Le journal du Congo

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s.n. 1914, 14 Mei. Le journal du Congo. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/kw57d2rp4d/
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LE JOURNAL DU CONGO Gazette hebdomadaire PUBLICITÉ Annonces (4e page) la ligne . fr. 0.50 Réclames (3e page) „ . îr. 1.50 Échos „ . fr. 3.00 BUREAUX : Rue de la Tribune, S, Bruxelles TÉLÉPHONE t '8LON 1807 ABONNEMENTS Payables par anticipation; échéance le 30 septembre Belgique .. îr. 5.00 Union Postale îr. 7.00 Les demandes d'abonnement pour l'Etranger doivent être accompagnées d'un mandat international. LIRE DANS CE NUMÉRO ; Une plaisanterie qui a assez duré. Les transports automobiles au Katanga. Au Conseil colonial. Nos communications télégraphiques avec le Congo. Echos et nouvelles. Bonnes paroles. Â l'Union Minière du Haut-Katanga. Au Conseil supérieur du Congo. La crise du caoutchouc. Les locomotives routières au Congo. Du Cap au Caire. Coutumes indigènes dans la Nigèria. Au Cameroun. Les questions coloniales à l'etranger. Les codes congolais. Arrivées et départs. Bulletin Financier. Une plaisanterie qui a assez duré En vérité, M. Gernaert abuse. On lui avait pardonné sa première brochure dans laquelle, avec une gravité de pontife, il lançait cette idée... étonnante que la Belgique devait céder à l'Allemagne, d'accord avec les grandes puissances, toute la portion de notre territoire congolais situé au nord du fleuve. Etait-ce une gageure? Le < plaisir de faire du bruit autour d'un nom et d'une idée ? Etait-ce un coup de sonde ? Etait-ce ce qui s'appelle couramment, à Bruxelles, une « zwanze ? » Voici un grave problème que nous ne songeons pas à résoudre. Mais M. Gernaert a dû être satisfait, car' toute la presse de Belgique, d'Allemagne et de France s'est occupée de lui et de sa brochure ! Avec sympathie ? Pas précisément. Ici, en Belgique, suivant le tempérament de leur rédaction, les journaux s'en sont occupés avec un dédain amusé o,u avec indignation. Les journaux français, prenant la proposition au sérieux, ont rappelé solennellement le droit de préemption de la France. Les journaux allemands ont reconnu que l'exécution du projet soulèverait quelques difficultés et en ont conclu qu'il était au moins prématuré. Les pangermanistes, en particulier, ont pris ce projet pour argent {comptant, et tout récemment, sur la foi de son correspondant bruxellois, la grave Dmtsche Tag.es zejtung publiait ces lignes ; Il ne s'agit pas d'une proposition frivole émanant de parlementaires hostiles à toute conquête coloniale, mais bien d'un plan qui est pris en considération par les plus sincères partisans de la politique coloniale. On s'adcloutume à Bruxelles peu à peu à l'idée que la Belgique sera tôt ou tard hors d'état de diriger dette vaste entreprise. Ce moment pourrait bien être plus proche qu'on ne croit. La crise du caoutchouc prive la colonie de ses recettes. Tes dépenses s'élevant chaque année régulièrement à 7 5 millions de francs, des milliards seraient nécessaires pour exploiter cette vaste contrée. La métropole est trop petite pour les fournir. Par contre, les partisans de la vente supputent déjà tout ce qu'on pourrait faire avec les sommes considérables que rapporterait cette opération. Nous n'en sommes pas encore là d'ailleurs. La France a un "droit de préemption sur la colonie belge. Il est évident que ce droit théorique pourrait conserver toute sa force dans la pratique. Les puissances qui possèdent des intérêts dans l'Afrique centrale ne pourraient permettre un tel déplacement de forces dans le continent noir. La vente devrait nécessairement avoir pour base un accord entre la France, l'Allemagne et l'Angleterre. D'ailleurs, il faut ajouter que les milieux gouvernementaux et une bonne part de la presse de Belgique s'opposent avec vigueur "à tout projet qui tendrait à priver