Le courrier de Bruxelles

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18 januari 1914
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s.n. 1914, 18 Januari. Le courrier de Bruxelles. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/wh2d796r39/
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Dimanche 18 el lnudi I!) janvier 1911, ABONNEMENTS : »tn tu su sois mois «oit BELGIQUE. . fr 10.00 5 00 2 50 HOLLANDE- . ./ 19 20 9 60 4.80 LUXEMBOURG .) UNION POSTAI.E. 30.00 15 00 7.50 5 CENTIMES Les souplement» ne «ont ass mi» et» tant» TÉLÉPHONE SABLON 17B4 11L11 lili—■!■■Tnflllfn""-"" LE COURRIER -s Pro aris et focis !>3* année. — .1' 18-19. BUREAUX* A BRUXELLES ; 52, rue de la Montagne A PARIS i 30, rue Saint-Sulpfce, 30 5 CENTIMES Lti supoiâments ne font pas mis en vente TÉLÉPHONE SABLON 1754 UJ>J I MIIIIIMII ■ IIIJBIIJ ? Fonctionnaires francs-maçons an Congo Pour nous, la question agitée dans la presse et à la -Chambre- en ce moment, relativement au Congo, se résume toute entière, en la dégageant des incidents accessoires, en ce point essentiel : Que doivent être les fonctionnaires d'un gouvernement civilisateur au Congo? Et nous ne devons pas raisonner longuement pour répondre : Ils doivent être d'accord avec la pensée ci (viîisatrice qui inspire le gouvernement. Or quelle est la pensée du gouvernement, quel est'le principe qui l'inspire et qui doit l'inspirer en matière de civilisation ? M.Ren kin l'a dit très nettement ; il a formulé ses convictions dans les termes suivants à la Chambre : « L'expérience universelle prouve qu'à toutes les époque» et chez tous les peuples, quelles qu'aient pu être les fautes indivi duelles, l'action des missions religieuses a été le facteur le plus efficace des progrès de -la civilisation. Si nous consultons l'histoi re, nous voyons que» partout ou la barbarie a été vaincue, elle a reculé devant la croix. C'est pourquoi Leroy-Beaulieu, parlant de îa.civilisation de l'Afrique dans son « traite >de la colonisation chez le» peuples moder lies » a pu dire que « la religion, notam ment la religion chrétienne, est la seule édu catrice qui puisse établir le contact entr< les Européens d'une part,les sauvages et le barbares de l'autre, et le» amener à com prendre notre civilisation et à concourir î son développement. » +* * La conclusion, qui ressort évidemment d< «ces principes, c'est que les adeptes de 1: Franc-Maçonnerie sont impropres au but qu doit poursuivre le gouvernement. Ce n'es pas la faute du gouvernement c'est leur fau te à eux qui adoptent des principes opposé à l'action vraiment civilisatrice, reconnu universellement. Missionnaires et fonction naires doivent) concourir à la même action chacun dans l'exercice de ses fonctions. O ne peut envoyer et protéger les uns pou édifier, et les autres pour détruire, ce serai une ^sit uation ah&urde. La Franc-Maçonnerie est essentiellemen antic-hrétienno, c'est la démonstration qu-.font chaque jour des francs-maçons eux même»-et que nos amis du Bulletin antima çônniquè ne font que oonstator et documente avec un flair intelligent, qui exaspère le adversaires. C'est la démonstration que fai depuis longtemps toute la presse catholique Entrer dans cette organisation antichrétien ne de la Maçonnerie s'est s'exclure soi même de la coopération gouvernementale Un particulier a le droit, qu'il soit franc anaçon ou non d'aller au Congo et d'y exer cer, là comme en Belgique,la propagande d' ses idées, c'est son droit constitutionnel. Ui .'fonctionnaire, appelé à concourir aux vue 'du gouvernement ne l'a pas. * # * M. Biunet. l'interpellateur un peu caute îeux, aurait bien voulu écarter l'Acte d Berlin et tes engagements pris à l'égard de missionnaires au nom des idées constitu tionnelles.Nous n'admettons pas cette oppe sition, mais en tout cas il perd de vue qu lé Congo, accepté comme colonie par la Bel gique, acceptait tous les engagements ante rieurs, pris par le Souverain Indépendant e les apportait dans la nouvelle situation. Nous estimons que c'est là la situatio très franche que peut et doit prendre notr gouvernement ; elle est plus juste et plu facile a défendre que toute indécision : l'in térêt tout à fait supérieur de notre colonie de sa civilisation est d'accord avec la situa Lioit politique, la situation internationale. .: _ «- 11 A— ■» ■ mmi ■-«»mum im. L'« Indépendance» et l'injure au Clergé. Nous avons dit dans un article sur « le Clergé belge devant la Chambre » qu'il n'y a pas un parlement au monde 011 l'on se permette de traiter le clergé de n'importe quelle religion, comme on le fait