Le courrier du Limbourg

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s.n. 1914, 18 Juli. Le courrier du Limbourg. Geraadpleegd op 19 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/c53dz04885/
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COURRIER DU LIMBOURG Ons'abonne àTongres' M chez H. COLLEE, éditeur ÊÊ et propriétaire de cette H feuille. Le Courrier paraît le I amedi. Tout envoi concernant 8g lejournal doitêtre adressé H franco à l'éditeur, grand' V place, 37-39, à Tongres. Téléphoné N° 12 ABOIEMENT Va an fr 5 Six mois. . » 3 Pour i'étrangerl en sus. Les abonnements payables paranticiption. Annonces :1a lignefr Un numéro, 1/ .0,10 Réclames, r para judiciaires et autre sertionsdans le orps du journal,1 fr. la lig On traite àforlai es annonf.esàlonterme. FEUILLE HEBDOMADAIRE. PREMIERE FEUILLE CLOCHES et CARILLOHS (suite). Pendant la révolution française ci fut le grand sommeil des cloches. Leur silence laissait planer dans 1 ai par dessus le bourdonnement des ville le deuil d'un éternel Vendredi Saint Un grand nombre de cloches furen détruites pendant la tourmente de 1793 Celles qui étaient dans les églises di Paris furent converties en canons. Quand les temps furent devenu plus paisibles, la politique s en em para. En vain la révolution avait-elli guillotiné, fusillé et déporté les prêtres en vain avait-on pour les faire tairi arraché la langue des cloches, suivant la forte expression d'Albert Vandal, 1: religion n'exaltait que plus ses fidèles Chose singulière et qui dans son sym bolisme a quelque chose de touchant les élections de l'an V. se faisaient ai village sur cette question : « les cloche chanteront-elles». Cela signifiait qu oi voulait la liberté de pratiquer commi de croire. Les électeurs ne demandaien pas aux candidats^s'ils étaient républi cains ou royalistes, ils votaient pou ceux qui promettaient que les cloche sonneraient et que les prêtres revien draient. Lisez ce que dit un historien de 1; liberté rendue au culte par le décret di l'an VIII, entendez ce qu'il dit dei cloches : « De toutes les mesures prises, nulle ne produisirent autant d'effet dansai; France entière que la réouverture d'ui certain nombre d'églises et la libératioi du eulta. =*= A Paris, les catholique étaient réduits à la jouissance partagé de huit anciennes églises paroissiales depuis que Fructidor les avait privé de chapelles et églises acquises à titr< particulier qu'ils avaient établies dan tous les quartiers, à leur usage pioFiC _ Ils demandèrent à les rouvrir. Leu droit fut immédiatement reconnu exerce. Lorsque le culte reprit posses sion des locaux arbitrairement fermés ce fut comme un jow de fête. Pour s'ei convaincre, on n'a qu'à lire le compt rendu du bureau central, et n'oubliôn pas que ce rapport, cet aveu, émane d fonctionnaires très républicains, se po sant en esprits forts, en philosophes sentencieux, quoique désabusés de 1; persécution: «L'arrêté du premier Con sul en faveur de la liberté des cultes ; fait la plus grande sensation dans Paris L'affluence a été considérable ce jours ci à la porte des églises. Un grani Bombre de pelles qui avaient été fermée ont été rouvertes à la satisfaction d'un foule de personnes de tout sexe qui §e 1 témoignaient par les démonstrations le plus vives. Plusieurs se serraient le mains et s'embrassaient. Tous prou vaient la vérité de cette observatioi que fournit l'histoire de tous les siècle et de tous les peuples : la persécutioi n'a servi qu'à faire dégénérer 1 opinioi de l'opprimé en un véritable fanatisme. En province surtout dans les cam pagnes, le mouvement prit un autr caractère, désordonné et séaitieux. L peuple des campagnes n'entend riei aux subtilités