Le journal du Congo

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s.n. 1914, 25 Juni. Le journal du Congo. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/f76639mj6c/
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LE JOURNAL DU CONGO Gazette hebdomadaire PUBLICITÉ Annonces (4e page) la ligne . fr. 0.50 Réclames (3e page) „ . fr. 1.50 Echos „ . îr. 3.00 ♦ BUREAUX : Rue de îa Tribune, S, Bruxelles TÉLÉPHONE r*ABLON 1807 ABONNEMENTS Payables par anticipation; échéance le 30 septembre Belgique .. .. .. .. «. .. .. îr. 5.00 Union Postale îr. 7.00 Les demandes d'abonnement pour l'Etranger doivent être accompagnées d'un mandat international. LIRE DftHS CE HIIMÉBO : L'impôt indigène. La réorganisation administrative. Echos et nouvelles. La mine d'étain de Muika. Au Conseil colonial. Un progrès. Une mission scientifique au Congo français. Chez Ehenielo ! Les questions coloniales à l'étranger. Arrivées et départs. Avis de Société. Bulletin Financier. " I L'Impôt indigène | Une importante circulaire # * * * M. Fuchs, gouverneur général du Congo, vient de lancer la circulaire suivante : Les décisions que le gouvernement vient de prendre en vue de conjurer dans la mesure du possible les effets de la crise caoutchoutière ont eu pour conséquence d'atteindre dans ses forces vives le régime fiscal. Le budget des voies et moyens a été sensiblement affecté. Il nous incombe de rechercher le moyen propre à équilibrer nos recettes et de rétablir un ordre normal des choses, en attendant que des ressources nouvelles soient venues améliorer la situation. Bien que le rendement indigène soit déjà important, il est loin d'être en rapport lajvec les capacités fiscales des populations, et c'est de ce côté que je désire que les efforts des fonctionnaires pf agents compétents soient dirigés. Je note cependant que les progrès réalisés dans ce domaine ont été rapides et je tiens à rendre hommage à notre personnel qui a su, avec des moyens très limités, obtenir des résultats vraiment remarquables et encourageants pour l'avenir. Cet état de choses m'incite à faire un nouvel appel aux fonctionnaires du service territorial chargé de la perception de l'impôt indigène et ce en vue d'obtenir un rendement mieux proportionné au nombre des contribuables recensés. Dans l'état actuel des choses, l'impôt de capitatioin est une charge trop légère pour les populations, et le décret du 2 mai 1910 n'a pas encore atteint son but principal qui consiste à les amener à l'habitude du travail, ce grand outil de régénération. Ainsi que je l'écrivais naguère, « l'impôt indigène n'a pas un but puretaent fiscal ; il a aussi et surtout pour objet de secouer l'apathie des populations sauvages, de les pousser au travail, et d'améliorer, par la pratique du travail, leur situation matérielle et morale. » Abstraction faite de ces sentiments humanitaires et civilisateurs, les populations autochtones ne contribuent pas, dans l'état actuel des choses, pour une part suffisante dans les dépenses du gouvernement et que la puissance publique est en droit d'exiger des habitants . Les recettes effectuées en 1912 et 1913 coïncident avec une cotisation personnelle d'environ trois et quatre francs, alors que le rendement théorique eût dû correspondre, étant donnée la richesse du pays et tenant compte du nombre de contribuables et du taux de l'impôt fixé, à une recette totale de 10,404,000 francs pour 1912, et de 13,193,ooo francs pour 1913. La différence entre ces chiffres et les recettes réellement effectuées est considérable et ils établissent qu'un fw\p, gr-cmd n\ambr\e d'indigène écha\PWit à l'impôt ; si je note, d'autre part, que le recensement de la population est loin d'être complété, il est aisé de comprendre qu'il y a encore beaucoup à faire pour arriver à une perception normale de l'impôt de capitation. Le recensement est la base de toute bonne administration tant politique qu'économique et la perception de l'im pôt de capitation ne saurait se faire méthodiquement sans