Le courrier de l'armée

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30 december 1916
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s.n. 1916, 30 December. Le courrier de l'armée. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/w950g3hw2g/
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T Tr M . n * nmHHMM MMHMV COURRIER DE L'ARMEE paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi i"11 " m ! ii lui.., ■ ■ ■ ■ ni .mm ji, ...-m.,..! | .. lj i . .■■■■■ ■■ •Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. , L'Allemagne répond à la note du Président Wilson Lâ réponse allemande à la note dn président Wilson a été remise à Washington. Elle se borne à répéter la proposition que nos ennemis avaient déjà introduite dans leur propre note aux non-belligé-rants, à savoir qu'ils voudraient bien causer. Ils précisent que ces pourparlers pourraient avoir lieu dans une capitale neutre. Mais l'Allemagne s'abstient de révéler la moindre chose sur ce qu'elle se proposerait de dire si l'on se réunissait mtour d'un tapis vert. Elle ne répond donc pas à VI. Wilson. qui demandait aux belligérants de aire connaître « leurs buts de guerre ». « L'Allemagne veut la paix, » dit le Temps, i c'est évident, mais la paix allemande qu'elle arracherait à ses adversaires par ruse, faute de pouvoir la conquérir par la force. C'est la signification d'une manoeuvre qui chaque jour se dessine plus nettement. La réponse au président Wilson îpporte une preuve nouvelle de la machination de fourberie où les Boches ont tenté d'entraîner le monde. » Quant aux alliés, ils ne varient point dans leur réponse : ils poursuivront la lutte à outrance jusqu'à la victoire décisive. Le Maréchal Joffre .,X0T1S- a^s ont aPPÏaudi avec la France à l'élévation du glorieux vainqueur de la Marne au rang de maréchal de France. Si les hordes du kaiser ont trouvé devant elles un mur infranchissable, c'est à Joffre, à son sang-froid, à sa décision et à son habileté que les alliés le doivent. Après avoir sauvé Paris de l'invasion et livré Ja victorieuse bataille des Flandres, succédant à notre immortel Yser, le général Joffre a vingt-neuf mois durant tenu l'ennemi en échec, lui imposant peu à peu sa propre volonté et sa maîtrise. On peut affirmer qu'il n est point de chef, dans les armées de l'Entente, dont la renommée atteigne à celle de Joffre. On ne prononce qu'avec admiration et respect ce nom qui symbolise toute la gloire de la France. Le Maréchalat Le maréchal Joffre est le premier qu'ait nommé la troisième République. Bien que le maréchalat n'ait jamais été officiellement abrogé, il n'avait pas été décerné depuis 1870. Le dernier maréchal nommé avait été Lebœuf, qui était ministre de la guerre de l'Empire dans le cabinet Emile Ollivier. Le dernier vivant fut Ganrobert. La France comptait jusqu'ici 324 maréchaux, depuis Albéac-Glément 1er, seigneur deMetz-en-Gatinais, le premier grand chef qui ait porté ce titre, en 1185. Le général Joffre est ainsi le 325° maréchal de France. Parmi ses prédécesseurs ligure un ancêtre du général de Gastelnau. A l'origine, le maréchal était le fonctionnaire chargé de veiller sur les chevaux du prince. Il était subordonné sê connétable. Il n'y en eut d'abord qu'un seul. De saint Louis à François I". il y en eut deux. François Ier en créa un* troisième, Henri II un quatrième, et le nombre augmenta encore sous les souverains suivants. De 1763 à 1788, il y en eut de quinze à seize. D'abord réduits par la Constituante et par l'Assemblée législative, ils furent supprimés par la Convention le 21 février 1793. Napoléon Ier les rétablit par un senatus-consulte du 28 floréal an XII (1804). Pour obtenir ce titre, il fallait avoir gagné une bataille rangée ou avoir pris deux places fortes. La première promotion de maréchaux d'empire en comprenait dix-huit. En 1815, le nombre fut réduit à quinze. La Restauration remplaça le titre de maréchal d'empire par celui de maréchal de France. La loi du 4 août 1839 ramena définitivement le nombre des maréchaux à six en temps de paix, avec faculté pour le souverain d'élever ce chiffre au double en temps de guerre. Cette loi est encore théoriquement en vigueur. Les maréchaux de France sont nommés à vie-. Cependant Moncey, en 1815, fut rayé de la liste des maréchaux pour avoir refusé de présider le conseil de guerre qui devait juger le maréchal Nev. 1" Janvier 1917! Soldats belges, soldais de V Yser, je vous souhaite une heureuse année ! Heureuse année, car, j'en ai le Jerme espoir, elle verra la fin de vos épreuves, dans la paix et dans la victoire. Il y a deux ans, plus de deux ans, que vous êtes là, les pieds dans la boue, sous les obus ou la mitraille. Je vous vois encore, à Nieuport ou à Ramscappelle, pendant ces journées tragiques où cent cinquante mille Allemands se ruaient sur vos divisions. Je vous retrouve bientôt après, dans ces tristes mois de novembre et de décembre igi<+, où tout était désorganisé, où les vivres n'arrivaient pas, où vos uniformes étaient en lambeaux, où nombre d'entre vous me montraient leurs chaussettes percées et leurs doigts de pied sortant de leur chaussure. Vous teniez bon, cependant, et après vingt-six mois vous tenez encore, avec une obstination, une patience admirables. J étais dans l'un de vos cantonnements, il y a quelques jours encore. C'était à la 