juridiques, à ladistinctio jnaintenue entre le culte permis à 1 in îéneur des temples et prohibé ai dehors. — Pour lui, la liberté du culte c'est le culte comme autrefois. — L'église se rouvrant toute grande à la foule des fidèles, le Seigneur maître chez lui et n'admettant pas de partage, les cérémonies décadaires expulsées, les em-> blêmes paiens effacés, la messe du dimanche chantée, sonnée, carillonnée, . le dimanche intégral, jour de prière et ; jour de délassement, jour d'assemblée, jour d'amusement, jour de danse, voilà 't ce que le peuple réclame tumultueusement et impose. Il lui faut aussi la 1 liberté pour le prêtre de suivre en habits sacerdotaux le cercueil du croyant et de bénir sa tombe ; aux jours consacrés, il lui faut la reconnaissance des [ solennités qui ont jadis ébloui ses yeux d'enfant, la procession passant dans les ' rues, les images saintes et les bannières dominant la foule, les spectacles de la religion et tout ce pauvre luxe du village, les célébrations symboliques, les vénérations légendaires cette poésie des humbles, qui dore d'un rayon d'en haut ' leur existence à ras de terre. On veut enfin revoir les bons prêtres, 3 les prêtres nets de tout serment, purs de tout contact avec le régime impie, ^ ceux dont la prière reste valable et la bénédiction de bon aloi. Où sont-ils, ces persécutés ? Au lendemain de la Terreur, on les a vus revenir en foule, se montrer, exercer ; puis, la seconde Terreur, la Terreur de Fructidor, les a de nouveau fait disparaître. \ On sait cependant qu'ils n'ont pas quitté ' le pays, pour la plupart,ni recommencé ' leur lamentable exode. Qn les sait ppès de soi, cachés en maisons pieuses, con? 5 fiés à de bonnes âmes, qui prennent 1 soin de leur détresse, vagabonds souvent et à chaque nuit changeant de gîte, vivant sous le couvert des bois et dans ^ l'asile des grottes, restés quand même. Et maintenant que la parole libératrice 's est tombée d'en haut, une confiance,une * ardeur, un aiguillon de foi et de devoir j les pousse à reparaître, sans qu'ils se ' mottent m rèeje g.vec les lois. — Cette ^ promesse de fidélité qu'on leur ûçm^ijdç, ils y voient un vestige de serments ' odieux et répugnent généralement à la signer, mais on leur dit qu'un souffle de j tolérance et de générosité passe dans a l'air ; donc, ils se hasardent, sor-^ tent de leurs retraites, de leurs caches^ , de leuf trous ; c'est une irruption de " prêtres sortant de dessous terré. — Pas de soutanes, des prêtres vêtus comme ' tout le monde, vêtus en paysans, l'Eglise se refaisant peuple et se retrem-t pant à sa source. — Le peuple les pousse aux églises ; il les y amène en 1 triomphe. — Brutalement, de sa main J rude, il fait place nette autour d'eux, débarrasse le sanctuaire. — On oblige „ les autorités à déménager le mobilier a décadaire, à transférer ailleurs leurs s offices laïques. On démolit l'autel 4e la j Patrie, comme si l'on croyait effacer la trace des grandes profanations par cet autre sacrilège. — Surtout, les cloches , se remettent en branle ; leur voix grave | et claire s'éreille dans le silence des ( campagnes,pour rappeler Dieu à l'hom-^ me penché sur le sillon et bercer son labeur. Il la lui faut d'ailleurs pour mesurer ^ son temps. La Cloche, c'était naguère la régul^- 2 trice de sa vie ; il n'a pas de montre, le pauvre homme des champs ; la cloche . sonnait pour lui le travail du matin, la halte du midi, le travail encore, et sur le soir le retour las au logis ; sans elle, il reste désemparé et désheuré. j§§Depuis plusieurs années, il existait en France une question des cloches ; la demi pacification de l'an III l'avait laissée naître ; les rigueurs de Fructidor ne l'avaient pas entièrement