Le journal du Congo

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s.n. 1914, 09 Juli. Le journal du Congo. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/np1wd3rd5k/
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V Jeudi 9 juillet 1914 Le Numéro 10 cent. (Etranger : 15 cent.) 3m* année. — N» 41. LE IOURNAL DU CONGO Gazette hebdomadaire PUBLICITÉ Annonces (4e page) la ligne . fr. 0.50 Réclames (3e page) „ . fr. 4.50 Echos „ . fr. 3.00 BUREAUX : Rue de la Tribune, 8, Bruxelles TÉLÉPHONE îîABLON 1807 ABONNEMENTS Payables par anticipation; échéance le 30 septembre Belgique .. .« .. .. «. .. .. îr. 5.00 Union Postale îr. 7.00 Les demandes d'abonnement pour l'Etranger doivent être accompagnées d'un mandat international. LIRE DANS CE NUMÉRO : Le réseau des voies ferrées au Congo. Au Conseil colonial. Echos et nouvelles. L'emploi des soldats aux travaux d'utilité publique. Le XXIXe anniversaire de la création de l'Etat indépendant du Congo. Attribution aux indigènes de parcelles de terres domaniales. Le recensement des populations et la création des chefferies indigènes. Le chemin de fer transafricain. La main-d'œuvre de couleur dans le Sud-Africain. Dans l'Afrique équatoriale française. Arrivées et départs. Bulletin Financier. Le réseau des voies ferrées AU CONGO # * * * Le gouverneur général Félix Fuchs, dont il nous plaît de signaler la particulière aedvité, vient d'adresser aux autorités territoriales une importante circulaire les invitant à étudier d'une façon approfondie les régions qui seront traversées par notre futur réseau de voies ferrées, au point de vue de tous les moyens à mettre en œuvre et de toutes les ressources à utiliser dans le dessein de faciliter le travail de réalisation de notre programme ferrovial. On lira avec intérêt et avec fruit les développements de la circulaire de l'honorable gouverneur général : A l'occasion de la discussion du budget de l'exercice en cours, M. le ministre des Colonies, réalisant ainsi nos vœux les plus ardents et iius espoirs les plus légitimes, a nettement proclamé l'intention du gouvernement de pousser activement l'exécution du programme de construction des voies ferrées indispensables au développement de la colonie. Il est à peine besoin de souligner à nouveau ici les arguments qui justifient l'impérieuse nécessité d'une prompte réalisation de ce programme. Le chemin de fer est le facteur essentiel de la polit,iquie coloniale dans 1 es pays neufs, et la création des voies ferrées est le coefficient de l'activité du peuple qui colonise. Nous devons, dès à présent, nous préoccuper des moyens à mettre en teuvre pour assurer le plus efficacement possible la construction des voies ferrées projetée.A cette fin, il nous faut, avant tout, définir le rôle essentiel de l'administration. Qu'il s'agisse en effet de lignes h construire directement par la colonie ou de voies ferrées à établir par des compagnies concessionnaires, nous devons surtout considérer que ces grandes entreprises conservent toujours un caractère d'utilité publique et, à ce titre, nous avons pour devoir de faciliter, par tous les moyens légaux mis à notre disposition, l'accomplissement de la tâche qui sera dévolue aux techniciens. Le rôle des autorités territoriales doit surtout consister à prévoir et à vaincre toutes les difficultés, d'ordre administratif, que nos ingénieurs vont rencontrer. Elles doivent également s'appliquer à réunir tous les renseignements relatifs aux ressources des régions où s'effectueront les travaux, aux fins de faire bénéficier les services techniques des connaissances! qu'un long séjour dans la contrée permet seul d'acquérir. Les points indiqués ci-après doivent toun spécialement retenir l'attention des chefs territoriaux : i° Le recrutement des travailleurs , 2° Le ravitaillement du personnel blanc et du personnel de couleur ; q° L'utilisation des matériaux indigènes, y compris le combustible ; 4° Les moyens de transport pour amener à pied d'œuvre le matériel et les matériaux d'Europe, ainsi que les matériaux indigènes ; 5° Les mesures sanitaires. Dans tous ces domaines, le rôle des autorités territoriales doit se manifester de façon active. Bien que je compte surtout sur l'initiative de chacun, pour donner à son action la plus grande efficacité, je crois utile de tracer, dans ses grandes lignes, le programme qui me paraît plus piarti-culièrement susceptible de nous donner une répartition méthodique des efforts à fournir pour satisfaire aux desiderata, exprimés ci-dessus. i° Recrutement. Par une propagande intelligente, il faut que nos administrateurs territoriaux des régions les plus rapprochées du tracé des lignes projetées s'emploient à faire comprendre aux populations indigènes qu'en participant aux travaux de construction des voies ferrées, elles s'assureront, pour l'avenir, une source de bien-être et de ronfort dus tant à la suppression de la corvée 'du portage ou du pagayage qu'à la mise en valeur du pays qu'ils habitent. 