Le courrier de l'armée

2250 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 07 Mei. Le courrier de l'armée. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hm52f7kh0g/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

UrE paraissant le Alardi et le Samedi •———-»■- ■ - ■ ■ . - . .■,..._ f. ... _.. _. . ■■.. -il ll. ^jj^ ^ Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. TYPES ET CROQUIS DU FRONT Le Piotte prévoyant ■y Pour ne pas en perdre l'habitude, la tranchée encaisse tout ce qu'elle ne voudrait pas : torpilles, marmites, bombes et grenades. Au premier arrivage, les hommes se sont terrés, en attendant que la tourmente soit passée. Les uns se sont réfugiés dans les abris ; les autres se sont accroupis, ça et là, dans la tranchée de combat, entre deux chicanes. Ceux-ci se recroquevillent sur eux-mêmes, collés contre le parapet, cherchant à se protéger le plus possible contre l'avalanche de fer qui s'abat autour de la tranchée. — Y a-t-il encore une _place, s'enquiert poliment un piotte de passage, en s'arrêtant à l'entrée d'un abri ? — Mais oui. Entre. L'autre ne se fait pas répéter deux fois l'invitation. A tâtons il gagne un coin de l'abri. — Il ne fait pas très bon à l'extérieur. Ga tape dur... — Que veux-tu, l'ami, c'est la guerre... — On le dit... Il ne fait pas très clair ici. — Nous attendons des bougies... — J'en ai une. D'une besace, le piotte tire un système de son invention sur lequel il adapte un bout de bougie. Celle-ci allumée, il dévisage les occupants de l'abri: un adjudant chef de section et son ordonnance. Celui-ci se plaint de coliques. — Tu as des coliques? Attends, j'ai un remède excellent. D'une autre besace, il tire un flacon d'alcool de menthe et un morceau de sucre, sur lequel il verse quelques gouttes du précieux liquide.— Tiens, camarade, avale ça et tu m'en diras des nouvelles... J'ai autre chose pour nous, adjudant.Cette fois c'est une petite bouteille qu'il exhibe. — C'est du rhum et du fameux, vous m'en direz des nouvelles... Si, si, buvez, adjudant... Il est bon, hein ?... A votre santé... ' Ça l'ait du bien par où ça passe, ce truc-là. — Merci mon brave. — De rien, adjudant... Ils continuent toujours, les lâches... Si ça ne vous fait rien, je vais travailler à une bague que je fais pour ma marraine... — A ton aise... La bouteille disparaît dans une besace et de l'autre le piotte sort tout l'attirail du ciseleur au Iront et une bague à moitié dégrossie. Il s'applique à l'achever, lâchant un juron lorsqu'une explosion proche ébranle l'abri et lui fait donner un faux coup de lime. A la fin, il y renonce : — Pas moyen de travailler^.. Je vais plutôt écrire. — Tu as donc tout un bazar dans tes besaces? — Heu! Quelques bricoles : Un nécessaire à coudre, du tafletas, de la teinture d'iode, des pastilles de sublimé, d'autres choses encore qui peuvent venir à point... Les piottes doivent souvent se débrouiller eux-mêmes, n'est-ce pas adjudant?... Vous partez ? — Je vais voir s'il n'y a pas de casse. Lorsque l'adjudant est sorti, l'homme interpelle l'ordonnance : — Tes coliques sont passées ? — Ça va mieux. — Je te l'avais dit... Je vais toujours commencer ma lettre.,. Ma marraine est inquiète... Je vais la roS urer. • Au bout de quelque temps, l'adjudant rentre : — Pas de tué... Mais un homme de i'autre sec-lion a reçu un éclat d'obus dans la tête... On craint pour l'oeil gauche... Le piotte considère la flamme vacillante de la bougie, tout en suçant le bout de son stylo et profère : — Il ne verra plus sa misère que d'un œil... La tourmente étant passée, ii range son papier à lettres et ferme soigneusement ses besaces : — Au revoir, adjudant et merci. Bonne chance, ; 11 s'éloigne e{ la nuit se referme su;- lui. SjAJ-fiX. Sur le Front belge Communiqué hebdomadaire