comprimée ; elle renaît aujourd'hui, et les langues d'airain se délient. — Ecoutez. Ce n'est d'abord qu'un tintement timide, — craintif, à peine perceptible, s'éje-vant çà et là ; puis le concert des cloches s'enhardit ; elle sonnent à pleine voix, les révoltées ; sur de vastes espaces,elle se répandent d'un village à l'autre, prolongent leurs joyeuses redondances. — Ecoutez, c'est le réveil, c'est c'est la résurrection, c'est l'insurrection des cloches. Et bientôt une main puissante allait apposer le sceau sur le concordat, relever les autels, et permettre aux cloches de chanter sans plus s'arrêter. Elles sonnent les cloches dans toute la France de Bonaparte, même comprimées par des administrations et des administrateurs imprégnés encore de jacobinisme. (A Suivre). Le réveil du Limbourg libéral. Or donc, les libéraux belges ont fêté dimanche, à Hasselt, le « réveil du Limbourg libéral ». Il en était venu de tous les coins, des bons ijleus, jeunes et vieux. Et l'on a banqueté. Surtout on a gratùlé les deux » héros » de la fête, MM. Péten et INfeven. On leur a tout dit. même des choses fort désagréables. Il n'y a qu'une chose qu'on a oublié de dire : C'est le truc assez peu propre qui leur valut leur succès et auquel assurément, si même on n'en parlait point, tout le monde pensait « in petto ». Les orateurs du jour ont même tenu à jouer d'audace. Résultat d'une gageure, sans doute, ils ont à qui mieux, mieux parlé de loyauté, d'honnêteté ayec l'imprudence 4e gens parlant <}e corde dans la maison du pendu. Le Gr.\ M.'. Groblet d'Alviella qui parlait au nom de la gauche du Sénat, fit « un chaleureux éloge de MM. Peten et Neven, qui font passer l'intérêt du pays avant les préoccupations de secte et de parti ». Il n'a pas dit où ces MM- plaçaient l'intérêt de la loyauté. Puis ce fut M. Hechtermans. Le paysan flamand, déclara-t il, a compris qu'il devait se détourner de ceux qui l'ont trompé et il s'est orienté vers le parti libéral, qui est un parti d'honnêteté et de loyauté (?!) M. Devèze alias Folle Avoine, a tenu à surenchérir II ne fut pas. a-t-il proclamé, de victoire plus pure que celle que remportèrent en mai les libéraux du Liiïibourg ! Allons donc ! Faut-il que ces Messieurs sentent vivem-jnt eux mêmes où le bât les blesse pour éprouver le besoin de tant se gratter ! Tout oelà, c'était le petit concert obligé de flatteries à l'adresse des « valeureux lutteurs >. Un autre « héros » du 24 mai,le député Journez, de Liège, a cru devoir y faire quelques réserves. Sous prétexte d'appqr-ter aux frères (FF.-J flamands, ie salut des frères (FF.-.) wallons, il a décoché aux coryphées limbourgeois ce gentil petit pavé : € Il y a vingt cinq ans ans je suis venu par ler dans celte salle même, A cette époque le Limbourg n'avait pas un seul mandataire libéral. Ne croyez pas que c'est vous qui avez i éveillé le petit paysan du Limbourg. Non, ne soyez pas orgueilleux ; vous êtes des conducteurs, mais c est en venant en Wallonie travailler dans les mines que les paysans du Limbourg ont appris a connaître ce qu'est la liberté. » Et 1' « Etoile » note : « Vifs applaudissements » Ce furent-ils les orgueilleux conducteurs qui en donnèrent le signal ? C'est douteux Ça dut les rendre plutôt froids ! Pour finir, on eut Buyl. Que put-il bien dire ? Mystère ! Nul ne 10 saura. Gomme c'était au déclin des agapes, les vapeurs du vin empêchèrent les reporters de bien entendre.L'«Etoile». i.ote seulement qu'il y eu! « une vibrante improvisation de M Buyl ». C est dommage, tout de même,que des morceaux pareils soient perdus pour la postérité. Mais aussi pourquoi, diable ! 