Le courrier de l'armée

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s.n. 1915, 18 Mei. Le courrier de l'armée. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/d50ft8ht82/
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4 8 Mai 1915 STnméro 109 LE COURRIER DE L'ARMÉE paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. 3ÀGES DE_ GLOIRE SUR L'YSER s Batteries belges à Nieuport et à Saint-Georges insi que nous l'avons dit dans l'exposé générai a bataille de l'Yser. la 2e division d'armée était rgée de la rude tâche de défendre, aux abords sieuport et de Saint-Georges, la position organe par l'armée belge. n connaît le rôle héroïque joué dans le voisi-3 de cette dernière localité par le 7e de ligne et jatteries de la 7e brigade mixte. Leur action se iche évidemmeni aux âpres combats que livrè-les 5e et 6e brigades, avec le soutien ultérieur ertaines unités de la 3e division, pour repous-ies assauts répété.- dirigés par les Allemands .re la tête de pent de Nieuport. as régiment?- d'infanterie qui. dans cette région mglantée. se couvrirent de lauriers, reçurent artillerie un appui particulièrement remar-ble.n sait déjà de quelle façon brillante se cornèrent le groupe de la 7e brigade et la sectio%, a 5e qui lui fut adjointe. On verra que les au^1* batteries engagées ne le cédèrent en rien aux iédentes, ni par le courage et l'endurance des mes, ni par l'efficacité cfe leui tir. Et quand on je que nos petites pièces de 75, qui depuis près rois mois déjà avaient été de tous les combats, sut, bien qu'abandonnées à elles-mêmes, tenir à l'artillerie de tous calibres mise en oeuvre l'ennemi, on demeure confondu d'admiration. * & # a moment où. le 17 octobre, les premiers coups ju de la bataille qui s'engage sont tirés dans le eur qui nous occupe, on n'y trouve en fait d'ar-rie que les trois groupes des 5e. 6e et 7e briga-11 ixtes(l'artillerie divisionnaire de la2edivision mpagne la brigade de l'amiral Ronareh). Ces ;ries ne tardèrent pas, cependant, à être renies par deux groupes de la 3e division d'armée, semble de ceite artillerie peut être considéré me réparti en trois groupements, dont nous ninerons le rôle successivement pour la facilité exposé. est d'abord, près de Saint-Georges, celui que laient les batteries de la 7e brigade avec une on de la 3e. et sur l'action duquel nous ne re-drons plus. A l'aube du 19 octobre la 45e bat-i,de la 3e division, apportait aux défenseurs de igion de Saint-Georges son appui efficace. n peu en arrière, aux environs de la borne 13 a route unissant Ramscapelle à Nieuport, nous >uvrons ensuite le** 28e et 29e batteries de l-'ar-rie de la 5e brigade mixte. Le soir du 18 octo- Un Eloge du « Times » 9 ms le Times du 14 mai, le correspondant de ce oal dans le Nord de la Frai ce écrit : La beau travail effectué par l'armée belge, i le Nord, mérite une mention toute spéciale, rôle, comme le nôtre, est principalement dé-f. mais elle a trouvé l'occasion de livrer une isive vigoureuse. Une de ses divisions a gagné ;rrain près de Dixmude, et une autre a établi tête de pont sur l'Yser. Avec les Belges, nous tenons fermement l'en-en échec depuis la mer jusqu'à La Bassée, s que les Français poursuivent leur offensive au Sud, vers Lens et Douai. » jutons que nos braves soldats ont su conserver •rain conquis malgré de violentes attaques qui oûté à l'ennemi des pertes immenses, attestées es nombreux cadavres abandonnés devant nos s. serait intéressant de savoir si les Allemands dèrent toujours l'armée belge comme étant >eu près anéantie » et bonne tout au pius à 1er dessus avec mépris ? bre, elles furent renforcées par la 44" batterie, appartenant au même groupe que la 45e. Le troisième groupement, enfin, de beaucoup le plus important, est en action à l'Ouest et au Nord-Ouest de Nieuport, réparti d'une façon générale, sur le terrain compris entre