Le journal du Congo

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s.n. 1914, 07 Mei. Le journal du Congo. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/vd6nz82681/
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Jeudi 7' mai 1914 ta La Numéro 10 cent. (Etranger : 15 cent.) 3me année. — N° 32. LE JOURNAL DU CONGO Gazette hebdomadaire PUBLICITÉ Annonces (4e page) la ligne . • fr. 0.50 Réclames (3° page) „ . fr. 1.50 Echos B . fr. 3.00 I BUREAUX : Rue dé Iet Tribu le, S, Bruxelles TÉLÉPHONE ABLON 1807 ABONNEMENTS Payables par anticipation ; échéance le 30 septembre Belgique .. .. .. .. îr. 5.00 Union Postale îr. 7.00 Les demandes d'abonnement pour l'Etranger doivent être accompagnées d'un mandat international. LIRE DANS CE KUMÉRO : La Capitale du Congo belge. La lutte contre la maladie du sommeil. Echos et nouvelles. Au Conseil colonial. Les funérailles du capitaine Cassart. Le rachat du chemin de fer du Mayumbe. Une révolte au Congo portugais. A la Chambre de Commerce du Stanley-Pool. La main-d'œuvre en Afrique. La crise du caoutchouc. Peut-on cultiver le coton au Congo belge ? Arrivées et départs. L'Officiel. Bulletin Financier. La Capitale do Congo belge * * * * Nous écrivions, les 15 et 22 mars 1913 : Tout le monde colonial et politique est unanime à reconnaître la nécessité de la décentralisation, .d'est-à-dire du gouvernement de la colonie par les autorités locales, sous la haute direction du ministre n'intervenant plus que pour "les directions générales. La question de principe est non seulement tranchée, mais nous abordons franchement l'application de la décentralisation administrative à la colonie. En 1913, nous déclarions que l'étude de l'emplacement de la capitale était urgente parce quf « il ne faut pas qu'on » soit lié dans l'avenir par une solution » boiteuse uniquement par les installations et les dépenses faites. » Où doit se trouver la capitale du Congo belge décentralisé ? Malheureusement, nous nous acheminons lentement vers l'adoption et le maintien de la solution boiteuse uniquement parce qu'on a gaspillé des crédits à Borna. Dans le vaste programme esquissé par le ministre des Colonies, il n'est pas question de ce problème pourtant d'une importance primordiale pour la vie et le bon gouvernement du pays. Au lieu de supprimer tout crédit pour travaux neufs à Borna, 011 y a continué les dépenses en travaux inutiles et superflus, si pas nuisibles, comme les 150,000 francs perdus dans l'impossible empierrement des avenues. Alors qu'actuellement de nombreuses habitations élevées à grands frais en 1911 sont déjà vides faute de fonctionnaires, on construit pour 100,000 francs un nouveau commissariat pour le district du Bas-Congo. On a élevé des maisons à Borna comme si le personnel qu'on y centralisait en 1910-1911 devait y être toujours maintenu. La colonie devenant autonome et le gouverneur général devant en diriger directement les destinées avec pleins pouvoirs et pleine responsabilité, la question de la résidence du chef du gouvernement général est un problème des plus important. Nous avons montré que la capitale d\iin\e co>Lon\m —- résidence du gouverneur général — doit se trouver au cejifre économique Le plus important de I(t colore. La colonisation est avant tout un problème économique ; et le gouvernement général doit avant tout se préoccuper des soucis économiques. La mise en valeur des richesses latentes d'un pays est la première et indispensable étape vers le relèvement de la population.La gouvernement général doit travailler directement à cette mise en valeur : D'une façon passive par les ordonnances et règlements, par l'occupation et la pacification du pays en créant ainsi l'atmosphère favorable à l'établissement de colons, commerçants, industriels ; D'une façon active en suscitant et stimulant les initiatives — les études, les recherches, les prospections, en ai dant les colons-planteurs et industriels et surtout en exécutant un programme complet de grands travaux publics : voies de communication et de transports fluviales, ferrées et terrestres desservant toutes les régions. Comment le gouvernement général et ses directions pourraient-ils pratiquement remplir ces divers rôles, s'ils vivent en dehors du mouvement économique du pays, loin des centres d'affaires, en marge de la colonie, dans les mares stagnantes