Le globe illustré: journal de la famille

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15 februari 1914
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s.n. 1914, 15 Februari. Le globe illustré: journal de la famille. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/251fj2b995/
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CHRONIQUE LA GREVE DES GONDOLIERS. — Aurons-nous La grève des gondoliers ? Telle est la question qui se pose à l'heure actuelle. Oui, les poétiques gondoliers d'an tan, les gondoliers du Lido et du pont des Soupirs, les gondoliers des clairs de lune et des bals masqués, les gondoliers des sérénades et des lanternes multicolores, les gondoliers de Venise enfin vont se mettre en grève. « N'y a-Wl plus de poètes, me di.rez-vous,plus d'amoureux sur les bords de l'Adriatique, plus d'ea.u dans la « laguna » ? » Non, ce n'est pas là qu'il faut chercher la raison de cette grève originale et sa cause initiale est beaucoup plus terre à terre. Les gondoliers vénitiens se mettent en grève par suite de 1a. concurrence déloyale que leur font les canots à moteur, les « vaporetti », comme on les nomme là-bas avec mépris. .Lorsqu'il y a quelques années, ces premiers « vaporetti » apparurent sur le Grand Canal, ce furent des cris de fureur et des imprécations malveillantes au camp des gondoliers. Ces omnibus disgracieux, encombrants, malodorants, devaient, disaient-ils, ruineir leur traditionnelle et poétique indus,trie. Ils prévoyaient juste. Depuis lors l'esprit moderne a fait des progrès à Venise et aujourd'hui une à une disparaissent dans l'incomparable cité les véritables gondoles et les véritables gondoliers. Bien mieux, «in syndicat vient de se constituer pour l'exploitation d'une entreprise de canots à pétrole et il comprend déjà cent membres. C'en était trop, quelqu'un a crié au suicide, a montré tout l'attrait que perdait Venise à cette moderne transformation et les gondoliers encore en exercice, les vrais, les purs, ont décidé de se mettre en grève si le syndicat des « ohauffards » n'était pas immédiatement dissous. L'administration municipale est perplexe. Les gens pressés sont maintenant nombreux à Venise et les canots feraient bien leur affaire; d'un autre côté il y a les étrangers, les artistes, les rêveurs, les voyageurs. Coiiçoit-on pour eux Venise sans gondoles? Décidément la question est d'importance. Qui l'emportera du canot à moteur ou de la gondole ? — x — LE VOLEUR DE RADIUM. — Les voleurs ne doutent plus de rien. En voici un qui vient de voler à l'hôpital de Saint-Liuke, à Chicago, un morceau de radium gros comme la moitié d'une tête d'épingle, mais valant tout de même 22,500 francs. Cette infinitésimale partie d'une matière extrêmement précieuse venait de France, et avait été employée, à l'hôpital de Chicago, au traitement du cancer. Elle était enfermée dans un tube de platine quiii mesurait un huitième de pouce de longueur. Ce petit tube avait été inséré dernièrement dans une incision faite à l'épaule d'un patient souffrant d'une tumeur cancéreuse ; l'opération ne donna aucun résultat; après plusieurs tentatives infructueuses, les médecins soupçonnèrent quelque chose d'anormal et ouvrirent le tube. IL ne contenait plus rien, et la substance radioactive avaàt .disparu. Ils compriment alors pourquoi le tube n'agissait plus. — Le voleur — car il y a certainement un voleur — a été avisé par les journaux que ce grain de radium peut lui occasionner une sérieuse et grave inflammation cutanée, s'il ne sait pas prendre toutes les précautions nécessaires pour se protéger de ses effets pernicieux. — x — LE PRIX D'UN ŒUF DE PINGOUIN.— Le pingouin brachytère ou grand pingouin est classé depuis un demi-siècle parmi les espèces que l'acharnement des chasseurs a fait disparaître de la surface du globe. En effet, les derniers survivants de cette race ont été tués en 1844. Aucun jardin d'acclimatation ne possède de spécimen de grand pingouin; seuls onze squelettes et siuijets naturalisés et soixante-trois œufs rappellent à l'homme l'espèce qu'il a exterminée.Ces restes ne se cèdent qu'à prix d'or. On a offert 30,000 francs du pingouin naturalisé que possède la ville de Lille, et un œuf de grand pingouin qui, en 1830, se payait 5 francs, valait 100 francs dix ans plus tard,400 francs vers 1855 et dépassait 2,500 francs en 1880. La dernière vente, qui eut lieu en 1897, vit le prix s'élever à la coquette somme de 7,280 fr., ce qui porte la douzaine à la valeur de 87,360 francs. Avec l'âge