Le matin

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25 januari 1914
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s.n. 1914, 25 Januari. Le matin. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4x54f1nj4r/
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se LE MATIN limanche 25 Janvier» ~ bitude, la glace a craqué sourdement sou le poids de leurs admirateurs bénévoles. C'est à regret que l'on a cédé devant le soi tombant et que peu à peu la piste de glac a été abandonnée. D'aucuns ont demandé si l'on y organise rait une fêta aux lumières un de ces soirs Peut-être. Mais il faudrait pour cela qu'i continuât de geler. WM Les catholiques flamand Une vive irritation règne dans les milieu: catholiques flamands. Le Uandelsblad e d'autres journaux autorisés critiquent sé vèrement le ministère, M, Woeste et la ma jorité de la droite.' Il n'est permis à per sonne, imprime lo Uandelsblad, de joue avec le feu et les députés flamands qui son soumis à réélection au mois de mai doiveji considérer de leur intérêt d'insister auprè du gouvernemeirt pour qu'il fasse voter ui article qui ne ^oit pas une dérision pour le Flamands. Ailleurs notre confrère trait l'attitude de M. Woeste de fourberie. On sait qu'en plein Parlement M. Vande perre a blâmé l'attitude de M. de Meeste élu sur la même liste que lui et co-auteu d'un amendement considéré par les fia mands catholiques comme une véritabl trahison. Quand on démêle l'écheveau assez en brouillé des textes qui ont été mis en dis cussion, on doit reconnaître en dehors d toutes considérations politiques que ces co lôres ne manquent pas de fondement, Dif i'erents amendements ayant été présentés le députés flamands appartenant aux diver partis de la Chambre avaient pour simpli fier le débat et dégager la question de tout considération politique formulé un text unique qui fut signé par MM. Franck, Huys mari s, Van Camvelaert,Hendrickx,Persoons c Delbeke. Ce texte traduisait en dispositio législative le système qui depuis trente an est suivi en 'matière linguistique dans le écoles communales d'Anvers. C'est encore c texte admis par les Flamands des trois par tis que le ministère et M. Woeste suscité rent un amendement Nobels contresign par M. de Meester, député clérical d'Anveri Co texte se borne à laisser toutes choses l'appréciation du ministre. Or, au vote les dispositions essentielle du texte de l'amendement Franck-Van Cau welaert-Huysmans furent rejetées. Il es vrai que l'amendement Nobels, appuyé pa le ministre, subit le même écheo par 73 voi contre 72 voix. MM. Van Cauwelaert, Van doperre et Hendrickx avaient voté ave quatre autres députés de droite contre 1 gouvernement. Au contraire, MM. de Mees ^ ter, de Kerchove d'Exaerde, Segers, Va Reeth avaient appuyé do leur vote l'amen dement quaiifié de duperie à la fois par R Hymars et par M. Vandeperre. On comprend que les Flamands catholi ques ne soient pas contents de se voir ains - abandonnés par la grosse moitié >5e la déou ' tatiou d'Anvers. Mais ont-ils bien raison d s'en tlomipr? M. Delbeke, élu sur un gramme antimilitariste, n'a-t-il pas voté 1 loi miF'airf: de 1909 pour rester ministre M. Segers, qui avait combattu cette loi jus qa'au dernier moment, n"a-t-;l pas ftban donné ses convictions antimilitaristes pou obtenir un portefeuille? wv\ Les mouette Depuis que les grands froids ont rend la pêche difficile aux mouettes, une quant: té considérable de ces grâcieux oiseaux oi rempnté le cours du fleuve et sont vem. évoluer devant la ville dans l'espoir d' trouver quelque nourriture. On peut l< voir, à la sortie de chaque steamer, suivi pendant longtemps le sillage du navire o de temps en temps les stewards laisseï tomber quelques reliefs de la cuisine d