chaque jour à la Chambre belge. L' « Indépendance » nous répond qu'elle ne voit pas où nous trouvons ces injures au clergé; elle nous demande de les préciser et elle oublie de noua indiquer un seul parlement où le clergé est traité de cette façon. Nous n'avons vraiment pas besoin de donner des preuves à l'appui d'un fait patent qui remplit les annales parlementaires et tous les journaux. Nier que le clergé soit apprécié tous les jours et au parlement et dans la presse libérale aussi bien que dans La presse socialiste, comme un clergé funeste au pays, cupide, ambitieux, de mauvaise foi, c'est niei l'évidence, c'est, nieir la thèse fondamentale même de nos adversaires; c'est decela qu'ils vivent, c'est cela qui les nourrit et les unit. Il est certain que ce qui est une injure pour nous, ne l'est pas pour l'e Indépendance ». Elle est elle-même du camp dee insulteurs, et dans l'article même qu'elle ; nous consacre elle en donne la preuve. Nous avons de là peine cependant à la croire in consciente. Voici ce. qu'elle dit du clergé, qui combat - les ennemis do l'Eglise : « Ce clergé, dont ' l'influence n'est que trop grande parmi nous. * est haïssable et son œuvre est détestable — - clergé, qui sous prétexte de défendre une re i ligion d'amour et de pitié, prêche la haine et dresse les citoyens les uns contre les au très. » Quelles accusations pleines de dou ceur et d'onction! Vraiment l'« Indépen * dance * est incompétente pour juger des in 1 jures. ' Elle s'abrite derrière une distinction bier ^ usée : les bons entrés inoffensifs et les eu - <rés de combat. N'est-ce pas le premier de i voir du pasteur de défendre ses chrétien! - contre les attaques des -adversaires? L'« In - dépendance» peut-elle prétendre que l'Egli > se catholique n'est pas attaquée en Belgi 1 que, attaquée dans ses dogmes, dans sa mo r raie, dans ses écoles, daps la vie religieuse ' de ses instituts, daiis toute son action? At taquée par un travail quotidien, persistant b violent, qui est publiquement avoué, recon î nu, organiséEt le bon curé serait ceiu - qui ne défend pas sw* chrétiens ? Grâces à Dieu, on peut dire que tout î< r clergé en Belgique est doué de cette oombtt s tivité que « déteste » l'« Indépendance » t Notre clergé voi t clair, et défend la. foi chré . tienne parce qu'il en a la connaissance e - l'amour. Ah ! si du moins il voulait bien rester tran * quille, ne pas combattre, nous laisser le ter rain politique, dira l'« Indépendance ».Mai; - c'est précisément sur le terrain politique è i par les armes politiques que vous prétende: 1 désarmer le clergé, et vinculer les catholi 4 ques. Et n'est-ce pas votre doctrine — ei théorie, pas en pratique, — que le curé es un citoyen comme un aij^re, sans privilèges mais gardant tous ses droits de citoyens - Mais s'il s'avise de prendre au sérieux se * droits de citoyen, droits qu'il exerce com s me des devoirs, droits pour les écoles auss - bien que pour ses associations* vous trou - vez « qu'il est haïssable, et son œuvre détes * table, » et que vous ne l'insultez pas! b Le ministre de la Colonie et la Maçonnerie s Dans le discours qu'il a prononcé, mardi . à la Chambre, M. le ministre des Colonie s'est exprimé ainsi : ...L'intervention de la presse s'explique pa la popularité des missionnaires, par l'indigm tion qu'avait produite la divulgation des doci nients Sluys et Wangerméo et par le désir lt gitime de défendre les mission* catholiques. Il est pourtant remarquable de constater qu les missionnaires à titre individuel n'ont jaana cessé de déplorer toutes; ces polémiques et qu 1 ■ < .i ■ .i i m a vv» a,* plusieurs journaux empoi-t-és par leur zèle eu sont venus à défendre les idées auxquelles je n« crois pas que les missionnaires souscrivent. Ou a été jusqu'à proposer d'exclure de l'administration coloniale quiconque serait franc maçon. Je tiens à déclarer sans ambages qu'une telle proposition est inacceptable. Je suis et je reste adversaire des mesures d'exception. Comme catholique, je veux bien être e*il le faul parmi les persécutés, jamais parmi les persécuteurs. (Très bien à droite.) *** Le < Courrier du Soir », après le « Bien Public », répond au ministre : Quand il énumère les mobiles qui ont déterminé la presse catholique à élever la voix en faveur des missionnaires, H. le mi nistre des Colonies omet le principal el c'est celui-ci : la presse catholique a eu et a encore la conviction que les missionnaire* avaient raison de se plaindre... ...Si pénibe qu'il me soit de combattre l'opinion émise par M. Renkin, je m'y dé cide, parce que je pense e^ue j'ai