Le journal du Congo

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10 januari 1914
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s.n. 1914, 10 Januari. Le journal du Congo. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5717m05807/
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I Samedi 10 janvier 1914 Le Numéro 10 cent. (Etranger : 15 cent.) 3mo année. - N° 15 LE JOURNAL DU CONGO Gazette hebdomadaire I PUBLICITÉ Annonces (4e page) la ligne . fr. 0.50 Réclames (3e page) „ . fr. 1.50 Echos „ . fr. 3.00 ===- -i' — BUREAUX : Rue de la Tribui S, Bruxelles TÉLÉPHONE SABLON 1807 ABONNEMENTS Payables par anticipation; échéance le 30 septembre Belgique îr. 5.00 Union Postale îr. 7.00 Les demandes d'abonnement pour l'Etranger doivent être accompagnées d'un mandat international. LIRE DANS CE NUMÉRO : Concurrence et absorption. [es discours du jour de l'an. [es diamants du Congo. tu Conseil colonial. Eclios et nouvelles. jla mémoire d'un héros. Le Congo au parlement. La manifestation Donny. La politique coloniale en Hollande. Le sort des colonies portugaises. L'école noire de Kisantu. Recherches minières du Bas-Katanga. L'Officiel. Arrivées et départs. Bulletin Financier. Notre feuilleton : Les Mémoires de Stanley Concorrence et absorption * * * * Dès lors qu'un voisin territorial grandit et s'enrichit, l'on est amené fatalement à faire un retour sur soi-même. Cet, examen de conscience est salutaire ; mais pour qu'il produise son effet, il n'est vraiment pas nécessaire de l'assaisonner de sentiments d'envie et de découragement. Voici que les Allemands déploient une remarquable activité dans le développement de leur politique coloniale dans le centre de l'Afrique. , Leurs eîforts, par la nature des choses et de la géographie, s'accomplissent, c'est le cas de le dire, tout autour de nous, autour du Congo belge. Il n'en faut pas plus pour que les esprits méfiants s'inquiètent. Le Congo est encerclé, en attendant qu'il soit envahi. Une espèce de monstre rôde tout près, quœrens qtiem devorei, comme dit l'Ecriture. Nous connaissons cet état d'âme. Naguère, l'on affichait les mêmes craintes pour le Katanga, dont les Sud-Africains ne devaient faire qu'une bouchée ! Et depuis Si l'on entend par là qu'on rencontre, chez les puissants de la terre, de trop nombreux partisans des solutions brutales et violentes en matière coloniale, comme en toute autre, l'on a peut-être raison. Remanier la carte, tailler dans la chair du prochain est un passe -temps assez à la mode. Du moment qu'on partage, on ne saurait trop partager.Cependant, pour tenter et réussir cette opération, il faut être à deux de jeu, mettons le serpent qui engloutit et le lapin qui se laisse avaler. De quoi s'agit-il au fait ? L'attention du public en général et îles cercles dirigeants en particulier n'a pu manquer d'être sollicitée .par les importants projets de chemins de fer, dont les Allemands, avec leur ténacité habituelle,- poursuivent l'exécution dans leur Est-Africain et simultanément dans le Kamerun. De plus, depuis des années, ils négocient avec l'Angleterre au sujet de... l'avenir des colonies portugaises, qui. débouchant sur les deux océans,, occupent encore une place si considérable « si enviable en Afrique. Il semble lue le chemin de fer de Lobito Bay doive passer sous le -contrôle de l'Allemagne, tout au moins sous le rapport des intérêts financiers. Alors... alors, c'est bien simple. L'ouest revient à 'Allemagne : l'Angola, tandis que l'Est -le Mozambique — échoit à l'Angleterre.Sur trois faces, le Congo n'aurait Plus pour voisin, en ce cas, que l'Allemagne . | Par les tentacules que celle-ci étend ^jà vers les possessions belges, au influent de la Basse-Sangha et du 1 °ngo, de première part, et sur l'U-tanghi, de seconde part, elle marque ^vertement son intention de pousser P'us avant si les circonstances la favorisent.Sans doute, l'un des points