1 immense M. Buyl choisissait-il. pour vaticiner un si mauvais moment ! La " Dernière Heure » nous en donne le motif : » On réclame M. Buyl. celui-ci apparaît à la tribune »... Mais toujours rien du discours ! On réclame M. Buyl ! ? Vous voyez bien qu'ils étaient tous dans les vignes ! Et M. Buyl les a bercés, bercés, bercés de sa spave voix... Et les lampions se sont éteints, éteints, éteints. Doucement, doucement, dou-ce-ment. tandis que les paupières alourdies... et que les têtes... chaudes... briqueballaient sur les poi trines... et puis... lentement assoupis... C'était le jéveil du Limbourg libérai, (/-<{ Pressé). Obligations matérielles de la mère, Si pour toute mère, l'enfant est le bonheur rêvé, c'est aussi un dépôt sacré dont il faut assurer le bonheur, par le développement harmonique et complet d'une âme saine dans un corps sain. Or l'enfant doit tirer sa force première de sa mère, il se nourrit d'abord de son sang, puis de son lait. Jeunes filles, s'il est vrai que vous ne devez pas vous accorder des soins outrés, n'oubliez vous qu'il est absolument nécessaire que votre organisme se développe sainement. Veillez à votre alimentation, respectez en tous les les loig de l'hygiène et ne vous soumettez pas aux modes ridicules et^meurtrières qui ruinent la vraie beauté et entravent le complet épanouisement de votre être. Pensez que l'anémie, les poumons faibles, une mauvaise circulation du sang sont souvent les suites fâcheuses du corset, de la ceinture et des souliers trop étroits. 11 Les viandes fortes, les salades épi-, çées, les choses vinaigrées, les fromages avancés sont de véritables poisons pour les estomacs d'adolescents.Dès que la femme sait qu'elle doit être mère, elle doit s'assurer, en s'astreignant à un régime physique et moral approprié, la naissance d'un enfanl sain, vigoureux, Jbien constitué.La mère doit avoir une nourriture saine abondante variée. Elle doit éliminer tous les mets et condiments existants, épices, échauffants, indigestes, les boissons alcooliques 014 acides. 1 Un exercice modéré est aussi nécessaire a la santé de l'enfant qu'à celle ! de la mère. Toutes les indispositions doivent être soignées dès le début afin qu'il n'en résulte aucune conséquence fâcheuse. Elle doit éviter les travaux pénibles et les efforts violents, comme soule^ ver ou transporter des objets lourds ; elle doit s'abstenir de courir et de sauter ; elle doit éviter aussi les tracas, les soucis,les préoccupations, les chagrins les émotions fortes les accès de colère,l'excitation nerveuse. L'hygiène infantile est toute une science dont aucune mère ne peut se désintéresser sans faillir à sa tâche. Elle doit apprendre à fond et d'une manière pratique ce que doit être l'ensemble du régime du nouveau né. En Belgique, il meurt chaque année 30,000 enfants de moins d'un an, surtout de six à douze mois, d'entérite, c'est à dire d'inflammation de la muqueuse de l'intestin. En Nor-wège cette mortalité n'est que 79 p.c. Les. conférences de médecins sur l'hygiène infantile rendront de grands services aux membres de nos cercles de ménagères rurales. A. C. « lia îFuflgPia » SOCIETE COOPERATIVE Tous les planteurs sans distinction sont instamment priés de bien vouloir assister & l'importante assemblée générale qui aura lieu dimanche 19 juillet 1914 à 21/2 heures de l'après-midi au café de l'Allée Verte. A cette réunion, à laquelle pourront assister noiï seulement ceux qui ont déjà souscrit mais aussi ceux qui n'ont pas encore adhéré et qui n'auraient pas reçu de convocation, seront examinés : 1°) La situation de la société. 2°), Les modifications à apporter à quelques articles d^s statuts. 