le royaume de sa colonie africaine. Cependant on est en droit de se demander si les faits ne l'emporteront pas sur les bonnes intentions. Nous ne serions pas du tout étonnés de voir cette question congolaise devenir à bref délai actuelle. C'est pour cela qu'il nous a paru bon d'adresser cet avertissement aux milieux coloniaux allemands. A tenir ce langage, la presse allemande, et en particulier la presse pan- germaniste est dans son rôle et nous ne songeons pas à lui chercher chicane de ce chef. Mais il nous sera permis de chercher chicane à M. Gernaert. Comment, diable ! n'a-t-il pas compris qu'il est des sentiments même sincères — poussons la condescendance jusque-là ! — qu'il convient de ne pas exprimer ; des convictions, même profondes, qu'il convient de taire, et depuis quand celui qui songe à conclure une « affaire » s'en va-t-il crier sur les toits : Prenez donc ma maison ; je n'ai pas de quoi payer les frais de son entretien ? Donc, une maladresse. On eût pu le pardonner à M. Gernaert qui, en dépit de son ignorance commune aux trois quarts des Belges des dessous de la diplomatie, affecte d'en parler avec une aisance et une suffisance bien faites . •*? pour nous désarmer. Mais voici qu'il récidive et qk'il nous envoie une nouvelle note, « avec prière d'insérer » ! M • Gernaert s'y réjouit du premier résultat obtenu. Il se réjouit de constater que « la conception émise par lui est commentée dans tous les milieux intellectuels désintéressés ». Il affirme que sa proposition n'est pas « un concept imaginatif, mais tout au contraire, la conclusion logique de trente années d'observation et d'études appuyées sur la tangibilité des faits ». Trente années ? Quelle perspicacité ! Nous n'aurions pas songé à revenir sur cette affaire et à ajouter ne fût-ce qu'une syllabe à ce que nous écrivions il y a huit jours si, dans le nouveau facturn de M. Gernaert, nous ne lisions ces affirmations qui en disent trop ou trop peu. Trop1, si elles n'ont aucun fondement ; trop peu, si elles en ont un. Voici donc ce qu'affirme M. Gernaert : « i° Dès 1911, il fut procédé, notamment à Berlin, à Paris et à Londres, avec la discrétion extrême qui s'imposait, ,à une enquête internationale d'où il ressortit qu'à cette époque la solution préconisée eût été réalisable, dans des conditions exceptionnellement favorables pour la Belgique ; 20 Le 6 novembre, le 28 décembre 1911 et le 11 janvier 1912, une note résumant l'ensemble de la situation fut remise à 167 hautes personnalités belges, parmi les mieux qualifiées pour en apprécier les conclusions. Les approbations furent nombreuses ; quelques--unes de ces personnalités s'abstinrent de manifester leur opinion ; que s&ule exprima sa désapprobation ; 30 II existe une preuve de ce que la France, nonobstant son droit de préemption, envisage favorablement, aujourd'hui encore, la combinaison projetée. » * * * Ici, des explications claires, précises, formelles s'imposent. Qu'est-ce que cette « enquête internationale » dont les résultats sont connus par M. Gernaert, en dépit de la « discrétion extrême » avec laquelle elle fut menée ? Qu'est-ce que cette autre affirmation que la France est « encore favorable » à la combinaison ? M. Gernaert ferait-il allusion aux transactions secrètes qui furent menées entre M. Caillaux et M. de Kiderlen-Waechter, à la veille du traité franco-allemand du 4 novembre 1911, et que le gouvernement belge, a-t-on dit, connut par l'arrivée Bruxelles d'un émissaire officieux de M. Caillaux ? Qu'est-ce que cette « note » qui, en 1911 et en 1912, fut remise à 167 hautes personnalités belges et reçut l'approbation de presque toutes ? Que disait cette note ? De qui émanait-elle ? Quelles sont'les nombreuses personnalités qui lui ont donné leur adhésion ? Répétons-le : M. Gernaert dit trop ou trop peu. À l'heure présente, toutes les « hautes personnalités » se prononçant avec