2° Rfivitaillerrmnt. Nos fonctionnaires et agents doivent redoubler d'efforts pour amener les indigènes à développer considérablement les cultures alimentaires. Ils feront valoir les avantages pécuniaires que les populations retireront de la vente du produit de ces cultures, lorsque des effectifs nombreux de travailleurs séjourneront dans la région. Le riz, le manioc, les haricots, le maïs et les bananes .sont plus spécialement re-commandables, parce que d'un grand rapport.Il faut se garder avec soin de la monoculture vivrière, qui présente de multiples inconvénients, sur lesquels je crois inutile d'insister. Pour le ravitaillement des Européens, l'élevage devrait être encouragé, car il importe que les ressources soient suffisantes pour éviter un renchérissement exagéré des vivres frais, situation dont souffriraient non seulement le personnel affecté aux travaux mais aussi tous les résidents de race blanche des territoires intéressés. Il ne serait pas non plus superflu de signaler aux commerçants l'avantage qu'ils pourraient réaliser en prenant, dès à présent, leurs dispositions pour servir, le cas échéant, d'intermédiaires entre les chantiers et les producteurs quelque peu éloignés du tracé des voies ferrées. 11 convient également de persuader aux indigènes qu'en commençant dès à présent les travaux de premier établissement de leurs cultures, celles-ci seront en plein rapport au moment où les travaux seront entrepris. Les hommes pourront ainsi augmenter leurs ressources en prenant du service sur les chantiers, les travaux accessoires, tels que récoltes, semis, débrous-saillements, etc., pouvant être assurés par leurs femmes. 3° Ressources Locales en matériaux. La recherche des matériaux indigènes, utilisables pour la construction des voies ferrées, et notamment leur ballastage, etc., doit aussi préoccuper les autorités territoriales.Les bois de construction pour l'établissement des ponts provisoires et ceux de chauffage, les matériaux pour la construction des camps de travailleurs ; le grès, le sable et les pierres à chaux constituent autant de matériaux dont la découverte, eji un jwint rapproché du tracé et facilement accessible, contribuerait puissamment à faciliter la tâche des techniciens. 4° Mpyeyis dp transport. Indépendamment du rôle qui incombe aux services de la Marine du Haut-Fleuve et des chemins de fer du Congo supérieur, nous devons également envisager tôus les moyens de faciliter le transport à pied-d'œuvre du matériel et des matériaux d'Europe ou du pays, ainsi que des vivres pour le personnel. Ce point est tout particulièrement important pour les brigades chargées des études et pour les équipes affectées à l'infrastructure. Leuir ravitaillement devant encore s'effectuer par les modes de transport auxquels nous avions recours précédemment, il convient que ceux-ci soient, si possible, améliores de façon que nous ne courrions pas le risque de voir, à certain moment, la marche des travaux entravée par suite de l'insuffisance dès moyens de communication. Dans cet ojrdre d'idées, les autorités territoriales manifesteront utilement leur intervention en faisant dresser une carte indiquant, aussi exactement que possible, parmi les dop-rs cl'éau qui sillonnent la région travers^ par le tracé, ceux qui sont praticables pour les différents genres d'embarcations. 