3 D.A., dans un baraquement aux planches mal jointes, où on n'avait pas encore pu allumer du Jeu. Il neigeait au dehors. La nuit était venue, sinistre. Deux cents des vôtres étaient là, assis sur leurs sacs à paille, sous la lueur Jumeuse de deux lampes d'écurie, essayant de se réchauffer en se serrant les uns contre les autres. Je m'attendais à recevoir des plaintes, comme j'en entends parfois, quand je visite un établissement de l'arrière. Point du tout. La nourriture — me dit-on — était convenable. On avait des vêtements chauds. Les souliers prenaient l'eau, mais « c'est la guerre y>. Bref, une Jois de plus, j e m'émerveillais de voir qu'il suffit d'aller vers l'avant — vers le danger — pour que le moral remonte, pour que le cajard disparaisse, En y réfléchissant, d'ailleurs, c'est naturel. De tous les Belges, assurément, — sauf vos pauvres camarades que l'on a déportés en Allemagne, — vous êtes ceux qui ont la vie la plus dure. Mais vous êtes ceux aussi qui aurez la plus belle récompense : Cette affreuse guerre ne durera pas toujours ; l'heure viendra, l'heure approche, où vous retrouverez vos parents, vos amis, tous ceux qui, espérance au cœur, attendent votre retour. Et quand vous rentrerez dans votre patrie reconquise, par vous, par votre effort, par votre sacrifice, on dira en vous voyant passer : « Celui-là était sïïr l'Yser. Celui-là était à Liège. C'est eux qui nous ont sauvés. » Puisse venir bientôt ce jour, cette heure qui vous paieront de toutes vos peines. C'est le vœu le plus cher de celui qui vous crie, confiant dans le prochain triomphe : Heureuse année ! Emile Vanderv.eij>e, Ministre d'Etat, Membre du Conseil des Ministres. lin Corleux Hoiiage à la Reine M. Lambregts Coulbaut. consul de Belgique & Marseille, a transmis à la Reine des Belges, au nom du Comité du Félibrige d'Avignon, un album de poésies de poètes provençaux, dont le neveu de Mistral. Le lieutenant-colonel du Roy de Blicquy, écuyer d'honneur du Roi, a adressé au consul la lettre suivante : « J'ai l'honneur de vous accuser réception de l'album de poésies provençales que vous m'avez fait parvenir et que je me suis empressé de remettre à sa haute destination. Sa Majesté la Reine vous prie d'être son interprète auprès de la veuve du grand poète provençal ; auprès de M. Frédéric Mistral, neveu,et du Comité du Félibrige,comme aussi auprès de ceux dont les beaux vers et les artistiques dessins remplissent les pages de ce livre charmant, et de leur dire, avec sa reconnaissance, tous ses remerciements pour la touchante pensée de le lui avoir dédié et envoyé. » Lss Déportations des Belges en Allemagne Un Appel aux Etats neutres Les ministres d'Etat, sénateurs et députés de Belgique, présents à Bruxelles, ont communiqué aux ministres et représentants des pays étrangers dans la capitale belge,avec ia réponse du gouverneur général de Belgique von Bissing à leur protestation du 9 novembre 1916, leur réplique à cette réponse ; cette communication était accompagnée de l'appel ci-dessous : « Excellence, « Sénateurs et députés de Belgique, présents à Bruxelles, nous avons l'honneur de communiquer, à Votre Excellence la réponse de M. le gouverneur général en Belgique à la protestation que nous avions cru devoir lui adresser, et dont une copie se trouvait jointe à notre lettre du 9 novembre dernier. « Les considérations d'équité et de justice, l'appel à la raison et au droit, pas plus que les supplications de la population entière, n'ont rencontré aucun accueil auprès du gouvernement impérial. Votre Excellence voudra s'en convaincre par la lecture de cette réponse, dont nous lui remettons une traduction. « Et la situation s'aggrave, et les mesures cruelles qui soulèvent l'indignation de chacun des Belges, sont successivement étendues à tout le territoire ! « Nous manquerions à nos devoirs si nous ne relevions ies allégations et si nous ne repoussions les considérations dont prétend s'étayer le refus pi nous est opposé. « Nous avons l'honneur de communiquer à Votre Excellence une copie de la réplique que nous avons signée sous cette date. « Notre nouvel appel sera-t-il entendu ? « Nous n'osons l'espérer. « Dans notre anxiété, nous nous tournons avec confiance vers le gouvernement de Votre Excellence et vers ceux des autres Etats neutres. « Nous les supplions d'élever la voix en notre faveur et d'exercer une pression assez énergique pour mettre enfin un terme à la situation la plus lamentable. « Les nations pacifiques ne peuvent rester impas-5ibies en présence de la flagrante violation des arincipes les plus sacrés du droit naturel, de la loi positive, du droit des gens et des conventions ia-;ernationales.« L'honneur de l'humanité exige que l'impar-;iale histoire n'ait point à enregistrer une coupable indifférence pour les plus révoltantes in-ustices.« Si notre malheureux sort ne les déterminait )as à agir, leur propre intérêt les inciterait à >rendre ia défense de nos droits imprescriptibles. >fe sont-ils pas le patrimoine commun des na-ions civilisées, et les peuples n'ont-ils pas tons "30 Décembre 1916 ». Numéro 363

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Dit item is een uitgave in de reeks Le courrier de l'armée behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Anvers van 1914 tot 1940.

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