Le courrier de la Meuse: quotidien belge

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03 december 1914
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s.n. 1914, 03 December. Le courrier de la Meuse: quotidien belge. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5x2599zr7b/
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Le Courrier de la Meuse Qraane Quotidien. littéraire. Rédaction et Administration: Abonnement par Bureaux pour annonces et abonnements: • i'alaaztrichtsche Boek- <S Handelsdrukkerij*, Kapoenstraat 14-16. 3 mois fi. 1.50 chez le seul dépositaire Librairie J. MEYER-DUPUI1 S, Maestricht, Teleph. înterc. 614. par poste fl. 2 rue Grand Staet n. 27. Maestricht. La voix de l'histoire. Lorsque la tempête qui agite et bouleverse, en se moment, toute l'Europe, aura cessé ses ravages ; lorsque l'heure de rendre les comptes aura sonné, lorsque „la Belgique sera redevenue Belgique," la voix de l'Histoire retentira dans l'univers entier. L'Histoire a été de tout temps, la grande école de morale et l'éducatrice des nations. Fidèle à son rôle, elle a toujours loué, admiré, exalté les nobles actions, les grands faits, les actes d'héroïsme: au contraire, elle a condamné et justement flétri tout ce qui n'est pas noble, chevaleresque, honnête, loyal. A toutes les époques, l'Histoire par ses jugements impartiaux a revendiqué courageusement les droits du faible contre le fort, de l'opprimé contre l'oppresseur. Non, l'Histoire ne s'est jamais tue ! Et jamais, elle ne se taira. Quoi qu'on fasse pour étouffer sa voix. Elle parlera Elle parlera bien haut ! * * * Lës générations âpprehdrOnt '! avec stupeur et indignation comment un petit peuple industrieux, paisible, honnête fut malmené et outragé. Nos enfants et tous les enfants du monde liront, les yeux pleins de larmes, comment la Belgique, si heureuse et si prospère, fidèle à ses engagements, fut maltraitée, dévastée, meurtrie. Les citoyens de demain connaîtront avec une indicible douleur la liste interminable de tous les malheureux Belges privés de leurs foyers, condamnés aux peines de l'exil, ruinés, endeuillés... Oh ! alors comme leur cœur saignera, comme leur âme souffrira... La voix de l'Histoire ne se taira pas. Mais la douleur trempe les caractères. Nos fils seront forts pour la grande œuvre qui les attend demain. Légitimement fiers d'être beiges, heureux d'appartenir à ce loyal pays, les futurs citoyens écouteront avec bonheur et fierté la voix de l'Histoire qui magnifiera : tous ces vaillants petits soldats morts en héros pour la défense de leur chère Patrie, ce Gouvernement qui a su répondre avec fermeté et dignité aux suggestions et aux injonctions d'un puissant voisin, cette .reine "femme, épouse et mère qui a donné l'exemple du courage et dont la noble personnalité se confond dans le cœur de tous les Belges avec celle de la Patrie,,, ce roi. homme admirable, héroïque,vaillant entre les vaillants, qui a combattu aux premiers rangs et s'est acquis à jamais une popularité ineffaçable. ©n pariera de lui sous ia chaume bien long- [temps. dirait le poète. Sire, l'Histoire vous rendra un juste témoignage, Vous avez bien mérité de la Belgique. En atfendant, permettez-moi de me faire l'interprète de tous ceux qui vivent dans un pays où résonnent encore sur le pavé des rues les bottes prus- —g—a 1 bwwowmmb——PWM——M—wc—IRM siennes, de von£ exprimer notre atta chement inébranlable et de vous crie de toutes nos forces : Vive le roi Vive notre glorieux roi ! Le 27 nov. 1914. Fête de St-Alberi J. C. T. Les exploits du caporal Philip. Le Journal officiel a publié lacitatioi suivante: „Est inscrit au tableau pou la médaille