bord. Mais cette maigre pitance ne leur suff sant plus, les mouettes ont envoyé quelqut éclaireurs à l'intérieur des terres, et ceux-' n'ont pas manqué de découvrir les dépô de la propreté publique établis au sud. Au; sitôt par centaines, les oiseaux Jy soi abattus et se sont mis en devoir de décoi vrir quelques restes de victuailles. Rien de mieux, direzrvous, et les voila t, Tés d'affaire. C'est que vous comptez sai les naturels du Kiel et d'Hoboken. Armi de bâtons et de pierres, ils se sont rendi compte tout de suite de ce qu'il y avait quelque chose à détruire, et ses ont occupi de massacrer les mouettes à tel point qi la société protectrice des animaux s'en e émue. Elle a délégué là-bas ses inspectou pour constater les faits et faire, si possibl quelque chose à détruire, et se .sont occupi Nous nous étonnerons seulement de ( que la police n'apporte pas plus d'entra: à réprimer de pareils faits et surtout de ( que nos tribunaux eux-mêmes se moiîtrei to plus souvent d'une indulgence excessn à l'égard des brutes qui s'en rendent coup: bles. On sait ce qu'il en coûte en Angleter: de maltraiter les animaux. Il nous reste d' cidément bien de3 choses à apprendre. ww Mauvaises finance On sait que le gouvernement l'ait suppoi ter par l'emprunt non seulement les dépei ses immobilières qu'entraîne la réorganis; tion de l'armée, mais aussi la plupart d dépenses mobilières, sauf à les amortir < 25 ans. Les orateurs de gauche ont vivement cr tiqué ce système; ils o. t fait ressortir à b< droit que pour de3 uniformes, des armes, d chevaux, un délai d'amortissement de 25 ai est absolument excessif, étant donnée rapidité de la transformation qui s'opè dans l'armement et l'outillage techniqi d'une armée. L'émission prochaine de 400 millions d'< bligations à court terme en Prusse vie: corroborer ces critiques do l'opposition. J lieu de 25 ans, c'est un délai d<? 10 ans q est admis pour l'épu.ement de cet emprui En France, le projet de M. Dumont fi: un délai de 15 ans. * .D'excellents auteurs, comme M. Drèze, i des financiers les plus éminenls de not temps et professeur à l'Université de Par , estiment même que le délai ne devrait p dépasser 10 ans. ; Chez bous, on prend un quart de siècle. La conclusion qui se dégage de cette situa-r tion, c'est que chaque année, notre budget 3 sera indûment allégé de plusieurs millions qui en réalité devraient grever l'ordinaire - et dont, par ce mauvais procédé de finance, ? on laisse la charge aux générations et aux 1 gouvernements futurs. Malgré la dure leçon que les événements économiques actuels lui infligent, le gou-s vernement catholique n'entend pas revenir - à la sagesse et à la raison en matière finan-' cière. «/WV Aux Ponts et Chaussées Depuis les premières alarmes provoquées r par le fameux projet de réorganisation du t corps des ponts et chaussées, imaginé par t M. Helleputte ou par ses bureaux, et dont 3 une première application a été faite, à titre ^ d'essai et provisoire, dans la province de s Luxembourg, le silence s'est fait sur les cu-3 rieuses dispositions de «décentralisation» dont nous avons parlé. Or, si ce silence a pu rendre quelque quié-t> tude aux ingénieurs menacés dans des situais tions acquises et assurément méritées, il ne . dit rien qui vaille cependant à ceux qui ont 3 attentivement étudié la «manière» de nos maîtres. Et c'est pourquoi l'on s'inquiète d'un pro-_ jet, actuellement à l'étude dans les bureaux e du ministère, et qui constituerait une très _ notable aggravation du projet primitif, ou _ si l'on préfère, un «perfectionnement». Il 8 s'agirait de créer le traitement de carrière, ç ce qui entraînerait la suppression des diffé- I rents grades parmi les ingénieurs, lesquels 0 obtiendraient, périodiquement, des