du a-Congo ? ! L'emplacement de 1 capitale-est sur les rives du Stanley-Fopl. Une première objet ion consiste dans le fait que de gran 2s dépenses ont été effectuées à Borna dans les dernières années et spécialement depuis 1910. Les destinées de la colonie ont une autre importance que les quelques millions inutilement dépensés à Borna. Mais il ,ne faut pas continuer les gaspillages en élevant de nouveaux monuments : palais de justice, palais du gouverneur général, bureaux généraux de l'administration, cathédrale, etc. Il est indispensable : a) De prendre une décision de principe déclarant officiellement que la capitale du Congo belge sera édifiée au Stanley-Pool et portera le nom de l'auguste fondateur de la colonie. b) D'arrêter toutes les dépenses extraordinaires à Borna. — Seront seules autorisées les dépenses d'entretien réduites au minimum. c) D'ouvrir annuellement des crédits à l'extraordinaire pour l'élaboration des plans et l'édification des bâtiments gouvernementaux. Mais on formule également une deuxième objection : La vie est moins chère à Boma qu'au Stanley-Pool. La construction et l'entretien des bâtiments gouvernementaux seront beaucoup plus onéreux au nouvel emplacement. Les frais généraux d'administration seront plus élevés parce que tous les éléments, personnel et matériaux, doivent être transportés par chemin de fer à 400 kilomètres de distance. Il y a d'autres éléments plus importants que le coût plus ou moins élevé des frais généraux de l'administration générale. C'est rapetisser singulièrement le problème que de fixer l'emplacement de la capitale à l'endroit où la vie et les moyens d'action sont les moins onéreux. A ce compte-là il faudrait l'établir à Bruxelles. D'abord, on se base sur les tarifs actuels du chemin de fer alors que ceux-ci seront dégrevés notablement. Et, est-ce qu'un personnel gouvernemental, vivant à côté et hors de l'activité propre de la colonie 11'occasionne pas bien plus de dépenses inutiles et ne fait pas bien plus obstacle au développement du pays ? Ce personnel, par la force des choses — vivant dans un centre artificiel, dont toute l'activité est bureaucratique —. finit par tout ramener à lui et par être imbu de très bonne foi de l'idée que la colonie est faite pour le gouvernement général et non ce dernier pour la colonie.Le centre économique de la colonie, son centre de gravité est au Stanley-Pool.Des quatre chefs-lieux de province, trois : Léopoldville, CoquilhatviUe et Stanleyville, sont échelonnés sur le fleuve en rapport direct et immédiat. Par le chemin de fer du Bas-Congo-Ivatanga, Elisabethville sera à cinq jours de Léopoldville. Toutes nos voies de communication fluviales et ferrées convergent vers le lac de Stanley qui est le centre d'attraction de l'Afrique Equatoriale. C'est sur les rives du Stanley-Pool que doit se trouver la résidence du gouverneur général du Congo belge. Dans une transformation de l'administration du Congo — aussi radicale que celle qui est en projet — les résultats utiles provienn ait bien plus de la bonne application que des principes eux-mêmes. Pour tirer de ces principes tout le bien désirable, il est nécessaire de placer les organismes gouvernementaux dans le cadre adéquat à leur fonctionnement, c'est-à-dire au cœur même du pays, au centre vital de la colonie : Léopoldville doit être la capitale de notre grande colonie réorganisée. La lutte contre la maladie du sommeil Kl >** M. le gouvertieu'1 général Félix Fuchs1-a lancé, fin févri r dernier, cette excellente circulaire <ux agents de la co-Io-;nie : La nécessité apparaît plus impérieuse que jamais de faire participer la société indigène, organisée en -ch-efferi-es, à la lutte contre la maladie du sommeil. Cette participation doit être continue, énergique, méthodique et, pour être efficace, elle doit s'exercer de la manière exposée ci-après : Il importe que les autorités territoriales, au cours de leurs entretiens avec les chefs indigènes, recommandent à ceux-ci de concourir, sans relâche, avec nous, à la destruction du fléau. Dains le même dessein, les directeurs des sociétés agricoles ou commerciales doivent user de leur ascendant sur l'indigène. Plusieurs, d'entre eux ont fait preuve, dans cet ordre de choses, de louables initiatives et je me plais à leur rendre hommage. Quant aux missionnaires, c'est à peine s'il