Le courrier de l'armée

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09 december 1916
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s.n. 1916, 09 December. Le courrier de l'armée. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gb1xd0rh7p/
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3ELj JEn paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi ... m , „«■ Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. Les Centres d'Instruction de l'Armée Belge (Suite) V. — Les Organisations spéciales. Au printemps de 1915, les lignes essentielles de la reconstitution de l'année étaient suffisamment dessinées pour qu'il fût possible de perfectionner et de compléter l'organisation initiale. L'attention de l'autorité militaire se porta sur le développement des spécialités que révélait ou faisait pressentir le cours des événements, aussi bien que sur les organismes de récupération des déchets en personnel. C'est ainsi que furent constitués successivement : 4. — L'Ecole de télégraphie sans fil ; â. — Le Service des projecteurs ; 3. — Le Centre d'instruction du génie ; 4. — Le Centre d'instruction d'artillerie ; 5. — Les Compagnies de réhabilitation ; 6. — Le Centre d'instruction des mitrailleurs ; 7. — L'Ecole d'aviation ; 8. — Le Centre d'instruction des brancardiers-infirmiers;9. — L'Ecole des grenadiers ; 10. — Le Centre d'instruction d'anciens militaires ; 11. — Le Cours colonial ; 12. — Le Centre d'instruction des signaleurs ; 13. — Le Centre d'instruction de l'artillerie de tranchée ; 14. — L'Ecole des tireurs d'élite. L'ÉCOLE DE TÉLÉGRAPHIE SANS FIL MILITAIRE La constitution du service de la T. S. F. militaire en service autonome date de février 1915. Le personnel a eu comme noyau, out e le chef du service, des monteurs et opérateurs de T.S.F. prélevés sur les sections de télégraphistes de l'armée de campagne et quelques ingénieurs ou aide monteurs appartenant au service de la T. S. F. au Congo belge, engagés au début de la guerre. Les Belges préparés à l'emploi de la T. S. F. étant très rares, il fut nécessaire, dès le début, de créer une école destinée à former ie personnel, techniciens et opérateurs. Le personnel comprenait à l'origine : un moniteur pour la lecture au son et des officiers spécialistes choisis dans le noyau dont il est question ci-dessus. Ce personnel fut complété petit à petit au moyen d'éléments formés à l'école même. Les élèves ont été recrutés parmi les éléments que leurs études ou occupations antérieures mettaient à même d'être initiés rapidement à leurs fonctions, c'est-à-dire parmi les ingénieurs électriciens, les candidats ingénieurs, les élèves d'écoles industrielles, les ouvriers électriciens, les agents des télégraphes, etc. Ils reçoivent l'instruction complémentaire nécessaire pour devenir, soit officiers et gradés techniciens, soit monteurs et ouvriers appareilleurs, soit opérateurs. Depuis quelques mois, on admet également comme élèves des soldats réformés qui montrent des dispositions, et qui désirent embrasser la carrière d'opérateurs de T. S. F. Tous les élèves doivent savoir la lecture au son ; les monteurs sont dressés à recevoir à l'ouïe 15 mots à la minute ; les candidats opérateurs ne peuvent être nommés opérateurs que lorsqu'ils savent recevoir 25 mots à la minute ; quelques-uns, assez rares, atteignent la vitesse de 30 mots. - les Dépenses de guerre de l'Angleterre Nous avons annoncé que de nouveaux crédits de guerre vont être demandés au gouvernement britannique à concurence de 10 milliards de francs. La total des sommes votées pour l'exercice 1916-19i7 s'élèvera à 43 milliards 750 millions de francs. Le total générai des dépenses de guerre britanniques. depuis le début des hostilités, se montera à 90 milliards, répartis comme il suit : 9 milliards 50 millions pour 19U-19Î5. 3- t-iHiards 500 millions pour 191" "Hf>. 