de départ ^ la fameuse convention franco-aile-^de a été de payer, par l'abandon, non seulement d'une partie de territoire congolais, mais encore de la situation français*e dans le bassin du Congo, l'acquisition du Maroc. Pour certains coloniaux français, presque tout le Congo français, au besoin, aurait pu être lâché pour le Maroc. Mais ce point de vue qui, certes, aurait fort agréé à l'Allemagne, n'a pas prévalu. Les textes sont ce qu'ils sont. L'Afrique équatoriale française subsiste en son entier, malgré les cessions territoriales consenties, et il n'y a pas apparence, du côté français, qu'on se laisse glisser sur la pente de nouveaux abandons. Au contraire, l'on y aborde, avec résolution, l'examen de projets d'emprunts et de grands travaux qui excluent toute idée de retraite volontaire. Les enclaves allemandes ou « piqûres » ne paraissent pas devoir autrement troubler l'économie de ces plans d'ensemble. En ce qui nous concerne, le maintien de l'actuel statu quo territorial est, par conséquent le fait probable auquel nous pouvons nous tenir. * * * Au lieu de ne voir que menaces et desseins d'agression dans les actes d'autrui, prenons-les pour ce qu'ils valent en eux-mêmes, au point de vue, dans les circonstances présentes, du développement normal et légitime du domaine colonial allemand. N'est-il pas tout naturel, par exemple, que l'Est-Africai.n ait cherché à relier le plus tôt possible — et encore ' cela a-t-il beaucoup tardé — la côte au lac Tanganyika. Ce chemin de fer passera comme l'épine dorsale de la colonie. Sur tout son parcours, il traverse des régions susceptibles d'être mises en exploitation. Pourquoi le considérer comme visant uniquement à détourner et à monopoliser le trafic des grands lacs, au détriment de ce qui revient au Congo belge ? Mais la voie allemande a un vis-à-vis, notre chemin de fer de la Lukuga, qui ne faillira pas à sa tâche ni à son rôle. Il est l'affluent, par destination, du Lualaba-Congo, et la même chose peut se dire de la ligne projetée vers le lac Moero. Si, d'aventure, la route allemande de l'est présente plus d'avantages pour la durée, la facilité, le coût du transport, ne nous frappons donc pas. Au pis-aller, cela ne sera vrai que de certains points situés sur cette grande ligne transafricaine. La jonction des deux réseaux est, par elle-même, un bien pour la circulation aisée des hommes et des marchandises. La concurrence produit des effets heureux par cela seul qu'elle multiplie les moyens de donner satisfaction aux besoins. Elle ne devient nuisible que si elle est pléthorique, c'est-à-dire si elle dépasse manifestement la limite actuelle ou prochaine de ces besoins. Est-ce le cas pour les chemins de fer construits ou projetés dans le bassin du Congo ? Evidemment non. C'est ainsi que la ligne qui relie le Katanga à la Rhodésie, et qui a ses débouchés maritimes aux ports du Cap, ou à Beira, devait tuer, politiquement, l'influence belge au Katanga. 11 n'en est rien. Il a suffi de prolonger la ligne vers Bukama pour constater que de nouvelles et riches zones minières orienteraient le départ de leur production vers le nord, tandis qu'il est avéré que la voie commode du Cap a facilité notablement l'installation des Belges au Katanga. Des doutes plus sérieux peuvent être émis au sujet du chemin de fer de Lobito Bay qui rejoindra, par un tracé presque rectiligne, le Katanga. Ne ren-dra-t-il pas inutile et vain le projet exclusivement belge qui est destiné à relier le Matadi-Léopoldville au Katanga également. Un certain parallélisme entre les deux tracés n'est pas niable. Mais encore une fois ne nous laissons pas tromper par les cartes à trop petite échelle. Notre chemin de fer du Katanga - pas plus que l'autre du reste :— ne fait uniquement office de trait d'union entre les ports de la côte et les centres miniers. Il draine des régions intermédiaires extrêmement étendues, dont il serait