raison el qu'il a tort, malgré le « très bien » à droite qu'ont provoqué ses paroles. Car c'est moi qui, dans ce journal, a écrit qu'on devrait exclure les Fra-ncs-Ma çons de l'administration coloniale. M. le ministre des Colonies me qualifie de persécuteur. Il exagère. Je n'ai — je l'er assure — aucun déair cruel élans le cœur. Je ne suis pas plus violent, ni plus sanguinaire que l'honorable baron de Broqueville, mi nistre de la Guerre et chef du cabinet. Je ma borne à être d'accord avec lui, à appli quer les mêmes principes que lui, à vouloi] ne pas être dupe de ces messieurs de h Loge, dont les tendances sont dangereuses et nuisibles et à qui tout homme clairvoyam doit faire une guerre sans merci. M. le baron ele Broqueville a interdit au? officiers de faire partie de la Franc-Maçon nerie, parce que la Maçonnerie est l'enne mie de la Royauté et de nos institutions na tion&les. Interpellé, le distingué chef di gouvernement a victorieusement défendi cette thèse à la tribune de la Chambre. L< « Courrier du Soir » s'est fait un honneu: et un plaisir d'occiamer le langage ferme e énergique qu'il tint en cette circonstance. Or, plus encore que la monarchie le: Francs-Maçons combattent la religion ca tholique. Cette religion, le gouvernemen lui doit au Congo une protection spéciale stipulée dans l'Acte de Berlin. M. Renkin lui-même l'a déclaré dans soi discours : « La protection des missionnaire est un devoir légal pour le gouvernemen et pour ses agents ». De cette protection, la Franc-Maçon ueri< belge s'est préc>ccupée et un rapport ma çonnique relatif à la question congolais* est tellement catégorique que M. le minis . tre des Colonies a pu affirmer dans.ee mê me discours que les Loges proposent <: d< 5 prendre le contre-pied de "l'Acte de Berlii - et de contrecarrer l'action eles Missionnai , res, au lieu de la favoriser ». Ces instructions sont-elles restées lettr . morte? 1 Nous avons la preuve "pér-emptoire qu'ai contraire les fonctionnaires et officiers ma ; çons du Congo agissent conformément au: . instructions du Granel Orient et saboten leur tâche qui est d'aider et de soutenir le missionnaires. Cette preuve a été fourni par la lettre Wangermée, par l'unanime oi : presque unanime protestation des mission naires eux-mêmes et par d'autres faits en core que l'honorable ministre des Colonie connaît aussi bien que moi. Dès lors, il ne faut pas être persécutcu 5 pour conclure que la place des' Francs-Ma ■ çcn3 n'est pas au Congo, il suffit d'avoir di , bon sens et de la logique. Et c'est pourquoi je répète : « Plus d-Francs-Maçons au Congo! :: 1 Je le répète malgré le « très bien » j droite qu'on a formulé à l'adretsee de M. 1 ministre Renkin. \ Messieurs les députés qui ont poussé c « très bien » savaient peut-être qu'il 1 l'adressaient en manière de désavœu à ui - modeste, journaliste de province; ils seront l je n'en doute pas. assez ahuris quand il _ sauront qu'ils 1 appliquaient en mêm temps à M. le baron de BroqueviIle. J'ei suis fort navré pour eux. — +. Eeviie de la Presse b Son mérite. — A noter ces réflexions i.1 « Courrier de l'Escaut » : > A lire les commentaire® eîes journaux, i u paraît bien que le discours de M. Renki: n'arrêtera pas les polémiques qui se son poursuivies dans le pays au sujet des mis r aionnaires et des francs-maçons au Congé " Le succès oratoire obtenu par M. le mi ^ nistre des Colonies ne doit guère entrer e: ligne de compte pour l'appréciation en pa 0 reille matière. De même,la supputation d s nombre de membres de la Droite qui on e pu aler serrer la main à l'orateur, aprè R flrargiiiu son discours. Qui ne se souvient encore élu gi cas de M. Woestc dans le débat Schollaert? ce Qui pourtant avait vu le plus clair, de M. di Woeste ou eie M. Schollaert T Les faits l'ont h< | singulièrement démontré par la suite. vi ! Aujourd'hui, nos adversaires politiques • ! et, hélas, certains do nos amis tombent à bi - bras raccourcis sur l'honorable M. Brifaut. si ■ Le succès parlementaire ele M. Renkin, se mardi, leur sert d'arme. . q Nous croyons cela profondément injuste, d; , et surtout tristement ingrat, de la part de le ceux de nos a-mis qui se laissent aller à te cette attitude. . p< — cl La Maçonnerie au Congo. — Sous ce ti n< tre, Ân lit d'ans la <: Galette van Brugge ;> : si Notre concitoyen- Mgr Huys, évêque du Congo oriental, vient de publier un rap-port, au sujet de la situation des missions confiées à ses soins. Parlant des 6oldats noirs catholiques, il dit notamment : Je dois ' ajouter que tous ces soldats ne sont pas tous également vertueux. Mais ils sont for- , tement attachés à la religion. Dans leur e>anip, ils construisent une chapelle à leurs r! propres frais. Il n'est pas rare que ces sol-dats chrétiens instruisent leurs compagnons n païeais. Ils résistent au respect- humain et n méprisent les railleries et les mauvais con-seils des autorités européennes.Il est même " arrivé que ejertains d'entre eux furent per- v' sécutés à raison de leur foi, qu'ils veulent conserver et transmettre à leurs enfants. Il (:1 va sans dire que ces persécutions sont- im- n pu tables k la frane-maçonnerie. ^ P ♦ Ci ÉTRENNES PONTIFICALES HUITIEME LISTE. q Report des» listes précédentes : 34.221 ^ " Het Hanelolablttd, 101) l Mme V. Wery, Mous, 100 [ 0. B. (ïrammont, léK) l ; M. Léon et Mlle Delespaul. Waeregheni, 100 • Mî Th. Jordens, curé, Meorbeeck, 100 g - U. T. ,La I/o-uvioro, en actions de grâces, 50 J Soeurs Berna-di-nes, Cole;n Kerniel. 35 r Chanoine A. Kenis, Liège, 50 k M. et Mme Gitdîaume Goumans, id., 100 .1 ^ A. Masson, 25 M. Xavier Franootte, Liège,, 100 a » Mme M. Behaeghel, . 50 11 Mme Georges Mans. ^ 50 a t E. L. V., 40 a i Les Ursulines de Savent-hem, 100 k t> Comte el comtesse van -elen Steeu tle Jehay, 100 ^ » Anonyme, Arondonck, 25 ^ Pour que le Pape soit libre. 100 ; T. C., 100 l ' Famille Heptia. Liège, 100 ' Baronne d-e* Bla-ncluwt Surlet, Lexh,y, 200 i R. M. Ivogibo, directeur, Beveren Waes. 100 d ^ R. P. De Meyer, 50 1 Maison Mère de la Ste-Union, Tournai, 60() iSupérieuj-e et Sœurs de la Visitation, Lact-felt, 10 ; Dieu bénitiee mon avenir, Courtrai, 2 ; > Ter eero van den H. Josef, Poperinghc, 2: Ane>-nyme, Pémwelz, 10 ; H. Vader mij zegene, S. , Livens iiswihe, 2 ; M. V'auoutrive. vicaire,Deux-Acren, 2; Un ouvrier. 5; Don annuel d'une ou-" vrière, 1 ; M. Albert, curé de Leens, 10 ; Alexis, v Liège, 5; Anonyme, id.. 10; id., id-, 2; M. Oo- s heur, ciu"é, Fexhe-le-Haut-Clocher, 10 ; Mme t 3 Hector Derihou, id., 10; Par amour à Jésus, 3 au S. Sacr., Anvei's, 10; Pour la conversion tj i d'une personne, Soignies, 5; M. et Mme An- s - drien Vander Els"t, 20; M. Van Gverschelde, - ciu'é, Baviehove. 20; St-Père, bénissez uotre » 5 famille, 5; Une famille chrétienne. Louvain,5; H. B. C. H., 3; M. et Mme Huybrechts Van r Dijk, 20; H. Vader zegen ons, 2; S- 0,50; r: Voor eene bekomin© weldaad, 5. — Ensemble : " 176,50. 1 Total: fr. 26.872,50 q ï On peut adresser les souscriptions au bureau e du journal ou à M. M ALLIÉ, secrétaire, 7, rue c i de la Tête d'Or, Tournai. * » c i Petite Chronique à 3 Deux savants catholiques hoUainlais. — c Deux catholiques hollandais viennent de 1 recevoir des distinctions qui causent une satisfaction générale dans le pays. Le pre- ^ mier est M. le- curé Sloet, mentionné déjà c plusieurs fois dans ces chroniques comme f un des prêtres les plus érudits des Paj'S- 0 Bas. M. l'abbé Sloet est le président de l'Union Apologétique ele Hollande qui a déjà fait tant de bien, grâce àr la direction énergique et au talent pondéré ele son émi- 11 nent chef. Il est vrai que M. Sloet, qui est P 1 l'auteur de plusieurs ouvrages appréciés 1 i sur le terrain apologétique et qui a coopé- s t ré à plus d'un grand ouvrage catholique à r - l'étranger, n'a pas toujours rencontré l'es- v • time et la reconnaissance qu'on devait à 1 - son travail infatigable ; mais il aura trouvé t j beaucoup de consolation dans le fait que n - récemment l'archevêque d'Ut-recht et le ( t cardinal Van Rossum lui décernèrent les t t plus hauts éloges. Aussi on a appris avec 1 s vive reconnaissance que la faculté théolo- 1 D DlggPWBCaPBCSniWflWBSra^KPSSg3igffaKS2IIgWKgiSaKEMMBHI ■ que de l'université de Louvain lui a dé :rné le doctorat « honoris causa ». Cett stinction est pleinement méritée, et ell more autant «a perspicacité, que le s? mt qui vient de la recevoir. L'autre distinction est échue à M. An ;rse, député catholique. C'est à Poccc on du dixième anniversaire de sa grandie fondation : l'Action Sociale Catholique l'il a reçu de S. S. le Pape Pie X la croi 3 chevalier de l'ordre ele Saint-Grégoir Grand. La fête a été célébrée à Ûtreeht »ute la catholicité hollandaise y prit par ir l'intermédiaire de ses délégués,et l'ai levêque y assista en personne. Episcopa îerlantia-is ét Curie Romaine ont, de pm eurs manières,, manifesté leur grand mpathic envers l'œuvre répond > en aux besoins, dç la Hollande. L'Ae;tio atholique Sociale est une union de toute s œuvre asociales et charitables que le i-tholiques ont fondées dans le pays; 1c îsociations politiques en sont rigoureuse ent exclues, ce qui garantit l'absence d •ut élément de discorde. Chaque