Le courrier de Bruxelles

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s.n. 1914, 09 Juni. Le courrier de Bruxelles. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/dr2p55fn8n/
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Hardi 9 juiu 1914, ABONNEMENTS • m» m ion misant BELGIQUE . ft. 10.00 5 00 S.SO HOLLANDE . -j ao g.eo 4.80 LUXEMBOURG UNION POSTALE. 30 00 16 00 7.6P -* 5 CENTIMES tw lutuliiMiiti ci» «ont pas ml» Mtomt* TÉLÉPHONE SABLON 1784 LE COURRIER DE BRUXELLES 53' annSs. iV 160. ' 1 * BUREAUX» A BRUXELLES i E»2, rue de la Montagne A PARIS i 30, rue Salnt-Sulplce, 30 5 CENTIMES L**»uppt4mar,t» ne «ont pat mis an vent* TÉLÉPHONE SABLON 1784' Pro arts et focls • Têtes folles et thèses folles. ■ Pour se faire une jiste idée de ce que jnous apporterait le succès du bloc libéral-socialiste en Belgique, il faut lire ce qu'écrivent en ce moment nos politiciens d'aventure en supposant ce succès déjà acquis. C'est de cette supposition artificielle qu'ils partent. Les uns demandent « la dissolution des Chambres », rien que cela ! L'élection a enlevé deux voix à la majorité; il en reste 'douze et la majorité devrait abdiquer, le gouvernement devrait dissoudre les Chambres ! Quel esprit constitutionnel ! Où cela se rencontrc-t-il, un gouvernement qui ayant maintenu sa majorité lien nette dans une élection, se retire ou dissout les Chambres1? Ce n'est pas en Belgique que les ministères 'de nos adversaires ont pratiqué de tels agissements ; ils ont conservé le pouvoir lors même qu'ils n'avaient que quelques voix 'de majorité, une seule parfois! El les catholiques les ont laissés, attendant leur défaite électorale complète, le jugement du pays. . De nouvelles élections? Qui donc les garantirait plus favorables aux socialistes et !a ; libéraux qu'en 1912"? Tout indique le Contraire. La même répulsion contre le socialisme voulant mettre la main sur le pouvoir se manifesterait, les libéraux mêmes, jtc. at au moins les éléments modérés maintiendraient plutôt le gouvernement catholique.Et alors? * * * 'Alors il faut trouver autre chose et d'aucuns imaginent qu'il faut un « ministère unioniste », catholiques et libéraux 1 C'est très beau l'union, mais comment unir les contraires? l'eau et le feu, l'eau glaciale libérale et le feu catholique? Imaginez des catholiques et des libéraux, en lutte vive et constante depuis plus de soixante ans et faisant ensemble un programme commun! Au lieu de dire : tirez les premiers, comme à Fontenoy les Français aux Anglais, chacun dira à ses adversaires : cessez le feu les premiers ! Idée folle, pour laquelle il faudrait trouver des hommes sans principes, sans caractère, sans conviction, qui ne seraient suivis n; d'un côté ni d'autre — parce qu'ils seraient inhabiles à résoudre toutes les questions, tous les intérêts vitaux qui nous divisent socialement, politiquement, religieusement. Ce serait le prélude de la décomposition sociale. * * * Place à une troisième folie : à un « ministère proportionaliste », c'est-à-dire composé de catholiques, de libéraux, de socialistes, en proportion de l'importance numérique de chaque parti! Nous n'inventons pas, la proposition est 'de l'« Indépendance ». Elle propose la formation d'un gouvernement formé comme la .Chambre, de ministres des trois partis, chargés de gouverner le pays en bon accord! Imaginez Demblon, Vandervelde, Hymans. Masson, de Broqueville et Carton de Wyart dirigeant en commun la politique belge, les intérêts politiques, sociaux, militaires, religieux, qui sont la vie d'un peuple. Que por"raient-ils faire d'autre que de se neutraliser mutuellement. Quelle vie peut sortir de la neutralité ? Entente qui n'a pas su se réaliser, à cette heure,, en France, même entre les fractions de radicaux-socialistes et en excluant tout conservateur, le citoyen Yiviani dont l'étoile semble s'éclipser définitivement. Il faudrait à l'« Indépendance » des hommes plus forts que cela, ou plus nuls encore pour réa-' liser son idée transcendante. »*» Tout cela pour échapper à la seule solution normale, logique, pratique, constitutionnelle, le maintien d'un ministère qui a la majorité, une majorité constituée par deux élections successives qui ne datent pas de deux ans ! Rien ne confirme davantage le parti catholique dans