Le courrier de l'armée

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s.n. 1915, 13 Mei. Le courrier de l'armée. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/bc3st7j371/
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13 Mai 191 5 Numéro 1 07 fiT r-f-nr iniTlMtii—i irr~~~ritt-«iiii» iiiii 11 ■■■ il LE COURRIER DE L'ARMÉE paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi 1 — .... . .. _ . —. .... .._ --_. ^ ... L Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. PAGES DE GLOIRE SUR L'YSER le ? le Ligne et l'Artillerie ie la T Brigade mixte A Saint-Georges-lez-Nieuport Dans la nuit du 13 au 14 octobre, le 7e de ligne, fusionné avec le 27e sous les ordres du colonel De-lobbe, recevait mission d'occuper l'Yser entre les bornes 1 et 5. et de créer, au delà du pont de l'Union, — où passe la route de Mannekensvere à Saint-Georges. — une tète de pont allant des environs de la borne 5 jusque vers la ferme Roode-poort.Les travaux d'organisation furent immédiatement entrepris ; ils se poursuivirent le lendemain avec l'aide d'un bataillon du genie. Une position de repli fut, en outre, constituée sur la rive occidentale du Noordvaart. petit canal creusé a peu près parallèlement a l'Yser, à un bon kilomètre en arrière de celui -ci. L'artillerie de la 7e brigade mixte, composée des 25e. 26e et 27e baiteries — celte dernière ne comptant plus que 3 pièces - vint prendre position entre Ramscapelle et Saint-Georges Le génie préparait la destruction du pont de l'Union. La têt*: > pont Vr.ii «îtiTr ' -*■> • ■■ ■ *>""ï7■* 11 ùO fendue à outrance, jusqu'au moment où la lre division d'année aurait achevé de franchir I Yser. Cette opération terminée, le 7e de ligne put s'établir en entier, le 16 octobre, sur la rive gauche, ne laissant que deux grand'gardes à l'Est du cours d'eau, l'une à Mannekensvere, l'autre plus au Nord. L'arrivée de l'ennemi fut signalée dans la matinée du 17 octobre. Un petit engagement avait eu lieu entre la compagnie cycliste de la 2e division et un détachement de cyclistes allemands, qui se replièrent avec pertes. Vers midi, la grand'garde de Mannekensvere annonçait un mouvement de troupes ennemies en marche de Slype vers Saint-Pierre-Capelle ; celles-ci furent bientôt chassées de ce dernier village par nn détachement de cavalerie et de cyclistes belges accompagné de 2 auto-mitrailleuses. Ce même jour la lre division d'armée venait occuper ses positions sur l'Yser. Le front à défendre par le 7e de ligne put dès lors s'arrêter, au Sud, aux environs de la borne 4. AQn de tournir aux fantassins un appui moral et matériel plus complet, la 27e batterie se portait à proximité même des tranchées, à l'Est de la ferme Violette. Pendant sa marche en avant, cette batterie fut violemment contrebattue par l'artillerie ennemie, et ne parvint à occuper son nouvel emplacement qu'en s'y dirigeant pièce par pièce. Les deux autres batteries du groupe en position près du pont Kete-lersdamme (sur le Noordvaart), ouvrirent immédiatement le feu, faisant taire l'artillerie ennemie. * * * Le 18 octobre, au point du jour, le 79 de ligne occupe ses positions de combat : le 2e bataillon en aval, le 1" en amont du pont de l'Union, le 3* en réserve. Une première menace ennemie ne tarde pas a se dessiner dans le secteur occupé par les grand1 fardes Au Nord d'abord, près du canal de Plas-tchendaele, les petits postes détachés par le 6e de ligne à proximité de Rattevalle, doivent se replier devant des forces supérieures. Les panaches blancs des shrapnels ennemis apparaissent sur Mannekensvere et au Nord du village, en même temps que les obus de 77 fouillent le terrain. Bientôt, un oataillon ennemi presse vivement la grand'garde la plus septentrionale qui cède petit à petit. A 11 h. 1/4, la grand'garde de Mannekensvere est sérieusement attaquée à son tour et se replie vers le pont de l'Union. A la même heure enfin, un peu plus au Sud. un autre bataillon ennemi est aux prises avec la grand'garde installée par la lre