le bois triangulaire qu'on aperçoit à la sortie de la ville et le chenal qui conduit à la mer. Outre l'artillerie de la 6e brigade mixte, la 30® batterie de la 5e y prit position dès le début, tout près du bois susdit, avec mission de battre un secteur dont la route Ostende-Nieuport constituait l'axe. Le 19 octobre, 1^ 6e batterie à cheval vint la rejoindre, ayant été mise à la disposition du général Daufresne de la Chevalerie, commandant la 6e brigade mixte. Le lendemain 20. entin, la 43e batterie, troisième du groupe déjà cité de la 3° division, venait unir ses efforts à ceux des batteries précitées, se constituant avec elle en un groupe provisoire. Ce dernier et celui de la 6e brigade mixte, qui concouraient tous deux aux mêmes actions, formèrent d'ailleurs un groupement tactique unique, qui se trouvait au surplus en relations avec l'artillerie de marine anglaise, qui. opérant de la mer. unissait soit action vigoureuse à celle de nos vaillantes petites batteries. Un peu plus tard, alors qu'autour de Nieuport l'ardente bataille battait son plein, un deuxième groupe de la 3e division vint renforcer l'artillerie en position dans le secteur de Nieuport. il était composé des 61e. 62e et 63e batteries. S'étabiissant vers Groenendijk, il prit, de concert avec les groupes précédents et les canons des monitors britanniques, une part active aux luttes intenses dont la tête de pont de Nieuport fut le théâtre. * * * Nous avons considéré la 45e batterie, de la 3e division, comme faisant partie du groupement de Saint-Georges. Le 19 octobre, en effet, ayant reçu l'ordre de participer à la défense de l'Yser en cet endroit, elle venait hardiment, sous les ordres du commandant Wéry. prendre position à 250 mètres a peine de la rivière. Quelques haies, bie 1 orier -tées. lui avaient permis de masquer d'abord l'emplacement choisi, d'où elle entra immédiatement en action, face à l'Est, canonnant vigoureusement les objectifs apparaissant dans la région de Ratte-valle a Mannekensvere.- Cependant, pour assurer un plein rendement du tir et pouvoir combattre des objectifs latéraux, qui constituaient un danger pour l'infanterie, la 45e batterie se vit bientôt dans l'obligation d'élaguer partiellement le masque et même de retirer son aile gauche, sacrifiant ainsi sa sécurité propre à l'efficacité de son action. Mai abritée, dès lors, contre les vues de l'ennemi. elle ne tardait pas à être repérée, et dès le matin du 20 octobre se trouvait soumise, de la part de canons de 77 et d'obusiers de 105. à un violent bombardement qui l'obligea de suspendre son tir à maintes reprises. Aux pièces, plusieurs hommes ont été blessés ; en arrière, un certain A FÉCAMP tJne revue des troupes belges vient d'être passée à Fécamp par le général Orth. Y ont pris part : Les centres «l'instruction installés à Dieppe, Fécamp et Eu. Le général Orth était accompagné du lieutenant-colouei Godts et du major Siron : il a adressé aux troupes une chaleureuse harangue qui a été accueillie par les cris de : Vive la Belgique ! Vive le Roi 1 Les musiques ont joué ensuite la Brabançonne et la Marseillaise. Le défilé qui a suivi la revue a été très beau, très impressionnant. — , ' , —!— LEUR PAROLE D'HONNEUR Le Preanger-Bode annonce que le capitaine de vaisseau allemand von Môller. interné à Bandoeng, s'est enfui le 1er avril dernier. Il avait donné sa parole d'nomieur de ne pas s'enfuir, et on lui avait donné la liberté de circulation. Il a dû abandonner toutefois ses malles, en s'en-fuyaut. nombre de chevaux sont tués ; d'autres, atteints d'horribles blessures, doivent être abattus. Là batterie néanmoins s'accroche à son emplacement d'où, chaque fois que le feu de l'ennemi se ralentit, elle lance sur l'assaillant ses rafales ajustées et meurtrières. Pourtant, le tir des batteries allemandes croissant en intensité et précision, la position