augmen-e tations et seraient affectés, au choix du mi-_ nistre, à tels ou tels travaux, avec les in-,t demnité afférentes. [i Ces "travaux terminés,ils rentreraient dans s le rang... g Ce serait, tout simplement, l'instauration 0 du régime «au grand choix» aussi bien en _ ce qui touche à l'avancement qu'en ce qui _ concerne le déclassement. é Quelque chose comme le règne du bon 3, plaisir. à N'est-ce pas joli? MM S Le gala de la Presse 7 Une dizaine de jours1 nous séparent en-p core du traditionnel gala de la Presse et déjà l'on peut prévoir ce que sera le mercredi 4 février, cette salle éblouissante entre toutes, * car jamais encore le grand public n'a donné " aveo un tel empressement. Toute la haute e société anversoise, la noblesse, le mondô' des " lettres et d'e- la politique tout comme le grand commerce formeront pour la repré-j" sentation de la Tosca une assistance presti-L gieuse. Il est vrai que l'on n'a pas souvent l'oc-~ casion de voir l'œuvre de Puccini avec des II vedettes comme l'incomparable Chenal et le "" grand tragédien lyrique Albers, auxquels le 1 ténor Mario donnera vaillamment la répli-~ que. ® Voici ce que disait il y a deux ou trois * jours un de nos confrères gantois à propos * de la représentation de Griselidis, à laquelle ~ Mlle Chenal prêtait son concours lors du V gala de la Société française de bienfaisance: "La distribution de Griselidis réunissait un ensemble d'artistes de la plus grande ^ valeur. Mlle Chenal fut une Griselidis d'une û beauté souveraine et d'un charme exquis, et I je redirai avec les auteurs du poème que tff "voir Griselidis, c'est l'air/ier", quand Gri-1S selidis est Mlle Chenal. Physiquement et vo-y calement, Mlle Chenal est une Griselidis js idéale. Sa voix d'un métal d'une rare riches-'e se fit merveille." ù Voilà qui nous promet une Flora Tosca de tout premier ordre. t1 On nous demande tous les jours s'il reste encore des places pour ce merveilleux spéc-tacle. Répondons qu'en dehors des fauteuils qui sont tous vendus, on trouvera encore, '>j aux heures habituelles, des places de toutes ;g catégories au bureau de location du Théâtre Royal. Nous conseillons toutefois de ne pas ^ attendre jusqu'à la dernière minute. [_ iVW Naïvetés Un journal clérical publie une lettre que ig lui adresse un missionnaire rentrant deCey-!S lan et vantant la liberté anglaise. là «Que de fois, dit ce missionnaire, m'est-il 5S arrivé d'aller trouver un magistrat protes-ip tant: j'avais à obtenir soit justice, soit fa-jt veur. Justice, je l'ai toujours obtenue et ,s immédiatement; faveur, presque toujours.» e Voilà bien, peinte par eux-mêmes, la men-sg talité des missionnaires. Us prétendent Jg avoir droit non seulement à la justice, mais 'n à la faveur. Ce ne sont pas des citoyens ie comme les autres, qui se contentent de la il justice, tout simplement. ,e Déformation professionnelle! Pour le res-te, notre missionnaire est assez coulant et admet la tolérance... chez les autres.' ïq «On dirait, écrit-il, que l'Anglais fait pro-5_ fession de laisser de côté la question religieuse; j'ai vu de ces messieurs qui ignoraient parfaitement à quelle religion appar-q tenaient leyrs sujets; or, ces sujets étaient - chez eux depuis plusieurs années. En hom-me raisonnable, l'Anglais engage un cuisi- i- nier pour qu'il lui fasse bonne cuisine; c'est i- tout ce qu'il demande de lui; qu'il soit chré-3S tien, hindou, disciple de Mahomet, o'est le in cadet de ses soucis.» Comme nous serions d'âceord si -semblable i- tolérance était pratiquée au Congo. Il faut, >n Congo, convertir lo-mahométan; on n'ad-met pas que l'islamisme soit une religion is respectable au même titre que les autres, la Et notre naïf missionnaire donne une lo-?e çon pratique à nos fanatiques. ie Le journal clérical n'a pas l'air de s'en apercevoir. >" Fatale distraction. WW kU Au Cercla artistique it. Jeudi prochain, la troupe du «Théâtre de çp l'Œuvre» donnera une soirée de gala au Cercle artistique. On jouera Le Baladin di< m Monde Occidental, pièce en trois actes de ce M. E.