3°) Un projet de vente, pour l'année courante, 1914, des betteraves des coopé-rateurs dont les betteraves ne sont pas vendues. N. B. Des explications seront données aux planteurs, non initiés, qui voudront demander des renseignements au bureau. , Le Bureau se réunira dimanche à 1 heure. Nouvelles i de la ville et des environs. La 1° jsiirnée du Festival. — Ce 1 fut un véritable succès, non pas tant par le , nombre des sociétés inscrites^ il n'y en eut 1 qu'une dizaine — mais par la foule venue de ® toutes parts, ce qui donnait à notre ville un aspect inaccoutumé. Le cortège se forme à la gare dès 2 heures. En bon ordre à 21/2 h., précédé de l'Harmonie royale du Casino, il se rend à l'Hôtel de ville où les organisateurs et les délégués des diverses sociétés furent reçues de façon vrai- ■ ment charmante par M. le Bourgmestre Del-vigne, entouré de MM. Meyers, le Chevalier Scbaetzen échevjns, Deckers, Hermans, Modave et Van Qrmelingen, conseillers communaux. ie dévoué président M. Van den Haute, présenta de façon très heureuse les sociétés présentes et il remercia vivement l'administration communale d'avoir tenu à les recevoir. M. le Bourgmestre Delvigne, président d'honneur du comité des fêtes, en un speech magistral souhaita la bienvenue à ces nombreux étrangers et forma 'les vœux les plus sincères pour la bonne réussite du festival. Le vin d'honneur circula, on s'entretint amicalement durant quelques instants puis le cortège se ——ima» remit en marche jusqu'au quartier St-Jean ou immédiatement commencèrent différents' concerts et auditions. umerems Toutes les sociétés présentes nous étaient venues avec un programme, choisi et l'exécution ne laissa rien à désirer «WWfci fX«f« Roodl. comme chorales. 'uermaei Les mirlitophiles «Rejetons de 1830 de maniai aOnnnimn» l ?lllre vra'ment crâne et ancêtres de l$-in „ ■J0UrS à se raPPe,er nos chère indépendance.111 D0US C°nquirent nolre Le succès qu'ils obtinrent fut vif • aussi nous en sommas persuadés,à la première occasion féstniviiésàeT«°re prè\r '®ur concours a des l'accueil le plus chaleureux. reCeVr°nt t0Uj°UrS fr~ rendu "du mWftlere('d® d°nner un comPte-mnn£ 1 r ^ Co?cert donné par l'Har-Grand'Place ' dimanche dernier à la samed7Uprochai„UnVéril0ble P'aisir de le faire Demain 2J' journée du festival. 30 sociétés sont inscrites• Emplacement des kiosques : 1. Rue de Hasselt. 1. Harmonie « Vrais Amis » Houlain-S'-Sim I fanfares de gerwelziin 21 Loon k Fanfares* ZUCht V°°ruit » " 6. Fanfare^de d0^ 2. Porte de St-Trond. 1. Harmonie Libérale S"-Walb lié™- a. Mirlitophiles de Hasselt 9arw 0ni.e s AmiS réunls » S- VValb. Liège ci. Marche aux Moutons. 1. Harmonie « S" Cécile » Boir, 2. Fanfares z Eendracht d Nederheim 3. Fanfares « Kluchtige Kerels » PiraZ 18&*<!ïsiv »-E£r 4. Marché au Lin. 1. fanlares c Jeunesse St-Lambert » Pousset >' ?^"fmaatsch- « Mannenkoor » Maeseyck i Fanfares « bint Cecilia » ,y00z •' cho^f « P6 Da£eraad » Golhem x un orale « Pompiers » Hoewlt 3. b antares « Cercle d'Amis > juprÉe 5. Béguinage. * s'-6'™"" » (: SSd.i""Qoi"'in"" «Mg >- s K!eine Troep ï Widove ). f hilharmonie des Tawes Liège Le cortège se forme à la gare à 2 h. rioh|lerarrnn^wDUe dfla Gare' rue de Maes-HMpï pi?£ ' (recePtion à l'Hôtel de ; He) Place d Armes, rue des Vignes, rue de ;eï^et Grand Place^ "Ma'erne' rUe de Has" Lesoir à 8 1/2 h» Grand Concert do Carillon par J. ûenyn de Malines. PROGRAMMA : Thebaansch trompettengeschal t. Inleiding. a) Strijdlied, Art. Meulemans b) De zang van den torenwachter, uit het oratorio « Franciscus » (cor), c) Kerstlied, (zang) Ed?" Tinel d) Loflied der Engelen Edm. Jaminé e) Mijn Vlaanderen heb ik hartelyk lief. (zang) 2° Onde Vlaamsche liederen. a) Des winters als het reghent, X b) Naar oortlaud willen we varen X c) 's Avonds als ik slapen ga, Vehulst 3° Leyez mi plorer, Defrechent i" Rondo