Le courrier de l'armée

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01 december 1917
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s.n. 1917, 01 December. Le courrier de l'armée. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/542j679d5c/
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LE COURRIER DE L'ARMÉE paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi ,=f * Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. Les "Srchiyes ds la Susppb" ■;v1- ————— La Bibliothèque royale de Belgique a émigré. Depuis un certain temps, elle s'est installée dans uu mobilier d'exil, — tables et rayons de fortune, — rue Jules-Lefèbvre, n° 1, à Paris, non loin de la rue de Liège, évocatrice de gloire. M. Dommartin, un des fonctionnaires de Bruxelles. assure le fonctionnement des services. Nous n'avons pas oublié que M. Dommartin fut de l'héroïque petit bataillon qui, sous les auspices du ministère des sciences et des arts, procéda au sauvetage des œuvres d'art à l'heure où le canon allemand vomissait déjà le feu et la mitraille sur nos douces et belles cités flandriennes ; il organisa même à Paris et au Havre des expositions de ces sublimes reliques soustraites à la convoitise âpre des boches ou vouées, de par les brutalités aveugles de la guerre, à une fatale destruction. Mais il importait de sauver aussi, et de la submersion cette fois, les productions de l'esprit nées de la guerre. On sait si elles sont considérables. C'est un océan de livres, de brochures, de revues, de journaux qui coule à pleins bords et qu'il faut endiguer si l'on veut arracher au néant, au profit des générations de demain, le fécond et pathétique labeur de nos publicistes et de nos écrivains contemporains. L'idée de créer des « succursales » ;de ia « Bibliothèque royale » a l'étranger a été suscitée par ce souci. Les locaux de Paris se réduisent à quelques pièces à un sixième étage ; n'empêche qu'une ■abondante littérature y a trouvé place. Et même, M.Dommartin n'est pas loin de penser que nos ressources dans ce domaine spécial ne seront pas loin d'atteindre, dans un avenir prochain, la somme de dix mille publications ; d'autre part, le département des Sciences et des arts a organisé des « comptoirs » chez tous les pays alliés et chez tous les neutres qui ont pour mission de nous pourvoir en documents écrits. II s'ensuit que la « Bibliothèque rovale » a des représentants partout, même aux Etats-Unis. Tous ces collaborateurs à une œuvre scientifique commune drainent, en quelque sorte, tout ce q u'ils peuvent de la production de chacun de ces pajls. Nos historiens, nos critiques pourront donc, à notre retour, étudier sur place, à Bruxelles, les innombrables problèmes d'ordre juridique, économique et social issus de la guerre. A remarquer que l'on ne se borne pas à la recherche exclusive des travaux apparemment importants ; les préoccupations vont aussi aux « infiniment petits »t aux journaux du front, expression de vie, d'endurance et de force, qui apportent dans ce formidable concert le ton prime-sautier et original ; aux moindres brochu-rettes : aux journaux ; bref, à toutes les manifestations littéraires, pourvu qu'elles se rattachent aux événements présents. Et ces écrits seront d'autant plus précieux qu'ils refléteront les opinions de tous ceux qui pensent, de tous les hommes mêlés de près ou de loin aux choses de la guerre et exprimées dans leur langue propre. A la louange de certains éditeurs et auteurs il est agréable d'ajouter que la plupart d'entre eux offrent spontanément leurs ouvrages sans la moindre exigence ou velléité de publicité, tandis " Mariage fictif " Selon une information parvenue au Comité de Secours civil russe, la seconde fille de l'ancien tsar, la princesse Tatiana, serait parvenue, grâce à un mariage fictif, à s'échapper de Sibérie. Elle arriverait prochainement aux Etats-Unis, tia le Japon. Le mariage fictif auquel la