la possession du pouvoir que ces prétentions folles de nos adversaires; leur incohérence est évidente, ils sont de plus en plus incapables de gouverner. Ils aboutissent à la confusion des langues, à une véritable tour de Babel, ahoutissement fatal de la destruction des principes. Soyons donc fermes dans notre droit et confiants dans l'avenir que nous réserve la Providence. Uns expérience fioMaise... ïaïta pour riDSîruciion ûss Beîsss. A plusieurs reprises, notamment lors de la discussion du projet de loi concernant l'impôt sur le revenu, des dissensions ont surgi fréquemment, à.la Chambre hollan-daisej au sein ^ des groupements libéraux Les libéraux démocrates et les libéraux libres (nuance doctrinaire) ne s'entendent pas. Le « Vaderlander », organe de la « Libérale Unie » — 33 groupe libéral — se désole de cette situation. Voici comment raisonne ce journal : Après une époque assez longue de gouvernement clérical, la gauche n'était plus, en quelque sorte, habituée au pouvoir. Dans les circonstances difficiles actuelles, il faut que nous ayons une plus juste compréhension de notre tâche en tant que parti de gouvernement. Souvenons-nous des paroles de Vondel : a Combien nous perdons de temps en des querelles stériles? » D'autre part, les relations entre les socialistes et les libéraux sont loin d'être ami cales - O n sait que ces derniers ne comptent, à la Chambre, que 38 députés sur 100, de sorte qu'ils ne sauraient gouverner sans ranoui des socialistes. Au. cours de la discussion concernant les conditions de travail des ouvriers de la marine, un incident violent s'est produit, u v a quelques jours, entre le citoyen behaper, l'un des lieutenants de Troelstra, (actuellement en Suisse), et deux députés iibéraux. Le citoyen Schaper disait notamment . « Au cours de cette discussion, les raem bres de la droite ont fait preuve de tendances plus progressives, au point de vue t?»T ?rqUo *2? libéraux... Je déplore que MM Ter Spill et Nierstrasz (Ifbéraux) ont parle comme de vieux réactionnaires. Vous traitez les ouvriers comme du bétail... » Le citoyen Schaper fut rappelé à l'ordre, {^plusieurs reprises. M. Nierstrasz répondit Je ne méprise pas les ouvriers, mais je méprise certains meneurs de syndicats, qui se servent de tous les moyens d'intimidation. Les meneurs, qui excitent leo ouvriers et qui, alors qu'ils sont eux mêmes à l'abri vouent a la misère, les femmes et les enfants de ceux qu ils ont poussés à la grève. » Le libéral a Nieuwe Potterdamsche' Courant » écrit, au sujet de ce débat : Les socialistes assez calmes depuis quelque temps a la Chambre, ont jugé nécessaire, au-i°ur.V, .1 " attirer 1 attention sur eux par des criaillenes et du bluff. Qu'ils sachent biefc qu ils ne convaincront personne par leurs insultes et leurs moyens d'intimidation... On ne rencontre ce terrorisme oratoire que chez le seul groupe socialiste. ...Quand l'orateur, qui est a la tribune, est un patron, pas de grâce l^es pires suppositions sont permises. Des mobiles suspects 1 inspirent nécessairement, tan-dis que les socialistes, sont toujours et en tout guides, d après eux, par des considérations ! d ordre supérieur. Malheur à oelui qui ose af- i nrmer qu il existe des ouvriers qui ne sont pas des anges. Un socialiste doit pouvoir dire tout ; un bourgeois, rien. Nouvelles de Home. Jeudi le Saint-Père a reçu les cardinaux Bettmger, archevêque de Munich; Gaspar-n ancien délégué apostolique; Gotti, pré-iet de la Propagande. Mgr Sheehan, recteur de 1 Université ca-thohque de Washington, a eu avec plusieurs prélats étrangers l'honneur d'une audience spéciale. Pétrin des pétrins... * C'était une maison... une belle et grande l< et noble maison, au passé superbe d'hon- ^ nêteté, de franchise et de gloire ! On aurait pu écrire sur sa façade : ^ Fondée en 496 oi Et quelle est, dans notre vieille Europe, ©* la maison qui pourrait en dire autant...? C'était... m Car, peu à peu, depuis un siècle, sous la poussée du progrès, elle est devenue autre ti chose... une autre maison... comme qui di- Pj rait une maison de commerce... « Sunt la-crymce rerum... » il y a des choses qui font se pleurer... ï Etrange maison de commerce!... ri L'étonnement vous prend à la gorge dès le qu'on y entre. La première impression, c'est que tout le