente. L'Etat, parce qu'il est libre des mille besognes dont l'ideolc gie Roussienne l'embarrasse ailleurs, e dans la mesure même où il est libre, les'ser très efficacement dans leur activité; il le gère, pour reprendre un mot fameux,'* corn xne des métairies, où rien n'est avancé pou rien, où, si l'on met un germe en terre, Foi a déjà dressé le compte approximatif de so: rendement. Les classes ouvrières retirent d'un tel ré k'ime un grand profit. La remarque en a ét faite plusieurs fois et par des observateur divers-, par des socialistes mêmes parmi les quels le professeur Andeler, mais elle n'esl g pas arrivée jusqu'au grand public : le peu pie allemand et plusieurs des chefs de ce qu'on a coutume d'appeler la « social-démo cratie » commencent à se rendre très bier compte que leur type de gouvernement re présente un type de gouvernement supérieui à celui qui existe ailleurs ensuite des princi pes de 1789 ; ils commencent à se sentir dei sympathies, au témoignage du professeui socialiste Andler, et des sympathies vive! pour l'impérialisme même sous ses forme* conquérantes (cf. « Revue critique des idéei et des livres » du 25 novembre 1912, l'arti » cle de M. Andler). En d'autres termes, il: ^ commencent à apprécier un gouvernement Q comme il faut l'apprécier, « par des raisons a naturelles et positives, tirées de.i conditions s concrètes et observables de la vie des na tions en général et de telle nation en parti culier, de l'intérêt commun, des exigencei 11 de la prospérité publique », à juger un sys r tème politique d'après le rendement. e D'après ce qui précède on a pu voir que L' par sa nature même, l'Etat qui procède de ■ la métaphysique quatre vingt-neuviste es d en état d'infériorité manifeste dans la lutte 6 économique mondiale, autant dire dans 1< s maintien et l'acquisition des débouchés don dépend la prospérité des classes ouvrières Il l'est encore à d'autres points de vue e Nous nous proposons de l'examiner prochai s nement. e ; Un médecin qui a m, (suite) C'est le mardi soir, 5 mai, dans la sali e des constatations. Le D^ Chaix cause amicalement avec M Boissarie. Il est visible que le chef de la cli nique de Lourdes a pris en très grand-sympathie ce collaborateur inattendu qu s "vient apporter spontanément une des plu - belles contributions à la cause s-urnatu relie. Le médecin de Mme Ducros est jeune '■ dans la première force de l'âge, & pein-s quarante ans, peut-être moins. Son regart ;i est^ droit, assuré, pénétrant. Le visage es ^ sérieux, mais reflète avec mobilité toute les nuances de la pensée intime. L'attitud e est pleine d'aisance, exempte de pose -a celle d'un homme qu n'a pas souci de L galerie et conforme son geste à l'idée pro £ fonde qui le possède tout entier, La paroi . est élégante, précise, parfois rapide, ima gée et libre. On sait qu'il est là non poin s pour le plaisir de raconter,mais pour le de voir de rendre témoignage. . ( Le Dr Chaix détaille les maladies, leu _ évolution rapide, leurs phases inquiétan tes, leur emprise dangereuse et fatale, im r possible à conjurer. Il appuie l'observation de l'avis très af r firme de ses confrères. — Il n'y avait, entre nous, aucune diver gence appréciable de diagnostic ; nou: 1 l'avions tous jugée et condamnée, s Et voilà maintenant qu'il conte à l'audi r toire la maniéré dont il apprit la guérison le scepticisme dont il accueillit la première , nouvelle, l'examen qu'il fit de cette « res * capée » de la mort, puis ses étonnement: t stupéfaits, enfin la certitude absolue de h - conviction. x T k,e télégramme expédié de Lourdes e qui m'annonçait la guérison, provoqua ei moi une certaine gaîté pleine d'ironie,mai: i aucune émotion. Je songeai : « C'est l'his i toire de tant d'autres, la volonté de guéri] . lui a donné le coup de fouet d'une forte il lusion, mais elle va retomber si ce n'esi déjà fait. Pour elle, guérir est impossible , v?na cinquante centimes bien mal em ployes ». On devine l'impatience avec laquelle les directeurs du pèlerinage attendaient l'heu e re de présenter Mme Ducros à l'examen de , son docteur, aussitôt le retour. Plus qut _ tous, 1 ancienne malade desirait se montre] à lui et jouir de son étonnement. Aussi i peine arrivée, lui fit-elle savoir, que, main y tenant bien portante, elle attendait la vi . site de celui qui l'avait quittée presque t mourante,_ six jours auparavant. . — J étais si peu convaincu, nous déclare e docteur, tellement persuadé que i'aliar s la retrouver dans le même état, que je re - mis à plus tard le rendez-vous. Et je m'er r allai voir plusieurs malades, sans plus son ger a ce fameux miracle, inexistant poui moi. l 1 « Le lendemain matin, sans la moindre curiosité et uniquement par devoir profes - sionnel je me rendis chez Mme Ducros Er i chemin je*rencontrai un confrère et lui an- nonçai en plaisantant que j'allais voir ue miracle de Lourdes. Il se mit à rire et i'er ' fis autant. « Je comptais, bien entendu, trouver la pauvre femme très faible et couchée. Ah! , bien oui, couchée ! Elle était debout, souriante, la mine déjà fraîche et s'activait aux soins de son ménage. Pour l'instant 1 elle récurait des casseroles ! » A ce moment, le récit du docteur prend • une allure plus grave et eians laquelle on i devine l'émotion d'avoir touché du doigt . une réalité invraisemblable. — En effet, Mme Ducros paraissait bien ' guérie, mais pour créer en moi la convic-1 tion, il me fallait voir et toucher. » « Ma première préoccupation, fut d'exa-. miner le pied, ce pied droit qui portait un , abcès volumineux, rendant par 1 ouverture ' du sang et du pus. Cela, c'était la plaie ' classique dont la trace ne peut disparaître > ni en six heures, ni en six jours. i « Elle me montra la place envahie par le . mal... rien! La chair était vermeille, la peau intacte. Une pensée, un doute plutôt, traversa mon étonnement. « Elle se_ trompe 1 ou elle me trompe ». Et je la priai de me - montrer 1' « autre pied ». Un peu stupéfaite ,elle obéit. Mais cet « autre » était , parfaitement sain et n'avait jamais eu de mal. C'était moi qui me trompais. ; Qu'étaient donc devenus l'œdème et la per-; foration si visibles en cette chair ravagée 1 i Les traces en étaient effacées, « sans que , même persistât une cicatrice apparente ». L'auditoire accueille, avec un intérêt } croissant, cette narration qui le transporte . en plein surnaturel. Et son admiration , pour ce fait qui dépasse et déconcerte la raison, est accrue de ce sentiment qu'une autorité médicale en atteste de son témoignage l'éclatante et indiscutable vérité. Le docteur continue : — Déjà remué, disons le mot; secoué, par cette première constatation, je continuai l'examen, avec le souci de retrouver quelque part le mal dont l'organisme de cette femme était envahi. Je cherchai en vain, tout était disparu. î Alors, ayant terminé cette minutieuse enquête, menée avec une prudence que dou-. blait le désir impérieux d'échapper à l'illusion possible, je ressentis « physiquement » 3 l'impression causée par l'imprévu de ma i découverte. Je dus m'asseoir et, pendant 3 quelques minutes, j'interrogeai ma raison. -Une pensée m'obsédait, dominant toutes les autres : « Est-ce que je rêve ? » , Pour expliquer son attitude et, pour évi- > ter qu'elle en fût surprise, le docteur dit à 1 Mme Ducros qu'il avait besoin de réfléchir, b Au fond, il reprenait son équilibre et.s'ef s forçait de dompter son esprit qui se cabrait * dans cette rencontre avec l'impossible réa- - lisé;. i L'intelligence du _ savant accoutumé au . jeu normal des lois positives, venait de 3 heurter le surnaturel qui se manifestait vic-_ torieusement, et affirmait une puissance b supérieure qui dédaigne de se plier aux rè-. gles inflexibles de la science humaine. Quelques minutes après, doutant de lui-p même, et de ce qu'il venait de voir et de toucher, le Dr Chaix recommença l'examen - de sa