Le courrier de l'armée

2013 0
07 december 1916
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s.n. 1916, 07 December. Le courrier de l'armée. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/h98z89316x/
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T "ET1 paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi Ce journal est destiné AÛX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron on batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. Les Centres d'Instruction de l'Armée Belge (Suite) ^ IV. — Développement des Centres , d'Instruction. Une fois les premières difficultés vaincues et les n exigences les plus pressantes écartées, le régime des centres d'instruction fut l'objet d'améliorations et de perfectionnements continus. Graduellement, les tentes furent remplacées par des baraques ; les chemins de terre dans les camps lurent pou vus d'empierrement. On draina les parties humides. Les logements dont les conditions hygiéniques étaient mauvaises furent évacués; if en fut de même des cantonnements dont les polygones de tir laissaient à desirer. L'efïectii des centres trop populeux fut diminué. On créa des centres nouveaux à Coutances, La-Haye-du-Puits et Parigué-l'Evêque.Les objets de couchage employés avaient les drigines les plus diverses. A la fin de 1915. l'administration centrale belge fut à même de pourvoir seule aux besoins et de créer l'uniformité voulue. Les ménages de la troupe s'étaient rapidement développés et donnaient u<ie nourriture bonne et abondante, variée En 1916. de nouveilés économies furent réalisées en organisant la réception des vivres délivrés par les magasins généraux de l'intendance belge. Par ces mesures, l'état sanitaire, qui avait été assez compromis au début, se modifia bientôt d'une façon avantageuse. L'effectif maximum des compagnies fat ramené à 230 hq m mes d'abord ; à 200 hommes ensuite. L encadrement, en gradés sui>;ilternes fut assuré par les pelotons spéciaux. Le centre d'instruction de Bayeux, ouvert ie 15 mars 1915, avait formé dès le 15 mai suivant 213 élèves, (ie chiffre s'éleva à 941 à la fin de l'année. . Chaque peloton eut son chef ; bien mieux, il fut possible de doubler chaque commandant de compagpie, âgé ou malade, d'un aide actif et qui Te suppléait lorsque l'exercice du commandement lui devenait trop iréuible. Enfin, chaque régiment de l'armée de campagne dut envoyer dans les centres d'instruction, et par périodes de trois mois, un capitaine et deux lieutenants, qui apportaient ainsi à l'arrière l'expérience acquise au front. L'administration fut régularisée, et un cours de comptabilité organisé pour les jeunes gens qui possédaient, une instruction primaire ou une instruction moyenne. Les fusils Gras furent remplaces par des fusils M-iuser vers avril 1915, et les bul'fleteries livrées en nombre suffisant par les magasins de l'armée. Quant à l'instruction, régie par les principes généraux qu'exposa une depèche ministérielle, elle embrassait, dans l'espace de trois mois, l'ecole du soldai/ et l'école de compagnie, le tir. l'entraînement à la marche, la pratique de l'escrime à la baïonnette, la gymnastique suédoise, le lancement des grenades, des exercices de nuit et des exercices tactiques d'après les enseignements de la guerre, des travaux de campagne de toute nature, la signalisation, etc. L'entraînement à la marche fut poussé jusqu'à des épreuves atteignant 50 kilomètres, franchis en 36 heures, et la course fut pratiquée sur plusieurs kilomètres. L'escrime à la baïonnette fut enseignée d'après la méthode du capitaine Sée. A la fin de 1915. les délais affectés à l'instruction des recrues purent être augmentés, et le ministre de la guerre en profita pour donner une impulsion plus graude à l'enseignement des travaux de campagne. *** L'élévation du moral et l'amélioration du bien-être matériel du soldat furent, d'autre part, l'objet des efforts les plus persévérants. Dans les circonstances spéciales où se trouvaient les recrues, exilées et sans communication avec leur famille, il importait de les entourer de sollicitude et de combattre l'ennui, source l'indiscipline, l'isolement, source de mélancolie, et le spieen, source de démoralisation. !K '**. ml. . ,., • /. x u * Des jeux sportifs divers, des conférences, des