der eerste Sonata. Val. Nicolai/B feuilleton du COURRIER DU LlMBOUR(r — N° 31. — LA RANÇON DE L'HONNEUR PAR SERGE DAVRlt.. Le malade avalait goulument un verre d'eau fraîche, se rendormait et ne tardait pas à retomber dans les agitations qui lui arrachaient des cris et des paroles incohérentes, La nuit, comme le jour le fermier demeurait avec des pensées horribles qui se torturaient, mais il ne confiait pas ses pensées et le mal secret qu'elles lui causaient s'agrandissait. Toutes les médications avaient été employées pour le ramener au calme, pour lui procurer du repos. Le médecin avait ordonné du chioral, de î'opium et différents soporifique pour procurer un sommeil paisible au malade. Peu à peu, les ressources de sa génereuse nature avaient dominé te mal et vaincu la despotique oppression de la même pensée. ' L'hiver s'était écoulé et le printemps étail revenu. , . Le6 arbrisseaux des champs s etaient couverts de fleurs blanches et roses, les buissons d'épines, aux rameaux tortueux et aux pointe: agressives s'étaient laisser entraîner par le vertige de beauté, d'espérance et d'amour qui passait et s'étaient parés de fleurs1. Reproduction interdite aux journaux qui n'on pas de traité avec la Société de Gens de Lettrei 4e Paris. Au printemps, les méchants tpêmes deviennent bons. Les prairies étaient verdoyantes, les blés grandissaient. Les laboureurs et tous les travailleurs des champs re rendaient à leurs travaux avec allégresse ; l'outil leur semblait léger et facile à manier. Depuis quelque temps déjà, Mademoiselle Marie-Louise avait entrepris de guérir radicalement l'âme malade de ses deux protégés et elle se prodiguait en soins de toute nature. Elle avait remarqué qu'une idée fixe les dominait tous deux et s'était appliquée i bannir cette idée fixe. Elle s'était assise à leur chevet, pendant de longues heures et leur avait lu les livres des auteurs qu'elle préférait : de touchantes histoires dans lesquelles le bien était toujours récompensé, la vertu glorifiée et le mal puni, ainsi qu'il arrive dans la vie. Peu à peu, François Dayrelle reprenait goût à ces lectures et oubliait ainsi ses tourments intérieurs. Mademoiselle Aubigny ne s'occupait pas seulement de sauver du naufrage l'intelligence de ses amis ; elle voulait aussi épargner leur fortune, préserver leur gagne-pain. Elle s'occupait, ave,c une louable activité, des travaux intérieurs de la maison et de ceu^ des champs. Elle surveillait la servante, lui donnait des conseils ; ne manquait pas de s'assurer chaque matin et chaque soir <|ue les animaux avaient eu leur pâture. Elle s'exerçait également à surveiller les travaux des champs. Le personnel de la ferme n'était pas assez nombreuï et elle ne voulait pas créer un surcroit de charges ; elle avait confié, à d'autres ! 1 cultivateurs du pays, le soin de cultiver et d'en-' j semencer certaines parcelles de la ferme de j Dayrelle. j Elle lui réservait cette surprise de lui montrer que la ferme n'avait pas souffert de l'ab-; sence du maître. 1 ! Toutes les terres avaient été fumées, défoncées et, dans toutes ces terres généreuses, le printemps faisait lever 1-espoir d'abondantes et fructueuses récoltes. Mademoiselle Marie-Louise avait été soutenue, dans ses efforts, par cette pensée que Gérard, à son retour des colonies, lorsqu'il reprendrait à son tour le manche de la charrue, serait forcé de s'avouer que la « demoiselle s était doublée en elle, d'une personne pratique, active, laborieuse, pour qui les travaux ingrats n'étaient pas sans attraits. Elle serait heureuse de lui donner cette démonstration qu'elle avait dss aptitudes pour seconder son maridans ses occupations etde lui donner cette preuve d'amour qu'elle