-J.-M. Synge, traduite par M. Maurice is, Bourgeois. as C'est l'une des œuvres dramatiques les plus neuves, les plus intéressantes, les plu vraiment originales que M. Lugné-Poë ait' révélées au public parisien il y a de cela quatre ou cinq semaines. C'est une satire, à la fois bouffonne et terrible, d'un humour un peu spécial parfois, mais telle quelle c'est une pièce de haute pensée littéraire et qui, jeudi, sera excellemment interprétée. A l'occasion de cette soirée, et pour la première fois, le Cercle fera l'essai du nouveau mode de location des places réservées? Les membres sont priés, à ce sujet, de rçlire la dernière circulaire où sont énumérées les formalités à remplir. wv\ Maladies saisonnières Il n'est pas que les goutteux qui souffrent, en ce moment, de la vague de froid sévissant sur nos contrées. Les b-mehiteux, les asthmatiques se plaignent également. Les salles de nos hôpitaux n'ont jamais été envahies comme elles le sont en-ce moment. Elles sont pour ainsi dire combles. Cela ne laisse point que de nous surprendre un peu. Ne dit-on pas, à l'accoutumée, que les fortes gelées, en détruisant les microbes, délivrant l'humanité des maladies bénignes? C'est là une légende. Quand le temps est sec et froid, comme à présent, il est des millions de miasmes et de microbes qui, flottant dans l'air, cherchent à se réfugier dans les voies respiratoires des promeneurs et des passants. Aussi, est-il prudent, ces jou.s-ci,de marcher la bouche fermée; chaque aspiration d'un souffle de brise glacée nous menace et rkque de nous faire du tort. — Oui, mais voilà, si l'on devait sé préoccuper de tout ce que la simple prudence nous dicte, comment vivrions-nous donc? wv\ Flve o'clock Nous appelons tout spécialement l'attention de nos lecteurs sur un five o'clock de charité organisé par le Cercle des anciennes élèves de l'Institut supérieur, dans les salons de l'Hôtel Weber, 1e dimanche 1er février, à 3 heures de l'après-midi. Le cercle organisateur groupe les jeunes filles ayant suivi les cours de l'Institut supérieur dî la longue rue de l'Hôpital. Cette manière d'extension unh rsitaire répondait à un véritable besoin; elle constitue un des agents de culture les plus efficaces,dans un milieu où, il faut bien le dire, les préoccupations purement matérielles priment tout. Pour couronner cette œure dont tout l'honneur revient à M. Decguin,l'honorable éche-vin de l'instruction publique, il fallait un cercle qui propageât au dehors les idées et surtout ce besoin de penser suscité dans son milieu. C'est la tâche à laquelle s'est voué le Cercle dont l'activité, pour la première fois, se révélera au public dimanche prochain. Nous sommes assurés que le succès répondra entièrement à l'espérance du comité d'organisation. ww Définition Les détails des discussions sont parfois bien amusants. Ainsi Henry Monnier eût certes envié cette définition donnée par M. Brifaut du complot: « Un complot comporte essentiellement quatre notions concordantes: l'existence d'un groupement d'hommes associés dans une organisation au moins rudimentaire; le travail en commun; le programme à but coupable et enfin généralement le secret nécessaire pour éviter toute entrave.» Le code pénal n'y va pas par quatre chemins comme M. Brifaut: Il y a complot, dit-il, en son article 110, dès que la résolution d'agir a été arrêtée entre plusieurs personnes. C'est moins solennel et moins ampoulé et il est fort heureux que M. Brifaut