du 27 avril au 3 mai 1918 Pendant la semaine écoulée, l'ennemi a cherché à plusieurs reprises à s'emparer de nos avant-postes situés entre le lac Blankaert et St-Julien. Le 2g avril dernier, notamment, une attaque a été dirigée contre nos organisations avancées, depuis le Sud de la Jorêt d'Houthulst jusqu'au bois des Cuisiniers. Cette action, aussi bien que les précédentes, a été complètement mise en échec par nos Jeux ou jws contre-attaques. Au cours de ces opérations, plusieurs prisonniers sont restés entre nos mains. Dans la région de Nieuport, l'ennemi a multiplié ses coups de jnain. Journellement, des reconnaissances allemandes ont attaqué nos organes avancés. Toutes ont été rejou-lées, soit par le Jeu, soit au cours de combats corps à corps. La lutte d'artillerie a été plus intense que précédemment, principalement vers Nieuport, ainsi qu'entre le lac Blankaert et le chemin de 1er d'Ypres à Langemarck. A signaler plusieurs luttes de bombes assez violentes vers Dixmude. Au cours du combat aérien du 2$ avril, dont il a été rendu compte précédemment, un second appareil ennemi a été abattu par un de nos aviateurs. Le 3 mai, un avion allemand, combattu par les adjudants Kervyn et Demeulemeester, est, venu s'écraser entre Pervyse et Schoor-bakke.L'Etude des Problèmes d après guerre Le baron de Broquevilie, ministre de la Becons-titution nationale, a nommé plusieurs commissions qui ont pour mission l'étude des problèmes qui se poseront après la guerre dans le multiple domaine social, économique, politique et linguistique.Ces commissions feront des rapports sur les questions qu'elles étudieront et les soumettront au Gouvernement qui les modifiera s'il le juge utile et préparera ensuite autant de projets de loi qui seront soumis aux délibérations du Parlement dès le retour au pays. Les Marins belges au Secours des Equipages de Navires alliés torpillés Depuis le commencement du mois de mai 1915, jusqu'à la fin de février 1918.18 chalutiers à vapeur belges, réfugiés dans des ports de la Grande-Bretagne et pratiquant temporairement la pêche de ces ports, ont sauvé 308 membres d'équipages de différents navires alliés et neutres, coulés par des sous-marins ennemis. Douze de ces courageux équipages ont été récompensés par le Gouvernement britannique. UN BANQUET HISTORIQUE Un banquet auquel assistaient plusieurs personnalités beiges a été donné dans la salie de Whitehall, à Londres, par le ministre de l'« Information » à la délégation américaine. M. James "Wilson, président de la Ligue des fabricants de i'Amérique du Nord, a transmis un message du peuple américain et des travailleurs américains expliquât notamment la raison pour laquelle l'Amérique entra en guerre et sa détermination de la poursuivre jusqu'au succès final. Un détail curieux : C'est pour la première fois depuis 1649. qu'une réunion de l'espèce était tenue en cette salle qui joua un prand rôle an temps de Cromwell et que traversa Charles Ier d'Angie-terfe fipur se.itâ&KSiJl-lieu de so^exécution. La fission américaine à Sainta-Adrassa Ainsi que nous l'avons dit brièvement dans le dernier numéro du Courrier de l'Armée, la mission américaine, venant de Londres, est arrivée vendredi matin à Sainte-Adresse. Cette mission a été composée de manière que tous les groupes intellectuels et sociaux y soient représentés ; les travaillistes ont député plusieurs de leurs chefs les plus connus, notamment MM.