faut adresser un nouvel appel à leur collaboration. Nous savons avec quel zèle ils s'em-pioient à préserver i'ès natifs, qu'ils évangé-lisent, des maléfices d'un fléau qui menace, s'il n'est bientôt vaincu, de tarir les sources vives de la population. La condition primordiale pour rgndre fécond en résultats le concours demandé aux natifs est que chacun soit à même de reconnaître la mouche tsé-tsé (glossina). Si un grand nombre de noirs sont déjà capables de la distinguer parmi d'autres diptèras, la plupart d'entre eux ignorent encore le rôle qu'elle joue dans la transmission de la maladie du sommeil. Et comment combattre avec succès l'ennemi qu'on ignore ? Il est donc indispensable que les Européens aient de fréquents entretiens avec les noirs en vue de vulgariser et de généraliser la connaissance de la glossine, de ses mœurs, de la maladie qu'elle transmet. Non seulement- les chefs prendront part à ces entretiens, mais encore les sous-chefs, leurs administrés, en un mot, le plus grand nombre d'indigènes possible. Et l'on ne se bornera pas à parler de la mouche, elle sera montrée et l'on attirera l'attention sur ses caractéristiques. L'Européen .en voyage fera recueillir par son. personnel le plus de tsé-tsé possible. En cours de route à l'occasion de la traversée d'un village, à l'étape, sur les marchés, au poste, mais surtout dans les grandes agglomérations, il ne négligera jamais de montrer aux noirs la glossine, de leur faire connaître ses mœurs, ses méfaits ; il se fera indiquer le nom de la tsé-tsé dans les dialectes locaux. Ce nom varie de région à région. Parfois il n'est qu'un terme générique signifjant simplement « mouche » et désigne dès lors la majorité des diptèresr" La tsé-tsé est appelée « mavekwa » dans le Mayumbe et les Cataractes ; « ejibi », chez les Batek-e, à Tshimbiri ; « ejiji » chez les Bobanigi, « vidi », à Irebu ; « lifuka », à Umaogi ; << etuna », à Nouvelles - Anvers ; « nganga » ou « viande », chez les Azande du nord. Les principales caractéristiques de cette mouche, celles qui la différencient de tous les autres diptères, sont : i° La tormpe, longue et solide, qui, à l'état de repos, est maintenue horizontalement, dépassant la tête d'une longueur presque doujble de -celle-ci ; 2° Les aires, sombres, comme enfumées, bien que transparentes et se croisant, au repos, a la façon des branches d'une paire de ciseaux. Aucun angle n'existe entre leurs extrémités. II y a plusieurs espèces de glossines, mais leur distinction n'offre aucune importance quant au but que nions entendons ici poursuivre. Elles doivent être considérées lotîtes comme également, dangereuses'et être détruites au même titre. En général, les chefs connaissent la maladie du sommeil, soit par ouï-dire, soit pour en avoir constaté les effets désastreux parmi leurs sujets. Les indigènes désignent même la maladie sous un nom spécial : « ilo », « tolo », « pungi », « busingisi ». Ils n'en restent pas moins indifférents, insouciants et fatalistes devant le fléau. C'est cette apathie qu'il faut secouer chez les chefs et chez leurs sujets. Il faut arriver à leur faire comprendre qu'en évitant la .piqûre de la mouche on échappe à la maladie du sommeil ou que, déjà trypanosé, on peut vivre de longues années- en suivant un régime approprié et que d'aucuns peuvent même guérir. Il faut surtout les convaincre qu'une région peut être épargnée s'ils veulent accorder une aide sérieuse aux médeicins et aux chefs territoriaux ou que, grâjce à leur concours assidu, une région 'contaminée peut être entièrement assainie. Il faut faire comprendre aux chefs l'intérêt qu'ils ont à grouper le plus possible leurs sujets, à renoncer aux petites agglomérations et, par conséquent, à faciliter la surveillance et à s'opposer par tous les moyens aux ravages de la tryp'anose. Que les indigènes aient confiance en l'Euro péen, qu'ils soient convaincus que la mouche tsé-tçé e^t la propagatrice de la trypanosé, et, dès Ions, ils deviendront nos meilleurs collaborateurs. Au lieu de noqs laisser péniblement, et souvent sans succès, rechercher les gîtes à glossines, ils nous les montreront et grâce à la crainte que leur aura inspirée In trypanosé nous obtiendrons des chefs et de leurs administrés qu'ils entreprennent sérieusement le déibrouissaillament des régions infestées. Les principaux gîtes seront d'abord détruits, puis ceux de moindre importance et ainsi de isuite, afin que la tsé-tsé soit poursuivie de proche en proche, jusqu'en son dernier refuge. La tâche que nous avons à remplir est non seulement -commandée par des intérêts supérieurs d'humanité, elle nous est aussi dictée par des considérations d'ordre -économique. Rappelons-nous que le roi Léopold II s'exprimait naguère en -ces termes : « La population native est à la base de la richesse propre du pays » et n'oublions jalmais que « la disette d'holmmes est le plus grand malheur d'un pays » (J.