n'ait pas rédigé ce code dans son style prud'hom-mesque et filandreux, car il eut été beaucoup plus long. i ii n ■—"■ AU JOUR-LE-JOUR LA PHILOSOPHIE ET LA MODE M. Jean Barny, collaborateur du, «Gil Blas», constatant qu'on a interdit le tango, demande que les évêques interdisent également le cours philosophique de M. Henri Bergson au Collège de France. Il ne faut voir là qu'une boutade d'étudiant plus ou moins sérieux. Et cependant, aux yeux de certains «élèves», le cours de M. Bergson constitue un véritable scandale. Ce, cours? Mais c'est le dernier salon où l'on pose, car les belles mondaines ont envahi le Collège de France. Bergson? Eh! mais, ce professeur n'est plus qu'un prétexte. On va à son cours comme on va chez le pâtissier à la mode, pour grignoter des gâteaux. Ceux mêmes qui voudraient entendre Bergson pour le bon motif doivent à présent y renoncer. Mon Dieu, oui, car toutes les places à ce cours sont retenues, occupées, réservées par et pour les gens du monde. On a beau être philosophe, c'est intolérable. Les Parisiens sérieux protestent. Leurs protestations continuent, et il semble bien que le cliahut devienne là un devoir. M. Bergson est l'auteur d'un ouvrage: «Le Pdrc, essai sur la signification comique». Il ne faut, pas croire pour cela que ses développements soient amusants, satiriques ou même simplement intéressants. Allons à ce cours. Il est deux heures. Et déjà, des dames à grands chapeaux empanachés traînent dans la, poussière. Oh! ce sont les plus ferventes disnivj.es de M. Bergson, Elles s'asseyent par terre devant la porte derrière laquelle, tout à l'heure, cVes -l'entendront. Et ces dames causent .philosophie. Mais on sent bien que la plupart rêvent «toilette».A trois heures moins le quart, les portes, de la salle se sont ouvertes: ers dames s? sont relevées: elles ont secoué la poussière de leurs junes et voici ou'on allume. Vont . voilez une charmante jeune femme,avec deu-t ailes à son chapeau, et drec l'air de ne pat savoir vourauoi elle est là: vous ar>errev°s un homme, nlus loin, dont lo fioure entièrement rasée, resvire lu phuosovhie: uni • autre jeune femme a des accroche-cœur. A auatre heures moins le quart la salh i numéro huit nii M. fierason va riartyr es i pleine. M. Leroy-Beaulieu est en cliaife.Per sonne ne le rcnïi . que. Personne ne l'écoute. ' ùoit cconornië politique, précédant le cours j de philosophie de M. Bergson — vous com- l prenez? — n'offre aucun intérêt. Pourtant, la barbe de M. Leroy-Beaulieu, dites donc, , serait intéressante à contempler... _ i A quatre heures vingt, on s'écrase litlé- s ralement et le secrétaire général du Collège < de France .va, d'un couloir à l'autre, prêt à 1 faire face aux événements. Une mesure très ' ■ sage veut que des bancs soient réservés aux ' étudiants. Aussi les étudiants satisfaits n'a-dressent-ils aux élégantes de la salle que quelques cris d'animaux. L'émvnent économiste qu'est M. Leroy-Beaulieu ne tarde pas d'ailleurs à filer à l'anglaise. A quatre heures et demie, des cris; on étouffe; à cinq heures, c'est l'heure '■ solennelle, M. Bergson fait son entrée... Oh' il n'a pas la barbe de M. Leroy-Beaulieu. Il n'a qu'une très faible moustache. Il est quasi tout à fait chauve. Mais il a le talent de parler aux femmes. Aussi, bien avant qu'il oit ouvert la bouche, l'auditoire se suspend à ses lèvres (comment? je n'en sais rien!), toute la salle sourit d'aise, ce sourire gagne tout le Collège de France, et les femmes, toutes les femmes, se pâment comme dans un tango. Est-ce là tout le mystère et toute la profondeur de la philosophie à la mode? Sivry Paul Hsrvieu à Anvers L'arrivés L'auteur cle "l'Enigme", de "Connais-toi", ae cette "Course du Flambe, a",qui est le chef-d'œuvre proclamé