vraiment extraordinaire qu'on ne sût rien tirer. Au vrai, elles comptent parmi les plus productives du Congo et donc parmi les plus capables de rémunérer les capitaux considérables qu'on est obligé d'investir dans un chemin de fer. Plus ces conditions locales sont favorables et moins on doit se laisser hyp îotiser par l'appât de ce qu'on trouver au terminus du rail. Il se peut, en |n de compte, que les deux lignes conci.frentes arrivent au même but, sans s'être' causé (aucun dommage . L'idée qu'il faut combattre c'est qu'il y ait avantage à s'isoler, à s'abriter derrière une sorte du muraille de Chine. L'indépendance du Congo belge ne sera pas plus menacée par la pénétration sur son territoire de voies ferrées amorcées au dehors, que ne l'est l'indépendance belge parce qu'à Herbesthal ou à Quévy le rail allemand ou français vient se souder au rail belge. Le danger, dans la colonie comme dans la métropole, est tout autre. Il peut même se présenter sous plusieurs aspects. Ou bien l'étranger recueille, à notre frontière, par ses moyens propres, les produits que nous ne pouvons ou nous ne voulons pas transp rter nous-mêmes, alors pourtant que les circonstances s'y prêtent. C'est le détournement de trafic. Ou bien, ceci est plus grave encore, l'étranger vient chez nous, qui nous nous en déclarons incapables, organiser et exécuter avec ses capitaux et ses hommes d'œuvre, les travaux nécessaires d'outillage. C'est l'emprise économique suivie de l'inévitable tutelle économique telle que la pratiquent avec virtuosité l'Angleterre et l'Allemagne en Asie et en Afrique, à l'égard de la Turquie et du Portugal. Nous n'en sommes pas là. Bien au contraire, c'est nous qui, au dehors, offrons plus de concours que nous n'en sollicitons. Il s'agit seulement, au Congo, de ne pas ralentir le mouvement, de savoir, au besoin l'accélérer. A cette condition n'jus resterons dans les limites de la concurrence que nous n'avons nulle raison de craindre, et nous échapperons victorieusement à toute tentative d'absorption. RENÉ VAUTHIER. Les discours du jour de l'an * * * * Le Conseil colonial M. Galopin, vice-président du Conseil colonial, apportant les vœux de celui-ci au Roi, s'est exprimé en ces termes : Le Conseil colonial met tout son zèle à l'accomplissement de la haute mission dont il est investi. Son activité ne se limite pas à l'examen, en assemblées générales, des projets de décret qui lui sont soumis conformément aux prescriptions de la charte coloniale ; elle s'exerce encore dans l'étude, en commissions spéciales, de nombreuses questions d'ordre législatif qui lui sont déférées par ;,'e gouvernement. ,Au cours de cette année, le Conseil a achevé la grande réforme de toute l'organisation judiciaire ; il a continué l'œuvre laborieuse de l'établissement de ia législation civile et de la législation commerciale. L'une de ses commissions est à la veille de terminer un important travail de revision des conditions et redevances imposées aux exploitations minières du Katanga. Nous croyons que l'industrie y trouvera des atténuations qu'elle est fondée à réclamer parce qu'elles sont indispensables à son développement et partant à la prospérité même de la colonie. L'U niversité Il fut beaucoup question du Congo dans les discours prononcés au Palais le I" de l'an. C'est ainsi quie le vice-président du conseil d'administration de l'Université a dit notamment : La science est inséparable de tout effort économique et moral. Celui que commande le progrès de notre entreprise africaine n'est possible que grâce à de fortes études, à unie haute culture, destinées à orienter une élite vers les tâches multiples de la colonisation. C'est d'hommes que le Congo a besoin autant que de capitaux. L'Université a créé récemment une section de sciences coloniales, dont l'enseignement est confié à des juristes, à des ingénieurs, à des économistes distingués dont plusieurs ont