Le courrier de Bruxelles

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s.n. 1914, 05 Mei. Le courrier de Bruxelles. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/w08w952020/
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-Mardi S moi 1914. ABONNEMENTS I »mm wm tintwm iBEX-OIQUE . tt 10.00 S 00- 3.60 BOIXAJfDE. . I 192o 8 60 4s80 LUXEMBOURG -S UNION POSTALE. 30.00 16.00 7.60 5 CENTIMES I.M «upoléments ne ion< 0«» f»ll» «ittllll TÉLÉPHONE SABLON 1764 DE BRUXELLES anoSa. 115 | l ■»» ni id BTJIR/EATTS:j a eauxEiLLEa < 52, rue de Sa Montagne A PARIS i 30, rue Saînt-Sulpice. 30 5 CENTIMES Lu•upotiments ne «ont pas rais an venta TÉLÉPHONE SABLON 1784 ! Pro aris et Cocis .. _____ La protection 1 des Sites naturels, Nous nous imaginons trop aisément en Belgique avoir beaucoup fait pour la protection de nos paysages, et du pittoresque jle nos sites. En réalité c'est très peu de chose si nous examinons les résultats acquis dans d'autres pays. C'est ainsi qu'il n'existe plus un seul Etat allemand qui ne se soit préoccupé, individuellement et par des moyens divers, d'assurer la conservation de ce qu'on peut appeler nos monuments naturels; et nous allons voir comment nos puissants voisins ont travaillé — sans vain tapage - dans cet ordre d'idée, tout pacifique et si utile aux yeux de ceux qui comprennent bien la question. Nous possédons et nous analysons de notre mieux la substantielle communication «faite par le professeur H. Conwentz, directeur de l'Institut central de Berlin pour la ■Protection des Sites naturels dans le royaume de Prusse, à la dernière « Conférence pour la Protection internationale de la Nature », tenue à Berne. A vrai dire, l'Institut dont il s'agit ne se préoccupe pas seulement de l'Allemagne; par les nombreuses relations qu'il s'est créées, par sa documentation, c'est plutôt tune institution internationale. Que de choses intéressantes pour nous (et susceptibles d'être imitées en Belgique), signalées dans le rapport du professeur H. Conwentz... Disons d'abord que le « Staatliche Stelle fur Naturdenkmalpflege in Preussen » fut fondée dès 1906 et nous croyons que c'est incontestablement la Prusse, qui a édicté île mesures les plus complètes et les plus efficaces ; grâce à l'appui officiel, accompagné de subsides, relativement modestes mais suffisants, les organismes qui existent dans le pays ont joué un rôle très utile en con tribuant à la conservation des forêts, des ro chers, des bruyères, des marécages, etc. Er ^Belgique, tandis que l'on couvrait de pièces d'or les tableaux de certains de nos pays a gistes, on ne faisait presque rien pour h conservation des tableaux naturels, qu doivent inspirer ces artistes et qui, au sur plus, contribuent à la beauté du pays, ai progrès des sciences et à i' agrément de tous Il y aurait là une curieuse statistique com parative à établir; mais celle-ci n'expliquerait pas l'étrange contradiction dont il s'a git, ni la parcimonie avec laquelle, en géné rai, notre mécénat officiel ou privé, encou rage ce qui peut contribuer à la conserva tion de notre patrimoine monumental, scien tifique et artistique. * * * T.a tâche de l'Institut central de Berlii est facilitée par des comités pour la protec tion des monuments naturels, qui fonction nent dans les provinces, ainsi que dam quelques arrondissements, cantons et dis tricts. C'est également ce qui a lieu en Bel gique depuis que notre Gouvernement ; annexé à la Commission royale des Monu ments une Section des Sites. Mais, diffé rence à noter, tandis que ohez nouR on i une tendance à attendre tout de l'Etat, le comités locaux prussiens, au nombre d'un-.quarantaine, ne reçoivent aucun appui fi oancier de l'Etat, mais bien de la part de administrations provinciales et municipales C'est peut-être là aller à une autre extré mité et notre esprit national de juste-miliei s'accommoderait sans doute mieux d'u: sytème mixte avec une intervention des pro vinces et de& communes plus réelle, qu'ac fcuellement. La mission de l'Institut prussien est d'é fcudier les sites naturels et les moyens d'as surer leur conservation; il s'agit surtout de paysages naturels typiques, bois, rochers etc., y compris les groupements de plante et animaux indigènes et spontanés pouvan présenter un intérêt scientifiquce. Des in ventaires, cartes, figures, photographies cartes-vues, etc., forment les archives d l'Institut. Dans la bibliothèque on s'occup cb réunir pour toutes les parties du mond la bibliographie complète de tout ce qui concerne