division d'armée à Spermalie. Dès le début de cette action, que l'ennemi mène avec sa coutuinière hardiesse, une vive fusillade est partie de certaines parties des lignes occupées par le 7e ; les mitrailleuses installées au pont de l'Union ont ouvert le feu à 900 mètres sur les tirailleurs ennemis, les obligeant à se terrer. L'artillerie de la 7e brigade mixte canonne les troupes allemandes qui ont pénétré dans Mannekensvere et au Nord du village. L'adversaire est cloué sur place. Mais aussitôt la canonnade allemande se dé-clanche sur nos lignes. Vers midi, les tranchées creusées dans la digue de l'Yser reçoivent leurs premiers obus ; le bombardement de Saint-Georges commence, tandis que les batteries de la 7e brigade ont à essuyer ie feu violent de I ennemi. Leur tir se poursuit néanmoins avec une telle vigueur que l'adversaire se replie en hâte dans Mannekensvere. Alors, afin de pouvoir agir plus efficacement encore sur le village, la 26<= batterie change de position, «'installant hardiment, à découvert, dans nr>o mY ! oc vV -h . i masque ni abri. Malgré la canonnade intense et les difîî ultés du ravitaillement en munitions cette batterie exécute un long et violent tir à shrapnels et à obus brisants sur Mannekensvere, où l'infanterie allemande s'est réfugiée. Elle prépare l'attaque que deux compagnies du IIIe bataillon du 7e de li^ne, accompagnées d'une section de mitrailleuses, ont reçu mission d'exécuter, sous les ordres du major Evrard, en vue de réoccuper le village. Un peu avant 18 heures, ce détachement franchit le pont de l'Union et se déploie. Le mouvement a été aperçu par l'ennemi qui arrose de projectiles le terrain à parcourir. Comme les Allemands occupent, en outre, les lisières de Mannekensvere, la progression des nôtres ne peut s'effectuer que lentement.Ail heuresdusoir. le détachement Evrard est solidement établi à l'Ouest et dans fes maisons extérieures du village. Mais il fait nuit noire; le terrain glissant et coupé de fossés est dat>gereux à franchir dans l'obscurité. Il faut en outre se réapprovisionner en munitions. Le major Evrard décide de remettre la continuation de l'attaque aux premières heures du jour. * Après une nuit passée au contact immédiat de l'ennemi, le détachement reprend son mouvement offensif sur Mannekensvere. Mais les Allemands se défendent avec acharnement ; ils ont reçu des renforts en hommes et en mitrailleuses. Le major Evrard demande qu'on le soutienne. Une compagnie de renfort se précipite, à neuf heures, au delà du pont de l'Union, sur lequel l'ennemi dirige, depuis le matin, une canonnade intense, de même que sur Siint-Georges et les u-anchées de l'Yser. Enveloppée dans une trombe de shrapnels, la compagnie tourbillonne ; son che% le commandant Dungelhoef. tombe frappé à mort.Elle hésite un moment; mais elle est éuergi- quemei»t reportée en avant, et progresse de fossé en fôssé, bien qu'avec une extrême difficulté. Le feu de l'ennemi redoublant de violence, elle est bientôt incapable cependant de poursuivre son effort. Il est impossible de même de faire parvenir des munitions nouvelles au détachement du major Evrard. Accablé par des forces supérieures, cet officier se voit alors contraint d'ordonner la retraite. Celle-ci s'exécute avec un calme ei un ordre admirables, les hommes se repliant d'abri en abri sous un feu intense d'infanterie, d'artillerie et de mitrailleuses, s'arrêtant à chaque pas pour tirer sur l'ennemi jusqu'à épuisement des dernières cartouches. M.igniûque de vigueur et de ténacité, le détachement met une heure et demie à franchir les 800 mètres à peine qui le séparent du pont de l'Union, combattant sans relâche. Son chef, bien que grièvement blessé à l'épaule, est le fWmArà IM>| traverser le pont. ! g. Pendant cette énergique retraite, l'artillerie n'a I gyst pas cessé de soutenir le détachement, dont la| belle attitude enthousiasme nos troupes. Les ha t. te-1 1 ries, pourtant, sont elles-mêmes combattues avec une vigueur exceptionnelle. A 11 