5° Les m>esp}f\es sanitaires doivent s'affirmer dans les domaines suivants : a) La recherche des sources d'eau potable ; fc) La recherche d'emplacements pour l'installation des Européens et des camps de travailleurs ; c) La ' désignation des endroits infectés par les mouches tsé-tsé ; d) Les débroussaillements hygiéniques. Des précautions exceptionnelles devront être prises pour éviter que des indigènes, originaires de régions contaminées ne soient admis, sans examen préalable, dans les contrées réputées indemnes. Si le tracé traverse des régions infectées ou simplement suspectes, les mêmes précautions devront être prises, avant que les équipes qui y ont céjourné passent dans une zone indemne. * * * Comme je le déclare ci-dessus, les mesures préconisées sont destinées à faciliter la tâche des services techniques. C'est le meilleur moyen d'assurer la réalisation du désir exprimé par le gouvernement de voir exécuter rapidement le programme qu'il s'est tracé dans l'ordre d'idées qui nous occupe. Cette considération suffira, j'en suis persuadé, pour stimuler le zèle et l'initiative de chacun. Je me bornerai, en conséquence, à me tenir régulièrement au courant des dispositions qu'elles auront prises pour réaliser les vues exposées dans la présente circulaire. F. Fuchs. . > Au Consei colonial ■i « * « Réuni samedi, sous la présidence de M. le ministre des Colonies, le Conseil colonial avait à s'occuiper de l'examen du rapport rédigé pa,r M. Dubois sur le projet de décret relatif à l'impôt indigène et de l'avant,-projet préparé par la Commission spéciale chargée d'étudier les modifications à apporter aui décret de 191 o relatif à la recherche et à l'exploitation des substances minérales. La séance tout entière a été remplie par l'examen du premier objet, et l'examen du second a été renvoyé à la séance pi chaîne. * * * De ce rapport rédigé par M. Dubois, et dont la rédaction a fait l'objet d'un examen très attentif, ne retenons que ce quï est de nature à fixer de plus près le caractère d'un décret vtont le siens général a été si souvent et si étrangement méconnu. Rappelons que l'objet principal du décret est de rendre plus générale la perception effective de l'impôt par l'établissement de sanctions n ouvelles remplaçant les sanctions du décret de 1910, celles-ci ayant paru, à la lumière de l'expérience, souvent incertaines en dràit, ou de réalisation difficile et pratiquement inefficaces. Ainsi, tout en se tenant dans de sages limites, le projet de décret donne satisfaction aux réclamations formulées et amènera l'indigène, sous la pression légitime d'une perception plus effective de l'impôt, à renoncer à une indolence naturelle.Ce n'est pas, remarquons-le en passant, que la perception de l'impôt n'ait pas donné jusqu'à présent des résultats relativement satisfaisants. Le rapporteur constate, à ce sujet, d'après les documents que lui a communiqués le ministère des Colonies, que le rendement de l'impôt s'établit comme suit : Le second semestre de 1910 a produit 2,215,479 francs. L'exercice 1911 a produit 4,438,798 fr. et le chiffre approximatif pour 19 1 2 est de 6,403,711 francs. La recette probable pour l'exercice 1913 sera de 8 millions, et c'est aussi le chiffre porté dans les prévisions budgétaires de 191 4. On peut donc être satisfait des résultats obtenus en un aussi court laps de temps et constater que la perception de l'impôt a donné au Congo belge des résultats meilleurs que dans d'autres colonies. Mais 8 millions ne correspondent pas, en réalité, à ce que le Congo peut et doit rapporter au trésor. De là, sans qu'il faille recourir immédiatement à un relèvement du taux de l'impôt, la nécessité d'en généraliser la perception. De la aussi la nécessité d'établir contre l'indigène récalcitrant des sanctions efficaces, et il a paru que dans la situation économique actuelle des indigènes, la contrainte par corps, avec les tempéraments et garanties nécessaires, était la seule sanction pratique. * * * Faisons ici une parenthèse. Il faut, pour apprécier le rendement réel de 1 impôt, connaître le chiffre de la population. L'impôt de capitation étant dû par tout indigène adulte et valide, un rapport très étroit s'établit entre le rendement de l'impôt et le nombre de contribuables. Des renseignements à ce sujet ont été demandés au ministre des Colonies et nous les trouvons reproduits dans le rapport de M. Dubois. Il résulte de la réponse donnée qu'au début de 191 1 il existait, au Congo belge, le territoire du Kcitanga non compiis, 1,932 chefferies, accusant une population de 1,949)79° habitants. Un travail effectué par l'administration centrale au moyen des tableaux statistiques des nouvelles chefferies organisées depuis la fin de 1 9 1 o indique qu'aux chiffres ci-dessus doivent s'ajouter : 1,71 1 chefferies avec une popu lation de 1,313,563 habitants (429,628 hommes, 