4o milliards 7i>0 millions pour 1916-1917, L'instruction des opérateurs comprend des notions d'électricité, des cours pratiques et théoriques de T. S. F., l'entretien et le réglage des appareils, des exercices pratiques en campagne sur l'installation et l'emploi des postes portatifs, des exercices d'interception des grands postes européens, etc. Les opérateurs destinés aux postes automobiles, qui sont pris autant que possible parmi les inaptes et les éléments âgés pères de famille, sont de puis dressés spécialement à l'emploi du gros matériel et à la conduite des moteurs. Les monteurs et aide-monteurs reçoivent le même enseignement que les opérateurs, mais il est beaucoup plus développé en ce qui concerne la théorie de la T.S.F. On amène les candidats à savoir discuter les phénomènes de T. S. F. et d'électricité qui se manifestent à eux. Ils reviennent habituellement compléter cette instruction après un stage qu'ils font dans les grands postes et dans les sections de l'armée de campagne. Dans l'ensemble, et depuis sa formation, l'Ecole de télégraphie sans fil a formé 9 officiers et 355 troupes. LE SERVICE DES PROJECTEURS Pendant la bataille de l'Yser, il n'existait aucun projecteur à l'armée belge. Le 12 avril 1915. le ministre de la guerre confia à un officier de l'ancienne compagnie des projecteurs d'Anvers la mission d'organiser des unités de l'espèce. Le service fut créé le 1er mai 1915. Pour constituer les unités, on fit appel, en ce qui concerne les troupes, aux soldats de l'ancienne compagnie des projecteurs de la position d'Anvers et à certains hommes de métier (électriciens, chauffeurs, etc.) provenant de l'armée de campagne.—g..i i-JJL... ■ . !— 1 L ^J-ga M. le bourgmestre Max et ses geõiiers Une personnalité belge, qui a passé au château de Celle de nombreux mois auprès de M. Max, a confié au XX" Siècle les raisons pour lesquelles le vaillant bourgmestre de Bruxelles fut mis au cachot par les Allemands. i Jjors de son arrivée au château de Celle, M. Max n'eut pas trop à se plaindre; mais on lui mit bientôt un directeur qui Ctait une sombre brute. « La situation s,poursuit l'interlocuteur,«devint bientôt tellement intolérable que nous décidâmes de recourir à l'intervention du rod d'Espagne. Imaginez-vous que ce sauvage en était arrivé à punir de la prison ceux qui (je fus dans le cas) ne répondaient pas en allemand, dont ils ne comprenaient pas un mot, aux questions qui leur étaient posées dans cette langue ! « Aussi les deux chambres d arrêt du fort étaient-elles toujours remplies : on devait attendre son tour pour faire ses arrêts ! î En une semaine, M. Max dut y passer deux fois ! « Des soldats belges avaient passé par Celle. M. Max s'était naturellement intéressé à eux, et lorsqu'ils partirent pour un camp, il sollicita l'autorisation de leur envoyer quelques vivres de son superflu. Cette autorisation fut tout d'abord accordée, puis refusée. M. Max se plaignit alors à l'inspection de Hanovre, qui refusa également et afficha l'intention de tirer vengeance de l'audace d'un prisonnier qui s'était permis de s'adresser à elle! < Elle en trouva l'occasion lors de la visite d'un attaché de l'ambassade d'Espagne, venu de la part du roi Alphonse XIII pour s'informer auprès de M. Max des raisons de ses plaintes. « Au cours de la conversation, le bourgmestre de Bruxelles, voulant caractériser la conduite du commandant du fort, déclara notamment que c'était t vraiment le régime du caporalisme prussien s. « Un soldat boche avait été posté par le directeur pour surprendre la conversation du bourgmestre de Bruxelles et de l'envoyé du roi d'Espagne! Il rapporta les paroles qu'il avait ainsi entendues. Et l'inspection de Hanovre décida de faire mettre au cachot ie vaillant bourgmestre <i£ Bruxelles. Quant aux officiers, on les recruta parmi les officiers de carrière et les gradés subalternes de la susdite compagnie. L'instruction de la troupe comprend la manœuvre des appareils, leur démontage, leur entretien, le pointage des projecteurs, l'observation, la pose des lignes téléphoniques, la signalisation acoustique et optique, etc. Outre la connaissance approfondie de ce qui précède, les officiers doivent posséder l'emploi technique des appareils, le service des reconnaissances, la commande des projecteurs groupés ai] combat, etc. A la date du 15 septembre 1915, 1.000 hommea environ avaient reçu l'instruction nécessaire. Le nombre de projecteurs en service a été sans cesse en s'accroissant ; en avril 1915, 120 projec-teurs étaient déjà en service au front, et le 20 août 1915 le programme imposé était réalisé. Outre les unités en service au front, il existe une compagnie de base qui fait les achats de projecteurs, les expérimente, les perfectionne, les répartit entre les unités au front et effectue les réparations nécessaires aux appareils détériorés ; elle fournit également les hommes desservant les projecteurs fixes et dresse une réserve de personnel qu elle tient à la disposition de i'armée. LE CENTRE D'IUSTRUCTIOH D0 GÉNIE Jusqu'en février 1915, l'instruction des soldats du génie fut assurée par le personnel du dépôt. Celui-ci était arrivé dans la banlieue de Calais ea octobre 1914, et son effectif, de 300 hommes au début, s'accrut rapidement, plus de 900 isolés ayant rejoint à la fin d'octobre. Le commandant du Dépôt s'appliqua aussitôt i les remettre en état de reprendre leur place ad front. La première plaine d'exercice et le premier polygone furent les terrains d'une ancienne briqueterie située à Ardres. C'est là qu'eurent lieu les exercices d'infanterie, ainsi que les travaux de défenses accessoires. Dès le début de décembre 1914, la première unité nouvelle du génie était dressée et rejoignait le front. Mais les travaux importants imposés aux troupes de l'armée de campagne exigeaient une extensioa des ressources. La formation d'an Centre d'instruction fat admise en février 1915 par ie ministre de la guerre, qui décida que 1,300 hommes recevraient un entraînement spécial de pionnier au polygone d'Ardres. Le personnel fut recruté parmi les militaires des centres d'instruction possédant l'instruction militaire du fantassin et du tireur et ayant fait leur école primaire. On n'y admit que des hommes ayant exercé antérieurement des métiers facilitant leur instruction, tels que des terrassiers, des bateliers, des pêcheurs, des marins, des mineurs, des tailleurs de pierre, des maçons, des ajusteurs, dei ouvriers en fer. etc. Trois polygones furent créés. Ils étaient respectivement affectés au travail de tranchée (organisation d'abris, sapes, mines) ; au travail de défenses accessoires (construction et destruction) ; au tra-vail de pontage et de passage des cours d'eau. De plus, pour renforcer le cadre des sous-officiers, on fit appel à des gradés d'infanterie qui, par leur formation antérieure, possédaient des aptitudes spéciales à diriger les travaux du génie. Malgré des ressources extrêmement limitées ea cadres, le rendement fut des plus satisfaisants. On peut l'évaluer à 1,000 hommes environ, par période de deux mois. (A suivre.) Un Beau Geste ! A maintes reprises nous avons en l'occasion de rendre hommage au bel esprit de solidarité et d'entr'aide qui anime nos soldats. En voici encore un exemple : Dans un magasin pou^ troupes du B. 124, un soldat de quarante-sept ans, dépourvu de ressources, avait sollicité ua bon de vacances pour se rendre à Paris. Immédiatement, ses camarades du magasin — un officier et dix hommes — se sont cotisés et ont eu lç plaisir de remettre au brave permissionnaire, au moment <le son départ, la swnnne de 10 lr. £>3. Ah I les braves gens J 9 Décembre 4 916 Numéro 354

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Dit item is een uitgave in de reeks Le courrier de l'armée behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Anvers van 1914 tot 1940.

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