malade, avec plus de prudence encore,^ et plus de calme. Mais il cherchait l'irréel et l'inexistant. Comme la plaie du pied droit,les autres tares mortelles étaient - invisibles parce que « disparues ». Alors, ayant épuisé tous les moyens d'investigation, convaincu maintenant du fait prodigieux humainement inexplicable, le docteur invita les confrères qui avaient, avec lui,# soigné la malade, à vérifier son observation. Tous furent unanimes et ils étaient quatre. L un d'eux, ayant achevé le minutieux examen, lui fit cet aveu qui révélait l'intensité de son etonnement : « Vous m'excuse re-z, mon cher ami, mais j'ai pensé, lorsque vous m'avez annoncé la guérison que vous étiez devenu fou ! » — Voilà ce que j'ai vu, termine le médecin de Mme Ducros. Aujourd'hui, comme demain, la nature et la science ne pourront jamais, avec leurs forces combinées, obtenir un résultat qui approche de celui que j'ai constaté. Pour moi, il n'est qu'un mot pour qualifier la guérison de Mme Ducros : « le miracle ». Et ce mot, prononcé par un médecin qui vient de donner, avec l'autorité de son savoir, contrôlé par celui de quatre praticiens eminents, un magnifique témoignage de la vérité, — ce mot qui définit une chose extraordinaire, réveilla dans le « Bureau Médical » des échos familiers. I Mais, tombant de la bouche d'un docteur qui fut sceptique et devint, en un jour croyant jusqu'à proplamer publiquement sa foi, il était d'une éloquence irrésistible et , souveraine . Et il semblait retentir bien au delà de oet-, te salle où nous étions assemblés s'envoler jusqu'au parvis du Rosaire pour", de là, se mêler au « Credo » éternel qui porte jusqu'aux cieux, dans les soirs de triomphe l'hommage de l'univers au Christ Rédempteur, Maître de la vie, Kcné Gaell. Eevu0 cLô la, Presse Les faux prophètes. — Le « XXe Siècle », lui aussi ne prend pas au sérieux, Cyrille, «le lynx». Il met avec beaucoup de raisons les eïatholiques en garde contre les opinions de certains faux-prophètes qui, profitant de l'espèce de flottement qui se manifeste en ce moment dans l'opinion, essaient d'accréditer des idées sans posséder pour cela aucun mandat ni la moindre responsabilité. C'est le cas pour M. Cyrille Van Over-bergh. ancien secrétaire du ministère des sciences et des arts, qui, rendu à la vie privée, défend les thèses les plus audacieuses et dont les déclarations sont de nature à jeter dans nos rangs, si. on n'y prend garde, la méfiance et la zizanie. Il n'y a, dans tout le parti catholique belge, qu'un seul homme qui voie clair : c'est M. Cyrille Van Overbergh. On ne comprend guère que ce lynx s'obstine à rester seul dans cette aveugle multitude ! Quel contraste fait, avec l'assurance de M. Van Overbergh, la circonspection de M. Léon Mabille ! Interviewé par le même journal, également sur la revision, M. Léon Mabille a refusé de faire la moindre déclaration. Il est vrai qu'il est député, professeur d'université et blanchi sous le harnais. Tandis que M, Van Overbergh!... Des conseils qui ne seront pas suivis. — Appréciant l'élection du 24 mai, le correspondant belge du « Journal des Débats », plein de sympathie pour nos libéraux belges, leur adresse une série de bons conseils, les engageant à les suivre s'ils veulent se rendre digne de gouverner. « Certes, écrit le correspondant, il est irritant, il est insupportable, il est eiange-reux que# le parti e^atholique se perpétue au- pouvoir. Cela apparaît à certains comme paradoxal et contraire à l'esprit du régime parlementaire. Mais il est également manifeste que la nation belge, toute pétrie de raison et de tradition, ne veut pas d'un gouvernement d'aventures économiques et de relâchement civique ; le drapeau rouge répugne à la très grande majorité du peuple...» Le libéralisme belge, remontant à ses ' origines, devrait d'abord se dépouiller de l'anticléricalisme agressif et violent dont certains ^de ses représentants se sont fait une spécialité : Il