monde s'y carre...que chacun y commande... Le plongeur de vaisselle... celui qui graisse l'ascenseur... l'épileptique de la cuisine, ri dont la main tremblante sncre les fraises à e: deux sous de l'heure, regardent les grands pi ' patrons en face et leur disent en pleine fi- q-gure: . se « Ma voix vaut la tienne!... Vivent les le pieds !... » sc C'est déjà drôle pour une maison de com- p< mer ce. Car enfin, les choses ne se passent pas ainsi au Crédit Lyonnais ou au Bon Marché... cr *** « . m Mais voici plus fort : , Avant tout... avant de s'occuper de ce ci détail infime qu'on appelle « le client », ou des marchandises, ou du budget, le person- le nel se divise aussitôt en deux : la « majorité >> et la « minorité ». qt Voilà qui est important!... Car tout le temps, toute l'attention,presque tout l'argent est employé par la majorité pour assommer la minorité. 0r Ça, c'est le premier, l'essentiel, l'intan- or gible article de la maison. Les clients lassés peuvent revenir... refai- m re des offres, menacer de repartir...Bah ! la belle affaire... le client!... Est-ce que ça existe, le client!... Et de comptoir en comptoir, on s'apostrophe on s'insulte, on se provoque : «Ven- . du !... Jésuite !... » » , Chose curieuse : le personnel tranquille, C 1 travailleur, sérieux, est surtout celui qui encaisse. Il est suspect... Pourquoi ne hur- j. le-t-il pas avec tous les loups...? Que signi-fient ces faces vertueuses...? Seraient-ils pour le patron, par hasard...? Vous vous redites : Voici une maison de m commerce qui m'inspire une très médiocre confiance... , Attendez... cela ne fait que commencer. ❖ * * II faut bien une direction. vo Les pieds sont les pieds!... Gloire aux ni pieds!... j.e Mais tout pieds qu'ils sont, et alors même cl: qu ils porteraient des ceils d'oiseiaux, cela au ne suffit pas pour y voir clair. vit Il leur faut quelqu'un pour les diriger. qu C'est ennuyeux, humiliant pour les pieds, ri( mais impossible autrement! On peut vivre sans pieds, on ne peut pas iea exister sans cerveau. ph Alors, le personnel s'est résigné à tolé- so rer une direction. Cette direction s'appelle vi< « un ministère ». ],a Mais halte-là!... r£ Il ne faudrait pas que, tout en étant la ou direction, il ait la prétention de diriger !... La direction dépendra donc d'une sous- po direction. Vous croyez peut-être que je veux dire C" exactement le contraire...? Pas du tout! Je tri répété et 3 aggrave : La « direction » dépendra d'une immense « sous-direction » laquelle redépend à son tour de tout le per-so^n ' c es^~a~dire des extrêmes-pieds.. ' Comprenez-vous...? Alors, relisez lentement. "j® Et je vo'us entends murmurer : « Fichtre! ...voici une maison de commerce dans la- {.m quelle, de moins en moins,je risouerais mes « < capitaux!... » Attendez encore... sie- *** ( Car vous croyez peut-être que cette di- J,1 rection, ou, pour employer le mot techni- t que, que ce ministère va enfin fonctionner, ou que tout le monde s'y entendra au moins officiellement, pour marcher vers un même but... 1 Quelle erreur !... S'y entendre!... Ce serait alors une direction comme tou-s les directions... quelque chose de banal ►mme ceux qui veulent toujours construi-! les tours en hauteur... Non !... Cent fois non !... D'abord, on y et n'importe qui n'importe où... et, de reférence, là où il ne peut pas trop réus r. Par exemple : s'il y a un cul-de-jatte, i lui donnera la cavalerie... un fermier * tout désigné pour la marine... Ensuite, tout le monde s'y déteste, s'y éprise, B'y trahit... L'un tire à hue, l'au-e à dia... La^ femme de l'un a tué l'au-e... U y a même tel ministre qui ne peut is descendre de voiture sans se faire aus-tôt copieusement gifler par un trottin de ^n comptoir. Tout cela se passe sous les yeux des paons des maisons concurrentes, allemands, italiennes, russes, anglaises, qui sou-ent sur le pas de leur porte : « Venez donc s voir ! ...» ♦** Ce n'est pas tout encore. Supposez que cette direction, qui ne di-ge pas, veuille essayer de travailler... par :emple de voter le budget aussitôt les eds s'agitent... « Voici déjà deux mois i elle est au pouvoir... nous en avons as- ' z !... trop !.