du théâtre néo-classique, Paul Hervieu, nous a fait la grâce de s'arrêter hier â Anvers. Et cet "immortel", dont le nom passera à la postérité — ils ne sont pas si nombreux! — ce prince des lettres a été reçu parmi nous comme un prince! Paul Hervieu est arrivé de Bruxelles, à 11 heures du matin, accompagné de M. Pernand Rooman, président-fondateur du "Gardénia", II est reçu à 1 heure par les membres du conseil d'administration du "Gardénia", auxquels viennent se joindre de nombreux invités. Réception toute cordiale d'ailleurs et que Paul Hervieu voulut d'une grande simplicité. En sa qualité de président, M. François De-lersy remercie l'illustre écrivain de l'honneur qu'il fait au "Gardénia" en se rendant à son invitation. Paul Hervieu répond très simplement et signe au livre d'or de la société, tandis que M. Fernand Rooman donne lecture des nombreux télégrammes parvenus dans la matinée.Les télégrammes M. Carton de Wiart, ministre de la justice, a envoyé le télégramme que voici: "Ne manquez pas, je vous prie, d'associer tous mes souhaits de bienvenue aux vôtres à l'occasion de la visite que vous fait aujourd'hui un des plus grands écrivains et des plus puissants penseurs de ce temps. Dites-lui combien je regrette d'être retenu à Bruxelles par les devoirs de ma. eharga et combien je serais fier et heure.ux qu'en repassant par Bruxelles, M. Paul Hervieu me fit l'honneur d'accepter mon invitation. — (s) Carton de Wiart." M. le bourgm^tre De Vos a télégraphié: "Bourgmestre d'Anvers présente ses respectueux hommages au maître Paul Hervieu et exprime ses réels regrets d'être empêché d'assister à la réception de ce jour." Citons encore des télégBammes de M. Louis Ganne, de M. Clarisse, des lettres chaleureuses de M; Auguste Dorthain, de M. Klobukowski, ministre de France à Bruxelles, de M. Paul Segers, ministre de la marine, M. Poullet, ministre des sciences et des arts, MM. Fonson, Mélis, etc. Le déjeuner Après les présentations, les invités, au nombre d'une soixantaine, se rendent dans la grande salle du "Terminus" où le déjeuner est servi. , La table d'honneur, présidée — à la française — par M, Paul Hervieu, groupe: le général Deruette, aide de camp du Roi, M. Cro-zier, consul général de France, le pFésident-fondateur du "Gardénia" et Mme Rooman, le directeur de la questure de !a Chambre dts députés et Mme Catteau, le député Wauwer-mans, l'éditeur Foyard, de Paris, MM. Delersy, président, Fr. Reinemund, Emile Wambach, Poisat, etc. Parmi les invités, citons encore: le major et Mme Albrecht, MM. Gérard Harry, Paul Jorgê, Heinzmann-Savino, Jules Landoy, directeur au ministère des sciences et des arts, Wil-motte, Sasserath, L. Osterrieth, Emile Teu-gels, etc. Le conseil d'administration du cercle est représenté par MM. Smeysters, Pittoors, Ch.-et M. Walckiers, W. Reinemund, E. et G. Landoy, Max Kastner, G. Hollanders et L. Preters. Le premier toast est porté par M. Fernand Rooman : "Je va s propose, dit-il, d'élever vos pensées.et vos cœurs vers le haut protecteur du "Gardénia", qui ne cesse de nous donner des marques de sa bienveillante sympctliie: je vous propose de lever votre verre au Roi des Belges 1" (Longs applaudissements.) Au Champagne, M. Feynand ROo aan reprend la parole : "Il est des moments, dit-il, où les discoureurs les plus impénitents sentent les paroles so "figer sur leurs lèvres. Leur cœur bat, leurs lèvres restent closes. Aussi bien le Maître a-t-il exprimé le désir d'être reçu très simplement. Je me borne donc à rappeler qu'il y a quelques années, je saluais ici le, créateur du "Réveil", Mcunet-Sully. Aujourd'hui, nous n'avons plus l'interprète du génie: nous sommes devant le Génie I Je vous remercie très respectueusement, cher Maître, d'avoir agréé