faut le dire et le redire : la Belgique est le pays le plus historiquement et le plus foncièrement catholique qui soit, tant pis pour qui le mée>onnaît. Les libéraux ele jadis savaient tenir compte de cette évidence, tout en s'opposant énergi-quement aux intrusions du clergé dans le domaine de l'autorité civile. Le caractère reliigeux des Belges ne supporte pas d'être menacé ou contraint, dans les choses de la conscience, par les détenteurs du pouvoir ; il faut que les libéraux s'en fassent un© raison et qu'ils se rappellent, pour en tirer profit, le cas de M. Piercot, le ministre le plus avancé du Cabinet libéral de Brouc-kère, qui se^ rendait à Malines, à une réunion des évêques, pour s'entretenir avec ceux-ci de la question de l'enseignement moyen. » S'il faut — et nous le croyons — que le parti libéral se transforme à ce point-là pour •devenir gouvernemental, nous sommes bien tranquilles :son avènement au pouvoir n'est pas encore proche. Leurs arguments. — Veut-on savoir de quels arguments est faite La campagne me-nee par les suppôts de la Loge contre l'enseignement libre catholique 1 En voici un spécimen tout à fait choisi. Il est du « Journal de Charleroi ». spécialiste breveté en la matière: « Un correspondant nous écrit que, dans une localité du pays, une élève d'une école des nonnettes aurait été malmenée par les cheres sœurs au point qu'elle en portait des marques au cou, à la figure et aux bras. » Il n v a pas à dire, c'est absolument irréfutable.Si le désormais fameux M. Bossart avait pris la précaution d'édifier toute la documentation de son livre sur les couvents avec ce luxe de précision, le R. P. Kutten ne serait pas parvenu à y montrer 80 pou** cent a erreurs. ~ A l'adresse des députés de la Droite, le « Bien Public » écrit: Livrés à eux-mêmes et aux suggestions de leur entourage immédiat, les ministres sont exposés à I erreur. Le monde politique de la capitale constitue un milieu très distinct au sein de la nation Ye<f, ru!??u,rs ,do ' opinion ne parviennent qu'avec difficulté a s v faire entendre. C'est aux élus du corps électoral, aux députés qui restent en contact avec les masSfes, d'empêcher quo les détenteurs du pouvoir ne soient victimes, chaque jour de graves méprises d'optique ou d'acoustique. ' Or, il faut bien le reconnaître, le gouvernement n'a pas toujours reçu, de ses amis du Parlement, les conseils qu'il eût fallu lui donner meme lorsqu'il ne les demandait pas. Il n'a pas rencontré non plus, chez eux. les amicales mais termes résistances qu'il eût fallu, en certaines occasions, lui opposer. Nouvelles de P*ome. Le Saint-Père a reçu, même le saint jour ele la Pentecôte, divers cardinaux; tant italiens qu'étrangers. Le cardinal de Cabrières,évêaue de Montpellier, et le careiinal Hornig, évêque de Weissbrunn, ont été reçus en audience de congé. L'audience collective, qui devait avoir lieu dans la cour de San-Damaso, a dû être renvoyée, à cause du mauvais temps, malgré le ne>mbre considérable des personnes qui s'étaient à cet effet rendues au Vatican.*** Le Saint-Père a fait remettre au cardinal Nava di Bontifé une seconde offrande de 10.000 francs pour les victimes de la récente éruption de l'Etna. Hier, mardi 2 juin, anniversaire de la naissance du Souverain Pontife. S. Em. le Cardinal-Secrétaire d'Etat a reçu dans les salles attenantes au célèbre appartement Borgia, et a donné un grand repas de gala en l'honneur des nouveaux careiinaux. Les membres du corps diplomatique et les hauts dignitaires de la Cour pontificale étaient également invités. Petite Chronique Les horticulteurs belges viennent de remporter de brillants succès à l'exposition internationale d'horticulture, qui s'est ouverte le 26 mai à St-Pétersbourg. — Les cultures de plantes ornementales de la Flandre y ont dignement maintenu le renom de la Belgique horticole. Nos orchidées font l'admiration des visiteurs russes et étrangers. Les fruits et les légumes