dioeès >mpte sa fédération spéciale, et les. cin dé ration s réunies forment l'orga-nisatio: itionale ; de cette manière, l'mfluene iceseaire de chaque évêque sur le cour îs choses dans son diocèse est assuré avance. Or, le directeur général de l'œi *e nationale est M. Aalberse, qui adminii e en même temps le Bureau des Avis se aux catholiques, qui rédige d'une manie ; exemplaire l'organe hebdomadaire d >n Union, bref qui ne craint aucune peine Dur faire prospérer l'entreprise qu'il >mmencée et dirigée d'une manière si hei îuse. Dans le inonde. La statistique établ u'il v a aujourd'hui, dans le monde 1 mi ard 700 millions d'habitants. En 1910, il y en avait 1 milliard 560 mi ons, soit, en 3 ans, une augmentation d 10 millions d'hommes. La dette publique s'élevait, fin 1912, à ] )mme totale de 214 milliards 800 million: ont 160 milliards 137 millions pour l'Ei Dpe qui détient ainsi un record peu envii le. L'Asie suit, mais de loin, avec 19 mi arda. En 1820 — il y a donc moins de 1( ns — la dette publique s'élevait, dans tonde entier, à 36 milliards seulement. 0 , on le voit, marché depuis. Les chemn e fer s'étendent sur plus d'un million c ilomètres. Quapt aux chiffres du commerce moi ial, ils sont fantastiques: 203,314,788,65 rancs pour les échanges (importations: f 05,084.539,568 et exportations: fr. 98 mî ards 206,240,126). Comparés à ceux c 911, ces chiffres accusent un a-ccroissemei e fr. 17,604,095,928. LA VILLE L'état de M.le baron de; Gicy.— Les no elles que nous recevons ce matin de anté de M. le baron eie Giey sont pessimi es. Il semble que la science médicale ko ésormais impuissante à sauver* "notre chi énateur. Nous demandons à nos amis ele recour Dieu, le Maître de la vie, et de lui d îander de nous conserver notre si dévoi landataire. (« Ami de l'Ordre » Faux bruit. — Des journaux annonce] ue M. Michel lievie, ministre des Finance st à la veille d'être nommé président ei unseil d'administration de la Fabrique N. lonale d'armes de guerre à Herstal. Interrogé à cet égard, M. Levie démei a-tégoriq uement. A i'arniéc. — Le mois prochain, les se ats de service à la Chambre porteront, tre d'essai,le nouveau casque adopté poi oiffuçe, à l'année. M. Merlens, conseiller à la cour d'app e Bruxelles vient, d'être choisi pour su éder à M. Hayoit de Termicourt dans U >nctions de président du comité Stipèriei e contrôle. 4 La manifestation Douuy. -r- La cérém ie célébrée à l'initiative de la- société be e d'Etudes Coloniales en l'honneur de û 3 général Donny s'est déroulée vendre oir au milieu d'un immense ooncours e londe et d'un très vif enthousiasme. I aste salle du marché de la Madeleine étâ ttéralement bondée et sur l'estrade, ei ourant les membres du comité et MM. I< linistres des Affaires Etrangères et el< îolonies, on remarquait une foule de haï as personnalités du monde colonial, e armée, de la politique, de la science, c i magistrature, du commerce et de l'indu - trie. Un très important contingent de boy-e scouts assurait avec infiniment de tact le e service d'honneur. Le général Donny, longuement acclamé, a, le premier, pris la parole pour dire - l'émotion qu'il éprouvait « à se sentir en- - core entouré dè tant d'affection ». Au i- cœur, on n'a jamais de vide a dit un grand , poète et c'est avec la chaleur de la jeunes-<. se a dit le très distingué général que je e vous exprime ma vive reconnaissance. ; L'orateur a rappelé ensuite le,: débuts de t l'œuvre coloniale belge et a convié toutes - les bonnes volontés à s'imposer pour elles t les sacrifices nécessaires. La colonie subit en ce moment a-t—il dit une crise,mais c'est e une crise de croissance. Notre colonie vaut i autant, elle vaut plus que les autres. A i ceux qui en douteraient je demanderai s d'être attentifs aux convoitises ardentes s qui se montrent partout au delà eie nos s frontières. On ne convoite tant que ce qui - est précieux. (Ovation). c M. le sénateur Ha lot a ensuite pris la pa-e rôle au nom.de la société d'études colonia-^ les. Il a exprimé sa profonde gratitude i pour le concours précieux que le général c Donny voulut en tout temps acce>rder au s cercle et il lui a remis au milieu d'accla-û mations sans fin son portrait peint par de - Lalaing . M. Didderich, vice-président de la se)cié- - té belge de géographie a salué dans la per- - sonne du général Donny un de ses mêm-* e bres les plus anciens et les plus fidèles. Après une « Brabançonne » chantée par a un groupe d'enfants la parole a été donnée ; à M. le général Tby.s qui, rappelant la fondation de l'Union coloniale, a dit la part importante qu'y avait prise le dévoué gé-néral Donny. On a entendu ensuite un dis-cejuï-s de M. Brun art parlant au nom de la Ligue patriotique contre l'alcoolisme et ele . M. le sénateur de Ho au nom de la caisse de secours aux victimes des accidents du e travail et de la- société des sauveteurs de Belgique. a La fête s'est terminée par l'exécution de [l ^ Vvmne « Vers l'Avenir » et par un défile J très imposant des Boy-scouts de B ru x elle*. 