connaître numériquement et nominativement les indigènes soumis aux exigences du fisc. Il faut que le recensen^rïtN^oit préalable à la perception de l'impôt. Il est urgent' donc que Iq dénombrement des populationsVjvj ''n'existe encore qu'à l'état embryonnaire soit poussé vigoureusement ; les administrateurs territoriaux et leurs adjoints devront faire preu ; d'une ténacité infatigable en vue c compléter le recensement actuel. Point n'est besoin de répéter que les recensements doivent être effectués avec un soin méticuleux ; je considérerais comme coupable d'une négligence et d'une insouciance grave l'agent européen qui se concontorak excli:froment, pour le dénombrement des populations, d'indications qui lui seraient fournies par les chefs indigènes ou des notables de villages. Ceux-ci ont trop souvent un intérêt personnel à céler ceux qui doivent être soumis à l'impôt. Les intermédiaires sont des facteurs qu'il ne convient pas d'écarter systématiquement, mais on ne peut admettre les renseignements qu'ils donnent qu'avec défiance. Un bon recensement ne s'obtient que par le contact direct avec les indigènes et à la suite d'une connaissance profonde des lieux. Les autorités doivent veiller à ce que les recensements imposés par le décret du 2 mai 1910 sur les chefferieis et les sous-chefferies indigènes — recensements dont le caractère d'utilité et de nécessité est évident puisque le dénombrement des populations est à la base d'une bonne perception — soient effectués partout d'urgence avec le plus grand souci de l'exactitude et de la véracité. Le nombre des contribuables qui m'est signalé depuis trois ans me prouve que les progrès réalisés dans ce domaine sont insuffisants et que le recensement des populations ne retient pas particulièrement l'attention du personnel compétent. Il est urgent de remédier à cet état de choses si préjudiciable à nos intérêts. La fixation du taux de l'impôt que je suis appelé à arrêter annuellement sur la proposition des commissaires de district est une prérogative extrêmement délicate. L'article 3 du décret du 2 mai 191 o dispose que le taux de l'impôt est établi d'après les ressources et le degré de développement des populations. Il importe donc que pour fixer le taux de l'impôt de capitation, les autorités territoriales connaissent de près et les populations et les ressources des régions qu'ils administrent. Ce devoir ne me paraît pas toujours avoir été compris dans le sens que le gouvernement lui a attribué dans ses nombreuses instructions. La taxe doit être normale ; un impôt trop modéré, comme un impôt excessif, mène âu même résultat. Le premier conduit les populations à la paresse, le second les pousse au découragemenrt ; c'est assez dire que la fixation de l'impôt est une tâche délicate et importante et qu'elle doit retenir au plus haut degré l'attention des fonctionnaires territoriaux. En tout état de cause, il faut que la taxe que nous réclamons des contribuables soit une taxe normale, c'est-à-dire un stimulant au travail, un besoin, une nécessité. Lorsque l'impôt emprunte la forme d'une nécessité, elle accentue l'énergie des populations ; elle est un aiguillon au travail. Le travail est le principe de toute richesse, il est synonyme de civilisation ; il est le premier facteur du développement normal des populations, de leur amélioration matérielle : habitat, vêtement, alimentation, et de la mise en vaelur économique de la colonie. Ce qui précède n'implique point qu'il faille demander le taux maximum de l'impôt. La taxe doit correspondre exactement dans chaque région à la capacité fiscale des populations. Mais il importe, une fois que la quotité est fixée, de l'exiger sans faiblesse, de tous les contribuables indistinctement ; ils doivent tous acquitter leur part contributive au fisc ; c'est Ja plus naturelle de leurs obligations. Le recouvrement de l'impôt de capitation ne va pas sans difficultés et il exige les efforts continus des collecteurs. Ceux-ci ne doivent pas se borner à fixeir l'époque