belges ont pris, pour la première fois, part à la joute. Les raisins de Hoeylaert se sont vu décerner la plus haute distinction disponible, tandis que le lot de légumes de Malines et de Louvain obtiennent un grand prix, qui fut également remporté par la collectivité hollandaise.De nombreux exposants belges ont fait le déplacement. La délégation comprend MM. le baron de Kerchove d'Exaerde, président, Grosjean, Lambeau, Pynaert, Spae et Van Orshoven. Le trafic des écus et les échanges avec la France. — L'« Action Economique » remarque qu'il y a un ralentissement marqué dans les rapatriations de monnaie, de France en Belgique, rapatriations nécessitées par l'exode des écus à la faveur de la prime du change. Ce ralentissement ne s'était pas fait sentir pondant le premier trimestre; mais il a été très marqué dans 1 ; quatrième mois ; en effet, il n'y a eu, en avril 1914, que pour 10 millions de monnaie réexpédiée de France en Begique, alors qu'il y en avait eu pour 32 millions en avril 1913! • Cette diminution montre que les mesures extrêmement sévères prises par le gouvernement belge pour enrayer le trafic des écus à la frontière commencent enfin à donner des résultats appréciables. A qui de droit. — Les douaniers sont les braves défenseurs de nos frontières, non en temps de guerre mais en temps ele paix. Ils veillent sur ceux-là qui auraient envie de prendre la clef des champs. Et c'est métier dur et exposé aux intempéries diverses comme à divers accidents.. Ces vaillants serviteurs de l'Etat, nous écrit l'un d'eux, sont pourtant bien mal partagés et bien délaissés. On les oublie un peu, on les oublie un peu trop. Etant arrivés à l'âge de nous créer une famille, nos retenues décomptées, nous touchons quatre-vingt-huit francs et nous avons au moins 28 ans. 88 francs pour vivre à deux ! Trois ans après, nos retenues décomptées, nous touchons nonante-six francs, mais alors nous avons famille et nous avons passé la trentaine. On a augmenté les traitements des employés des autres administrations. Un sergent à peine adulte est plus payé que nous, q^-i avons femme et enfants. Nous soumettons à qui de droit cette réclamation. Il semble bien qu'elle ne soit ni exagérée ni intempestive. Le traitement des employés de diverses catégories a subi une hausse avec l'augmentation du coût de la vie. Il n'v a pas, que nous sachions, de raison raisonnable et raisonnée pour que les douaniers en participent pas à ce mouvement.Chez les Ex-Sous-officiers. — Au cours de leur congrès, a Liege, les « Ex-sous-offi- ■ siers » ont ainsi formé leur comité : Président M. Boigelot, de Bruxelles, en remplacement de M. Baert, démissionnaire; M Oreten, vice-président; M. Schreurs, sécrétai-re; MM. Legrand, de Gand, et Dubois, de Na-mur, commissaires. < LA VILLE La protection cle l'enfance. — Le jugé* ment de M. Wets, juge des enfants, con*< damnant des petits Italiens et leurs parents, joueurs d'orgues, vient de passer en force de chose jugée. Nous avons publié ce jugement in-extenso, au début du moia dernier. M. le procureur du Roi vient d'en décider l'envoi à tous les bourgmestres et commissaires ele police de l'arrondissement de Bruxelles. Il l'intercale dans une circulaire ordonnant de dresser procès-verbal à charge de tous les enfants qui sollicitent une obole des passants, tandis qu'une autre personne tourne l'orgue, — et à la charge des parents. s'il est établi que ces faits de men* dicité organisée sont habituels. — Au palais du goiiverncmenf provincial. — La dernière main va être mise au gros œuvre du palais provincial du Brabant, rue du Lombard. Au rez-de-chaussée seront aménagés quatre magasins luxueux. La nouvelle entrée principale conduira au cabinet de la députation permanente, à la bibliothèque et- à une grande salle de fêtes et de conférences. Au second les locaux occupes par le conseil provincial, ont été notablement agrandis.Les nouveaux locaux ne pourront êtr« inaugurés que