les sites naturels ainsi oue les travaux des spécialistes, depuis ceux qui étudient un point de dimension restreinte t étang, grotte, rocher, jusqu'à ceux qui em brassent une étendue énorme comme, par exemple, les remarquables et vastes réserves naturelles établies aux Etats Unis. Plus de cinquante périodiques figurent déjà dans les armoires. Dix-huit autres armoires renferment des cartes topographiques, géologiques, forestières, des photographies, dia-positifs et négatifs, classés par pays, et plus de troi mille fiches classées par auteurs. Un deuxième catalogue, idiologique, est constitué par des fiches classées par pa"s et par matières. L'Institut publie les « Beitràge zur Naturdenkmalpflege », d'allure technique et scientifique, dont le quatrième volume est en cours de publication, ainsi qu'une autre série de travaux « Naturdenkmàler, Vor-tràgè und Aufsàtze » rédigés pour le public ayant une culture générale. La cinquième brochure de ce genre vient de paraître; elle traite des endroits réservés tur les côtes allemandes pour la reproduction des oiseaux.L'union catholique (suite) III MOTIFS DE L'UNION Les motifs qui vous font un devoir d'en trer dans nos Unions sont les plus impé rieux, les plus pressants, les plus actuels Premier motif : vous êtes les fils d< l'Eglise catholique, et vous vous en faite gloire. Y eut-il jamais titre comparable i celui-là? Nommez les familles les plus cé lèbres dans l'histoire : citez les peuples le plus illustres. Quels peuples, quelles famil les peuvent soutenir la comparaison d l'Eglise? Où trouver plus de grandes intel ligences, plus de génies, plus de noble cœurs, plus d'âmes magnanimes, plus d héros ,plus de saints? Que dis-je? où trou ver même des saints au vrai sens du mot e: dehors de l'Eglise? Et vous êtes les' fils de cette illustre fa mille, les membres do cette patrie au-des sus de toutes les patries, qui s'appell-l'Eglise catholique .Vous êtes les héritier do tant de héros et de génies, de tant d saints et de martyrs! Soyez-en fiersî Mais souvene-/-vous que noblesse oblig' et qu'il faut être les dignes fils d'une si ad mirable Mère. Or l'Eglise,selon le mot d'un célèbre pre testant, grand historien, Guizot, l'Eglis est « une grande écoie de respect » : de ros pcct ,c'est-à-dire de hiérarchie, de soumis sion et de dépendance et,par suite,d'union car c'est par la soumission et le respect qu l'union se cimente. Hors de là, il n y a qu division et anarehie ! « Il devient impossibl de gouverner en France, disait un des hom mes les plus en vue de nos jours; ce pay n'a plus d'ossature. Il ne reste que le Ca tholicisme qui se tient ». « Il faut une autorité qui décide », écrî vait aussi Brunetière, « je ne la trouve qu dans l'Eglise : donc l'Eglise est la vérité x C'est parce que l'Eglise est la vérité qu nous sommes tenus de lui obéir et c'est e iui obéissant que nous serons unis. Mais l'Eglise n'est pas seulement vérité elle est aussi charité, elle est amour. L's mour est sa loi souveraine, son unique lo Or l'amour, bien plus encore que la véritc est le lien de l'unité. Si l'Eglise nous un; entre nous par ses dogmes, elle le fait d? vantage par ses préceptes et par ses sacr* ments et surtout par l'Eucharistie qui es le centre et le résumé de tous ses enseigne ments, de toute sa morale et de toutes se grâces. 1 # Vous devez être unis, en second lieu,pou - édifier les autres, et plaider hautement € - efficacement, au milieu des hommes,la car se de l'Eglise et la cause du Christ. Notre-Seigneur en avertissait ses apôtre dans le même entretien où il instituait l'Éi - charistie : « Tous, leur disait-il, reconna: s tront que vous êtes mes disciples à ce sign< t si vous vous aimez les uns les autres ». Mai s à qui ferez-vous croire que vous vous a mez, si vous n'êtes pas unis? L'union n'esl fc elles pas le signe officiel et incontestable d - l'amour? Et n'était-ce pas l'édification qu , donnaient les premiers chrétiens, vos père 3 dans la foi, lorsqu'ils forçaient tous ceu a qui les voyaient de s'écrier : Ils n'or qu'un cœur et qu'une 3 f A a„ï™ \ Nouvelles de Borne. Le Saint-Père a donné jeudi audience spe ciale à divers membres de l'Episcopat itî lien et étranger, ainsi qu'au Père génén des Cisterciens réformés. La veille, Mgr Métrèau, évêque de Tull< a eu une audience particulière à la suit de laquelle le Saint-Père a encore reçu pli sieurs familles de la haute aristocratie r< m aine. Eefae de la Presse Générosité socialiste; générosité clir tienne. — L' « Indépendance » dit : « 31. Anseele ayant vanté la supériorité 1 socialisme sur la charité chrétienne, le « Cm ! l ier de Bruxelles » « attrape » avec vivacité député de G and : Le citoyen Anseele ne semble pas bien cc naître la charité chrétienne qu'il compare socialisme. Voici une petite différence, une d férence essentielle: Lu charité catholique don du sien, la charité socialiste prend chc-z le y sin et ne donne rien d'elle-même. Quelle géi rcsité vraiment de prendre dans la caisse géi raie pour donner à quelques-ums? Qu'en cou ra-t-il au citoyen Anseele et à tous ses collègi en socialisme de décréter que chaque vieil < vrier recevra de l'Etat un franc par jour d£ sa vieillesse? Pas un sou. On peut même cro que cela leur rapportera tout au moins des s frages électoraux, des positions politiques, < subsides... et le reste. La charité socialiste- pour l'ouvrier n'est I autre chose que do la surenchère électorale. - ce compte, si la charité chrétienne voulait se . lever et prendre une supériorité écrasante i la charité socialiste, il lui suffirait de demam [ deux francs par jour au lieu de un franc! ' puis ? i II nous déplaît pas d'assister à une joute < - met aux prises deux partis dont il devient 3 plus en plus difficile de dire lequel des dei _ par électoralisme, danse avec le plus d'ard< 5 devant l'arche de la démocratie. » Il est facile de répondre à la questi . posée par 1' « Indépendance » en lui ( " mandant : quel est le parti qui est le pi " uni au socialisme et fait bloc avec lui à Chambre comme au Sénat, dans la prei comme dans les élections? C'est bien ï>lu ~ le libéralsime que le parti catholique, il } 3 évidence! Donc c'est bien le parti libé ^ « qui danse avec le plus d'ardeur devs 1 l'arche de la démocratie ». Et 1' « Indépi " dance » a été bien souvent son prophète 3 le sera encore demain. Socialistes contre socialistes. — Nous - sens dans le « Courrier du Soir », de V e viers : Le citoyen Godard, de Herve. dégoûté du ps . rouge, sera candidat avec le citoyen Thiry. ' Godard était encore, il y a deux ans. con pondant et propagandiste de la Fédération cialiste de Vervio.rs. e Le citoyen Thiry, qui a été sérieusem " malade ces jours derniers, mais est rétabli, R livre 'à une active propagande. Entre anciens amis. — Le meeting libé q de M. H.ymans, à Seraing, a été mou menté. Voici comment le « Journal de L 0 ge », organe libéral, raconte le début : 1 « L'arrivée de M. H.ymans, accompa^ . de M. Van Hoegaerden, président de I'j ' sociation Libérale de Liège, donne lieu une poussée formidable qui précipite tx le monde dans la salle. I » Massés aux galeries, les socialistes « tonnent l'« Internationale » qu'ils n'int rompent que pour pousser des cris divers t réclamer la contradiction. » M. Léon Neef, président de la Fédé s tion Cantonale de Seraing, prSnd la par pour rendre hommage à M. Hymans, « r n'est pas seulement une des gloires l parti libéral, mais une de nos gloires tionales. » M; Neef est violemment interrompu, s voix est couverte par des cris et des hu venant de tous les points de la salle. » M. H.ymans paraît à la tribune, crie: Vive Hymans! R » L'éminent député libé.ral parvient en .. à avoir la parole. » J'ai été invité, dit-il, par la Fédérât e à venir exposer ici la politique générale e mon parti. J'ai cru remplir un devoir s répondant à mes amis : x » La séance est loin de se faire à hi t clos, puisque les socialistes forment i grande partie de l'assemblée. v> Hri • A pPArvfp-7-vmic la r»r»n f.rn i r<n 0 » Une voix: Acceptez-vous le S. U. à 21 ans? » Non, s'écrie M. Hymans, au milieu des applaudissements, et il ajoute : » Quand j'aurai achevé ma conférence, j'écouterai volontiers toute contradiction et , suis prêt à y répondre. (Longue salve d'ap-plaudissements).» Malgré ces paroles, la foule crie, hue, et chante l'<< Internationale ». q Le citoyen Delvigne, au milieu du vacar- me, fit la contradiction. j. Le « Peuple » nous raconte en ces termes la fin du meeting ; « La réplique do M. Hymans. — M. Paul Hymans répond. Il est visiblement surexcité, s'essuye le front d'un mouvement nerveux. Il déclare se présenter en homme politique, se solidarisant de ,..ut cœui avec tou$4 les candidats de la liste libérale et particulièrement avec M. Van Hoegaerden, gJ dont il fait un éloge dithyrambique. A ce moment, la salle se lève, cé sont des coups de sifflet, des huées, des cris d'indi-lu gnation. r- M. Hymans termine en disant qu'il ne Ie faut pas faire croire à la foule qu'on peut faire régner .le bonheur sur la