„ A bas la tête 1... Revivent s pieds!... Nous voulons un ministère qui • it issu des pieds... Et pas des pieds sus- : îcts... mais des vrais, des seuls et unifiés eds !... Et vktn !... Aussitôt, comme dans les jeux de massa-€j&lJr des Invalides, on des- na la direction... Bing!... Au revoir ^t eroi !... On en a, comme cela, fracassé cinquante-^q en quelques années. Pour de la belle ouvrage, c'est de la be!-ouvrage !... Trouvez-moi une maison de démolition u fasse mieux ! *% Ah ! je sais bien, il y a toujours les clients •stines... les clients qui attendent... qui oient que « cela va tout de même un peu tasser !... les clients qui croient aux pro-ssses... aux signatures... — Mais nos pourparlers...? nos engage-?*nts solennels... ? Le personnel alors devient facétieux : c?*5' ^es Russes, on vous a assez s!... bi vous alliez à Berlin...? Ça vous angerait !... Quant à vous, les Anglais, A.oh yes !»!... Pardon, insistent les clients... à qui vons-nous nous adresser...? qui est res-nsabîe chez vous...? — Personne!... — Mais, au moins, y aura-t-il un autre nistere demain...? Comment !... il y en aura peut-être ux :... ou trois !... En effet, dans cette maison de fous, on ît des hommes graves se préparer au mi-ïtere de demain... se faire des visites so-1 u'j ' •• P^ot°gra'Phes prennent 'e C rV H^istr&ble descendant de taxi-k?i ' °un Sif pouls... on consulte les j Mlles barbes, on esquisse un programme c i est le même que l'autre, mais ça ne fait 11 :n... Et les pieds attendent, des balles plein ^ ; mains (ne faites pas attention à cette rase cubiste...nous sommes dans une mai-i de déboussolés), prêts à basculer le t s il montre ses crocs plombés à tribune ou à descendre le gazier, ou à à pandre le son du marchand de cognac... ^ a perforer la soutane du petit père... s . eu importe le ministère qui s'élève ^ urvu qu'on le descende!.., it, par-dessus tout, vivent les pieds!... R 3st la lutte finale!... le pétrin des pé- il nsi... l t! . s le vous vois d'ici. r ^ous vous écriez : « Qu'est-ce que cette °-rison-la !... elle n existe pas... Avec ce ré- q ne-la, la dernière des épiceries ne vivrait P 3 vingt-quatre heures et on emmènerait Q it le monde au poste, dans des cabanons v ^narenton !... C est une charge,une gros- h re plaisanterie!...^» e vous demande bien pardon, Monsieur! n ^ette^ maison existe. ' jj ît même, elle s'appelle la France... la é ivre r rance !... « La Croix ») Pierre l'Ermite. h d « a. n Uevue de la Presse Ils n'en veulent pas à la religion. — Une preuve par jour du respect des socialistes pour la religion. Le Bulletin paroissial d'Ecaussines ayant écrit : « Le prêtre a un précurseur : c'est la mère qui fait prononcer à ses jeunes enfants les noms de Jésus, de Marie, de Joseph... » Le « Joiirnal de Charleroi » reproduit ce texte et ajoute : « Et quand elle les a ainsi bien préparés, par la superstition, à l'exploitation cléricale, le prêtre se charge de la suite au catéchisme, au confessionnal et à la sacristie !... » Nous ne nous donnerions pas la peine de relever les basses injures quotidiennes du plus immonde des journaux, si certaines personnes ne se laissaient encore prendre lux déclarations hypocrites des socialistes: nous n'en voulons pas à la religion. Les parents et l'école. — Sous ce titre, la- « Meuse » du 5 juin prône la collabora-lion de la famille et de l'école dans l'éducation et la formation de la jeunesse : « Il faut faire en sorte, dit-elle, que toutes ces forces qui agissent simultanément à ■aire de l'enfant un homme, deviennent des 'orces parallèles concourantes. Sans cette îondition, tous les efforts sont compromis. >> Que l'école et la famille, au lieu de se ;oiser en ennemies, se tendent la main. Il ie peut y avoir entre elles aucune discor- : lance puisque les principes de morale et : es enseignements qu'elles veulent incul- < (uer aux enfants sont les mêmes, puisqu'el- ! es veulent^ toutes deux former une conscience droite, ouverte au bien, au vrai, au >eau. » Tout cela est très bien, remarque la « Gar- J :ette de Liège », à condition qu'il y ait une éelle concordance de vues entre les pa- « ents et l'instituteur, à condition que l'é-:ole soit réellement, au point de vue édu- ( :atif, le prolongement de là famille. Cette j oncordance cesse d'exister notamment orsque le père désireux d'imbiber l'instruc-ion de son fils de principes religieux en i ;st réduit à le confier à une école neutre. ja « Meuse » en arrive ainsi à démontrer j mplicitement l'absolue nécessité des éco- ( es catholiqoies. Mais alors comment trou- c •e-t-elle mauvais que le législateur soutien- ) Le et encourage une institution aussi émi- ^ lemment utile ? Calme plat. — Où l'-s Etoile Belge » dé- ' lonce la_ révolution « larvée » M. Picard ( s'aperçoit que calme plat. Calme plat, c'est le titre qu'il donne à sa s auserie dominicale du « Petit Bleu » : l « Calme plat. Plus une vaguelette sur l'é-ang politique. _ » Après le petit trémoussement des élec- v ions d'il y a quinze jours, le petit vent po-itique oui avait ridé la face de l'eau est omhé. A peine, de-ci de-Ià, dans les jour-aux, un petit souffle de polémique. Les olitic-iens de profession ont quitté le cir-ue où ils évoluaient et aspirent les effluves es vacances prochaines; ils anticipent mêle sur cette époque de bénédiction. » Le pays est à ses quotidiennes petites î< ffaires compromises par la crise économi- d ue qui persiste avec une méchanceté ma- t-gne et rend soucieux des milliers de ci-Dyens f, » La caravane est au ropos et d'ort. C'est se demander si elle se réveillera jamais, es pavots que la^ placide déesse «Proporz» îcoue de ses mains pacifiantes exercent Mir action somnifère. » s: Car c'est la Proportionnelle qui, d'après d 1. Picard, est cause de tout le mal, si mal y a- Il y a deux ans nous vivions en propor-onnelle comme aujourd'hui. U ne nous ï Duvient pas que le pays fût calme. Libé- p lux et socialistes, grises par leur alliance, " Dmptaient fermement qu'ils allaient con- f uérir le pouvoir. Us nous annonçaient-, our le cas où leurs espérances seraient dé-.ies, des événements dont la vision épou-Mita-it leur patriotisme et leurs sentiments L u ma ait air es. Le pays, lui, était impres- x onné également par cette perspective, ti lais de toute autre manière que les cartel-stes ne l'eussent souhaité. Il se dit qu'il ir .<ait urgept de mater les anticléricaux, si ei on voulait échapper à la domination révo-1 S( itionnaire. Que, dans deux ans, la crainte une victoire des anticléricaux renaisse, et C a calme plat d'aujourd'hui succédera de lc ouveau la fièvre. tr Petite Chronique Indemnité parlementaire. — Un confrère a eu la curiosité de rechercher quels sont les honoraires des « honorables » dans les divers pays d'Europe; En Autriche, les députés touchent 20 fr., 80 par jour, avec indemnité de route de 3 fr. 40 par mille parcouru. En Hongrie, 5,000 francs par an et pour indemnité de logement, 1.058 francs. En Allemagne, 18 fr.j 75 par jour de session et voyage gratuit. En Norvège, 4.150 francs par session, et, en cas de session extraordinaire, 16 fr. 75 par jour de parlement. Indemnité de route et frais de médecin. En Suède, 1.650 francs et voyages gratuits. Au Danemark, 13 fr. 25 par jour et parcours gratuits. En Hollande, 4.075 francs par an et frais de déplacement. En Belgique, 4.000 francs par an, voyages gratuits. En Suisse, 20 francs par jour et indemnité de déplacement. En Grèce, on alloue 800 francs annuels a.ux députés résidant à Athènes, 3.000 francs ïux autres. En Russie, les membres de la Douma reçoivent 11.050 francs par an. En Turquie, i.800 francs par session, voyages gratuits. En Serbie, 15 francs par jour pendant la ' session. En Roumanie, 20 fr. 80 rar séance, voyages gratuits. , En Bulgarie, 20 francs par jour et 1 franc oar kilométré jusqu'à Sofia, aller et retour..] En France, 15.000 fr. En Angleterre, en Italie, en Espagne, au Portugal, les parlementaires ne sont pas •émunérés, mais ils ont, dans les trois der-» liers pays, les voyages gratuits, et de plus ; ;n Espagne, la franchise postale pour les ettres expédiées au bureau des Cortès. Les manœuvres. — Nous avons dit que la; late des prochaines grandes manœuvres stait définitivement fixée; elles commence-' ont le lundi 31 août; elles prendront fin le i septembre. En raison des manœuvres et de la pério-[e de tir, les mouvements suivants auront ieu dans les troupes : Le 2e lanciers rentrera du camp le 12 de ce uois. La 5e division s'y rendra du 13 juin au 10 uillet ; elle comprend le 2e chasseurs à pied Mons), le 3e chasseurs à pied (Tournai), le 1er te ligne (Ath et Gand), le 2e chasseurs à che-al. Les groupes d'artillerie de Mous accompa^-;neront