dans un an. — A la Bourse. — Depuis quelque temps?, quelque chose clochait à la Bourse. On ne fut pas long à s'apercevoir que c'étaient les corniches, du côté de la rue de la Bourse, qui s'effritaient. Les réparations nécessaires vont être faites : des ouvriers installent, — pour combien de temps? — un important échafauelage à la façade nord du temple grec. Voilà au moins un bâtiment qui va. — Les voies de communication entre Forest et Anderlecht. - La rue du Cerf, à Forest, une rue de trafic intense, va être redressée à hauteur de l'usine à gaz. Elle sera portée à la largeur de 10 mètres et sera clôturée du côté du chemin de fer par un grillage en fer ajouré. La partie de la rue du Cerf qui longe le « Geleisbeek » sera supprimée et remplacée par une belle voie carrossable, de 20 mètres de largeur, qui1 reliera Forest ft Anderlecht. Cette nouvelle rue passera sous le viaduc monumental qui a été construit à cet endroit, et qui doit donner passage, à la ligne de Bruxelles (Mi-eti)-Gand St-Pierre. Ce travail, en ce qui concerne la rue du Cerf, sera exécuté en vertu d'une convention passée entre l'Etat et la Compagnie du gaz de Forest. .— Les Argentins résidant dans la oro-vmee de Brabant sont priés de se présente! au vice-consulat de la République Argentine, 6, rue Joseph Dupont, à Bruxelles, samedi prochain 6 juin, pour se faire inscrire pour le recensement général conformément à l'article II du décret élu 13 avril 1914. ♦- — L'Union pharmaceutique d'Ixciles informe le public que le pharmacien ixellois soupçonné d'avoir causé la mort d'une do ses clientes, à la suite d'une erreur, n'est pas un des trente membres que comprcnei cette association;. Le concours des chevaux de trait. — Le concours de la « Se)ciété le Cheval de Trait belge» — c'est la vingt-neuvième — présentera cette année au Cinquantenaire une belle sélection. 972 chevaux sont inscrits.Les divers championnats réuniront 99 concurrents. Plu-sieurs pa.ys^ seront représentés par des missions officielles. Le major russe Kramarew représentera les haras du Tsar. M. Simonin, inspecteur des haras de Com-piègne représentera la France. M Para-vicini, conseiller de régence, représentera l'administration des haras de l'Etat bavarois; le gouvernement badois, l'Italie, le Danemark, la Hollande auront aussi des délégués officiels. Le 14, le Roi efc les princes présideront & la remise des récompenses. , — A l'Amigo. — 962 individus ont été uenoués pendant le mois de mai à l'Amigo Je Bruxelles. Dans ce nombre, 107 ont été incarcérés pour ivresse publique, 596 sur eur demande, 105 par mesure de police, 91 ?our vagabondage,. 48 par ordre du procureur-général, 14 par mesure sanitaire, 1 à la iemande de la policé des mœurs. FEUILLETON DU 4 JUIN id\U i i La Folle de Virmont PAU .leu n I3ARANCY (i:o;,ian covro.inê par l'Académie Française) ■— Quand je vous dis que ça n'est point à craindre! répéta le ieune homme en ap-guyant ses mains sur celles de l'aubergiste. ™ Marceline veut de moi, comme je l'espère :6ien Je ne serai pas soldat, (,uand même au ttrage au sort j'apporterais le numéro ïx- r>ai ^U01 ac^leî'er un homme, mon f , Pressent, et les quinze cents francs que 30 jui donnerai ne nuiront guèra aux écus ne xk noce, car voici du temps que l'on éco-non ;se chez nous dans ce but et ça se trouve maintenant! — Ah! fit le bonhomme un pej déconte-tpancé.— Alors, père dressent, voua... vous voulez bien c'est entendu, n'est^co pas? Ma grand mère viendra d'ailleurs vous en parler elle-même, aujourd'hui le temps était mauvais pour elle et je n'ai pas voulu re-jarelcr...— Eh! rit. Césette, 4ui jusqu'à ce moment « avanças prononcé une parole et qui, tout «ni se réjouissant de penser .e ra Line de-irf, -ï1" ''.Icho meunière de Yirmont, ne pouvait en même temps s'empêcher de son-jt-i a la séparation dont elle soujrirait: eh ! .