notre invitation et je bois à la France, dont vous êtes une des plus nobles et des plus pures incarnations!" (Longs applaudissements.) Paul Hervieu répond : "Mon premier devoir — et vous le comprendrez — rst de porter un toast au général Deruette, par qui la maison royal.; est ici représentée, témoignant ainsi de sa souveraine bienveillance envers les lettres. "Vous me trouverieas bien ingrat si je n'exprimais pas ensuite toute ma gratitude envers mon excellent ami Rooman. Je lui avais demandé, il est vrai, de me recevoir très simplement. Vous venez d'apprécier la façon dont mon vœu a été accompli... Et je suis furieux! Je ne prévoyais pos ce zèle, cet empressement, cette chaleur sympathique que vous mettez à m'ac-cueillir ici et Je ne me doutais môme pas que j'avais autant de confusion à redouter. "Mais j'avais été invité encore par mon ami Crozicr avec une ohaleur et une gentillesse, qui aurait dû me faire prévoir la façon si brillante dont, je suis reçu. "Car je suis, tout de mémo, un vioil habitué ! d'Anvers. J'y suis venu pour la première fois en 1S94, J'ai visité en étranger cette ville ma-' gnifique qui possède, de la nature, les dons les ./plus précieux: j'ai admiré son passé héroïque, îistorique et artistique; mais je n'étais qu> itranger. J'ai eu la curiosité, l'admiration wj" iments charmants de l'esprit, mais qui n'i„, ■essent pas le cœur... tl" "Je suis revenu une seconde fois en ism iour inaugurer cet hôtel et le théâtre des Vi 1 •iétés, où l'on me fit le grand honneur de chr 1 ;ir une de mes pièces qui servit à lever le ?" j leau. Je suis venu comme invité et c'était," i ;rès grand progrès déjà ! J§ me rappellerai ton 1 ours cette fin de journée dramatique' r 1 douait partout et la fièvre s'était emparé I ;ous ! e 1 Je viens aujourd'hui pour la troisième fois 3t ce n'est plus l'étranger, ni l'invité ! C'est m ■' Stat très particulier : o'est le parent qui se trou /e parmi vous. J'ai le sentiment que j'ai ren' ^ jontré au Gardénia une famille et c'est de ce i 1 iout particulièrement que je tiens à vous » ' mercier aujourd'hui. Je me sens désormais î \nvers de solides attaches parmi les membres ie ce Gardénia .que M. Rooman fit fleurir et lont M. Delersy entretient la fleur avec au ' tant de soins. Je veux donc boire au génie flamand, nuiac ceuille le littérateur français d'aujourd'hui ivec une chaleur dont je suis personnellement très touché. Je bois aussi à la langue par la quelle nous fraternisons des deux côtés de là frontière, qui a fourni tant de chefs-d'œuvre à votre patrie et qui en a donné aussi quelques uns à celle à laquelle j'appartiens. Je bois 5 cette langue dans laquelle nous sentons, nous pensons, nous nous exprimons et dans laquelle nous nous aimons!: Des applaudissements éclatent de toute part. Paul Hervieu est l'objet d'une longue et chaleureuse ovation. Un télégramme du Roi Au toast porté par M. Fernand Rooman, le comte d'Arschot Schoonhoven, chef du cabinet du Roi, a répondu par le télégramme que voici; "Le Roi a été fort sensible au toast que vous lui avez porté ainsi qu'à, la famille maie, ai I cours du banquet organisé par le Gardénia pour I fêter l'illustre maître Paul Hervieu. Sa Majesté I m'a chargé de vous transmettre ses sincères ei I très cordiaux remerciements à vous cl au\ i membres du conseil d'administration de votiv cercle qui se sont si chaleureusement associés i à votre gracieuse attention. — (s.) le chef du I cabinet du Roi." Chez fiflme Osterrieth Le conseil d'administration du Gardénia et ses invités ont été reçus ensuite chez Mme Léon Osterrieth où une tasse de thé fut servie.M. Paul Hervieu s'arrêta longuement devant j le berceau du roi de Rome et, guidé par Mme 1 Osterrieth il admira en détail les merveilles que