scruté le problème colonial sur place. Sans doute cet enseignement n'a pas un caractère professionnel. Mais il est propre à éveiller des vocations et à tourner les curiosités et l'esprit d'initiative de la jeunesse vers un des pays les plus neufs et les plus attrayants, vers l'une des formes les plus hardies de l'activité belge contemporaine . — Les diamants du Congo * * * * Une première vente Nous avons annoncé l'arrivée, à Anvers, du premier envoi de diamants du Congo, reçu par la Société Internationale Forestière et Minière du Congo. Il a été procédé, jeudi matin, à la Société Générale de Belgique, à l'ouverture des soumissions pour ce premier envoi. 6,795 carats étaient offerts en vente, subdivisés en trois séries : ire série, 1,723 carats de pierres de première qualité ; 2e sérié, 1,820 carats de pierres de qualité moyenne ; 3e série, 3,252 carats de pierres de qualité inférieure. Trente soumissions ont été introduites et dépouillées en présence de MM. le chevalier Carton de Wiart, directeur de la Société Générale de Belgique, administrateur de la Société Internationale Forestière et Minière du Congo ; François Vanden Bosch et Marcel Vanden Bosch, courtiers ; F. Van Brée, secrétaire de la Société Internationale Forestière et Minière du Congo. La plus haute offre a été faite par la firme Dumig frères et Alfred Van Eeckho-ven, d'Anvers, au prix moyen de fr. 30.02 par carat, soit pour un montant de fr. 203,985.90; le shipment a été adjugé à cette firme. La seconde offre par ordre d'importance a été présentée par MM. Van Hinderdael et Paul Fallon, de Bruxelles ; elle était de 197,000 francs. Les résultats de cette première vente de diamants du Congo sont considérés comme très favorables et encourageants, si l'on tient compte que l'envoi comportait 50 p. c. de diamants de qualité inférieure ; l'on remarquera également le nombre important de soumissionnaires. C'est de bon augure pour l'avenir. Une seconde vente de diamants aura lieu probablement vers le milieu de l'année. ♦- 1 Au Conseil colonial * * * * La convention du Kasaï Le Conseil colonial est convoqué pour aujourd'hui samedi, en vue d'examiner un projet de décret ayant pour objet l'approbation d'une convention conclue avec la Compagnie du Kasaï, conférant à cette dernière — comme nous l'avons déjà dit — le droit de rechercher les mines et éventuellement celui de les exploiter dans une partie du bassin de l'Aruwimi. La Compagnie du Kasaï fait valoir à l'appui de sa demande la situation précaire qui lui est faite par la crise du caoutchouc survenue peu de temps après l'effort financier qu'elle a dû accomplir, il y a deux ans, pour opérer le rachat des actions de la colonie. La compagnie, dont l'activité a été jusqu'ici presque entièrement absorbée par le commerce du caoutchouc, agit sagement en décidant cl'aborder d'autres objets et la colonie devrait l'encourager dans cette voie. « Comme tout le bassin de l'Aruwimi, constate à ce propos l'exposé des motifs, la région visée contient des terrains aurifères. Elle a été prospectée par les agents de la colonie. La régie de Kilo y a exploité un chantier de lavage d'alluvions sur la petite rivière Nebula, mais l'exploitation n'étant pas rémunératrice, les travaux furent abandonnés. La teneur de ces alluvions aurifères n'a jamais dépassé un gramme d'or à la tonne. La superficie de la région concédée est d'environ 2 1/2 millions d'hectares. Le droit de recherche accordé est exclu sif. La compagnie se trouvera donc dans la situation des concessionnaires du Katanga après la délimitation de leurs blocs. Son droit de recherche expirera le 31 décembre 18 18. L'article 7 de la convention stipule que les conditions de la concession de l'exploitation seront réglées par la législation qui sera mise en vigueur ultérieurement. Cette législation est actuellement à l'étude. Lorsque'le décret sur les mines du Katanga aura subi les modifications