vigueur contre la seule idée d'une cession de tout ou partie du Con go, M. Gernaert a lr devoir de parler et de tout dire. Est-il lié par un secret ? Alors pourquoi le dév nie-t-il en partie ? N'y a-t-il aucun secret ? Alors pourquoi ne met-il pas les points sur les i ? Si, dans tout ceh;. il ne s'agissait que d'affaire de famille, d'une affaire à régler entre nous nous ne ferions pas grief à M. Gernaert de parler une langue dont l'équivoque et le mystère eussent fait les délice s de la sibylle de Cumes. Mais, à parler cette langue pleine de sous-entendus, à prendre ces allures de monsieur qui en sait long mais ne veut pas tout dire, on finirait par habituer les Belges et les étrangers à cette idée «qu'il y a quelque chose » et à les familiariser avec cette autre idée qu'il est peut-être trop tôt pour parler de cession, m lis que cela viendra... La Deutschc ' igeszeit>ung l'écrit déjà en toutes lettre';. Espérons que M. Gernaert parlera. Il doit nous livrer le dernier secret de ses « trente années d'observation ». Les transports automobiles au Katanga # * * * Nous avons, à diverses reprises déjà, insisté sur les difficultés du portage au Katanga. Nous avons montré ses dangers — n'est-ce pas le portage qui a le plus décimé les populations noires ? Non seulement les porteurs sènt extrêmement difficiles à trouver, non seulement le contrat de travail n'existe pas pour la plupart d'entre eux qui, trop, souvent, abandonnent leur charge en plein milieu de la route et fuient dans la brousse, mais le prix du transport ainsi organisé est exorbitant. Qu'on en juge : un homme met 1 5 jours pour aller, par exemple, d'Elisabethville aux Kundelungu, et 1 5 jours pour en revenir. Sa charge est de 20 à 25 kilogrammes. Il reçoit de ce chef une somme de fr. 2.50 par jour. Il en résulte, à raison des 160 kilomètres qui séparent les deux points précités, que le prix de transport est de tr>o\is frittes cmqu\ajvt\e. le kilogramme ! Comment remédier à cette situation ? Une société qui a eu déjà de nombreuses initiatives couronnées de succès, la Belgo Ktcrt&mga, vient, à, la suite du Comité spécial, de décider la création d'un service de transports automobiles. Déjà un camion a été expédié à Elisa-bethville. D'autres suivront. Le gouvernement voudra, certes, encourager cette intéressante initiative, destinée, sans conteste, à activer la mise en exploitation rationnelle des riches régions minières du, Katanga, en veillant à l'entretien des routes, de manière que le service ne doive pas être interrompu par la saison des pluies. -o- Au Conseil colonial * * * * Le Conseil colonial sera saisi, 'dans sa prochaine séance, de deux projets de décret. Le premier a pour objet la. cession à l'American Presbyterian Congo Mission d'uil terrain d'une superficie de 9 hectares situé à Kabula (Sangula), district du Ka-saï, destiné à l'établissement d'une station de mission et d'écoles 'pour' l'instruction des indigènes. L'association religieuse précitée a précédemment obtenu du gouvernement, par convention du 18 novembre 1911, approuvée par arrêté royal'du 29 janvier 1912, 9 hectares 65 ares de terres rurales sises à Bena-Peta, et par décret du 14 mars 1914, une parcelle de terre d'une contenance de 1 hectare 81 ares 5 centiares située sur la rive droite de la Lulua à 3,030 mètres de distance de la circonscription urbaine de Luebo. L'octroi, comme il est exposé ci-dessus, des 9 hectares de Kabula (Sangula) portera ,à 20 hectares 46 ares 5 centiares la superficie des terres rurales attribuées gratuitement à l'American Presbyterian Congo Mission depuis l'annexion de l'Etat Indépendant du Congo à la Belgique. Le second projet, relatif également à des conicessions de terres, concerne la congrégation de Scheut. Celle-ci possède entre autres établissements une station de missionnaires à Boyange (district des Bangala). Or, cet établissement, érigé sur un terrain