513,020 femmes, 370,415 enfants), plus 240 chefferies non recensées, soit un total de 3,643 chefferies et une population recensée de 13,262,853 habitants.L'administration centrale ne possède aucune donnée statistique précise quant aux recensements effectués au Katanga. Disons cependant que le nombre de chefferies, tel qu'il résulte de données reçues, il y a quelques jours, s'élèverait à 101 pour le Katanga et à 4,246 pour le reste de la colonie. Un autre tableau nous donne le nombre de contribuables imposés dans 1 6 districts et le nombre de femmes pour lesquelles est dû l'impôt complémentaire. Le nombre des contribuables imposés est, au total, de 924,064. Le nombre de femmes est de 378,083. Au point de vue du nombre de contribuables imposés, c'est le district du Kasaï et Sankuru qui vient en tête avec un contingent de 212,479 contribuables, puis vient le district de Stanleyville avec 77,993 contribuables. Les districts, au point de vue du nombre de femmes pour lesquelles est dû l'impôt complémentaire, se classent dans un ordre différent. En tête vient encore le district du Kasaï-Sankuru avec 59,967 femmes, puis viennent le district de la Lulonga avec 40,804 femmes, le district des Bangalas (38,634 femmes), etc. Peu ou pas de renseignements pour l'Ituri, pour le Bomokandi, pour le Lulua et le Haut-Luapula. Bref, renseignements assez sommaires, on le voit, et qui n'autorisent, au sujet du nombre total de contribuables, que des conjectures assez vagues. Fermons cette parenthèse qui n'est pas sans intérêt. * * * Ce n'est que d'une façon accidentelle — nous l'avons déjà dit, mais ïl faut le répéter pour prévenir des commentaires aussi inexacts que ceux que nous avons lus dans la Gazette de Francfort ou dans le Journal (les Débats — que 'le projet de décret s'est occupé du taux de l'impôt. Son minimum a été abaissé de 5 à 2 francs, mais son maximum est relevé de 12 à 25 francs. Ce sera le gouverneur général qui fixera annuellement le taux de l'impôt, en le proportionnant aussi exactement que possible à la situation économique des diverses régions de la colonie. Le rapport de M. Dubois insiste sur ce fait qu'il n'est pas question, en ce moment, de relever le taux de l'impôt au delà du maximum actuellement prescrit, et il reproduit à ce sujet d'intéressants fragments de la correspondance échangée entre le ministre des Colonies et le gouvernement local. A la date du 14 novembre 191 3, M. le M. le ministre des Colonies écrivait : « Il doit être bien entendu qu'au cas où la proposition du relèvement du taux rencontre l'approbation du législateur et est sanctionnée par le nouveau décret, il ne pourrait être question de passer à sa mise en application immédiate. Ce n'est que dans un avenir plus éloigné qu'il faudrait envisager la possibilité de passer à des relèvements successifs du taux actuel... » C'était, du reste, la pensée déjà exprimée par M. le vice-gouverneur général du Katanga : « Il ne peut être question, écrivait-il dans une lettre du 14 août 1 9 1 3, d'appliquer ce taux (de 25 francs) que dans un avenir encore éloigné, alors que l'extension des relations commerciales, la mise en valeur des richesses minières, la diffusion du numéraire permettront à l'indigène de toucher des salaires de plus en plus rémunérateurs et le mettront à même de supporter sans peine une augmentation de ses obligations fiscales. » Voilà qui est bien clair : quelle que soit la faculté reconnue par le décret au gouverneur général, autorité centrale et autorité locale sont d'accord sur ce principe essentiel que formulait le gouverneur général dans la circulaire du 30 avril 1 9 1 4, que nous avons reproduite : « La taxe doit être normale », c'est-à-dire que « la taxe doit correspondre exactement dans chaque région à la capacité fiscale des populations ». Tout cela avait déjà été dit : il n'était pas mauvais de reproduire ici ces déclarations dont le caractère officiel précise de façon définitive la signification du décret. * * * Dernier détail encore, qui achèvera de donner au décret sur l'impôt indigène sa physionomie très particulière. Le Conseil s'est longuement occupé des sanctions et plus spécialement de l'intervention de la force publique pour assurer la perception de l'impôt. Cette intervention, qui peut être nécessaire, le Conseil n'a pas entendu la rendre impossible, mais il a tenu à l'entourer de formalités destinées à