10 Le timbrage des actions et obligations. — e De divers côtés on nous demande quelle est n exactement la nouvelle législation quant au is timbrage dee actions et obligations. Voici: Les forenâlifcés nouvelles ne concernent que les titres étrangers. (Les titres congolais no sont l" pas considérés comme titres étrangers). Désor->4 mais tous les titre»s étrangers doivent être rovê-r. tus du timbre. Pas de elistinction entre les fonda 1- d'Etats ou de sociétés, les actions ou les obliga-[e tions: ainsi doirent être timbrés les titres do rente allemande, française, les obligations chemins de fer espagnols, les actions MétropoÊ" tain, etc. Il est défendu de fa-ire usage en Belgique do titres non timbrés. L'c urîage b n'est pas la conservation en portefeuille, mais la vente à la Bourse on par intermédiaire. Coût élu timbre: Jusqu'au 6 mars 1914: titres de 1 à 100 francs, 0.10 centimes ; de 100 à i- 2-50 francs, 0.25 centimes ; de 250 à 500 francs, a 0.50 centimes; au delà 1 franc par mille avec s_ forcement des fractions à 0.50 centimes. Après le 6 mais 1914, un pour cent avec minimum de u im franc. On voit l'intérêt de pixrfiter du tarif de laveur] II y a donc-lieu do faire timbrer tous les titres qu'on prévoit devoir réaliser un jour à uuû ir Bourse belge. Cette formalité est inutile si on e- croit pouvoir négocier ces titres à l'étranger ié lorsqu'on voudra las réaliser. .) " ♦— — La Jonction Nord-Midi. — Le froid it n'empêche pas les travaux d'être poussés activement entre la rue des Brigittines et u la gare du Midi. On établit en ce moment les culécB des ponts traversant les rues Basse, Sallaert et tt de la Fontaine. Les patineurs sont dans la joie. — La 1- glace au lac du bois de la Cambre avait, à jeudi, une épaisseur de près do six centi-ir mètres. Il en faut neuf pour que le pati* nage soit autorisé. Il est probable qu'on patinera sur le lac aujourd'hui ou demain. ^ Jeudi, il y avait des impatients qui s'en étaient allés, leurs patins sous le bras. Une Jg surveillance a dfi être établie pour modérer ~ leur ardeur. 4- — Conférences du Foyer catholique. Salle Patria, de 5 à 6 heures du soir. ■?" — I. Vendredi 23 janvier. — Le Pape Nicolas 1" "V protecteur des Arts: Au profit du Denier d< [. St-Pierre, par le II. P. Lii>ert, de l'Ordre de^ 11 Frères Prêcheurs, docteur en sciences morales [e et historiques. (il II. Vendredi 30 janvier: c Notre-Damo do ifc Lourdes: Lourdes la Terre du Miracle » au profit de l'Œuvro cles malades, par lo R. P. Varr " clen Brûle, S. J . conférencier à l'Institut catho-' lique de Toulouse. III. Mercredi 4 février: « Un soldat de FEgli i- se: Louis Veuillot ». au profit de l'Assistance !e scolaire catholique, par M. le chanoine Lecigne, le dii-ecteur de 1' « Univers ». professeur à la Fa-15- cul té libre cles lettres de Lille. FETTI1 .LRl'ON DU 18 JANVIER, 1014. AU SOLEIL COUCHANT ;)à Mathilde Alanic. i — C'est insoutenable! déclara Mme AI bert, jetant sa plume cl'or. H n'y a pli moyen de travailler ici! Elle écarta le store incrusté de guipui et se pencha pour regarder au dehors. Se visage, encore délicat sous le velouté de poudre, se crispa de répulsion et de chagri De l'autre côté de la rue, un acte de ba barie s'accomplissait. Avec l'entrain sauv gc que les hommes apportent toujours à destruction,- on abattait les grands arhr-qui décoraient, d'une gerbe élégante, c an^le de la rue Cassette. Depuis vingt-cinq ans, ces ormes et c châtaigniers, peuplés d'oiseaux, éga.yaie l'horizon de Mme Alibert. Aussi, à chaqi coup de cognée, sentait-elle un peu ele se soi » intime s'éparpiller avec les feuill légères. Dans quelques mois, à cette mên pace, une énorme maison de rapport 1 Narrerait le ciel et la reluquerait effront , ment par trente fenêtres. Et, d'ici là, il 1 > faudrait subir la vue et le tapage du cha lier, le crissement des pierres sciées, les j rons des manœuvres, le fracas des tomb reaux, -— tout un vacarme grossier qui l'o séderait. du matin au soir... Comment se recueillir, désormais, poi écouter i'"in6piration, — la vagabonde souvent rétive inspiration 1 Mme Clément Alibert considéra a\ec mélancolie le m nuscrit étalé sur sa