-J. Rousseau). Je îme propose de signaler à la bienveillance du gouivernetnent tous ceux qui dans la lutte -contre la (maladie du sommeil auront fait preuve d'initiative et d'activité et auront -obtenu d'appréciables résultats. Le gouverneur général, F. Fuchs. ♦ Au Conseil colonial Le gouvernement décide de nouveaux dégrèvements. Un décret sur le droit de recherche minière. # # * * Le gouvernement vient de soumettre au Conseil colonial, qui s'en occupera samedi, un projet de décret supprimant les droits de sortie sur les arachides, l'huile de palme, les noix palmistes, le sésame et le café. Ces impôts ont -été fixés respectivement à fr. 1.35, fr. 2.75, fr- 1 -4°, fr. 1.25 et 3 franlcs les cent kilogrammes par l'arrêté du S mai 1898. Ils paraissent constituer un obstacle sérieux au développement de l'exploitation commerciale de ces différents produits. La récolte des noix et la fabrication de l'huile de palme ,ne prennent pas, nonobstant 'la richesse du territoire en palmiers élaïs, l'essolr que l'on est en droit d'en espérer. La même constatation doit être faite poulr les arachides, le sésame et le café, dont l'exportation lest pour ainsi dire nulle. Il en (résulte qu'une source abondante de revenus pour l'indigène et de transactions pour le commerce d'exportation, se trouve négligée. La mesure préconisée impose au Trésor colonial un sacrifice de 137,000 francs environ, mais elle aura, à n'en pas douter, une répercussion heureuse sur l'avenir économique du Conjgo b-elgje. Cette diminution pourra, au surplus, être compensée par une augmentation des rentrées en -matière d'impôt personnel, de transport et par une perception plus complète de l'impôt de capitation, grâce au débouché plus facile trouvé pour les produits de l'activité, des indigènes. Il est utile de faire remarquer que la législation de la plupart des colonies voisines prévoit un régime extrêmement favorable pour ,oes produits. Il en est ainsi notamment pour ,l'Afrique Equatoriale Française (depuis -la dénonciation du Protocole de -Lisbonne, du 8 avril 1892) et pour le .Cameroun, où l'exemption des droits de sortie est accordée. * i * * ' Un second projet de décret tend à autoriser le Comité spécial d'u Katanga. à proroger ou à renouveler, jusqu'au 15 aviil 191 5, le droit exclusif de recherche minière prévu par l'article 2 des conventions approuvées par le décret du 27 mars 1910, par les trois décrets du 15 décembre 19x0 et par les décrets des 14 février et 1 5 juin 191 1. Le projet de décret ratifie en même temps la prorogation déjà accordée par lettre à la Société Belge Industrielle et (Minière du Katanga, qui détient les [droits -concédés par la convention du g mars 1910, approuvée par le décret td'u 17 mars 1910. L'es conventions idont il s'agit accordent à -divers (groupes le droit de rechercher les mines (dans le domaine d'u Comité spécial -du (Katanga èt de délimiter un certain nombre de blocs dans lesquels ils jouissent d'un 'droit exclusif de recherche minièr'e jusqu'à tune date fixée par l'article 2 ides conventions. Ce droit exclusif de recherche (expire pour tous les groupes visés ci-dessus (dans le courant de l'année 1914. Il s'agit de proroger ce droit jusqu'au 15 avril 191 5. .11 y a un an déjà, en raison des découvertes minières effectuées, de la difficulté et de la durée des travaux à exécuter pour fe aéveloppelment des gisements reconnus, le Cotmité spécial avait été saisi de demandes de prorogation d'u droit exclusif de recherche dans les blocs délimités. D'autres questions relatives à la recherche et à l'exploitation des mines 3'étant po sées, le gouvernelment décida de reviser la législation en vigûeur, et notamment tes délais de recherche accordés par les permis spéciaux de recherche minière. Tel était l'objet du projet