s'augmentera encore la valeur et dans quelques siècles, nos arrière-petits-fils auront pour un œuf de grand pingouin les mêmes égards que pour un tableau de maître. — x — LES CHEVEUX DE DICKENS A LA DOUANE. — Un bibliophile de New-York allait, ces jours „derniers, prendre livraison d'une caisse de livres rares: il s'agissait de la série complète des premières éditions des œuvres de Dickens. Lorsqu'il se présenta à la douane pour prendre possession de son précieux colis, il lui fut refusé. En ouvrant la caisse, les douaniers avaient constaté que l'expéditeur avait joint aux volumes une mèche de chevauix du grand romancier, et il lui flut déclaré que, de ce fait, le colis était passible d'un droit de 350 francs. L'ouï- une mèche de cheveux, c'est cher; mais il s'agit, il est vrai, d'une relique, et les doua-niers de New-York ne perdent jamais l'occasion de taxer une marchandise quelconque à son plus haut prix. Le libraire répond à cette déclaration qu'il n'est pas marchand de cheveux, que c'est un souvenir que lui envoie son correspondant de Londres, et que, d'ailleurs, Dickens étant né en 1812, on doit appliquer à La mèche de cheveux lia ctteyuse^ du tarif douanier qui considère comme antiquité non imposable tout objet centenaire. • Non, répliquent les douaniers. L'âge des cheveux doit être compté à partir de la mort die Dickens, et le tarif est, par conséquent, applicable.Et l'on va plaider. — x — LE FROID ET LES CHEVEUX. — Que Iques spécialistes affirment que le froid est Le meilleur tonique que L'on ait jusqu'à présent trouvé pour activer la poussée des cheveux. A l'appui de ce dire, ils nous font remarquer qu'aucun explorateur des régions polaires n'est revenu de ces contrées glaciales sansi une forte toison au sommet de la tête. Et Sir Ernest Shackleton, au cours de ses conférences publiques et dans ses écrits, a attiré l'attention sur ce fait curieux que plusieurs de sies compagnons, qui, au moment du départ pour le voyage polaire, étaient presque chauves, étaient revenus des contrées glaciales avec une chevelure si abondamment fournie qu'on avait peine à les reconnaître. Sans être une autorité médicale, particulièrement en ce qui concerne le domaine capillaire, Shackleton s'est risqué à une explication sur ce sujet, et cette explication paraît fort plausible. De plus en plus, on attribue la calvitie à une affection microbienne. Et c'est, dit l'explorateur, en raison de l'absence des germes et des bacilles dans les_ régions polaires, que les cheveux, débarrassés de leurs ennemis invisibles, semblent remplis d'une vie nouvelle et croissent aai-deilà de toute espérance. Qu'il n'y ait point de microbes aans les parages arctiques et antarctiques, cela pourrait être également prouvé par le fait que jamais être humain n'y a attrapé de rhume — et le rhume est, comme chacun sait, contagieux comme certaines fièvres et transmis par cles microbes. Les mêmes effets que ceux qui s'observent aux pôles ont été également notés parmi les ouvriers qui travaillent dans ces Sibéries artificielles, où l'on conserve à très basse température les viandes abattues, importées d'Australie ou d'Amérique pour la consommation. A Londres, le directeur d'une de ces usines de viandes réfrigérées racontait dernièrement qu'aucun de ses employés n'était chauve. Il donnait de ce phénomène, des explications analogues à celles de Shackleton, et terminait en soutenant avec humour que, « sans exagération, une semaine ou deux passées dans son usine fe-fait pousser des cheveux sur une coquille d'oeuf, jusqu'à la rendre aussi velue qu'un blaireau à savonner la barbe ». Que la nature, toujours prévoyante,adapte les êtres vivants à un certain genre de vie, cela parait incontestable. C'est pour les préserver du froid, qu'elle fait croître une toison d'hiver sur nos animaux domestiques et qu'elle a doué les ours polaires et tant d'autres animaux à fourrure, d'une pelisse naturelle, chaude et confortable.Les éléphants polaires, dont la race est au-jourd'hui éteinte, étaient abondamment velus. On en a eu des preuves abondantes par des découvertes de mammouths, si bien conservés dans les glaces qiie, malgré les siècles qui s'étaient écoulés depuis leur mort, leurs chairs n'étaient pas.corrompues et lesi poils adhéraient encore à la peau.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le globe illustré: journal de la famille behorende tot de categorie Brussel. Uitgegeven in Bruxelles van 1885 tot 1914.

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