n'avait pas laissé péricliter la ferme, ce gagne-pain de son fiancé. François Dayrelle, à l'abri de tout ce qui pouvait lui causer un ébranlement ou de la peine, renaissait à la vie, à la santé morale et déjà il s'affligeait en secret d'avoir pu laisser aller à vau-h'au sa ferme bien-aimée. Ses crises de mélancolie n'étaient plus que passagères et leur durée n'était plus inquiétante.Le bon sommeil paisible retrempait ses muscles et ses membres que la maladie avait déprimés. Un après-rnidi de dimanche ensoleillée, Mademoiselle Aubigny proposa à ses deux malades de les emmener, dans la calèche de son père, faire une promenade au grand air. François Dayrelle hésita longtemps avant que d'accepter. Ij redoutait de vqir ses champs en friches ou en jachères et ceux des voisins florissants et superbes. 11 essaya de vaincre la décision de la jeune fille par des arguments dont eUe soupçonnait le véritable sens : — Le grand air me ferait peut-être du mal. Je suis fait, voyez-vous, pour vivre dans une tanière, et Jeanne n'est pas sortie depuis si longtemps, qu'elle ne connaîtrait pas le§ endroits où vous nous conduiriez. Cette promenade mademoiselle, serait un pèlerinage dpuloureux à travers notre passé. Il n'est pas un buisson, une haie, un îouquet d'arbres que nous n'ayons pensé à l'avenir et travaillé à cet avenir. L'avenir de ce temps là, c'est le présent d'aujourd'hui et nous ne songions pas alors alors qu'il serait aussi impitoyable ; que nous serions seuls à la Mauloise, immobilisés tous deu* par la maladie ; que ce serait une personne charitable qui nous prodiguerait des soins et que la ferme languirait; se mourrait par suite de notre incurie. Mademoiselle Marie-Louise avait consolé le travailleur désespéré de ce que la rouille se soit attaquée à ses outils, de ce que la maladie eut affaibli son bras. — En vous voyant tous deux si vaillants, si énergique, dit-elle, si fiers de votre confiance en vous-mêmes et en vos efforts, le mauvais sort a dft coaliser contre vous toutes les fatalités pour venir à bout de votre courage. Mais vous n'avez pas encore dit votre dernier mot et les fatalités n'auront pas le dessus, cela, ne se peut pas. La jeune fille avait aidé à ses deux malades à monter dans la belle voiture capitonnée de son père, et un cocher en livrée les avait emmenés hors de la çour de la ferme. Il traversèrent d'abord tout le village où des sourires et des saluts les escortèrent, puis se dirigèrent à travers la campagne. Jamais la mère Jeanne ne s'était trouvée à pareil honneur et elle ne tarissait pas en témoignages de gratitude et de reconnaissance à l'égard de sa bienfaitrice. Mais tout à coup, François Dayrelle poussa des exclamations qui se renouvelèrent au fur à mesure que la calèche faisait défiler les prôna'ineurs devant les terres de la Mauloise. Partout où le fermier comptait ne trouver que des chardons et du chiendent, l'abandon et la triste 'se, s'étendaient des promesses de récoltes plantureuses. Non seulement les endroits propices étaient ensemencés en avoine, en orge, en pommet de terre, mais tout cela était hersé, roulé, biné ; les blés étaient sarclés ; les prairies irriguées ; les chardons extirpés. On aurait dit qu'une bonne fée avait supplée à l'initiative du chef de ferme et s'était acquittée de ces soins. François Dayrelle versait des larmes de joie en revoyant ses terres si souvent arrosées de s.es sueurs et que son père, son grand-père, avaient arrosées de leurs sueurs aussi, fidèles aux prodigalités qu'elles n'avaient jamais cessé de faire. 11 pleurait de joie, en voyant la nature toujours belle, toujours jeune calme et rassurante comme si les tourmentes qui agitent les hommes la laissaient indifférente. 