militaire, le caporal Philip du 24e d'infanterie coloniale ; se port; sur la ligne de feu, sous une viv< fusillade, pour relever un officie blessé ; de plus, étant en patrouille mit en fuite une troupe ntimériquemen supérieure, nous assurant la possessioi d'une tranchée; blessé plusieurs fois ne se fit panser que vingt-quatre heu res après, refusant d'être évacué ; fu ensuite grièvement blessé." Le courageux caporal François Philip dont il est question, est originaire di la Cabanasse (arrondissement de Pra des); il est arrivé à Perpignan avec h aeviiw 'ton v'r/i" ctc M-om-cs, nos collaborateurs a pu le voir ; l'hôpital auxiliaire de l'Union des fem mes de France, où il est en traitemen; Sans parler du courage qu'il dé ploya en relevant, et en sauvant, sou: une fusillade terrible, son lieutenan blessé, et que les Allemands allaien emporter, voici le fait principal qui ; valu à Philip la médaille militaire. Un jour, le colonel C... ayant besoii d'être renseigné sur les forces enne mies, fait appeler Philip. — Je te sais brave et courageux, lu dit-il, c'est pourquoi je vais te charge d'une mission extrêmement périlleuse — La nuit venue, tu prendras 25 h'em mes et tu iras sur cette crête où l'oi voit de soldats allemands faire un; tranchée. — Tu tâcheras de rester 1, jusqu'au matin, en te dissimulant, to et tes hommes, puis tu viendras mi rendre compte de ce que tu auras vu — C'est bien, mon colonel, j'irai dit Philip sans hésitation. — Sais-tu que tu risques ta vie e celle de tes compagnons ? — Je le sais, mon colonel, mais ji n'ai pas peur de la mort: c'est pou la France ! A ces mots, le colonel, ému, §m brasse Philip qui, très ferme, recrut 25 volontaires aussi bien trempés qui lui. La petite troupe part. Les autre: coloniaux la suivent des yeux ; puis la nuit s'épaississant, elle disparaî dans l'ombre. Arrivé près de la crête Philip aperçoit des soldats du géni) allemand creusaut une tranchée pendan qu'une sentinelle fait les cent pas e monte la garde près d'eux. Philip fai dissimuler ses hommes dans un peti bois, avec défense de bouger et di crier, quoi qu'ils entendent. Ii emmèm avec lui un camarade et lui dit ; — Quand nous serons près de 1; sentinelle allemande, et que çelle-c criera: „Wer da\ (Qui va là?)", tu t< tiendras à l'écart de moi, sur la gauche • h et tu feras du bruit avec ta baïonnette ■ de façon à faire retourner la sentinelle ! vers toi. Quoi que fasse la sentinelle quoi que je fasse, ne dis rien, couche-toi sur le sol et attends mes ordres Les dêux hommes avancent sans bruit; ils ne sont qu'à deux pas de le sentinelle allemande qui se promène er fredonnant un air du pays. Philip prenc à droite, et en marchant fait un peti bruit. — Wer da! crie l'Allemand. A ce moment, l'autre colonial, exé-i cutant la consigne, remue la baïonette dans le fourreau. La sentinelle se retourne vers la gauche. C'est ce. qu'at-[ tendait Philip, qui, posté à droite ; bondit sur l'Allemand, lui plante pai deux fois sa baïonette dans la poitrine et saisit son fusil. La sentinelle s'écroule t sans pousser un cri. Prestement, Philip [ sans êtres vu des soldats qui travaillaient à vingt mètres plus loin à faire . la tranchée, prend le manteau, le cas-t que et le fusil de la sentinelle et se met à monter la garde à sa place; de , temps à autre il fait rouler le cadavre ; du B . . . pour le dissimuler le plus . possible. Bientôt, la tranchée étant finie •. les soldats allemands partent pour re-\ '|«uîdjK« te vg-ccri iias. .troupes syjg. i adresser un salut amical à la sentinelle . qui, à leur grand étonnement, continue sa promenade sans leur répondre Quand ils ont disparu, Philip jette son casque et son