table. En faudrait- noircir encore, de ces pages blanches, av 4 de ramener l'héroïne au foyer oonjugal,d une conclusion morale et optimiste ! ' I rse sentit lasse jusqu'au dégoût. — Jamais je n'y arriverai, au milieu ce tumutel... Et ce vis-à-vis me sera t odieux... Je changerai de logement... Une grande fatigue la renversa dans fauteuil. Peut-être les circonstances e: rieures, accusées par Mme Alibert, : taient-clles pas les seules causes de ci dépression. Peut-être la verve créatrice i- l'écrivain^ essoufflée par quinze vedumes is romans et d'essais, se refroidissait-elle peu, avec l'âge... Mais admet-on jamais e idées fâcheuses? n Et puis, dans les salons, aussi bien qu' 'a dîners mensuels de la Société des Gens i- Lettres et aux réunions du Coliseum-C r- ne lui affirmait-on pas, d'un ton de sii *•- rité, qu'elle ne cessait de rajeunir? ]Y la Alibert n'en demandant pas tant... M îs la taille droite, l'œil limpide, les contc 2t pleins, elle justifiait encore ce surnom « la Belle Madone » qui lui avait cté dé îs né autrefois. Et elle espérait se maint' 3t lemgtemps elle;même, grâce à un régime ie vère et aux soins expérimentés de sa ca >n riste, l'ingénieuse et fidèle Françoise. îs La précieuse gouvernante apparut, mi ie d'un plateau et d'une tasse fumante : ii — Votre camomille, madame, é- Languissante, Mme Alibert remua la c .li 1er de vermeil clans le breuvage blond. Fi çoise, autour de la pièce, rangeait quelc j- menus objets, par habitude d'ordre. Et e- maîtresse, en la considérant, s'attenc j- sait. Brave fille!... Depuis douze ans c à son service, et qui ne demandait qu' ir mourir l Dernier type d'une race perdi ït celle des serviteurs dévoués,qui font abn* ;e tion d'eux-mêmes, sans y songer, et vi> i- dans l'ombre du maître, jusqu'au bout., il — Françoise* entendez-vous ce fcapt ant dans la i*ue?... Le troisième arbre vient ans tomber... J'y suis déterminée... Nous dé: Clle nagerons. — A cause cles arbres 1 Peuh ! madar de ce sera plus gai de voir du*monde en fac rop Quant à déménager... Françoise hésita, plantée devant le bur son et polissant de son tablier une petite tor cté- do bronze. î'é- —Il est temps que je prévienne maxla îtte aussi bien... Je vas être obligée de quil de madame... de La maîtresse sursauta comme si un m un blc s'écroulait. ces — Vous dites ? Qu'est-ce qui vous pre Simple, mais cligne, une rougeur pudi aux à son front bombé, la domestique repoli de presse-papiers sur la table.. u'?' — ? a--- ^ a ^ue ie m0 marie, madam îcé- — Vous vous rnar... [me Un rire nerveux coupa l'exclamation.IV! ais, Alibert ouvrit des yeux fous pour dévisa iurs sa bonne. Quarante-neuf ans au moins, de velée, camuse< les cheveux rares, faite c cer- me un sac de noix... Etait-ce croyable? înir — Ma pauvre Françoise, non! C'est sé- rieux? mé- La servante se rengorgea d'un air pin — Tout à fait sérieux, madame. Et c mie même un établissement rare par ses a^ tages. « U >» était camionneur. « Il » a un accident qui lui vaut des rentes jusc uil- la fin de ses jours. Et nous allons avoir •an- loge de concierges, aux Batignolles. ues Mme Alibert, malgré la fierté ridicule sa Françoise, ne fut plus tentée de rire. 1 ris- essaya du raisonnement, éjà — Prenez garde, ma bonne fille. On v a y sait économe, sérieuse. Tant d'hommes j e : culent en cherchant femme! Si vous al ;ga- vous embarrasser d'un ivrogne ou d'un 1 ent tal? — Que madame se tranquillise là-dess ■ge, repartit Françoise avec un calme ironie: de Nous sommes « pays ». Je connais Augus né- comme moi-même. Mme Alibert resta sans voix. Un cyclon Qe ! ravageant sa maison et les entours, e e... moins troublé son existence que le dépa de Françoise. Françoise, si bien au fait < îau ses habitudes, de son hygiène, de ses petit tue misères et de ses secrets de toilette ! Qi devenir sans cette auxiliaire incomparabh ne, — Françoise, vous me déconcertez! bc ;ter butia-t-elle, les larmes aux yeux. Je croya que nous ne nous quitterions jamais. Je vo' eu- avais couchée sur mon testament, ma fill Touchée^ cette fois, la bonne s'essuya id ? nez du coin de son tablier. que — C'est bien de la bonté de la part de m i le dame. Madame doit bien penser que c'e pas sans regrets non plus... Depuis eiuelqi ;. temps, d'ailleurs, j'ai façonné la peti Adrienne à bien des choses. C'est jeu c !me mais y a du bon... ger — Et, au premier jour, elle mo lâcher ta- elle aussi, pour se mettre en ménage... < Dm- jeter son bonnet sur quelque moulin... U: fillette de dix-huit ans!... Mais, après toi sé- il n'y a pas d'âge pour les folies ! La preuv Françoise, offensée, articula