fille de l'ex-tsar vient d'avoir recours est une de ces ressources imagi-l nées pour émanciper certaines femmes russes et leur donner la faculté de voyager librement. Les étudiantes du temps du nihilisme intense surtout y avaient fréquemment recours afin de pouvoir se rendre dans les pays universitaires. L'histoire de ces cinquante dernières années de la Bus-sie est pleine de faits de l'espèce. Le mariage fictif .s'appelle aussi mariage spirituel et encore mariage mystique parce que, dans la pensée des conjoints, m ne marie que des âmes. que d'autres s'empressent, faute de mieux, de les céder à prix faible. En réalité, la constitution des « Archives de la guerre » n'aura pas, que je sache, entraîné la ruine de nos finances publiques. ' Dans une des pièces occupées par le personnel très restreint de notre Bibliothèque royale exilée, deux fonctionnaires collaborent à la rédaction du prochain catalogue et en dressent les fiches en vue de leur classement méthodique final. Il y en a déjà quelques milliers. Et l'on peut dire, dès maintenant, que les chercheurs à venir, grâce à ce fil d'Ariane, n'auront nulle peine à se guider dans le dédale littéraire que nous aura valu l'odieuse agression allemande. Jean Bar. Nouvelle Cérémonie militaire au front Une Allocution du Roi Albert à ses Soldats {D'an témoin oculaire) Front belge, 29 novembre 1917. Le Roi Albert a procédé mercredi à une nouvelle remise de décorations à des officiers, sous-officiers et soldats de régiments de ligne et de chasseurs qui se sont particulièrement distingués au cours des derniers raids et coups demain dans les lignes allemandes. Le Souverain était accompagné du colonel Tilkens, son aide de camp, et de sa maison militaire. Il a été reçu par le général Jacques, une des plus belles figures de la campagne antiesclavagiste en Afrique, un des héros des combats forcenés livrés à Dixmude en 1914, où les troupes belges et les fusiliers marins de l'amiral Ronarc'h rivalisèrent de vaillance et de stoïcisme. Après avoir passé les bataillons en revue, le Roi a adressé, en français et en flamand, quelques félicitations cordiales aux braves qui allaient recevoir la récompense de leurs exploits. « Leur vaillance», leur dit-il. « est pour la Patrie une garantie de son avenir. La Belgique sait que ses soldats la restaureront prospère, indépendante et libre. » Le Souverain a décoré ensuite les hommes de sa propi-e main et a eu pour chacun d'eux quelques paroles chaleureuses. La cérémonie s'est terminée par le défilé des troupes. En tête s'avance le 12e régiment de ligne, le régiment de fer de la division de Liège, celui qui, côte k côte avec le 11e de ligne, se maintint en octobre 1914, pendant onze jours et onze nuits, au premier rang de la défense de l'Ysev, y perdant plus du quart de ses effectifs et la moitié de ses officiers. A ce moment même, dans le ciel gris et maussade de cette journée de fin novembre, se produit une éclaircie. Le soleil perce et fait rutiler l'or des inscriptions « Yser-Dixmude » sur la glorieuse soie tricolore trouée de balles et d'éclats de shrapnells du drapeau du 12= de ligne cravaté de l'Ordre de Léopold. La Fête patronale du Roi A l'H. M. B. de Bonsecours (Rouen) La Saint-Albert a été dignement fêtée à l'H. M. B. de Bonsecours, à Bouen. Les soldats avaient été conviés à une belle fête dramatique. Devant une salle archicomble, on a représenté Marraintjesliefde, comédie flamande en 2 actes, et A la Salle de Police, pochade militaire en 1 acte. Le succès de ces deux pièces fut fort grand et il convient de féliciter tous les acteurs qui se sont vraiment dépassés. Un Te Deum fut chanté dans la chapelle de l'hôpital ; après quoi les malades purent assister et participer à différents jeux. Pour clôturer, une magnifique séance cinématographique fut offerte aux malades. Vendredi 23 novembre, la séance de cinéma fut remplacée par une nouvelle fête dramatique et