également les régiments de la 5e divi-ion.La 6o division, grenadiers, 1er et 2e carabi-Li'ers (Bruxelles), se rendra au camp d'Arlon lu 4 au 31 août. Le 1er chasseurs a cheval Tournai) est attaché à cette division. La Ire division d'armée, 2e de ligne (Gand), e rendra à Beverloi du 4 au 31 août. Le 3e anciers (Bruges) fait partie de -cette division. Les 1er et 2e guides (Bruxelles), le 4e lan-iers (Gand), le 5e lanciers (Malines), et le 4e hasseurs à cheval (Louvain), se rendront à erloo du 11 juillet au 5 août. « — LA VILLE Le 75® anniversaire de la princesse Cliar->tte. — La princesse Charlotte est entrée imanche, nous l'avons dit, dans sa soixan-3-quinzième année. Suivant l'usage, cet anniversaire a été îté au château de Bouchout. Un anniversaire. — Il y a aujourd'hui uarante ans que M. Charles Woeste ège à la Chambre. L'éminent ministre. 'Etat est âgé actuellement de 78 ans. Maison militaire du Roi. Par arrêté oyal du 6 juin 1914, le major, adjoint d'é-xt major du Roy de Blicquy, du lei régi* îent de guides, commandant le départe-îent du grand éou.yer, est déchargé des onctions d'officier d'ordonnance du Roi.. Dans la colonie italienne (le Bruxelles.— es membres de la colonie italienne de Bru-3lles ont célébré dimanche la fête du «Sta-îte ». A cette occasion, le comte Bottaro-Cesta, inistre d'Italie, a reçu ses compatriotes î l'hôtel de la légation, boulevard Bis-hoffsheim, où le drapeau était arboré. Le comte Ciccegna, président, de la hambre de commerce a prononcé une al-cution à laquelle a répondu M. le minis-e d'Italie. r EUiLLlviOiN DU 9 JUIN L9U. ; 15 ; La Folio de Virmont PAR Jean BARANCY (Iior,ui,i couronné par l'Académie Française) Quelques minutes après, les voitures par- j taient avec grand fracas et soulevaient la ; poussière du chemin, tandis que. les habitants de Virmont, debout sur b seuil de j leur porte, regardaient passer la noce. Une | fiere noce, de beaux mariés et des invités , icossub. Cependant, il n'y eut pas d'ovations sur \ Jeur passage, on ne cria point de vivats se- ( Ion la coutume, car personne n'ignorait que j l|austine si jolie avait pris à sa sœur le iiancé de ses jeunes années, le promis < qu elle avait attendu si longtemps, pour \ mieux se consacrer à elle tant qu'elle était < petite et faible. ^ £t personne ne l'aimait ni ne l'estimait, i Pour la première fois depuis deux ans, ] ■(Marceline eut un sourire, un vrai sourire de < 3oie et d'orgueil, qui illumina sen visage et t chassa à jamais de ses yeux l'cmbre et la tristesse chaque jour grandissantes. < ,1'our la première fois depuis deux ans, c est-a-dire depuis le mariage d sa sœur, ( jes couleurs revinrent sur ses joaes pâlies et j l^esette l'aperçut lissant avec coquetterie £ s0" cheveux devant le miroir où Faustine 1 autrefois mirait si souvent so minois futé. Uo métamorphose complète et subite s'é- \ tait opérée en elle. Pourquoi? Parce que r Jout a l'heure, dans un instant, elle allait comme il y avait des années, porter un en- i iant a 1 église, et parce que cet enfant, un f Petit de deux mois dont elle serait la mar- s raine, était le fils de Faustine. L-omprenez-vous sa joie, comprenez-vous n son bonheur? Ce petit être délicat, grêle, oh, dont les yeux bleus comme cei.x de 6a nère, gardaient encore dans leurs prunelles claires l'éblouissement du paradé, et allait e serrer contre sa poitrine et renouveler pour lui les serments de jadis. Ce n'est pas tout, Faustine, pour la dédommager sans doute, et ramener la gaîté m volée de son cœur, Faustine lin donnerait 5on fils à élever. Oui, c'était elle qui lui erait boire le bon lait de la chèvre ache-;ee pour lui à la dernière foire, c'était elle 1 ui 1 endormirait sur ses genoux, qui le >ercerait des vieilles chansons dont elle-nême avait été bercée. Cet enfant anéantissait, par si; présence, ou te l'amertume du passé, et se:î yeux illu-ninaient pour elle l'avenir qu'elle voyait esplendissant. Marceline ne vivra plus qu^ pour ce ché-if, et il sera la consolation suprême, sa ré îompense aux dévouements de sa vie, sa oie de tous les instants. Lorsque, la cérémonie du baptême et le jrand repas de fête terminés, Marceline se xouva enfin, seule ^vec l'enfant, dans la :hambre égayée maintenant d'u-e couchet-e bleue, un hymne de reconnaissance mon-ja de