dont le Conseil colonial est actuellement saisi, un projet de décret, appliquant à la colonie les règles en vigueur au Katanga, pourra être soumis à l'avis du Conseil. Toutefois, si la législation nouvelle n'était pas promulguée au moment de la demande de concession d'exploitation, les redevances et la participation du Comité spécial dans les bénéfices des mines, qui seront prévues par les décrets concernant le Katanga, seraient appliquées aux concessions d'exploitation de la Compagnie du Kasaï ou de ses filiales. L'article 6 limite à 100,000 hectares la superficie des mines dont l'exploitation pourra être accordée à la Compagnie ou à ses filiales. » La région qui fait l'objet de la demande de concession comprend : i° la partie du bassin de la rive droite de l'Aruwimi, limitée à l'ouest par le cours de la rivière Kole et à l'est par le cours de la Nepoko ; 20 La partie du bassin de la rive droite de l'Aruwimi-Ituri située en aval d'Irumu, et limitée à l'ouest par le cours de la Gayu et une ligne droite reliant la source de cette rivière à la source de la Nepoko. Un autre projet de décret portant suppression des droits d'entrée sur les engrais organiques et chimiques sera examiné. Le droit de 10 p. c. ad valorem qui frappe actuellement ces marchandises et les frais de transport qui les grèvent augmentent dans de notables proportions la valeur des engrais, rendus en Afrique, de telle sorte que leur emploi se trouve enrayé . Pour favoriser le développement des exploitations agricoles dans la colonie, il est cependant indispensable que les produits utilisés pour l'amendement des terres soient mis à la disposition des intéressés dans des conditions favorables comme celles dont bénéficient les graines, les animaux vivants et les appareils ou outils d'un usage agricole. Les décrets du 9 avril 1892 et du 5 mai 1898 prévoient pour ces derniers articles un régime de faveur à l'entrée en leur accordant soit l'exemption totale, soit le bénéfice du taux réduit de 3 p. c. ad wlor\em. Le projet actuel complète donc l'œuvre des législateurs de 1892 et de 1898 en supprimant, en faveur des engrais, une différence de traitement à l'entrée que rien ne justifiait. ÉCHOS ET NOUVELLES Nos missions. Le Père Handekeyn, supérieur provincial des Pères de Scheut, au Kasaï, vient d'être nommé représentant légal de la Congrégation de Scheut pour la préfecture apostolique du Kasaï pendant un délai de trois ans. Les employés des colonies. Le bruit avait couru qu'en vertu d'une mesure prise par le ministre, les employés du département des Colonies n'ayant pas atteint l'âge, de 3 5 ans seraient obligés de partir en Afrique pour obtenir un avancement . A la vérité, quelques agents de l'administration centrale avaient annoncé précédemment l'intention de solliciter un poste dans la colonie ; on leur a fait savoir officieusement qu'on ne demandait pas mieux que de voir donner suite à leur intention de partir pour le Congo et qu'on veillerait à ce que leur carrière administrative n'en souffre pas. Nos pêcheurs au Congo. Nous avons dit dernièrement qu'un chalutier à vapeur se rendrait au Congo avec une douzaine de pêcheurs ostendais. C'est le chalutier à vapeur O 13 o Jacqueline, une belle unité de 76 tonnes, construite aux chantiers Cockerill, à Hoboken, il y a quelques années à peine. Il sera commandé par le capitaine Arsène Blondé, un jeune capitaine des plus expérimenté, prendra 2 mécaniciens, 2 chauffeurs et 10 pêcheurs. Le O 130 partira d'Ostende fin janvier ou courant de février pour Banana. Les Anglais au Congo. M. Lamont, consul de Grande-Bretagne, a l'intention d'entreprendre sous peu un

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Dit item is een uitgave in de reeks Le journal du Congo behorende tot de categorie Koloniale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1911 tot 1914.

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