d'une superficie de 100 hectares, accordé par le gouvernement en échange d'un terrain de même superficie et de valeur équivalente, sis à Berghe-Sainte-Marie, s'est développé d'une manière extraordinaire. On compte actuellement à Boyange près de 7,000 catéchumènes et plus de 3,000 chrétiens. En outre, plusieurs centaines d'enfants résident en permanence à la mission et d'autres y font des séjours plus ou moins prolongés pour suivre « les cours de classe » et de religion. Les missionnaires 'demandent qu'il leur soit accordé en exécution de la convention conclue le 26, mai 1906 entre le Saint-Siège Apostolique et l'Etat Indépendant du Congo, 200 nouveaux hectares de terres à Boyange. Vu l'importance de la mission de Boyange et étant donné que la subsistance des nombreux enfants qui y séjournent requiert des terrains cultivables suffisamment étendus, le projet de décret accorde aux missionnaires les 200 hectares de terres qu'ils demandent. Nos communications télégraphiques avec le Congo * * * * Au début de ce mois, u,n télégramme expédié à 9 heures du matin par la télégraphie sans fil, de Kongolo, au centre de l'Afrique, est arrivé au Palais de Bruxelles à 5 heures de l'après-midi. D'autre part, la réponse ,à un télégramme, expédié de Bruxelles par une de nos plus importantes sociétés minières, le 5 mai, à 1 7 heures de relevée, est arrivée à Bruxelles le surlendemain à 18 heures. 11 y a quelques mois à peine, un même courrier aurait pris au minimum deux mois de temps ! ÉCHOS ET NOUVELLES Le Roi à l'Union Coloniale. Le Roi ira, samedi, à 2 heures, visiter les locaux de l'Union coloniale, rue de Stassart. 1 , La séance du Conseil colonial, qui avait été convoquée pour ce jour-là, a éité ajour-i née en conséquence à quinzaine pour per-i mettre à M. Renki,n et aiux membres du Conseil d'assister à cette visite royale. L'honorable ministre des Colonies a assisté mercredi soir à l'inauguration officielle du « Club ». M. Cooreman, président de l'Union, et le général T'hjys, vice-président, y prirent la parole. Mort de M. Thys. Le général Albert Thys vient d'avoir la douleur de perdre 'son frère aîné, décédé à Dalhem, après une longue maladie. Le Journal du Congo présente au général Thys et aux siens l'expression de ses sincères condoléances. Un décès dans la magistrature coloniale. Nous apprenons la triste nouvelle de, la mort de 'M'. Paul Linard, magistrat du Congo belgte, survenue à Louvain le 8, de ce mois. M. Linard avait fait, un premier séjour de deux ans au1 'Congo et avait respect tivement rempli les fonctions de substitut à Coquilhatville, Monveda et Lisala. Magistrat de grand avenir, homme affable, plein de tact et bienveillant, il était entouré de l'estime et de la sympathie générales. Sa mort sera vivement regrettée par tous ceu'x qui l'ont connu. Nous exprimons à la famille nos bien sincères condoléances. A l'Union Minière. On annonce, que M. Waterall, ancien native commissionner en Rhodésie du Nord, est arrivé à Elisabe'tlhville, oir il doit ■ reprendre, paraît-il, les fonctions d'inspecteur des indigènes rhodésiens, employés à l'Union Minière. Nos pêcheurs au Congo. Le Vooru.it publiait l'autre jour une lettre émanant soi-disant d'un homme de l'équipage du1 chalultier à vapeur O 130 Iacq%estffi\e, parti d'Ostende le 4 mars et arrivé à Banana la 4 avril. Cette lettre serait expédiée de Banana le 14 avril, donc dix jours après l'arrivée, et ces dix jours ont suffi au correspondant du Vo\or\uit pour porter un juge ment... naturellement défavorable puisque destiné au Vooruty. En voilà un gaillard' ! Malgré ses occupations, il lui a suffi de ce peu de temps pour... dénijgrer tout, alors que certaine-, ment il n'a encore pu rien savoir ni connaître. Mais ce 'bonhomme a l'air 'tout étoniné de s'etre aperçu qu'au Congo il fait chaud, qu'il y a des moustiques ! ! ! Il savait cependant parfaitement qu'il n'allait