son cœur à ses I'èvres, tandis que faustine, de retour au moulin, levait pres-jue les épaules devant la tristesse de la ^rand'mère et de son mari. Pas plus mère qu'elle n'avait été sœur, ette Faustine — Voyons, dit-elle k André qui la gron-lait de cette insouciance, ;niisque je ne >011 vais plus 1 allaiter ! Puisque le médecin . ordonné de le nourrir, et puisque Marce-ine mourait d'envie de le garderI — Eh bien 1 répondait-il, tu pouvais l'éle-er au biberon ou avoir une chèvre, com-1e ta sœur. — Oui, mais... je suis malade 1 fit-elle avec n geste de lassitude; il me farb du repos ■endant quelque temps; et des nuits sans ommeil, passées à bercer, c'est fatiguant... Elle était, en effet, un peu souffrante, mis si peu! André ne put s'empêcher de penser que cette fatigue redoutée par la ( mere, Marceline l'acceptait avec bonheur 1 et que ce qui avait amoindri les fraîches cou- < leurs de Faustine lui donnait, à elle, le bel 1 incarnat de la santé. ( Cependant, il ne s'arrêta pas à ces ré- 1 flexions désobligeantes pour sa femme, car < il en était encore trop sérieusement épris Il regrettait Marcel, mais comme la vieille ' maman ne se gênait guère pour récriminer ( contre sa belle-fille, il ne se plaignit plus, I alin qu elle n osât plus elle-même lui faire r des reproches, 1 D'ailleurs, l'enfant passa pres-ue autant t ae^temps au moulin qu'à l'auberge, car Mar- 1 cenne vint chaque après-midi auprès de sa 1 sœur. r Elle_ s'installait près de la grand'mère et, c le petit couché à portée de sa nain afin de pouvoir le bercer au moindre cri, elle tra- £ vaillait pour lui ou pour Faustine qui, en 1 dépit de sa maternité, restait si indifféren- r te et si frivole. Cette frivolité désespérait la vieille meu- r niere et navrait Marceline. Elles avaient es- s peré toutes deux que la venue de cet en- r fant la corrigerait et nue le vide de cette r tete ecervelee serait soudain rempli par la c pensee de son fils. c Malheureusement elles se trompaient c Faustine restait ce qu'elle avait toujours ete, légère, et folle, avec du soleil plein les f yeux, des rêves pleins la ;3te et " : l'égoïsme r plein le cœur. A ce point, que le meunier dut, malgré d 1 amour qu'il conservait pour elle, s'avouer c en lui-même qu'une jolie femme ne suffit r point dans un nénage, et que l'ordre, I'éco- s nomie, la douceur du caractère, remplacent Ii avantageusement l'éclat du regard et la v fraîcheur du teint. ,| Marceline essaya maintes fois de le faire s comprendre à sa sceur, et pour lui donner un peu de goût dans son intérieur, presque I. toujours sans dessus dessous, elle l'aida 1' dans les soins qu'elle devait y apporter. b Ça lui était facile maintenant, car Marcel t< la fatiguait moins, il marchait seul, il né- r, essitait moins d'attentions et lui prenait P1 noms de temps. C'est ainsi qu'elle lui tri- et «ta des rideaux pour les chambres, qu'elle hl lettoya, a les faire briller, comme des gla- t] es, les «eux meubles de noyer et qu'elle ui apprit a raccommoder finement le linee 83 lechire. 01 Assez docile devant sa sœur, Faustine ou- le ihait ses conseils et ses recommandations n< les qu.elle ouittait le moulin et, fatiguée de d< effort imposé tout à l'heure, elle repre-lait vite ses allures habituelles d'oi«eau en el iberte et désertant le moulin où la volonté P! le Marceline ne la retenait plus, elle allait "Pi ommérer avec les femmes du voisinage, ou à ire, en longeant la rivière, quelque mauvais ni oman qui troublait plus encore ton cerveau si( leséquilibré. di Le mal empira lorsque, un hiver, Césette nî •yant été malade, Marceline dut rester à r<' auberge qu'elle ne put quitter qu'à de ra-es exceptions. di La jolie meunière, comme on l'appelait 'u étant plus sous la surveillance de sa sœur' si e laissa des lors entièrement guider par sa ature propre et tout alla de mal en pis au loulin où des querelles éclatèrent, suivies ra e bouderies, entre Faustine et André, qui ta éserta souvent son logis pour celui de Mar- de eline où son fils l'attirait. Chaque jour, et quelquefois même deux ar 3is par jour, lorsque le travail ne pressait ga as, il partait sans rien dire b arrivait là-as sans avoir seulement pris la précaution qu essuyer son visage. Il arrivait tout blanc, vo omme un farinier qu'il était, s'asseyait co res