devient réellement intenable. Persister à y demeurer, c'est s'exposer à un massacre inutile et à la destruction complète. Le commandant sollicite et obtient l'autorisation de se déplacer. A la soirée du 20 octobre, il établit sa batterie au Sud du cimetière de Nieuport. C'est de là que. pendant les terribles journées du 21 au 23 octobre, elle soutiendra de son feu admirablement précis, la défense acharnée du 7® de ligne, à l'Est de Saint-Georges, et les contre-attaques dirigées vers Lombaertzyde-Groote-Bam-bargh ferme, par des troupes de la 2e division et le 9e de ligne. Autour d'elle, pourtant, le bombardement le plus violent fait ragé sans répit. Une pluie incessante d'obus de tous calibres, allant du 77 au 280. en passant par le 105. le 150 et le 210, s'abat sur Nieuport. sur les tranchées voisines et à proximité même de la batterie. Celle ci tient bon, malgré les pertes nouvelles qu'elle subit, et continue sans faiblesse son action vigoureuse, de jour et de nuit. Dans l'après midi du 23 octobre, elle est en pleine action, quand un Taube ia survole, lance ses fusées, indiquant qu'il l'a repérée. Aussitôt se dé-clanche sur elle le tir bien ajusté de canons et d'obusiers de campagne. Prise a partie par ces derniers chaque fois qu'elle ouvre le feu, la batterie est contrainte à nouveau d'interrompre son tir, et même de terrer son personnel : mais dans ses abris, celui-ci résiste sans broncher au bombardement,et reprend son service aux pièces dès qu'une accalmie se produit. Le 24 octobre, cependant, l'héroïque résistance des nôtres n'a pas pu empêcher l'ennemi de progresser ; l'Yser est franchi en divers points, et force est à la 45e batterie de se retirer vers l'arrière. Pour exécuter son mouvement de repli, elle est obérée de franchir les ponts de Nieuport que depuis p .sieurs jours la grosse artillerie allemande canon ne sans répit. La situation est critique. Les préparatifs de départ s'accomplissent néanmoins dans le plus grand calme. Le commandant Wéry sut, du reste profiter avec une grande habileté d'une interruption providentielle dans le tir de l'ennemi, pour traverser la zone mortelle ei ramener au delà de Nieuport tout son monde et tout son matériel, dans un ordre parfait. Dès le lendemain, la 45* batterie était citée à l'ordre du jour de l'armée. Un peu plus tard, elle obtenait le droit, si vaillamment acquis, d'inscrire sur ses boucliers le nom du village de Saint-Georges, aux abords duquel elle avait déployé tant d'intrépidité et d'exceptionnelle vigueur. (A suivre.) Ssroh iepnhardt et les Bruxellois Un de nos amis a fait visite à Mme Sarah Bern-hardt, l'illustre tragédienne, en ce moment eu convalescence près de Bordeaux. On sait que Mme Sarah Bernhardt a été amputée de la jambe gauche ; elle est soignée par son (ils qui, maigre son âge, s'était engagé au début dés hostilités, mais qu'une affection grave vient de faire réformer. La grande actrice reparaîtra sur la scène au lendemain de la paix. Eile a annoncé qu'après quelques représentations données à Paris, elle viendra à Bruxelles pour y jouer une pièce dont notre capitale aura la primeur. Cette pièce, faut-il l'ajouter, empruntera son action aux événements, faits d'héroïsme, que nous vivons à cette heure. Elle sera le pendant de l'épopée du fameux volontaire «Gharlier ou la Jambe de-bois ». célèbre dans le< f'.v n de la Révolution beige de 1830. Cette pièce sera-t-elle l'œuvre de Mme Sarah Bernhardt elle-même? Peut-être. Sur ce point, toutefois, la vaillante artiste ne s'est pas prononcée. Mais voilà qui marque* un admirable réveil de la vie théâtrale à Bruxelles. *

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Dit item is een uitgave in de reeks Le courrier de l'armée behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Anvers van 1914 tot 1940.

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