musicale. A la demande générale, on donna une seconde représentation de Marraintjesliefde, où l'on avait ajouté un petit prologue dû à la plume de ^1. De Stobbeieere. Le succès eu fut très grand. La Conférence interalliée C'est Jeudi que s'est ouverte a a ministère de» affaires étrangères de France la conférence interalliée.Cette conférence est la plus importante réunion d'hommes d'Etat organisée par les puissances dd l'Entente depuis le début de la guerre. Voici la liste des principaux délégués : , Belgique. — MM. de Broqueville, chef du Cabinet et ministre des affaires étrangères ; de Gaif-fier d'Hestroy, ministre de Belgique à Paris ; général Buquo'y, chef de l'état-major général. Grande-Bretagne. — MM. Lloyd George, Balfour, lord Bertie, sir Eric Geddes, l'amiral Jellicoe, le général Bobertson, lord Milner. Etats-Unis.—MM. Sharp, le colonel House, Gordon, Archincloss, l'amiral Benson. Italie.— MM. Orlando, Sonnino, Nitti, Bianchi, le général Dall'Olio. Russie.— M. Sevastopoulo et probablement l'ambassadeur à Paris. M. Maklakof. Japon.— MxM. Matsui, le comte Chinda, ambassadeur à Londres. Serbie — MM. Pachitch, Vesnitch. Monténégro.— M. Popovitch. Portugal.— MM. Costa et le ministre des affaires étrangères. Grèce.— MM. Venizelos, Athos Romanos. Brésil.— M. de Magalhaès. Chine. — M. Hou Weï Teh et le général Tchang Tsaï. Cuba. — Le général Garcia Veles. Roumanie. — M. Antonesco et le général Hiesco. Siam. — Le prince Charoon, ministre de Siam. La France est représentée par M. Georges Clé-menceau et M. Stéphen Pichon. On ne peut préciser encore la durée des travaux de la conférence, mais on croit qu'elle durera trois jours, étant donnée la multiplicité des questions à résoudre et dont les principales visent les événements de Russie et d'Italie et ia conduite de, la guerre. C'est pourquoi les délégués officiels sont accompagnés des chefs d'état-major de l'armée et de la marine. M. Clémenceau a souhaité la bienvenue aux membres de la conférence. Il a dit notamment : « Dans la plus grande guerre, c'est le sentiment d'une suprême solidarité des peuples qui nous réunit à cette heure pour conquérir, sur les i champs de bataille, le droit à une paix qui soit vraiment d'humanité. « A ce titre, nous sommes tous, ici, une magnifique rencontre d'espérance, de devoirs, de volontés, en accord pour tous les sacrifices que commande une alliance dont aucune intrigue, aucune défaillance ne pourra jamais rien entamer. « Les hautes passions qui nous animent, il s'agit de les traduire eu actes. Notre ordre du jour est de travailler. Travaillons ! » M. Stephen Pîchon, ministre des affaires étrangères, a fait ensuite un exposé général des questions qui doivent être soumises à l'examen de la conférence, et tracé la méthode de travail qui sera suivie. Au Cercle Militaire Belge de Graville Pour la première fois on a représenté à l'arrière la comédie de M. A. Nobels, Marraintjesliefde — l'Amour de la Petite Marraine. Le succès except i tionnel qu'a remporté la pièce est dû — à par-son excellente interprétation par les acteurs du Cercle — à ses qualités d'actualité et de finesse qui la rendront très vite populaire dans le milieu flamand. On a exprimé de tous côtés le désir d'une nouvelle représentation. On a entendu avec un nouveau plaisir le chanteur Pitro. Quant à B. Wagner, il a révélé, di- ' manche soir, uu beau talent comique. — Dimanche 2 décembre, à 4 heures précises, grande fête de variétés a <. ec le concours des meilleurs artistes du Cercie. Mentionnons Bornai»' Noiset, les Peppino's, les Mirrelly's, Pitro, Wagner, etc., etc. La Symphonie belge du Havre ***» cupera l'orchestre. 1" Décembre 1917' TSTtimgro 507

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Dit item is een uitgave in de reeks Le courrier de l'armée behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Anvers van 1914 tot 1940.

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