manteau allemand, court dans le bois chercher ses camarades, et les 26 coloniaux s'installent dans . la tranchée allemande. Au petit jour, une compagnie bavaroise arrive pour prendre possession de la tranchée préparée par le genie. Elle avance sans méfiance, les soldats devisant et plaisantant entre eux. Quand ils ne sont plus qu'à quelques pas, Philip et ses 25 camarades tirent sur eux sans répit Un grand nombre d'Allemands tombent-les autres veulent prendre la tranchée d'assaut; un feu meurtrier décime les téméraires et met les autres en fuite, sauf 18 qui lèvent les bras et se rendent. Pendant ce temps, le 24e colonial, entendant la fusillade, s'avance au pas de charge, le colonel en tête. Philip court vers lui et lui dit : — Mon colonel, j'ai le plaisir de vous offrir cette tranchée: elle est sur la crête; vous pourrez vous rendre compte d'ici, mieux que moi, de la position des forces a.lemandes. Le colonel, les larmes aux yeux félicite Philip que le régiment tout entier acclame avec frénésie. Devant ■vi "pailla m vj il aire est remisé au cSrporaï Philip sur le théâtre de ses exploits. Le Temps. La Guerre. | Sur le front belgi-franeo-anglo-allemand; et spécialement : sur la côte belge. SI» Jour » de Sa «jrasïdle bataille. Le roi Georges sur ie front. f Le général Joffre porte à t l'Alsace le salut de la France. Progrès des alliés en Belgique, r LONDRES, 1 déc. La visite du roi Georges sur le champ de bataille suscite le plus vif ; {intérêt. 171 ans se sont écoulés depuis qu'un > monarque anglais visita sur le conti- > nent un champ de bataille. C'était t sous Georges II à la bataille de Del- > lingen, où Anglais, Hanovriens et Au-: trichiens combattaient les Français. 1 Le roi Georges II commandait les ' alliés. t A la suite de ce fait, le Parlement t vota une loi défendant au roi de pren- '■ dre le commandement des troupes et : de mettre ainsi sa vie en danger. i BERLIN, 1 déc. — Communiqué du i grand quartier général : : Sur le front occidental la situation , est inchangée. LONDRES, 1 déc. Le roi d'Angleterre est arrivé hier dans le nord de la France où il a été reçu par le prince de Galles. Le roi Georges a visité les hôpitaux militaires. PARIS, 1 déc. Dans un communiqué officiel relatif aux opérations militaires du 21 au 27 nov., il est dit que, tout bien considéré, l'ennemi s'est épuisé en vaines attaques tandis que les contre-attaques des alliés lui ont causé des pertes considérables.Entre la Lys et la Mer, les Allemands ont concentré leurs attaques contre la ville d'Ypres. La cathédrale, le beffroi et les Halles sont détruites. Nous nous sommes rendus maîtres de la rive droite de l'Yser au sud de Dixmude et nous avons pu nous main' tenir dans cette position. Lo 25 nov., l'ennemi est resté oisif enîe^ la Lys et l'Oise. Entre l'Oise et les Vosges, il fit quelques attaques insignifiantes qui n'ont amené aucun résultat, tandis que contre nous avons obtenu quelques succès importants. Nous nous sommes rendus maîtres de toutès les tranchées d'où nous avions été repoussés, tandis que notre lourde artillerie a rendu impossible à l'ennemi le ravitaillement de ses troupes. LONDRES, 1 déc. Un télégramme du nord de la France, à l'Agence Reuter, communique que les Allemands ont bombardé le mois dernier, tous- les jours, la> ville de Bethune. j FSELDS | Tnnrîi Q T\n/"»nvYi V\vir* 1Q1/1 Itîttfïïm TîpTr I a, î\I° K 1e Armp.p. N° fi2

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Dit item is een uitgave in de reeks Le courrier de la Meuse: quotidien belge behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Maestricht van 1914 tot 1919.

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