sèchemer lé. du haut de sa tête : est — On a sa destinée ! Et un petit chez s an- vaut toujours mieux qu'un grand chez 1 eu autres! C'est pas si drôle d'être aux ordr u'à du monde, mené et ramené jour et nuit! une L'âme philosophe de Mme Alibert se so leva brusquement en tempête, de — Ayez donc de la délicatesse et de la g Clle nérosité pour de pareilles brutes ! s'écria veuve, étendant le bras vers la porte. Se ous tez, fille sans cœur, ingrate et insolent ^pé- Votre vue me révolte! liez Françoise, ahurie par cette violence, obe >ru- en pleurnichant : — C'est-y Dieu possible que madame r us ! dise des choses pareilles. Jo m'en irai d ue. Jce soir, s'il le faut!,.. Mais madame a bi< te tort d'être si injuste sur mon compte La portière, en retombant, étouffa si Mme Alibert resta seule, dans us dé it affreux, et d'autant plus h plaindre c rt n'était point du tout dressée à endui je calamités et les déboires, plus fréq 2S pour certains, que la miche quotidie ie Tout au montle lui avait été favor il son mariage d'abord. Très jeune, elle ,1- devenue la pupille, puis la femme de is torien et économiste Jean Alibert. So is vieil époux la choya comme la plus } ! des petites filles. A l'abri de cette aff le douce et de ce nom lionoré, elle travei années sans secousses, sans ennui e a- passions. st Quand la fantaisie d'écrire la tourr ie Alibert lui fit, en souriant, une plac te grande table de tnivail. Les revues e, journaux auxquels il collaborait acc rcnt avec courtoisie la prose de sa f< a, Veuve, Mme Alibert continuait de l )u cier de l'estime acquise par son mai ie niable sans efforts, d'une beauté pu t, calme, elle s'était montrée juste ass e! quette pour plaire en sa jeunesse et i t, déplaire la maturité dépassée. Quelqi: lousies lui faisaient croire en son taie oi Ainsi avait-elle vécu, sereine, plana es dessus cles trivialités courantes,et res es avec satisfaction un air raffiné, léger imprégné d'encens. u- Et voilà qu'un rouage se rompait, quant oette ordonnance harmonieuf é- Pidée des difficultés misérables, toute la ches et inévitables, Mme Alibert se r- étouffer. 3 ! Elle courut à sa chambre et s'équip line vivacité fébrile. Sa toilette était it dinaire, une affaire longue et minul surveillée dans les moindres détails pa ie bile Françoise. Cette fois, l'opératic hs brève et sommaire : une mante, jetée ?n robe d'intérieur en velours pensée, u que entortillée d'un grand voile, des botti l voix, nés à la place des pantoufles moelleuses aorcLre Mme Alibert n'en chercha pas davantage in'elle Une mèche se défit; un bouton sauta, : ell er les passa outre. Elle eût préféré mourir san uents, secours que d'appeler à son aide la oréa tine. ture camuse, abhorrée maintenant. Mais, d able : penser aux savants massages, aux tritura était tions compliquées qui parvenaient à la ren l'hisr dre -jeune et pimpante, et dont elle 6erai n bon privée désormais, ses rancœurs augmente aimée rent encore! ection Enervée par la scène récente, Mme Ali sa les bert souhaita s'évaporer par la cheminé ; sans afin d'éviter la rencontre de Françoise Force lui fut, cependant, de traverser l'anti nenta, chambre. Au bruit cles pas, la gouvernant 3 à la. surgit de la cuisine et se récria : et les — Comment, madame sort? Madame s'es ueilli- habillée seule? ;mme. — U paraît! répliqua sèchement la dame >énéfi- Qu'on ne m'attende pjis pour le dîner, i. Ai- Elle descendit, majestueuse de colère, ab re et sorbée en des pensées tragiques, et très ez co- sauta comme une somnambule en s'enteD ie pas dant nommer. es ja- — Un petit livre et une lettre que le fac int- teur vient de me remettre pour madame nt au- annonçait le concierge. Faut-il les monter pirant — Non, donnez-moi cela! fit-elle, prête i ement s'inquiéter du moindre imprévu. Par hasard, la diversion fut bienfaisante dislo- L'opuscule, dont le billet annonçait l'envoi o! A portait une dédicace flatteuse, et le tou s pro- émanait d'un professeur de province, com 6entit patriote et disciple de M. Alibert, qui con servait, avec la veuve, de déférentes rela x avec tions. Souvenirs et hommages doublèrent d d'or- prix, en cette heure troublée. lieuse, — Allons! pensa-t-elle, il y a encore quel r l'ha- ques nobles cœurs, en ce monde. n fut Et elle sortit, en emportant lettre et bro sur la chure sous son manteau. ne to-J (A suivre.)

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Dit item is een uitgave in de reeks Le courrier de Bruxelles behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1861 tot 1914.

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