du paiement, mais ils doivent se rendre au sein des populations mêmes, s'ils veulent obtenir des résultats tangibles et rapides. L'expérience a démontré la nécessité de constants déplacements des collecteurs. S'il est désirable d'h;. jituer les indigènes à fréquenter les cations de l'Etat, il n'en es pas mo;' ; vrai qu'au point de de vue politique e ; économique le contact de l'Europée avec Jes indigènes dans les milieux où ils vivent est fécond en résultats et je ne puis donc assez engager les fonctionnaires ( et agents à se déplacer le plus souvent possible. Il serait puéril pour les collecteurs de trop s'appuyer sur l'aide des chefs et sous-chefs indigènes, auxquels ils sont autorisés, en vertu de l'article 7 du décret du 2 mai 1910, à donner délégation pour la perception de l'impôt. Ces auxiliaires — l'expérience l'a démontré — n'ont guère d'autorité et leur intervention pour le recouvrement des cotisations n'a pas toujours donné de bons résultats. Je recommande donc aux collecteurs de se défier de ces intermédiaires et de n'accepter leur conc urs que lorsqu'ils ont donné des gaiaxiûes suffisantes de dévouement et d'autorité à l'égard de leurs administrés. Nous ne pouvons oublier que l'impôt a donné un rendement sérieux que par la médiation des collecteurs européens. Je souhaite donc que ce soit ces derniers qui continuent à entrer d'une façon générale en contact avec les contribuables. Notre législation actuelle renferme un point faible que je n'ai cessé de signaler à l'attention du gouvernement. Il s'agit de l'inefficacité dans l'application des sanctions à l'égard des contribuables en défaut de paiement de l'impôt. Le décret du 10 mai 1910 séria modifié sous ce rapport, et les administrateurs territoriaux recevront sous peu le pouvoir de prendre des mesures spontanées et rapides à l'égard des contribuables récalcitrants. Les réformes qui seront apportées au décret relatif à l'impôt de capitation, permettront une application saine de l'ensemble des dispositions, et nul doute qu'elles n'aient pour résultat de provoquer une plus-value des recettes, ramenant ainsi l'équilibre de notre budget des voies et moyens. Je sais que je puis compter sur le dévouement et le zèle dont notre personnel a déjà tant donné de preuves et que ce n'est pas en vain que je lui adresse un nouvel appel en vue de consolider nos ressources. Le gouverneur général, F. Fuchs. La réorganisation administrative « * * » La réorganisation de l'administration coloniale ,et métropolitaine, attendue depuis plusieurs mois déjà par le personnel belge et africain, sera, nous assure-t-on, accomplie le Ier juillet prochain. Espérons que cette date sera définitive cette fois. Il y a si longtemps qu'on nous annonce cette réforme comme imminente que le personnel finissait par douter de sa réalisation. Si, comme nous l'avons depuis longtemps fait prévoir, le ministre des Colonies, en vertu de cette réforme, se sépare d'une soixantaine de ses collaborateurs et si, comme on l'assure, le personnel doit être réduit dans un an d'un 'même nombre d'agents, il y aura lieu de se féliciter finalement des Têtards apportés à la réalisation d,u projet relatif à la construction d'un nouveau ministère des Colonies. Les plans primitifs avaient été prévus, en effet, pour un personnel de trois cents fonctionnaires et agents. Il .va falloir en réduire notablement l'importance désormais. On vient de décider, en attendant, de .grouper à nouveau tous les services autour du ministre en leur faisant réintégrer les vieux immeubles de la rue de Briéderode que l'on croyait condamnés. Ce nouveau provisoire pourrait durer longtemps encore. Ce n'est certainement pas au moment où l'on réalise de sérieuses économies d|ans tous les départements ministériels que l'on songera a Construire le nouveau ministère. Il eût été préférable peut-être de se (borner simplement à démolir les affreuses 'bicoques qui servent de repoussoir au palais de la Banque d'Outremer et d'édifier sur leurs ruines un nouveau