spectacles patriotiques, des séances musicales ou cinématographiques, des représentations théâtrales furent organisés et concoururent à développer dans l'âme du soldat la satisfaction, l'affection pour les chefs, l'élévation des sentiments. Les officiers et les aumôniers se dépensèrent dans cette tâche, n'épargnant ni leurs peines ni leurs efforts. Des cercles militaires furent ouverts partout, des mess pour soldats institués, ainsi que des mess distincts pour sous-officiers. Les ouvriers et artistes divers, que l'on rencontre dans les . régiments, se plurent à les décorer et à les embellir. Les bonis des ménages permirent aussi d'en améliorer ie confort. Des dons furent reçus, des bibliothèques créées, dos fêtes organisées fréquemment.Au camp d'Auvours, en avril Î915. le général Guiilin, commandant d'armes du camp, autorisa la transformation de l'une des baraques du camp en salle de tètes et en orit les frais à sa charge. L'installation, dans ie camp même,d'un cinéma, acheva d instruire les hommes tout en les amusant. Les efforts ,des commandants de détachement pour propager dans la troupe les journaux beiges y compris le Courrier de l'Armée — de façon à maintenir très vivace le sentiment national et à procurer aux exilés des nouvelles de leur patrie, furent encouragés. Nos soldats étaient pour la plupart Flamands ; des articles flamands furent insères à leur intention dans des journaux de la région, comme dans le journal La Sarthe. pour ie camp d'Auvours. On di- tribife des brochures patriotiques ; des , tournées de conférences par des orateurs spécialement choisis furent organisées ; des fanfares ou mus-ques se créèrent partout où il fut possible d'en réunir les éléments. On vit se fonder des cours de chant et des cercles de comédie. Les commandants ne perdirent pas non plus de vue les vertus éducatrices des sports : des équipes de football furent constituées là où le matériel nécessaire put être donné. Des bienfaiteurs anglais intervinrent largement dans ces dons. Des drapeaux furent remis à la plupart de nos détachements par les municipalités françaises, et à la suite de souscriptions publiques. La remise de ces emblèmes donna lieu chaque fois à d'imposantes cérémonies patriotiques. Symboles de la Patrie absente, ils contribuent puissamment à développer le moral; ils accompagnent parfois la troupe en marcheetsont déployés à toutes les grandes prises d'armes. Le lieutenant-général de Selliers de Moranville ordonna enfin la création de tableau* d'honneur dans les centres d'instruction, tableaux exposés dans les locaux des divers détachements pour y perpetuer le souvenir des actions d'éclat accomplies par des militaires ayant appartenu au corps, # * * Cette esquisse ne fait qu'évoquer l'effort des centres d'instruction ; elle ne permet pas de le mesurer. Qu'on imagine simplement ce que fut le dévouement de ceux qui, au 30 juin 1916, avaient instruit 60.000 hommes. Ils trouvèrent, il est vrai, leur récompense dans ceux-là mêmes dont ils s'étaient séparés: au jour de leur arrivée au front, les recrues qui affrontèrent le bombardement,accueillirent l'épreuve avec une telle fermeté que Sa Majesté le Roi exprima sa satisfaction au lieutenant général de Sellier# de M iranville dans les termes suivants : 17 mars 1915.— J'ai été heureux de constater l'excellent esprit et la bonne instruction des recrues de la classe 1914 Elles se sont comportées avec une grande vaillance sous des bombardements violents. Je tiens à vous adresser mes vives félicitations ainsi qu'au personnel qui, sous votre direction, a coopéré à leur formation. ALBERT. (A suivre.) Foup les Prisonniers de guerre belges en Hiismagns Reçu 20 fr. 50 : Montant d'une collecte faite parmi les fonctionnaires et employés civils des établissements d'artillerie de Bundy, en réunion amicale pour fêter leur camarade Van de Voorrl nommé sous li'menant comptable* l'artillerie de réserve. - Reçu 5 francs d'un Anonyme- Les Allemands ehBelgique Comment ils traitent les Ouvriers qui signent un engagement dit « volontaire » On sait que les Allemands, au moment de l'embarquement des Belges qu'ils ont raflés ou convoqués, leur donnent le choix entre la déportation forcée avec bas salaire et la signature d'un engagement de travail dit « volontaire », avec promesse de haut salaire. Un très petit nombre cèdent à la menace ou à la crainte de la faim. Leur sort cependant n'est pas moins cruel que celui des déportés proprement dits. Ils sont, au moment de l'embarquement, parqûés séparément et ils subissent de la part d'agents allemands de divers bureaux ou industries un examen physique profondément humiliant, comme celui auquel on procède quand on choisit du bétail à la foire. V Il n'y a plus aucune considération pour la dignité humaine. L exanjen de la situation des individus considérés' comme chômeurs, se fait d'une manière tout à fait arbitraire, dans les communes où l'on procède à de» rafles ou à des convocations en masse. Les hommes' raflés ou convoqués sont entassés dans un espace gardé par des soldats. On ne libère que ceux qui peuvent prouver qu'ils ne sont pas chômeurs; triais on traite comme chômeurs quiconque a moins de quatre journées de travail régulier par semaine Comment ils fabriquent des chômeurs Il est confirmé que dans la province de Luxembourg, toutes les communes avaient décrété de très utiles travaux de voirie auxquels elles employaient les ouvriers sans travail. Les autorités allemandes ont arrêté ces travaux1 et elles traitent maintenant comme chômeurs volontaires ceux qui y ont été employés. Les Ouvriers des Chemins de Fer La généralisation des déportations a détourné quelque peu 1 attention du sort extraordinairement malheureux des ouvriers belges des chemins die fer,, qui refusent de travailler pour l'ennemi. A plusieurs reprises déjà, les Allemands en ont envoyé un grand nombre en Allemagne», non pas comme travailleurs, mais ils sont emprisonnés, et le régime cellulaire qui leur est imposé est particulièrement dur; ils y subissent même la prom/.scuité avec de véritables criminels. Des renseignements précis permettant d'afflrmer que leur alimentation est absolument insuffisante et, pour comble, il est interdit de leur e nvoyer aucun secours. Certains de ces malheureux sont revenus, après trois mois de détention en Allemagne, telle» ment épuisés qu'ils ne pou vaient presque plus marcher. Ils avaient à ce point souffert de la faim, qu'ils disaient que s ils avaient eu de l'hfjibe, ils l'auraient mangée. Pour être strictement suffisant*., |eur ration devait être augmentée d'au moins dep x kilos de pain par semaine. On pousse la cruauté jusqu'à leur montrer les colis qui leur sont envoyés (raison ne les leur délivre qu'à la tin de leur détention. Comment ils vidant la Belgique Les Allemands ne se by'rnent pas à enlever dei ouvriers. Ils continuent à détruire et à paralyser l'industrie et le commerce pour multiplier ces chômeurs forcés et accroître^ le nombre des gens à déporter.En ce moment, ils procèdent à la mise sous séquestre de très nombreuses sociétés industrielles ; ils en arrêtent d'autres y,ui travaillaient ; ils viennent de suspendre les trav aux de fonçage de puits des charbonnages de laQampine; ils procèdent à l'enlèvement systématiq cie et sur une grande échelle, des machines-outils qui avaient échappé aux enlèvements piécédents .y ainsi, à Cockeriil, à Seraing, une centaine de ces m chines-outils ont été enlevées. Ils démontent Ves installations de distillerie ; par exemple, ils ont. enlevé presque entièrement les machines et appare.ils de la distillerie Meeus, de Wyne-ghem, et d'auti.-es établissements ; ils enlèvent toutes les matières p./.-emières et fabriquées qui peuvent être restées a/1 pays, môme celles dont l'Allemagne n'a aucun bes oin, comme par exemple le zinc. L'agricultc.re n'est pas mieux traitée.,Ils réquisitionnent en masse les chevaux, au point que dans bien des i'Og ions, les travaux agricoles sont rendus impossible? . Pour pouvoir réquisitionner toutes les juments, ijn récent arrêté a interdit d'employer à la reproduction des juments de plus de 3 ans 1/x». L'adm;.nistration allemande donne l'impression qu'elle veut ruiner et vider entièrement la Belgique, quvile a évidemment perdu l'espoir de couvoir anneiiïp. 7 Décembre 4Q4 6 Numéro 353

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Dit item is een uitgave in de reeks Le courrier de l'armée behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Anvers van 1914 tot 1940.

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