pas en Islande ! Soyons sérieux. Les pêcheries du lac Moero. L'arrêt des travaux de régularisation du Luapula, ordonné dernièrement, paraît avoir contrarier dans une certaine mesure les efforts de la. Société « Ibis »; qui doit commencer sous peu l'exploitation des pêcheries du1 lac Moero. Le prix de revient du' transport du poisson fumé ou séché qu'elle aura préparé serait trop: onéreu'x, si on devait le convoyer à dos d'homme du1 lac Moero à Elisabethville. La situation serait bien plus favorable, s'il y avait moyen d'amener le poisson en vapeur jusqu'à Kasenga, où il serait chargé sur des camions automobiles. Ceux-ci, lorsque la route Elisabethville-Kasenga sera achetée, franchiront en un jour la distance qui sépare ces deux localités. Dans ce^ conditions, la colonie et les employeurs de main-d'œuvre en général pourraient se procurer à un prix raisonnable une denrée très appréciée des noirs elt indispensable à 1 eur alimentation. L'achève(ment de la roiute Elisabethville -Kasejnga et l'amélioration du régime 'du Luapula s'impoiseint à d'autres points de vue, Car ils auront pour effet d'améliorer l'accès d'une| région fort intéressante au point de vue minier. Une condamnation. Le tribunal de ire instance de Stanley -ville vient de condamner un nommé Droixhe, agent de la colonie, à deux ans de servitude pénale pour atteinte à la liberté du commerce, détournements et faits de concussion. Nos malles congolaises. Suivant un télégramme reçu, le steamer 'Albertville a quitté Grand-Bassam, à 9 heures du matin, le 11 mai, en route pour Anvers. La charte coloniale. Nous apprenons que M. Llalewyck, directeur au ministère des Colonies, vient d'achever le deuxième volume de son « Commentaire » de la loi sur le gouvernement du Çongo belge. Le volume est actuellement à (L'impression et paraîtra vers la fin "du mois de juin., La station de T. S. F. d'Elisabethville. Le service des travaux publics vient de mettre à la disposition du, chef de la station télégraphique d'Elisabethville, le personnel nécessaire pour effectuer les débroussements nécessités par le déplacement d'antennes. Ce travail est'à peu près achevé. Dès que les fondations 'en béton seront achevées, le montage des pylônes sera entamé. Ce travail demandera environ deux mois. Outillage économique du Congo belge. Le ministre des Colonies a fait évaluer l'outillage et les installations économiques du Congo. Ces évaluations présentent beaucoup d'intérêt ; elles aboutissent, en général, à des taux, bien supérieurs aux prévisions. L'estimation des stations et du matériel du service de l'agriculture a donné le total de 7 millions, après déduction de l'amortissement.L'estimation ayant dû être faite très rapidement, il n'a pu être tenu compte de bien des détails de l'équipement agricole. On peut admettre que la valeur réelle est supérieure d'un cinquième au total ci-dessus, ce qui le porterait au chiffre de plus de 8 millions de francs. Le chemin de fer du Katanga. Les travau'x de terrassement pour l'aménagement de la plate-forme de la section nord étaient terminés le 31 janvier dernier sur une longueur de 27 kilomètres. Le nombre de travailleurs employés au service, de l'infrastructure à la même date était de 7 1 5 (y compris ceux qui a.chèv'ent la plate-forme de la station de Bukama) et l'effectif total du personnel noir à la même date était de 1,028 hom'mes. La polygamie. Des lettres d'Afrique signalent que la polygamie est en forte décroissance dans le district du Lac1 Léopold II. Les nouvelles ne sont pas moins bonnes dans le district des Bangalas. Au contact ^ \ il Jeudi 14 mai *-e Numéro 10 cent. (Etranger : 15 cent.) 3m® année. — N° 33.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le journal du Congo behorende tot de categorie Koloniale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1911 tot 1914.

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