terre. Il ne n_ faut pas aller dire aux gens qui ont une pe-xu fcite maison -qu'on leur exproprierait leur if. demeure. ne Delvigne s'écrie • Vous défendez l.i grosse ai- propriété" en mettant la petite devant. té- (ApplO ie~ M. Hymans constate qu 'il y a des antago-:e" niâmes d'intérêts. Les socialistes veulent les 108 exciter, mais les libéraux veulent les amor-JJg tir. Et l'orateur lance, pour finir, d'une lTe voix éraillée cette suprême insulte à nos mi-,f_ litants et à la classe ouvrière : « VOS DE-les OLAMATION'S DEMAGOGIQUES, MESSIEURS, VOUS SORTENT DE LA BOU-►as CHE, POUR VOUS FAIRE APPLAUDIR A PAR UNE BANDE DE FANATIQUES ET D'IGNORANTS. > :m Des coups de siftlet et des huées accueil-Èî lent ces paroles aussi injustes que méprisantes. » juii Le « Peuple » est évidemment peu satis-de fait. « Déclamations démagogiques pour lx> vous faire applaudir par une bande de fa-,ur natiques et d'ignorants» et c'est avec ces individus que les libéraux ont fait cartel et qu'ils menagent toujours! Triste... 'US la L'ordre hebdomadaire du général hcri jî-x; Kamiel. — K.amiel en veut aux doctrinal res : Tout est possible, écrit-il, de la part r a d'un doctrinaire! U réserve les deux pre-.^1 mières places, de l'-ordre hebdomadaire à ,nt cette démonstration : On nous affirme qu'un tnei ibre libéral dv Conseil communal do Bruxelles, propriétaire de , plusieurs étaux à l'ancienne boucherie, rue di 'Marché aux Herbes, aurait vendu ces étaux à ]i_ un spéculateur qui, après avoir racheté toutes r>r_ les parts et être devenu propriétaire de toutes les petites maisons qui entourent l'Ancienne Boucherie, aurait l'intention de la démolir et de rti construire là un grand immeuble de rapport. Nous n'osons y croire. Mais tout est possible es_ de la part d'un doctrinaire. so_ On nous affirme qu'un memîire libéral di Conseil communal de Bruxelles qiui fait partie )nt du Comité des fêtes pour l'inauguratiem di se Port de Bruxelles, aurait proposé de faire bé nir ce canal par l'archevêque da Malines. Nous n'osons y croire. Mais tout est possible de l£ part d'un doctrinaire. ral ^e- L'ex-enfant de chœur s'attaque à M ié- Steens qui rappelait dans son discour: qu'au XVle siècle une messe solennelle fu célébrée à l'occasion de l'inauguration di né premier canal et demandait de mettre er V.s- tête du programme un « Te Deum » solen à nel. >ut Kamiel en veut à M. Hymans. L'indus triol libéral M. Greiner a dû s'adresser i îti- un ministre catholique pour protester con er- tre les accusations du « général » contre le et mutualités des usines Cockerill. M. Hymans s'est borné à demander uni ra- enquête contradictoire. oie Le général lui pose la petite question sui jui vante : M. Hymans a-t-il demandé pareille enquête quand, à la discussion du projet scolaire, les pè res d efamille pauvres se plaignaient ele la près sion exercéè par la société do Saint-Vincent d' 2es Paul ? Qn Voilà qui est envoyé... Le citoyen termine par un hommage ai fin président de la Chambre M. Schollaert : on M.. Schollaert est 1111 président qui veu aboutir. Il manie le maillet avec autorité et i Q dit ce qu'il pense. Il 11e ménage ni gauclie n droite, ni ministre ni rapporteur et, de temps i autre, il trouve le mot, le bon mot, le mot qu [1S" désarme. ine Que voulez-vous faire contre un présiden qui vous étrille en voiis serrant la main, pater nollpiïip.nt mnis fArniAmpnt. ? S. E. 18 Cardinal chez les Frères des Ecoles chrétiennes. S. E. le cardiual Mercier avaii tenu à bénir, lui même, dimanche, le nouveau dra peau de la Société d'éducatiou prérégimen-taire patriotique « L'Espérance », à l'Institut St-Georges, rue des Alexiens. Le dra peau aux couleurs nationales, porte en écus son l'image de St-Michel. Il est dû à la générosité de M. le comte de Ribaucourt, aumônier de l'Institut et sert des ateliers de la maison Denis, place Rouppe. A la grand'messe qtii précédait la béni diction, on remarquait MM. Nerincx, vice-président de la Chambre, Wauwerman et Brifaut, députés. A l'élévation, les clairons' des diverses sociétés sonnent, aux chami>s Après le T,trSacrifice, les élèves de l'Institut.. précédés par une vingtaine de sociétés «e gymnastes, se rendent en cortège à la rue des Alexiens. On remarqr. notamment la Gilde de St.-Louis, la Société de préparation militaire de Molenbeek et particulièrement m groupe imposant de 500 boys scouts de Bruxelles e' des faubourgs, dont l'allure militaire et tes uniformes élégants sont très admirés. Grâce au temps superbe, au beau soleil de mai,l'assemblée générale a lieu dans la cour intérieure de l'Institut au fond de laquelle se dresse une estrade abondamment ornée f1.