prévenir le retour de certaines « promenades militaires » qui ont laissé un souvenir plutôt fâcheux. Il a voté, dans sa dernière séance, un texte dont le principe avait déjà été arrêté. D'après ce texte nouveau, que nous n'avons encore pu analyser, l'intervention militaire n'est permise que moyennant cette double condition : il faut que la majorité des contribuables d'une région soit en défaut de paiement et il faut que ce retard soit imputable soit aux chefs ou sous-chefs, soit à la mauvaise volonté des contribuables. Cette double condition réalisée, le commissaire de district peut, sans autre sommation, — remarquons que les contribuables ont déjà été mis régulièrement en demeure — faire occuper la chefferie ou le village par un détachement de troupes. Ici, nouvelle garantie exigée : i° le détachement doit être commandé par un ou plusieurs agents de la colonie ; 20 il doit être accompagné par l'administrateur territorial ou son délégué. Toute la discussion sur ce point a été particulièrement intéressante, et le rapport du Conseil rapporte, notamment, avec d'abondants et pittoresques détails les renseignements qui purent lui être donnés par un membre du Conseil sur la façon dont se passent les choses en cas d'intervention militaire. * * * Lé rapport de M. Dubois a été adopté dans les conditions où avait été adopté le projet de décret, c'est-à-dire à l'unanimité, moins une abstention. ÉCHOS ET NOUVELLES Nos malles congolaises. Suivant télégramme, le steamer Elisa-beihville a quitté Dakar le samedi 4 juillet, à 4 heures de l'après-midi, en route pour le Congo. Chemin de fer du Congo. Un télégramme de Matadi, reçu lundi, annonce que la recette d'exploitation pendant le mois de juin 1914 s'est élevée à 659,000 francs. La recette du mois correspondant de l'année dernière avait été de 1,346,220 francs. La diminution pour le mois dernier s'établit donc à 687,220 francs. Les.recettes de l'exercice 19 13-14 s'élèvent ainsi à 1 1,100,000 francs, contre fr. 13,619,857:81 pour la période correspondante de 191 2-13. La diminution totale pour l'exercice en cours atteint donc environ 2,520,000 francs. Le protectionnisme dans l'Est-Africain. Un journal minier de la métropole reprend l'information récemment publiée par le journal de l'Est-Africain allemand au sujet de la découverte des gîtes aurifères dans le district de Mouanza, sur le littoral du lac Victoria. Après avoir rappelé les affirmations optimistes données, d'une part, et les appels à une réserve prudente faits, d'autre part, le journal technique approuve le gouvernement d'avoir empêché des prospecteurs étrangers de travailler dans la région considérée, mais ajoute que l'administration devrait inciter les capitalistes allemands à tirer parti des gîtes considérés, parce qu'il est très possible que l'exploitation de ceux-ci soit rémunératrice. Si les minerais sont semblables à ceux qui se trouvent dans les mines de Sékenké, situées non loin de là, il est probable qu'il s'agit des mêmes filons qui se ramifient en contre-bas de la nappe d'eau soutei-raine.Dans le Mozambique. Depuis six ans qu'il existe — écrit le correspondant spécial de l'African World à Lourenço Marquez — le chemin de fer du Swaziland qui se déroule sur la frontière Swazi a été pour ainsi dire improductif ; 45 milles de cette ligne ont été construits au coût de 200,000 livres sterling. Cette ligne avait été construite sur la foi de certaines promesses verbalement faites aux .autorités portugaises par ceux qui étaient à la tête des affaires au Trans-vaal, en 1903; l'idée prévalait alors qu'une ligne serait construite à l'Est, à travers Breyten et le Swaziland, jusqu'à la frontière portugaise, près d'Umbeluzi-poort. Ce chemin de 'fer, qui relierait Lourenço Marquez avec le Rand, devait, s'il était construit, révolutionner le coût de l'existence dans le Rand et rapprocher Johannesburg de la mer. Cependant des considérations politiques ont jusqu'à présent empêché la réalisation de ce projet parfaitement pratique et très utile. En ce moment, on s'efforce de développer le commerce du Swaziland, au, moyen du chemin de fer actuel, du côté,

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Dit item is een uitgave in de reeks Le journal du Congo behorende tot de categorie Koloniale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1911 tot 1914.

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