heures, notamment, la 25e subit le feu meurtrier de six canons de 77, tirant fusant bas. Peu de temps après, cette même batterie, ainsi que la 26e, sont bombardées et prises d'écharpe par une batterie de canons de 13.5 cm Mais, en dépit des pertes, elles continuent de remplir stoïquement leur mission. L'ennemi est incapable de déboucher des environs de Mannekensvere. Dès le début de l'après-midi, le tir de l'artillerie allemande redouble le violence. Les pièces lourdes. éb*te tdts, enutiu sérieusement en' seene, et c'est un bombardement infernal, qui fait trembler le sol flans un effrayant vacarme et couvre tout le secteur occupé "d'une t'uinée âpre et suffocante. Le pont de l'Union, — que le génie a reçu ordre de faire sauter, — les tranchées voisines, Saint-Georges et nos batteries, sont particulièrement visés. Dans le village, des blocs entiers d'habitations s'écroulent dans le fracas des explosions d'obus; les tranchées souffrent, sérieusement aussi, et force est aux hommes de les réfectionner sans cesse, sous le feu ininterrompu. Le bombardement dure jusqu'à la nuit tombante, sans que nos admirables petites batteries cessent de tenir l'infanterie ennemie en respect, arrosant de projectiles le terrain qui la sépare des nôtres, en dépit des efforts faits par la grosse artillerie allemande pour les réduire au silence. Tout semble, pourtant, faire prévoir que l'adversaire va tenter un effort cette nuit, pour franchir l'Yser. N'a-t-on pas appris, en effet, qu'un équipage de ponts a été amené à Saint-Pierre Ca-pelle ? Aussi l'ordre est-il donné aux bataillons du 7e de ligne de demeurer sur leurs positions de combat, prêts à l'action au premier signal. En arrière, près de Ramscapelle, les 9e et 14e de ligne sont à mêmes d'intervenir pour repousser l'éventuel assaut. Mais la tentative prévue ne se produit pas. Nos Dattertes ont continué leur tir intermittent durant toute la nuit, le génie a achevé de détruire complètement le pont de l'Union. On a ravitaillé les hommes en vivres et en munitions ; les brancardiers sont venus enlever les morts et les blessés dont, pour le 7e de lisne, le chiffre s'élève déjà à ce jour à 7 officiers et 200 hommes Mais l'esprit des soldats reste magnifique : la chaude lutle de cette dernière journée n'a fait qu'exciter leur ardeur. Ils sont décidés à tenir malgré tout et vont ie prouver superbement. (A suivre.) Les Fastes de notre Armée En commémoration de leur conduite glorieuse, ous les régiments d'infanterie viennent d être auto-isés à inscrire le nom « Yser » sur leurs drapeaux.Les batteries de la 6e division d'armée, de même que les 4« et 5e batteries à cheval de la 2e MvfsiQri de cavalerie, inscriront également le nom « Yser» sur leurs boucliers. La 99e batterie remplacera le nom Yser par Stadeu, Un Hommage du Maire de Pétrograd à nos Vaillants Soldats Le comte Alexandre j0lstoy a mis à la disposition du Roi. pour les 'Hribuer à ceux de nos soldats qui se sont le plu» distingués pendant la guerre, 5 grandes médaille d'argent, 17 grandes médailles de bronze et 20 Petites médailles de bronze, portant 1 inscription : \ \ l'héroïque et noble nation belge. Hommage de ses admirateurs russes. » Ces médailles ne constituent na<snt? décoration, mais un souvenir personnel dû à iiuiivliVe comte A- TolàU»v. Ce qu'on donne anx Cochons Un officier allemand pénètre, revolver au poing, dans la n^ison d'un paysan. Il exige qu'un reins lui soit servi sur l'heure. Le paysan apporte un plat de pommes de terre à la pelure et un pot de lait caillé. L'officier s'écrie avec colère ; — N'avez-vous rien d'autre ? — Rien. Vous pouvez vous en assurer. — Mais, c'est là ce qu'on donue ckez nous a ai coeh >us. Le paysan baisse les yeux : — Cliez iii/Us auûii, répond iL Nr : ~ 'i

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Dit item is een uitgave in de reeks Le courrier de l'armée behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Anvers van 1914 tot 1940.

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