^ plantes et de drapeaux aux couleurs nationales, bruxelloises et congolaises. Les clairons annoncent bientôt l'arrivée de S. E. le cardinal aux côtés duquel preu nent place MM. les comtes de Ribaucourt. de Beaufort, Oihan de Xivry, les députes Brifaut, YVauwerraans, le comte John Cor net d'Elzius, le comte de Penaranda d< Franchimont, le R. P. Dallemagne, recteui de l'Institut St-Michel, 1) clergé de la pa roisse de la Chapelle, M. Gc>sée, insçecteui principal de l'enseignement libre, le I'r. Ivla caire, provincial des b'rères des Écoles chré tiennes, etc., etc. M. Orban de Xivry, président de l'Asso ciation des anciens élèves,remercie Son Emi nence d avoir bien voulu venir de Maline: pour bénir le drapeau de la nou/elle e déjà si vaillante société « L'Espérance (Applaud.). « Nous acclamons en vous, dit-il, le che vénéré de cet arehidiocèse, le savant philo sophe, l'évêque enseignant, l'apologiste de l'Eglise catholique,!'apôtre de Jésus-Cliriit Votre devise est en etfet « Apostolus Jesi Christi ». Nous vous acclamons et j'ajoute rai : nous vous aimons comme un père » (Ac clamations). L'actif secrétaire, M. Hening, donne en suite lecture du rapport des différentes ccu vres, qui ont leur siege à l'Institut-St Geor ses. Les cinq écoles affiliées à l'institut son fréquentées actuellement par j!us de 2.00( , élèves. Les cours professionnels comptent en ou 1 tre 500 élèves. Il fait connaître ensuite l'organisatiem e le but de l'Association des anciens élèves 1 lo Cercle St-Benoît, Ja Chorrde, la Sectiot dramatique, la Soction de symphonie, etc. a U importait, dit-il, à l'heure où la Bel 1 gique réclame pour la défense éventuelh ' de ses frontières, le concou i cV; tous se enfants, de créer une nouvelle société d'édu cation prérégimentaire.Elle s'appelle a L'Es , pérance», mot que nous avons écrit sur no ! tre nouveau drapeau. Fils du peuple et de la petite bourgeoisie 1 nous voulons transmettre à nos enfants 1; 1 foi et la charité, ces ortus chrétiennes mais à la fois essentiellement belges. En dé pit de l'indifférence que l'en déplore che un certain nombre de jeunes gens, nou L n'entendons pas mettre en poche le drapeai ^ de la religion et de la patrie (Longs aplaud. ' Que Son Eminence parle, dit l'orateur ei terminant; ses conseils seront pour nous de ; ordres. (Applaud.) S. E. le cardinal Mercier se lève, salué pa " une ovation enthousiaste. « La parole vibrante de votre secrétaire dit-il, m'a profondément remué. Les adoles ' cènts ont une imaginatipn éveillée, ils ai - ment à bousculer et à jouer des coudes ; Quant a vous, par l'organe do votre secré taire, vous venez do proclamer que les con seils de votre chef spirituel sont des ordre et cela m'a profondément ému. Dans la se t ciété actuelle, deux écoles sont en présence L'une bruyante, vous dira - Tenez vos re gards en bas, tout en bas, sur cette terre t Votre idéal doit être de jouir. Il faut vou ! servir de vos bras, de votre volonté, de vc ' tre intelligence dans le but d'accroître 1 • somme de jouissance pour vous. 1 En face de cette école ïnondaine, matéria . liste, se dresse une autre, qui date de 2 J. siècles^ celle de l'Evangile et de N. Si Jésus Christ. Oue dit-elle? Dit-elle qu'il ne fau regarder que le ciel, eiu4J faut s'usbtrairé des choses du temps? Non, ceux q i lui font dire cela, la calomnient. V vas sommes dei hommes, nous avons des muscles, un coeur, une intelligence et nous devons perfectionner toutes nos facultés. Nous devons culti-< er notre nature d'homme. Mais nou3 devons sacrifier l'égoïsme aij devoir et subordonner le temporel à l'éternel. Voilà les conseils que je vous donne. A ia naissance de saint Jean Baptiste voter patron, les proches de Zachario demandaient : « Que- deviendra-t-il cet homme? » Vos parents, \ os amis, ici présents, posent peut-être la même question. Vous avez tait des promesses les tiendrez-vous? Je l'es-' | père. J'en ai poiw garant les boni renti* ments qu'on viont- d'exprimer en votre nom, votre piété, l'abnégation de vos supérieurs, l'esprit de dévouement qu'on respire dans cette maison Votre secrétaire a dit que si le respect humain n'est pas: mort.i! est cependant bien malade. La cause du réveil de cette vitalité chrétienne, réside d'après moi dans la communion fréquente.Communiez souvent Restez des hommes d'honneur •> (Applaud.) Le commandant des Bovs-Scouts fait eiï-» fin acclamer ces