renferme ce véritable musée. Step. i Aïivers»Port Les nouvelles darses I Un incident vient de se produire qui pour- 1 rait bien avoir pour résultat l'ouverture à j la navigation des nouvelles darses 2 et 3. Voici les faits.Le commandant du station- 1 naire Comte de Smet de Naeyer, estimant que son bâtiment pourriat avoir à souffrir j des glaçons que lo fleuve charrie, comme j on sait, en quantité considérable, s'est adre3- j sé au ministre de la marine pour obtenir 1 l'autorisation de faire entrer le navire-école 1 clans les darses nouvelles. A & suite de ces j démarches, le Comte de Smet de Naeyer est j allé se placer hier matin au No 105, J Ceci revient à dire que l'Etat s'est entend» j avec les entrepreneurs-concessionnaires des j travaux de creusement de ces darses, pour obtenir qu'ils consentent à l'entrée du voi- j lier dans les nouveaux bassins. , I La Ville s'est demandé à ce propos s il n'y aurait pas moyen d'étendre l'autorisa- j tion en question aux allèges qui ne peuvent se loger utilement, pour l'heure, dans les j autres bassins. On sait que par suite de la j fermeture de la navigation intérieure, un j très grand nombre de chalands se trouvent j immobilisés à Anvers. ] Des démarches ont été entreprises dans ee sens, mais le résultat n'en est pas encore connu- Nouvelles Rivera» AVIS POSTAUX. — Le steamer Albertville, de la Compagnie maritime belge du lon-go, partira d'Anvers pour le Congo le J M"' rant, à 12 heures 30. La dernière levée de là boîte au bureau et ■-tral, place Verte, aura lieu à 9 heures 30. NAVIGATION. — Red Star line ' . _ belge Samland,venant de New-York, s'est s'g ' lô par marconigramme à 213 milles de i hop le 23 courant, à 3 heures de rapres^rrij di, et peut être attendu à Anvers le Zj rant, à 4 heures de l'après-midi. , Le paquebot Pinland est parti d Anvers • 24 janvier, à 13 heures, en destination de jn ■ , York, aveo 220 passagers de cabine et oju p . sagers de 3me classe. i, ALEXANDRA.— Sagres, 21 janvler'.~ pont-arrière, la chambre des machines ams la chambre de' chauffe du st. Alexandra • ^ sous eau. On espère sauver une parue ou j gement de la cale n. 1, qui est encore e ^ ^ Le capitaine reste à bord de son navire. mais temps. Vent: Ouest. de. Londres, 23 janvier. —- Un câblogram Lisbonne, daté d'hier soir, infornie: L taine du steamer Alexandra considère . • _ vire comme totalement perdu ainsi que gaison de grains. On espère sauver .u . jj de tourteaux et E>00 tonnes traverses. page partira demain pour Lisbonne. ^ FARLEY. — Queenstovvn, 22 steamer anglais Farley, de Galveston est entré ici avant les pompes brisees.^ ^ ^ Queenstovvn, 23 janvier. — Le «e» '; ley s'est dirige vers le "Passage • ' ust NIEDERWALD. — Doel, 23 janvier. ^ allem. Niederwald, de Hambourg à- 'j échoué à Doel ce matin, à 10 !/«*&» il est parvenu à se dégager sans au iieB(î. La chaîne de gouvernail est brisée. « plus tard, le navire a suivi Pour A uij an'"' Nota. — Lo Niederwald est depui» en notre port. ^ PENDARVES, OURAL. - ^ m janvier. — La visite à bord despen-darves et Oural sera terminée cle c j»appare,i darves a encouru de légers dégât de.c0rp» à gouverner ainsi qu à ta lisse 0 de dunette. Quant à 1'OuwJ, »jét avaries considérables aux pnrtuK»'' !t,r PORTUGAL.— Le st. belge P<» ga p01it'i vé à Anvers venant de l'Espagne, » ' dant ,i* . i désarrimée par de« coups dei m ^ rout • i mauvais temps qu'il essuya en • r aiie-TENEDOS. - Anvers. — Le ^ 5.f|,e u ' mand Tenedos a été examiné enc j 1 ! navire a des avaries .1 onM «les fn ^ quille de boucha in et probablement ,bre de membrures.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le matin behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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