«n liston tu pouvais atteodre un peu, ça 1 IM—BMW lui aurait fait plaisir, à cette femme, de fai re la demande pour toi. Mais non, il ne pouvait pas attendre. S Marceline acceptait, il se mettrait tout d< suïte en mesure pour un remplaçant. Juste ment Césaire Bonnefond, le sabotier, s'of frait à partir a sa place, et il ^allait pouvoi lui elonner -éponse, car il était bien décid< a quitter le pays si ce mariage ne pouvait si faire. Il en souffrait trop... — Va donc chercher Line, dit Césette i Faustine qui se tenait coi dans I'encoignur< de la cheminée et qui écoutait sans qu'oi prît garde a elle, car dans les campagne; on ne se gêne r -ère pour parler devant le: enfants. Elle se leva, sortit et revint ouelques mi nutes après avec sa sœur. Lui avait-elle conté en route ce qui venaii de se dire? Je ne sais, mais Marceline étaii plus pâle oue de coutume, avec un écla-singulier dans le regard, et elle parut inti midée devant^ André avec qui, cependant elle était familière, le connaissant depuis 1 enfance. Lui aussi sembla eoudainemenl embarrasse, et c'est le père Cressent qu: prit la parole. — Ma fille, dit-il, avec un trouble qu'i ne cherchait pas à dissimuler, assieds-to: la, entre André et moi, écoute-r oi bien el réponds-moi ensuite avec toute ta franchise. Je n aime pas les détours et je vais te parler comme je sais, sans belles phrases efont je suis ignorant. "Voici donc la chose, con | tinua-t-il après une pause pendant laquelle Marceline tendait pour se donner une contenance, ses mains brunes à la flamme du foyer. Alors il lui dit qu'André Maroselle, ici 1 <■ Mllll jjjiJJjl P Hli ■ VAMamsjg - présent, n'était venu aujourd'hui que pour la demander en mariage... i 11 avait raison, le père Cressent, en » avouant qu'il ignorait les détours et les . belles phrases, car il dit cela d'emblée, =ans . preambules, comme la chose la plus natu- ; Felle du monde, et Marceline en resta uu » instant tellement étonnée que le meunier ; craignit un refus. — Est-ce que je ne serais point à votre L convenance ? demanda-t-il anxieusemènt, ; sans oser lui prendre les mains qu'il dési-1 ra^ P°lirtant bien r.rrer dans les siennes. 5 . 6 .Ya 'es. le regarda en souriant 5 et il vit bien immédiatement qu'il se trompait..Pourquoi donc, dit-elle, que vous me conviendriez pas, André i ; Ahl fit-il, avec un soupir de 6or.Iage-; ment, toi vous saviez comme j'en ai eu crain ; te. J ai tremblé en moi-même comme sous le coup d un grand froid, rien qu'à cette ; pensee ; mais aussi, je comprends bien com-i me ça a dû vous étonner, cette demande ; faite si brusquement; la grand'mère s'y se-rait peut-être mieux prise, sans vous faire ofiense, maître Cressent, parce q'uelle aurait tâché eie se faire comprendre à demi-mot.Elle secoua la tête. — A quoi bon ? dit-elle. Vaut-il oas mieux savoir tout de suite? — Alors, reprit le meunier, c'est bien vrai, que vous voulez do moi pour mari 1 — Bien vrai! répondit-elle, .'oyez-vous, André, peut-être bien qu'une fille de la ville no répondrait ças aussi franc et aussi vite, mais moi je suis, comme le ^ère, ignorante des détours. C'est vrai que je vous accepte pour mari et que j'en suis heureuse, s'il m arrivait parfois de songer à un promis c était a vous que je pensais. Je ne sais pas pourquoi. Cette idée m'est venue sans que je m en aperçoive, quasi sans que je m'en dout, et je sentais bien que si jamais vous #ie eïhoisissiez parmi celles du village, j'en serais fière... — Chère Marceline! Vous errez comme nous serons ' eureux ! T i grand-mère vous aime déjà comme si vous étiez sienne, et le moulin est si près do 1 auberge que vous verrez Césette, votre sœur et le maître Cressent^ chaque fois qu'il vous plaira, car moi, je n'ai jamais compris le bonheur sans l'union de la famille. Voila que soudaiji cette rusée do Faustine vint s'asseoir à côté de son aînée, sur la chaise basse, et qu'elle posa sa jolie tête sur ses genoux. — Alors, dit-elle de sa voix câline, en levant sur Marceline des yeux attristés, tu vas me quitter, sœurette? — Elle