cris « Vive Dieu, Vive lo Roi, Vive le Pape, Vive le cardinal. Vive la Belgique ». A trois heures, les élèves do Plnstitufi 1 St-Georges se retrouvèrent salle Patria, où avait lieu une séance de gymnastique suédoise. Lo public suivit avec le plus grand intérêt les exercices d'équilibre et de signalisation de même que !e concours d'obstacles. Le corps de musique de la nouvelle société « L'Espérance > exécuta ensuite 'a marche St BerToit et St Georges. Enfin, la symphonie de l'Institut,- sous la direction de M. Helin, fit entendre quelques morceaux de choix. La séance fut levée à 7 heures et tout 11 monde se retira, enchanté de cette bellq journée. —i . , : Petite Chronique Grea( Zwans-Exhibiiiou. — Le jury d4 l'exposition a examiné samedi ?.prè?-m«di . les projets envoyée pour le concours rio ; Rome. ; On sait oue le sujet imposé ëiair <t La . nature a horreur du vio'e ». Dix ne ut r»yqms-ses étaient parvenues au jury qui, evnfor-[ mément au règlement, on a retenu six. cionft les aîùteurs ont été pries d'exécuter eu grand • ièur composition. Le jugement de l'épreuve définitive aur$ 1 lieu la veille de Ppr.vertu'reJ 4 Chambre synikak* ;>royu;:ia»c d'v art* industriels à Gaud. - Les personnes qui se proposent de partic iper rux concours organisés par la Chambie. S;- dic.-.lo Provinciale des Arts- industries, à Gand, -ont' priées d'en donner avis, par lettn; affran- - chie, avant le 28 juin Uii 4. au Sécrétaiiai do • 1?» Chambre Syndicale, Hôtel du Gouvernement Provincial à Gan:î- : & . ; LA ViLlLlEs v >; Les souverains danois à Bruxelles/«« î Voici le programme des fêtes organisées 5 l'occa-sion de la visite des souverains danois: Le 19. — Vers 15 heures: arrivée in gàro . du Nord ; le cortège se rend immédiatement au Palais Royal. A l'arrivée» salve de 51 coups de canon tirée par les batteries d'artilleru» mas* ' sées au Jardin Botanique». Sur la place Rosier et sur tout le loue; la 1 parcours (Place itogier, bouievarel élu .Jardio Botanique, rue Royale et Place des PaLais; 1 troupes formeront la haie. 3 Le soir, grand dîner au Palais de Bruxelles* 1 Le 20. — Le matin: revue (durée précise: 2 ) heures); l'après-midi: réception à l'hôtel' do 1 ville. s Le soir: au théâtre du château de LaeUen s représentation donnée par les artistes do la r Monnnaie Le 21 : déjeuner à la légation du Danemark; l'après-midi: visite au Musée de Tervueien. ' Le 22: départ pour La Haye, dans ta matÀ« ~ née. La visite des souverains danois aura en - une conséquence imprévue. Ordre a été ■ donné de surseoir aux travaux à exécuter 5 au Jardin Botanique en vue de la jonction " Nord Midi, travaux qui devaient commen- • cer cette semaine. Ils ne seront eatreprig • que dans un mois. 3 M, le ministre (le la Guerre assistera laa-x di au parc de l'Aéro-Club de Belgique k la séance inaugurale des ascensions militaires - organisées en vue de la formation des offi* 0 ciers-observateurs - Le Roi y sera représenté par le lieute'« t nant-général Jungbluth. FEUILLETON DU 5 Mil 1914. *T> Dans la Tourmente pal- Slai'g'ixei'ite Xieg-mxwd. Lav -ate de l'Académie Française. ♦ — Peur de moi 1 Quelle étrange idée D'ailleurs, ilobert, je sais que vous êt( Un garçon sérieux et sensé et quj, sous v< tre badinage, se cache une grande ciélici tesse de sentiments. Ne vous torturez dor plus à chercher à me convaincre; vous pr chez à une convertie. J'ai toute confian< en votre dévouement et je compte sur yot: amitié. — Hélène vous jouez sur les me!, en c instaut, car je n'ai pas d'amitié pour vous et vous 1e savez bien. Elle eut un violent battement des cil june crispation légère des.traits, cependa elle essaya encore de souri e, s'obstinant 0 : pas vouloir le comprendre. / — Je ne sais rien du tout et surtout 11e veux rien savoir, car vous allez tout sii plemeut dire des folies, et jo ne les ain :Pas. Robert eut un geste d'impatien: j. y — Est ce donc une folie que de vous £ jmer ? . — Tout au moins de vouloir le faire crc Î're, car je ne suis pas une flirteuse. — Je le sais et c'est pourquoi je veux ave confiance dans tous les gestes^ toutes le3 a ; titudes, toutes les paroles qui m'ont enco ragé. Cette fois, Hélène pâlib et s"3 yeux 1 ^tournèrent vers ceux de n compagm jdans une interrogation de surprise désolé \ -7- Moi... vous encourager l... Robert, il rr fa jamais eu que de la franche camarader n m—m a 11 mi 1 il», ^ entre nous; rien en moi n'a pu vous par; tre équivoque, jamais, jamais. Il n'y a < que de la camaraderie d'ami, il ne doit p y avoir autre chose... il