11 pleurait de joie, comme au sortir d'un cauchemar épouvantable, en voyant que les champs étaient toujours accueillants, hospitaliers, que la lumière était toujours pure, et que les efforts des hommes étaient toujours féconds. Les souffles qui avaient effleuré en passant les fleurs de la prairie et incliné toutes les herbes des champs, arrivaient aux promeneurs chargés d'odorantes effluves|et de sèves vivifiantes.De la force coulait dans les veines du fermier et y ranimait l'amour de la vie. 11 sentait qu'il n'était pas encore fini, pas encore aboli ; qu'il pourrait se redresser, accomplir des eilorts, achever l'œuvre commencée, et ses larmes, de plus en plus abondantes, disaient à la jeune fille qui l'accompagnait, sa joie de retrouver, d'espérer et de lui devoir sa rédemption. Il ne pensait plus à ce qui l'avait tourmenté. Il oubliait, dans la douce griserie d'une heure printanière qui faisait circuler une sève généreuse dans les ram aux des buissons aux branches presque desséchées par la vieillesse, les somhres drames qui avaient attristé sa vie. 11 se détournait de l'ombre pour regarder j vers la lumière. Il oubliai1; l'existence des bêtes fauves, des j bêtes de proie, des reptiles, pour écouter chan-; ter les oiseaux dans les branches fleuries. Parce qu'il voyait ses champs reverdir, il se reprenait à la tristesse, à la douleur, aux som-; bres pensées, aux terrifiantes angoisses, pour se tourner du côte des choses heureuses et se détourner des choses affligeantes. I Mademoiselle Marie-Louise ne se doutait pas du miracle qui s accomplissait par son intervention, mais elle avait bien auguré de cette promenade a travers la campagne et son espoir n'était pas trompé. EUe était heureuse de ce que la vie simple et saine offrit ses tentations à ses deux pauvres malades, de ce que le soleil aventurât un rayon dans des ames ou des interminables averses etaient tombees ; de ce que des haies en fleurs .sur leur passage eussent succédé aux haies noires et frileuses bordant les chemins oui res- boue pendant 'rhiver à des fleuves de Et puisque, dans les plaines les alouettes chantaient et avaient succédé aux vols tourbillonnants des corbeaux qui se déroulent comme des nuages, s abattent et repartent en poussant des cris assourdissants ; puisque L jour se prolongeait, ensoleillé et baignait d sa blonde lumiere les lointains verdoyants à heure ou, naguère, la lugubre mélancolie de la nuit tombant sur les terres désertes, pénétrait les cœurs serrés, elle croyait que c'en était fini des terreurs et des effrois qui avaient glacé del'intfrêt Sme t0US CeUX^ Porta't Jeanne Dayrelle sanglotait, mais du bonheur de voir son Françpis se délivrer de ténèbres qui 1 enveloppaient, du bonheur de le voir content surpris, souriant. Elle sanglotait de tristesse aussi, car elle mesurait 1 etendue des bienfaits qu'elle avait reçus de cette admirable demoiselle qui lui semblait belle comme une apparition, indulgente et bonne comme une sainte. Elle avait pris la main de Mademoiselle Aubigny et elle la serrait dans ses doigts osseux et debiles ; la portait à ses lèvres pieusement 1 arrospit de ses larmes. „T Ge ,1"» désespère, voyez-vous, disait-elle, ce n est pas de vous devoir plus que l'aveu-gle devrait a celui qui lui rendrait la vue, c'est de ne pas pouvoir vous faire comprendre l'im-mensite de reconnaissance que vos bonnes œuvres ont mis dans notre cœur. (A tu*vr*,i Ce numéro comprend 8 pages. Samedi, 18 juillet 1914 91 me Année - - 29.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le courrier du Limbourg behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Tongres van 1854 tot 1921.

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