de décret présenté à l'avis d'u Conseil colonial par l'arrêté royal du 7 juin 191 3. En présence de cette situation, le Comité spécial, bien que d'accord avec les intéressés pour proroger leur droit exclusif de recherche, estima ne pouvoir prendre de décision définitive avant de connaître l'avis du Conseil colonial sur le projet de décret. Mais la commission spéciale formée au sein du Conseil colonial pour examiner le projet de revision du décret sur les mines, élargissant l'objet de ses travaux, aborda la question délicate des redevances minières et elle vient seulement de terminer son examen. Ses propositions sont actuellement soumises au gouvernement et au Comité spécial. Or, les 'délais prévus par les conventions que les parties aVaient en principe décidé de prolonger, sont expirés ou sont à la veille d'expirer. Déjà le Comité spécial, ainsi -qu'il est dit ci-dessus, a dû prendre des dispositions pour éviter les conséquences graves que présenteraient l'expiration du droit exclusif de recherche et l'arrêt des travaux miniers en cours dans certains blocs. Il se verra obligé de prendre .des mesures analogues en ce qui concerne les blocs dans lesquels le droit 'exclusif peut s'éteindre avant l'entrée en vigueur du décret revisant la législation minière et les décrets approuvant les conventions additionnelles qu'il contiendra de conclure avec les groupes possédant des droits miniers conventionnels. L'e projet de décret autorise donc le Comité à proroger ou à renouveler les droits dont il s'agit et il ratifie les di-sjjo-. sitions que le Comité spéicial à déljà (dû prendre à "cette fin. Ije terme !du 15 avril 191 5 a été adopté én [considération du temps nécessaire à l'examen par 'le gouvernement et par le Comité spécial du Katanga d'es propositions de la commission spéciale du Conseil colonial, aux débats auxquels le projet donnera lieu et aux négociations éventuelles aveic les intéressés en vue des modifications à apporter aux concessions existantes. Il a fallu tenir compte, au surplus, des retards qu,e peut subir la réalisation de ces divers objets du chef du dépôt obligatoire des projets de décret sur le bureau de la Chambre des représentants et du Sénat en exécution de l'article 1 5 de la Charte coloniale. ÉCHOS ET NOUVELLES Mort au Congo. Extrait -d'une lettre du Kwango qui vient de parvenir en Belgique : « Nous recevons la visitfe du lieutenant Simon, administrateur territorial de Kik-wit. Le brave officier vient de recevoir la nouvelle de la mort de son fr-ère qui fait partie de la brigade d'études d'un nouveau chemin de fer projeté entre Ma-tadi et 'Léopoldville. Il est mort après une courte maladie ; c'est une hématurie qui l'a emporté. Le lieutenant en est fort affecté. ,» Inauguration de l'Union coloniale. Mercrtedi prochain, à 8 heures du soir, seront officiellement inaugurées les nouvelles installations de l'Union Coloniale belge, Fédération des Cercles coloniaux, rue de Stassart, 34. La séance inaugurale se donnera dans le superbe auditoire de l'Union Coloniale belge ; elle sera honorée de la présence de M. le ministre des Colonies. Le corps de musique du régiment des grenadiers prêtera son concours à cette cérémonie. M. Cooreman, ministre d''Etat, président, et le général Thys, l'un des vice-présidents de l'Union Coloniale belge, exposeront le but que poursuit cette association. Jusqu'à cë jour, l'Union Coloniale belge s'est surtout préoccupée de l'organisation de cours de préparation coloniale destinés aux candidats agents commerciaux et industriels ; lés deux sessions 19x2-1913 ont été suivies par 50 élèves. D'autre part, l'Union vColoniale belge a créé un musée cojmmercial qui sera ouvert au public à partir du 13 mai ; plus de cent exposants belges y montrent, dans une ordonnance aussi méthodique qu'esthétique, les produits destinés à l'exportation. Ce musée .constituera évidemment, dans le quartier si colonial de la porte de Namur, une attraction de tout premier ordre. Nos malles congolaises. Suivant télégramme, le steamer Elisa-heifiwill^ a quitté Dakar, à 4 heures, samedi après -midi, en route pour le Congo.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le journal du Congo behorende tot de categorie Koloniale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1911 tot 1914.

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