ne peut pa; y ave autre chose. — Pourquoi? oh ! pourquoi? gémit Robe Hélène ne voulut pas, ou n'osa pas, peut-être ne sut pas préciser sa pensée. E e-, i un geste vague... — Non, ça ne se peut pas . ! Robert avait détourné 1a tête, il régi îs dait au loin; il ne répondit pas. )- Depuis quelque temps, les chevaux n 1- guides par la main distraite de Robert, m; ic ehaient à l'aventure, tantôt frôlant les ; 3- bres, tantôt rasant un précipice qui bord; e le chemin et qui était très profond en < 'e endroit. Juste à ce moment, un cahot bri que fit incliner le traîneau du côté du vit 5t — Attention I cria le docteur, éveillé ... sursaut de sa torpeur; Robert tu ne v donc pas 1' .bîme? Encore un peu et ne s, étions dans le vi'de 1 ^t Irrité de cette diversion intempestive, I à bert cingla l'attelage d'un violent coup fouet, les chevaux bondirent en secou? je crinières et grelots, et doublèrent leur n- iure. ie Le docteur fit entendre encore quelqt remontrances, puis il retomba dans s engourdissement. On n'apercevait entre i- col relevé de son pardessus et son bonr de fourrure tiré sur les yeux et les oreill >i- qi 'j sa grosse pipe brune d'où montait des bouffées de fumée blanche. ir II y eut une période de silence ; puis I t- bert reprit, la voix lente et basse : u- — Alors, je me suis trompé? Et comme Hélène ne répondait pas, i ïc passible en apparence, fuyant son regai >n il ne put se maîtriser plus longtemps : e. — Je me suis trompé!... Est-ce cela, 1 'y te3? Répondez-moi... Ayez au moins cel ie charité, cette franchise. Je me suis tro iî- pé !... Trompé 1 J'ai étagé tout le rêve de îu vie, tout le bonheur de mon avenir sur 1 as erreur de mon imagination, sur une exl >ir vagance, une présomption de ma van J'aurais dû m'en douter; vous étiez t :t. belle, trop grande, trop insaisissable... 3U qu'est-ce nue j'avais pour prétendre à vo :1e Mais aussi j- mrquoi n'avoir pas été lo>> et bonne envers moi? Vous n'avez pas ne pas me comprendre, dès le premier j ir- et vous n'avez cessé de m'attirer, de tendre la main, de m'encourager; oui, j( iaJ répète. ir- Il eût voulut qu'elle se défendit, qu'i ir- se disculpât, qu'elle protestlt, contre lit accusations, qu'elle dît un mot qui lui j :et mît d'espérer, tout au moins, de plaider is- cause. Mais rien, le silence : pâle et les p le. pières baissées, elle l'écoutait dans une p en de résignation calme. Alors il éprouva }is besoin de s'en prendre à elle, de la bles: us de la condamner dans l'obscur espoir d< tirer de son indifférence. [o- — Ahl vous êtes semblable à toutes de femmes, vous en qui j'avais mis tant de c nt fiance, parce que je vous croyais 6upérie al à toutes les autres 1 II vous faut, autoui vous, pour vous épanouir, une atmospfc es d'amour. Pour vous l'assurer,vous avez t on tes les délicatesses apparentes et toutes le bontés, et tous les charmes, et vous n et prenez insensiblement avec l'illusion d îs, sentiment <,ue vous n'éprouvez pas; nt quand, pauvres fous, nous cro3'ons avoir quis par l'offrande si^ totale, si généré ^o- dè notre cœur, le droit de vous deman un peu du vôtre en échange, vous nous gardez avec des airs étonnés et vous d m- ne pas nous avoir c ompris !... Je me i •d, trompé I mais alors pourquoi avoir toi notre intimité, si vous ne vouliez rien 3i- plus entre nous qim les rapports de d< te étrangers? Vous saviez bien que vous 1 31- tiez pas de celles qu'on peut approcher ma punément eh surtout un garçon comme m me si neuf, si ignorant de la coquetterie fér .ra- nine, si jeune de cœur Cj d'expérience. A ité- comme il était facile de m'abuser! et co rop m3 j'ai cru en vous et comme je vous et aimée et comme vous me faites du mal us? Il s'arrêta, le souffle coupé par ï'éu aie tion. pu Une voix plaintive et douce lui répondi Dur — Si vous saviez que vous êtes injust me Si vous saviez combien ce que vous dil : le est faux! Je ne suis pas coquette, je ne 1 jamais été. Je ne savais pas, je ne pens; ïlle pas, c'est là mon tort et toute mon excu: ses Robert, croyez-moi; j3 suis incapable >er- faire le mal volontairement. sa Elle se tourna de son côté, appuya au- main gantée sur le bras du jeune homme ose le serra avec énergie. le — Robert, comment vous faire compre ser, dre <jue je suis sincère? que je n'ai jarn; s la songé un seul instant que votre attitude p cacher autre chose que de l'amitié? J'r les rais dû prévoir sans doute, craindre, êl on- en garde J'ai été iveugle, je n'ai été ure fausse ni méchante. Robert, dites que vc de me croyez. ère II y avait dans sa voix un si grand acce ou- de sincérité et dans toute son attitude les tel accablement désolé que Robert sen ous tomber toute sa colère et qu'il n'eut p] 'un que le désir de calmer sa peine, et — Pardon, Hélène, dit-il, le chagrin n ac- égaré; je ne sais plus ce que je dis; je vo use fais du mal5> à vous aussi; oui, je vous cro der parce que rien de mauvais ne peut venir re- vou3. Mais si vous saviez quelle détresse < ites la mienne 1^ iuis Pourquoi, ajoutait-il, puisque vous aim éré quelqu'un, puisque votre cour n'était p de libre, ne pas me l'avoir fait compreudi îux C'eût été si charitable!...