-Wilson, président de l'Union des fabricants de modèles; Martin-F. Byan. président de l'Association fraternelle des cheminots; William-H. Johnston, président des mécaniciens ; les hautes administrations de chemins de fer ont délégué M. Oliver Mac Cormick. vice-président du Southern Pacific Raii-way ; les Universités, M. Arthur-O. Lovejoy, professeur à Johns-Hopkins de Baltimore. Parmi lès publicistes, citons MM. Secor. de la grande revue Successful Farming, et George-L. Berry, qui préside une des principales Associations de presse de l'Amérique du Nord. Mrs Agnès Nestor est l'une des conseillères écoutées des trade-unions féministes de Chicago ; . Miss Melindda Scott préside l'importante Association des ouvrières en chapeaux de paille ; Mrs W. Astor Chanler, depuis le début de la guerre, partage entre les Etats-Unis et les Alliés un temps toujours activement consacré à des œuvres d'intelligent dévouement pour les victimes de la guerre. Nommons enfin M. E.-T. Meredith, l'un des administrateurs de .la progressiste Chambre de commerce des Etats-Unis, qui prenait dernièrement l'initiative de soumettre à toutes les corporations économiques de l'Union un projet de boycottage des produits allemands. La mission était accompagnée de délégués français et anglais. Dès son arrivée à l'Hôtellerie, elle a été saluée par M. Carton de Wiart. ministre de la Justice, qui lui a souhaité la bienvenue en termes chaleureux..Un déjeuner a été servi en l'honneur de nos hôtes d'un jour ; au cours du repas, M. Paul Hymans, ministre des affaires étrangères, a prononcé le discours suivant : Discours de M. Paul Hymans Excellence, Mesdames et Messieurs, ' Nous sommes toujours très heureux de souhaiter la bienvenue à des Américains dans ce coin de Francs hospitalier qui, comme vous le savez, est le siège du gouvernement belge depuis trois ans et demi. Je suis surtout fier d'exprimer les sentiments du gouvernement belge dans la présente circonstance, parce que votre groupe représente particulièrement le travail, l'industrie, l'intelligence et la charité de l'Amérique. Nous, en Belgique, mous avons toujours admiré l'organisation américaine et la scieuce américaine. En ce qui concerne la générosité américaine envers la Belgique souffrante, laissez moi seulement vous dire qu'il n'y a pas un seul Belge pour l'oublier jamais. Sans elle, en effet, sept millions de no* compatriotes de l'autre côté du champ de bataille seraient morts de faim. Egalement ici au Havre, la générosité américaine, représentée par de très dévoués délégués de la Croix Rouge américaine, est en train de faire des merveilles pour aider nos pauvres et pour soutenir toutes nos œuvres de charité. Mesdames et Messieurs, Lorsque les Etats-Unis, il y a un an, déclarèrent I* guerre' à l'Allemagne, un autre lien de sympathie v été noné entre nos deux pays. La décision du Prési dentWilsonet du peuple américain ne nous a pa»> causé de surprise. Nous savions que le peuple parta« geait le profond sentiment de droiture et de sagesse du Président. Nous sentions que la déclaration d» guerre était l'issue normale d'une étude approfondie à la fois du Président et du peuple des aspects moraux des événements des dernières années. Nous sentions aussi que le cas de la Belgique, si exactement décrit dans le livre bien connu dû à la plume de l'attorney général Beck, avait été d'un certain poids dans la formation du jugement de la nation américaine. Une confirmation de ces impressions a été recueillie l'année dernière par le baron Mon-cheur, notre envoyé spécial aux Etats-Unis, dont la réception à travers tout lo pays fut réellement splendideet nous toucha grandement. Les raisons pour l'Amérique d'entrer dans ce conflit mondial, la .constance bien connue de l'Amérique dans résolutions nous apparaissent comme un» • 7 Mai 194 8 Numéro 572 fclu »■ —■■■«, -ir iin-i-i-rT>rt-rirnrrâ-T»iariiTrnTi--arr'r'i7îrir,ri^m-rr--rri»rjr-Tri—-r, r-m—r—itrrr —nn-n- i n ■

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le courrier de l'armée behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Anvers van 1914 tot 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes