Le courrier de l'armée

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24 oktober 1916
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s.n. 1916, 24 Oktober. Le courrier de l'armée. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/c24qj78h2q/
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LE paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. La Chanson en Territoire occupé De mnltiples folkloristes ont répandu et analysé la chanson des tranchées... Mais des voix montent aussi d'au delà des frontières, du sein de ce cher pays, où la grosse masse de nos compatriotes vit sous le joug de l'envahisseur, souffre et attend... S'est-ou déjà demandé : Que peut-on bien chanter — ou plutôt fredonner, car le boche veille — en Belgique, à l'heure actuelle ? J'ai essayé, en cueillant à droite et à gauche, de réunir quelques fleurs de cette littérature populaire et je vous offre le bouquet tel quel, chers lecteurs, espérant que vous en respirerez tout le parfum, que vous eu appréciera toute la rude beauté. * * * La guerre éclate soudaine, brusque, imprévue ; le tocsin lance ses appels d'alarme ; la sonnerie militaire se fait entendre... Le soldat part : il le faut, le devoir est là. Et le peuple de chanter : Soldat, Quand tu partiras, Ne pleureras-tu pas En quittant ta mère ? Soldat, V Quand tu partiras, Ne pleureras-tu pas Au service du roi ? Mais à la guerre, Il faut se plaire... Mais au combat 11 nous faut des soldats l (pis) Les Boches arrivent... Les « feldgraiien » défirent dans nos rues; le premier sang beige a coulé à Liège... Ecoutez ce petit refrain dicté par une indignation quelque peu naïve : Gris, gris, gris Les allemands sont gris... Ya! Yal Ya ! On les fusillera... Sales Alboches, ça vous apprendra A faire du mal à nos petits soldats 1 (bis) La Belgique est bientôt occupée... l, armée belgf .se retire, mais sur l'Yser, à jamais célèbre, nos braves arrêtent définitivement l'élan des hordes germaniques. Les faits glorieux de nos héros sont traduits dans une série de refrains, où éclate la joie de la victoire. En Wallonie, on chante sur l'air des « Ponts de Paris s : Sur les bords de l'Yser, Les All'mands font la guerr' ; Les petits Belges ont placé leurs canons Pour leur spotchi l'mouzon (écraser la guaule) t Au Brabant on chante : Aan den Yzer, aan den Yzer, Daar krijgen de Duitschen klop if De Engelschen, de Franschen, De Belgen kloppen er op 1 A Bruxelles on a chanté, sur l'air de Tipperary, la spirituelle variante suivante : When the Kaiser came to Yzer,we were waiting him, Ail the Allies were laughing because he couldn't Iswim ! When he stands before the vrater that really was [too cold, A brave Tommy went to him, who friendly to him [told : It'i a long way to corne to Calais f Ifs a long way to go l It iras a short way through little Belgivun, But the longest way you know l Good bye, kaiser Wilhelm ! Fare well, Clownprince dear, Its a long, long way to St-Helene, But your place is rightthere (1) ! U) Quand le Kaiser vint sur l'Yser, nous l'attendions ; Tous les Alliés riaient, parce qu'il ne savait pus nager ' Quand il fut au bord de l'eau, qui était vraiment trop [froide, Va brave Tommy Tint vers lui et dit amicalement : i,a route est longue vers Calais, . .a route est longue à parcourir ! L,e chemin était court à travers la petite BelgiqtfÇ, Mais ce fut pourtant le plus long. Aaieu, Kaiser Wilhelm, Adieu, mon cher Kronprinz, La route est longue vers Sainte-Hélène, Mai» votre fisse est vraiment M 1 Et le a Ketje » de la Marolle.sur l'air du « Président de la République », fredonne : Wie komt den eersten in Belgique î —'Nen Duitschen officier. Wie konit den eersten in ons land î —'Nen Duitschen sergeant. De keizer wil ons land verltoopen Met zijn kromme pooten. Aan den Yser.wij gaan op slag, Klisch i Klasch ! En wijlen slagen de Duitschen plat! Dans l'entretemps aussi. les alliés se ress aîsis-sent... Joffre refoule les Allemands... Grâce à la résistance énergique de notre armée, l'empereur n'arrivera pas à Paris. Et le gosse wallon chante sur l'air de « St-Nico-las » : Quand il viendra quelqu'un, et moi je sais bien qui : Ce s'ra le roi Albert, avec son paletot gris, Viendra Ghercher Guillaume, Guillaume est dans son [Ut, Guillaume est bien trop fade pour aller à Paris l Venez, venez, mon bon petit roi ! etc. (La fin au prochain numéro.) L'Appel général au Service de la Pallia Le Moniteur belge publie un arrêté pris le 13 octobre par les ministres de la guerre, de l'intérieur et des affaires étrangères, en vertu duquel sont tenus d'envoyer à la légation de Belgique ou au consulat de Belgique le plus rapproché de leur résidence, des bulletins d'inscription dûment remplis : a) Avant le 15 novembre 1916, les appelés se trouvant en Europe ailleurs qu'en Belgique, en France, dans le Royaume-Uni et dans les territoires ennemis; b) Avant le 1er décembre 1916, les appelés se trouvant en Egypte, Tripolitaine, Tunisie, Algérie, au Maroc et au Canada. Sont dispensés de l'inscription, les appelés se trouvant en Italie, en Russie, en Roumanie, s'ils contractent un engagement dans l'armée respective de ces pays avant le 15 novembre 1916 ; ceux qui se trouvent au Canada, s'ils contractent un engagement volontaire dans l'armée canadienne avant le l'r décembre 1916. Seront convoqués immédiatement après les délais d'incription. les célibataires nés après le 30 juin 1896 et les hommes mariés nés après 1894. Ils subiront une visite médicale devant des médecins à ce délégués. S'ils paraissent aptes, ils devront se rendre devant la commission de recrutement compétente ; un court délai leur sera éventuellement accordé pour régler leurs affaires. Si des circonstances exceptionnelles justifient cette mesure, ils pourront être autorisés à rentrer dans leurs foyers. S'ils paraissent inaptes, ils seront renvoyés dan9 leurs foyers jusqu'à nouvel ordre; les pièces utiles seront transmises à la coip(mission compétente qui exemptera ou ajournera 'l'appelé, ou bien exigera sa comparution persoû'ûelle avant décision. N'ont jusqu'à nouvelle 'disposition d'autre obligation que celle de s'ip.scrire, les hommes mariés nés avant 1895 et les (w'libataires nés avant le 1" juillet 1886, qui sont depuis le 20 juillet 1916 et continueront à se trouver dans les Pays-Bas, les Pays Scandinaves, en Roumanie, en Grèce, en Espagne, dans la Principauté de Monaco, dans les pays d'Europe spécialement désignés par le présent arrêté., -en Tripolitaine et au Maroc (sauf dans la zone française). Les appelés se trouvant sur le territoire belge de Baerle-Ûuc devront se présenter avant le 15 novembre 1916 à la maison communale de cette localité et y remplir un bulletin d'inscription conforme au modèle prérappelé. Les appelés non encore inscrits arrivant sur ce territoire devront s'inscrire dans les mêqies conditions et ce dans les quinze jours de leur arrivée. L'examen médical préliminaire sera pratiqué à I? maison communale de Baerle-Duc par un médecin désigné par le Ministre de Belgique à La Haye. Sauf les exceptions établies par ce qui précède, les hommes se trouvant sur le territoire belge de Baerle-Duc sont soumis aux mêmes obligations que les Belges se trouvant aux Pays-Bas. A travers Tout Des journaux anglais annoncent que le général Tombeur, commandant en chef des troupes belge* en Afrique et qui coopéra avec les troupes britanniques dans l'Ést-Africain, a été promu chevalier commandeur de l'ordre britannique de Saint-Ml-chel-et-Saint-George.*** Le Comité central franco-belge entre dans sa troisième année d'existence. Il a été créé sous les auspices du Syndicat de la presse française et n'a cessé d'apporter un concours actif et efficace non seulement aux Belges réfugiés en France, mais aussi aux œuvres d'assistance collaborant aux mêmes buts. Le Comité central franco-belge a réparti, tant à Paris que dans les départements, 3,200,000 franc» de secours, en espèces ou en nature. Plus de 135.000 personnes ont été ainsi assistées. Ses services de renseignements, d'hospitalisation, de vestiaire, de clinique, ont fonctionné sang interruption depuis le début de la guerre. *** En 19151a Belgique mettait à la disposition de la Russie sa section d'auto-mitrailleuses et d'auto-canons ; elle vient maintenant, par l'intermédiaire de M. le ministre Segers, de céder à ce grand pays quatre-vingts de ses locomotives. C'est du dépôt d'Oissel, près de Rouen, où l'on a concentré tout le matériel des chemins de fer belges, qu'est parti cet envoi considérable. **# Le Courrier de l'Armée a annoncé le départ prochain de la musique des grenadiers pour l'Angleterre. Elle se fera entendre, au mois de novembre, à Bradford, à Leeds et à Harrogate. Le 12, elle participera au grand concert qui sera donné à Londres, à l'occasion de la Fête du Roi. » its # Une conférence au cours de laquelle ont été examinées et réglées diverses questions touchant l'action des alliés en Orient, a eu lieu le 20 octobre, à Boulogne, entre les ministres et les généraux commandant en chef français et anglais. *** Le prince de Salm-Salm, qui était prisonnier de guerre en A ngieterre, a été échangé, ij y a quelques temps, contre le colonel Gordon, titulaire de la croix de V ictoria, qui était prisonnier en Allemagne. Ces deu x officiers n'ont pas pris l'engagement de ne point servir de nouveau dans leurs armées respectives. Un ordre d'armée récent défend aux officier», sous-officiers et soldats britanniques d'accepter des présents en argent, soit d'administrations publiques, soit de particuliers, en reconnaissance de services rendus en accomplissant leur devoir, *** Un des maîtres de la science américaine, M. Morton Prince, a fait la traversée de l'Atlantique pour apporter à la France et à ses alliés une adresse signée de cinq cents de ses compatriotes les plus éminents, adre sse où s'affirment les plus ardentes et les plus réconfortantes sympathies. *** L'enthousiasme par ordre. — Suivant différents journaux allemands, tous les communiqués officiels annonçant des victoires allemandes seront accompagnés d'un ordre direct de l'empereur, prescrivant que les édifices publics, les écoles, les navires de guerre et les bateaux à l'ancre dans les ports devront être pavoisés. Cet avis est évidemment dû au refroidissement du public qui, instruit par l'expérience, se refuse de plus en plus à des manifestations de l'espèce. On annonce que de nouveaux et importants renforts italiens ont débarqué à Salonique. Les troupes ont défilé devant le général Sarrail et ont été longuement acclamées sur tout leur parcours. *% Le père de Frédéric Adler, l'écrivain autrichien 3ui vient de tuer le président du Conseil, comte eSturgh, était très connu à Bruxelles, où il vint à plusieurs reprises. Frédéric Adler était, eu Autriche, un des chefs du parti socialiste. % 24 Octobre 194 6 Numéro 334=

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Dit item is een uitgave in de reeks Le courrier de l'armée behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Anvers van 1914 tot 1940.

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