-i*é- — Moi, fit Hélène avcc un sursaut, m: im- je n'aime personne; je n'ai jamais aimé r>< sonne. — Mais alors, reprit Robert avec un él; hi tout n'est pas perdu pour moi! Je n'ai ] tu- su me faire aimer jusqu'alors, soit; mais ai présent que vous saurez la vérité, que v< me laisserez vous révéler tout ce que v< !0- avez fait naître en moi, à présent que je rai l'impossible pour vous persuader, p< b : vous convaincre 1... permettez moi sëulenu e! de ie tenter, de me dire que, puisque vc es êtes libre, on a l'avenir, on a l'espoir ai vaut soi, on né se heurte pas à l'impossi! ûs Pourquoi ne me répondez-vous pas? ;e. — Je souffre tant de vous ..aire de la \. de ne ; je voudrais tant pouvoir concilier sincérité et la pitié. sa — Mais ou'est-ce qu'il y4 , donc en et nous d'infranchissable ?^ — J'ai toujours pensé que je ne me r •n- lierais pas et que je n'étais pas faite p< lis l'amour 1 Ût — Vous!... une âme de douceur et u- tendresse, une créât re dj grâce... ;re — Ne protestez pas sans bavoir, rep ni elle. Il n'y a pas que l'amour-passion : ! us mour humain est vaste comme le monde est immense, il a cent formes diverses, nt chacun est sollicité par celle qui lui c un vient et pour laquelle il a été créé; car tit crois à la prédestination. Eh bien I moi, us ne suis pas faite, je vous le répète, pour ! mour au sens où vous l'entendez; je n'ai ; t'a eu la sensibilité romanesque des fillet us qui sentent en elles le premier germe e is, sentiment amoureux qui remplira et i. de minera leur jeunesse, je n'ai jamais n •st d'aucun homme ; mon cœur n'a jamais fc tu en croisant, le soir, daL3 les rues sil ez cieuses, les couples enlacés; mon imagi as tion n'a jamais vagabondé autour des m e ? tères de l'amour, qui ont tant d'attrait p< celles qui doivent un jour les pénétrer, lis cependant, je rêve d'aimer, de me dé vou «r- d'être bonne et généreuse 'do donner meilleur de moi-même, mais aucun être par- m, ticuîier ne m'attire, et tous me sollicitent, jas j'ai besoin de me donner une œuvre de , à bonté qui va plus loin que les personnalités, >us qui plane au dessus des individus, qui s'a- >us dresse à un plaie sociale, a uue des gtan- fe- de. misères humaines, mou but est très pré- >ur ci~, si ma voie u'est pas encore nettement* îiit choisie, et, croyez moi, mon pauvre Robert, îus il ne faut pas chercher . m'en détourner, jo ie- sens, je sais que rien ne peut me convain- le. cre. — Hélène, n'avez vous pas peur de pour? ei- suivre une chimère? Quand on place soa la idéal trop haut, ou risque da jamais l'atteindre. Croyez-vous donc que 1j mariage tre u' pas lui aussi sa noblesse,- sa beauté, son but admirable entre tous? Et puia? voua aa- voulez me persuader avec des raisonne^ >ur ments, c'est comme fi vous jetiez ur.; pierre à la rivière, rien ne surnage; l'amour le3 de absorbe, l'amour les engloutit. — Je comprends si mal le sentiment qui rit- vous anime! Vous avez cédé à un emballe-'a meut, un enthousiasme qui ne s'appuie sur ; il rien de précis; vous ne me connaissez pas et ou, du moins, vous ,vie connaissez mal; vous 3n- êtes empcrU' par otre bejle imagiuation, .je et, dès que je me serais éloignée, le mirage je s'évanouira. Vous verrez alors,Robert,qu'il, 'a ne fallait pas m'aimer, que ce n'esl pas moi Das qu'il faut aimer, ajouta-t elle en insistant tes sur les mots. du Mais il n'y prit pas garde; i! vit seule- lu ment qu'elle faisait allusion son éloigne-» îvé ment. at — Vous n'allez pas partir... à eau-e d3 en- moi? ua- Elle hésita : ys- — C'est ce que je puis faire de meilleur >ur pour vous. et, Il y eut un silence, et Hélène crut que Rch er, bert acceptait,. _______ le suiyre.1

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Dit item is een uitgave in de reeks Le courrier de Bruxelles behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1861 tot 1914.

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