bâtiment bien aéré, bien éclairé et assez vaste pour pourvoir à toutes les nécessités. C'eût été la vraie solution économique. ÉCHOS ET NOUVELLES Mos députés au Congo. M. Louis Franck, député d'Anvers, s'embarquera prochainement pour le Congo se rendant directement à Capetown, d'où il gagnera Elisabethville, puis remontera vers Stanley ville pair Kambove et Bukama, An-koiro, -Kindu et Ponthierville. Des Stanley Falls M. L. Franck redescendra vers Boma, le long du fleuve, par Lisala, Nouvelle-Anvers et Coquilhatville. Le Touring Club au Congo. M. Le Roy, vice-président, ayant renoncé à partager avec M. Duchaine la direction de l'excursion au Congo, c'est M. Fontaine, capitaine-commandant d'état-inaj or, professeur à l'Ecole de guerre, qui assumera cette tâche. La date du voyage étant retardée, plusieurs professeurs d'athénée ont annoncé l'intention d'être de la partie. Ils y rencontreront un autre professeur, M. l'abbé Michiels, attaché à l'Institut Sainte-Marie, à Schaerbeek, auteur d'un livre : « Notre Colonie ». L'aviation dans la colonie. Interview de M. Fernand Lescarts, l'aviateuir bien connu, qui vient de rentrer en Belgique après un séjour de deux ans au Katanga : — Eh bien ! avez-vous rapporté de votre voyage des renseignements pratiques, êtes-vous content de vos essais ? — J'ai eu à ma disposition deux appareils. Le premier, du type Farman, muni d'un moteuir de 50 HP, ne parvenait pas à décoller. Je me suis décidé alors à construire un appareil répondant mieux aux conditions spéciales du pays, et j'ai réussi à voler. Mais je ne pouvais songer à couvrir de grandes distances, faute de lieux d'atterrissage. Vous connaissez le Haut-Katanga ? On est presque toujours dans la forêt. Il faudrait, pour atterrir sans danger en aéroplane, déboiser de vastes emplacements, à des distances de quarante à cinquante kilomètres, installer des postes où les aviateurs pourraient trouver de l'essence et des pièces de rechange. Bref, on devrait faire des dépenses assez importantes... — Sans grande portée pratique... — J'ai plus confiance dans l'hydroaéro-plane, grâce auquel on pourrait organiser des services de communication très rapide le long du fleuve et de certaines rivières. » Je me suis beaucoup occupé d'auto-mobilisme au Katanga. Il y a maintenant autour d'Elisabethville trois cents kilomètres de bonnes routes. On pourra bientôt y exploiter des transports par automobile. » J'ai étudié un type d'automobile qui me paraît réaliser de grands progrès sur les machines européennes, peu conformes aux exigences du Katanga. — Et quelle impression avez-vous gardée de notre colonie ? — Une excellente impression. La vie est fort agréable .à Elisabethville, et je n'en rapporte que de bons souvenirs, si ce n'est celui de la chute que j'ai faite en volant, et qui a failli me coûter la vie... Le cumul au Congo. Les fonctionnaires et agents de la colonie peuvent-ils louer leurs services à des tiers à condition de ne travailler pour ceux-ci qu'en dehors des heures de travail réglementaires ? Non, estime le gouverneur général Fuchs, dans une circulaire adressée au personnel d'Afrique. Les autorités territoriales et administratives sont toujours tenues de sévir disciplinai-rem ent à l'égard des fonctionnaires et agents qui travaillent, même en dehors des heures de service, pour des particuliers ou des sociétés. Toutefois les 'chefs des directions de 'administration locale, les commissaires le district et les chefs de mission seront lutorisés à permettre, exceptionnellement :t lorsque la chose paraîtra indispensable, tux agents de travailler pour des tiers, 1 condition que l'exécution de ces travaux ne nuise pas au bon accomplissement les fonctions que la colonie confie à ces igents. Ces autorisations ne seraient en ous cas jamais accordées si elles avaient >our conséquence de leur permettre de :aire directement ou indirectement du com-nerce, ce qui est rigoureusement interdit jar le statut du personnel. 