viendra te "roir chaque jour, répondit le meunier. j— Oh! continua-t-elle avec une moue, ce n'est pas la même chose! Je ne l'aurai plus là, à chaque instant. — Il y aura toujours Césette, dit la jeune fille et elle t'aime bien, ma bonne Césette. — Pas autant enie toi! s'ccria-t-elle, et qu'est-ce que jo deviendrai si tu n'es plus là? Marceline regarda l'enfant et resta pensive. Elle n'avait pas songé à cela. C'était vrai pourtant,que deviendrait-elle, ure^ fois qu'elle serait mariée? La petite avait raison, Césette ne l'aimait pas autant qu'elle-même, elle n'avait pas pour elle ces cajoleries, ces tendresses, ces prévenances de tous les instants; Césette qui était une niere pour Marceline, n'ét; 'b plus qu'une servante pour Faustine. Et - austine le comprenait, le sentait et souffrirait certainement de l'absence de 6a sœur. — A quoi donc penses-tu? demanda le meunier, inquiet de son silence et de l'expression de son visage. Elle ne répondit pas ; on aurait dit qu'elle n avait pas entendu, elle pensait : Je suis la marraine de Faustine et j'ai juré de lui servir de mère; je n'ai pas le elroit de l'abandonner, pas même de J , quitter, avant qu'elle soit d'âge à se diriger toute seule. , — C'est donc décidé? dit l'aubergiste, étonné aussi bien qu'André de la voir ainsi toute rêveuse; c'est décidé? tu veux bien l'épouser, et, continua-t-il avec tristesse, il ne reste plus qu'à fixer l'époqi. j des épousailles. C'est égal, Line, m'est avis que c'est bien prompt. La jeune fille secoua la tête. — J ai dit, repondit-elle, que j acceptais André et c'est une joie pour moi de penser que je serai sa femme, mais nous sommes qu ""m des enfants encore, et nous pouvons attendre... — Attendre ! répéta douloureusement le meunier, pourquoi? — Quelle bonne et juste raison allait-elle objecter ? I1 ne voyait pas, lui, du moment qu ils s'aimaient et que les par nts étaient consentants. Ale>rs elle s'expliqua, doucement,avec une [émotion qui faisait un peu tremller sa voix, mais résolument cependant. jJle ne voulait et ne pouvait encore entrer en ménage à cause de Faustine, et il ne fallait point y son- ger avant eue l'enfant fût plus grande et' serieuse; certes, elle savait que Césette en aurait soin et qu'elle l'aimait bien, mais enfin, elle avait juré... et ce n'était pas une plaisanterie que ce serment. Elie avait charge d'âme, et, voyez-vous, Andr , elle croit sincerement que cela lui porterait malheur, ci oublier ce devoir sacré. Il essaya bien de la dissuader et donna, pour vaincre sa résolution, les meilleures raisons qu'il put imaginer. Faustine ue serait pas abandonnée par le fait du mariage cle sa sœur, et elies se verraient chaque jour la même chose, ou elle \ondrait au moulin, ou Marceline irait à l'a iberge. Mais la jeune fille s'obstina. — Non, dit-elle, ça ne se j^eut pas, elle a besoin de moi, besoin que je re-te auprès d'elle; pensez donc, elle n'a que neuf ans... — Mais puisque vous la verrez à chaque heure du jour! répondit le meu.aer, navré c ^ ce revirement soudain, puisque la grand' mère se joindra à vous pour Primer et la dorlotter, qu'est-ce que vous craignez 1 •Je ne sais pas ce qu'elle aurait répondu si cette égoïste de Faustine ne s'était,'de nouveau tournée vers sa sœur. — Oh ! je t'en prie i dit-elle. Elle savait bien cc qu'elle faisait la fine memehe. Elle savait que Marceline ne pouvait résister à ses yeux mouillés »u à sa voix suppliante. Le meunier eut beau insister, ce fut. dès lors peine perdue. Elle voulait bien devenir sa femme, mais plus tard, lorsqi.o Faustine pourrait absolument se passer se^ soins et ^e sa tendresse... — C'est donc que vous ne m'aimez pas 1 demanda-t-il tristement* £A suiyrs.J

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Dit item is een uitgave in de reeks Le courrier de Bruxelles behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1861 tot 1914.

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