de la haute cheminée et prenait sur ?s genoux son garçonnet qui, en posant ses ail îvres fraîches sur ses j^ues, lui laissait au isage, au milieu de la fine poudre blanche ont il était couvert, la marque de ses bai-3rs. ye Ah! les bons instants qu'il passait alors, a flamme montait, pétillante et gaie dans pa âtre, la grande salle était remplie du bail de l'enfant, Céleste, clouée sur un fau- j mil de paille par les rhumatismes qui pa- qu ilysaient ses jambes, tricotait ou filait; le îre Cressent s'amusait à faire rire le petit Marceline à jamais rassérénée, souriante, :ureuse, cousait dans un coin quelque pe- Pa : vetement à son cher filleul. lu Dans cette atmosphère tranquille, repo- vo .nte, avec son enfant près de lui, André ibliait les soucis de son ménage et, dans sej fond, bien qu'il en voulût à Faustine de su » pas garder Marcel, 1. s'eslimait heureux <ïl! ! le savoir entre de si bonnes mains. lâi Combien de temps sa tante lo garderait- cl° le? Il n'y songeait même pas et les mois to issa-ient, passaient, resserrant de plus en us étroitement le lien qui unissait l'enfant ™ Marceline. Si bien que la jeune femme fi t par le considérer comme absolument le tu în. ïaustine, sans doute, ne le lui repren- êti ait jamais, car il avait cinq ans mainte- ,nt et elle ne paraissait pas vouloir le lui C01 clamer. pe — Tu l'aimes tant! Il est si bien avec toi! Pa sait-elle souvent à sa sœur. Et puis, vois- , j'ai peur de la rivière pour lui ; il est an turbulent et un accident arrive si vite ! pu C'était une raison, et rien qu'à cette pen- et 2 que le petit, en habitant le moulin, joue- it du matin au soir près de l'eau chan- sei nte et babillarde, Marceline frissonnait tout son corps. , dé; Le garçonnet venait d'atteindre ses six cai s lorsqu'un jour Faustine parla de le soi rder désormais avec elle. l Elle manifesta ce désir brusquement, sans prf e rien, même la veille, eût pu la faire pré- po; ir, et elle le confia à son mari, presque me mme un ordre. — Je veux que, d'ici huit jours, Marcel ma i quitté l'auberge! — Comment?... Tu veux... po< — ^ui. me — Mais, cependant, n'avait-il pas été con- I qu... ser — Que ma sœur rélèverait- seule, n'est-ce tic s? le — Sans doute. me ïlle eut un petit rire nerveux, sec, près- le : e méchant. — J'ai changé d'idée, répondit-elle, est-ce e ça t'ennuie 1 3h non! ça ne l'ennuyait pas! N'était-ce s son rêve? à lui, d'avoir son fils près de i, chaque jour, de l'embrasser tant qu'il udrait, et de le voir grandir à ses côtés? Mais il songeait à Marceline, dont, pour la ïonde fois, il meurtrirait le cœur. La bles-re qu'il lui avait faite dans 3 temps et e, seul, l'enfant avait pu cicatriser, n'ait-elle pas se rouvrir plus profonde et plus uloureuse. Après avoir détruit en elle .15 les espoirs de sa jeunesse, allait-il ne maintenant briser tous les rêves de sa ! ? - Pense, dit-il à Faustine, au coup que vas porter à ta sœur. Tu \x tueras peut-e! Au moins, préviens-la avec précau-n et laissons-lui Marcel quelques mois en-•e,^ afin qu'elle ait le temps de s'habituer ! à peu, sanô secousses, à l'idée de la sé-ration.-- Et afin, s'écria-t-elle, les yeux soudain imës d'une colère jalouse, afin que tu isses^ quitter ton chez toi journellement courir à l'auberge! - Il est bien naturel que j'aille embras-mon garçon, répondit-il naïvement. - Et naturel aussi, continua-t-elle, que tu ;ertes ta maison pour Celle de Marceline, • ce n'est pas lui nue tu veux voir aussi ivent, c'est elle .. ! L cette accusation, aussi formelle qu'im-:vue, André ne put trouver un mot de ré-îse, et il demeura devant Faustine telle-, nt étonné qu'elle naussa les épaules. - Tu ne comprends pas, peut-être ? de-nda-t-elle, de plus en plus provocante. - Non ! de vrai ! s'écria-t-il, car je ne sup-ie pas que tu m'accuses aussi injuste-nt.lais elle était trop en colère pour s'apaii d'un mot et elle continua -s récriminais. D'abord, il pourrait Lien nier, elle ne 3roira# pas, car ce n'était pas elle seule-nt qui l'aecusait, c'était l'opinion de tout nonde. £A suivre.)

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Dit item is een uitgave in de reeks Le courrier de Bruxelles behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1861 tot 1914.

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