7rais de représentation. Il est arrivé assez souvent que des fonc-ionnaires, lors de leur passage à Boma du de leur rentrée en Europe, soumettent à. l'administration locale ou métropolitaine des demandes en remboursement de diverses sommes dépensées par eux pour frais de réception de tel ou tel fonctionnaire, de tel ou tel personnage de marque de nationalité étrangère, etc. Tout en rendant hommage aux sentiments de ceux qui auraient cru bien faire en réservant ainsi le meilleur et le plus large acqueil à des personnalités de passage, le gouverneur général du Con'glo estime qu'il y a lieu de mettre fin cependant à ces traditions qui semblent vouloir prendre d;e trop grandes proportions. Et c'est pourquoi il vienit d:e faire savoir aux fonctionnaires que le gouvernement n'effectuera plus aucun remboursement de ce genre. Il faut que l'on s'en tienne uniquement aux frais de représentation accordés par les arrêtés sur la matière. La mission cartographique au Katanga. Nous recevons d'excellentes nouvelles de la mission cartographique au Congo belge. Cette mission est chargée, on le sait, de reviser complètement la carte du Congo, et c'est le roi qui l'a constituée à ses frais personnels. Elle se compose des commandants Stinghlamber et Selig-man, des lieutenants Stroobant, Peeters, Molhaut, Boch et Fisette. Depuis trois mois, les officiers belges se sont mis à la besogne et ils ont commencé à la fin du mois de mai le travail général. Au point de vue de la télégraphie sans fil, la mission a obtenu des résultats superbes. Le commandant Stinghlamber et ses collègues se sont spécialement occupés de la transmission de l'heure par T. S. F. au centre de l'Afrique. Il nty avait, en elfet, à Elisabethville pas moins de dix heures différentes. Le gouvernement, la police, l'Union Minière, la gare, la télégraphie sans fil avaient chacun leur 'heure particulière. Pas une pendule ne marchait d accord avec sa voisine, et lorsqu'on arrivait en retard à un rendez-vous, 011 s'excusait en disant : — Pardon, j'ai l'heure de. la permanence de police ou l'heure de la gare, etc. Depuis le 26 mai, cette situation a pris fin. L'heure officielle est transmise pai la T. S. F. comme elle l'est actuellement à Paris du haut de la Tour Eiffel. Eit tout le monde est enchanté de ce régime. Nos malles congolaises. Suivant télégramme reçu, le steamer Ai-berhillp a quitté Grand-Bassam, à 7 h. du matin, le 18 courant, en route pour le Congo. Suivant télégramme reçu, le steamer An-x ersxitie a quitté Grand-Bassam, à midi le 22 courant, en route pour Anvers. De l'avenir réservé à l'utilisation du caoutchouc.La crise qui a atteint "le marché du caoutchouc, et que l'on attribue à une surproduction, a orienté les esprits vers de nouveaux procédés d'utilisation du caoutchouc, et l'exposition qui va s'ouvrir luochainement à Londres nous réserve, paraît-il, des surprises inattendues. A cette exposition figurera une « salle en caoutchouc » qui aura certainement un vif succès en raison de son originalité et des révélations qu'elle apportera dans les multiples applications du caoutchouc. Cette salle, dit le Brésil, aura tout son mobilier en caoutchouc : table -bureau, tables à divers usages, chaises et fauteuils recouverts de « pava-cuir » ; sur le bureau, on verra un buvard, des (classeurs, des livres recouverts de caoutchouc ; accrochés aux murs, des cadres seront de gomme dure, et pour que rien n'y manque, que l'ameublement soit complet, les murs eux-mêmes seront tendus de caoutchouc, donnant l'illusion de tentures ordinaires, le parquet sera recouvert d'un tapis de même matière colorée, et aux fenêtres pendront des rideaux de caoutchouc. Espérons que dans cette exposition unique dans son genre, on tie poussera pas Jeudi 25 juîn 1914 Le Numéro 10 cent. (Etranger : 15 cent.) 3me année. — N° 39.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le journal du Congo behorende tot de categorie Koloniale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1911 tot 1914.

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