Le matin

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15 januari 1914
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s.n. 1914, 15 Januari. Le matin. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cn6xw48v61/
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fFjggiêJâa!SU215 DOVmPAGBS - OTiî «ULTIMES ' 21 œ« Année — N° 1£> fiâDACTION I «g VIEILLE BOURSE, 39 I ÂXVER» ' Téléph^ Rédaction : »1 T ,r„m . • - -fr- »»•«« ( tu as.• « I ..„pS JSiiffl»8. a KO ■ AvW-s iyrolsmi3 • » • • -*■—»» ( On an . • • • • • S£M*J • »•«*» |U'fSS^oWœ SSBïïSUt-.'--»»- I l'-tornienient se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN ■ 111 u I iT i nui n m.. 1-r-- rir..—-TT---—• ■ ' *■,♦> cftljWW *«'■ ^ ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSE, 39 AjVVEKS Téléphone Administration : S 61 C. de CAUVVER, Directeur ATin.oi3.ees : Annonces la petite ligne, îr. O ÎÎO Annonces financières id » S 4 6<> Réclames la ligne, > 1 ■-»*> Faits divers corns id, » 8.00 Chronique sportive id; » SJ.O© Faits divers fia • id. » *Î.O«s La Ville id. • Sî OO Emissions Prix à convenir. 7.ex- amioneei «-? la V/aHcé, dt l'Angleterre e' re VAmertoue sont exclusivement reçues u Bruxelles chsz 11Ù. J. Lkbkgle £ C". JOTIïtTvAL QUOTIDIEN La victoire du mètre I rest chez les Anglais un point d'honneu s» ne rien devoir à la Révolution français» T!, orineipes consacrés par la Déclaratio: I des JJroits de l'Homme et du Citoyen — sou ° ainetéde la nation, égalité devant la lo: Lté de conscience, liberté de la presse lolabilité de la propriété, admissibilit 1 tous aus fondions publiques — ils le "aient proclamés et appliqués longtemp avant la vote de la Constituante. Le gou [vernement parlementaire, ils l'avaient. L responsabilité ministérielle, ils l'avaient ! u jurv ils l'avaient. Au point de vue rnêm Ides fureurs et des justices, ils se donnaien no® des initiateurs ayant, avant le 12 ,jan [ vier 1793, décapité un roi et, avant le 16 oc totee trois reines. Ces prétentions no s im wsentpoint. On pourrait leur objecter qu'il Ikwnservé la vénalité des grades jusqu'e; 10 et que l'hérédité législative de la pai Irie s'est seulement atténuée. Us ont eu u l lord-protecteur avant que les Français eus sent du Premier Consul. Ils ont même con mi la terreur blanche dès 1660 avec Charle 11 deux siècles avant la terreur blanche d 1815 sous Louis XVIII. Sur les grandes rou tes du progrès politique ils ne se laissen pas distancer. . Ce n'est, pas uniquement par amour [propre national qu'ils se montraient, hie encore, réfractaires à l'adoption du systèm métrique; leur résistance invoquait sur ton des mobiles d'intérêt. Ils y viennent enfi parce que ces mobiles d'intérêt ont perd |da leur valeur. Vingt-trois membres de 1 Chambre des Communes viennent de signe nie motion par laquelle ils invitent le gou yernement à déposer sans retard une pro [position de loi tendant à l'adoption du mè treet l'on n'y prévoit plus d'opposition sé rieuse, Pourquoi? Parce qu'en ces dernière 'années le mètre a encore conquis du terrai et que les temps sont proches où l'empir britannique se trouverait, au point de vu des mesures, dans le splendide isolemer I dont se félicitait un jour M. Goschen. Le système métrique — de toutes le 1 teuYres de la Révolution française la plu -parfaite et ia plus puissante — s'est annex depuis une dizaine d'années de nouveau territoires. Il s'est étendu au Canada, à 1 Bulgarie, au Chili, au Siam, à l'Uruguay,au Républiques du centre Amérique: Costa-Ri fca, Guatemala, Honduras, Nicaragua, Salva dor, Au Danemark, où il était facultati: jj est devenu obligatoire. En Russie, au Etats-Unis, il est obligatoire dans la méde fine et dans la pharmacie. La nouvelle le douanière du Japon fonde ' ses tarifs su es unités métriques. L'une des première pois votées par le nouveau parlement chi |lois consiste dans cet article unique: «L ^publique chinoise adopte comme seul sys «me de P°ids et mesures le système métri pe décimal.» Dans ses propres colonies l'Angleterr . oit s msinuer _ le système métrique san h r ?u'sse s> opposer. Nous avons cit » Unada. Indiquons encore l'île Mauric j. Jes Seychelles. A compter du 1er juillt rhifl. aniî^e' 'e système métrique deviet : gatoire a Malte; il l'est déjà en Egvpti 1 moins dans les transactions avec l'Eta îiifhr jen'(lu CaP discute une loi qui \ tem 'r 1ans ''Union sud-africaine. La ré 2 ,accomplie dans la Nouvelle-Zé tl 'e parlement du Commonwealt R'eû notait il y a moins de quatr ipajrn?.ne résolution impérative tendant prnpire°n £ystème métrique pour toi lëchnnû iUne ^entative parlementaire qui Rient vi?8- a(^versaires de la réforme l'ai PMaiw I?U^<r?'elle coûterait à l'industri le fraitc ^eux milliards et den Houtea i„„ Parce qu'il faudrait remplaco Lt haciL mac^ines dont les dimensior loueur p » système actuellement e [daiis lesaiffL pas- a]nsi cIu'on a Procéc] Métro- ni • pays lndustriels en adoptar 1er anv m SJ est c°ntenté, sans rien cl)an Pétrinncs iC;lneî' den exprimer en unité (tas 1p« 4 „es-cot,es exprimées auparavar ■^Dlacw 1î^en??.s unités, et il n'a fall de= iil t»,! 'i tement Que des table Bachines de mesure. Les vieille Klac» f, 3 sont ensviite usées et ont fa résultat a !nes métriques, sans qu' ■n'est na« r>™LPi?r P°ur les industriels. B?(,re invomiP t? ''argument ,soit en ■"ion. CY.in,t V 7 ava't impressionné l'opi ■ Frédii]"iniieu;emPs °ù l'un des opposant Muent ai». _. . brainwell, disait tranquille I - wll, a?s.de la réforme: ■v<ttis un avan? britanniques, nov Be nous ar?f,!fSe s-lr-les étrangers parc Beïr8 meaurPQ ?as,,uisement à comprendi K113'3 à comme ^ >s qu'ils n'arrivent ja I C'était ?nd,re les nôtres. W* transast!nn^ire autrefois, quand toute Baient s'enea^o ?ommerciales de l'Extrêm ■('.We lep pnîr'f-en^i st^r lc système angla: ■ 'sient fidMp-* , es.botaniques lui demeu H?*t de l'Anwu? S1^uat,'0n change au détri Re®emétrin,1i ;er^.par ''adoption du svi et a! r.® Ghlne, au Siam, au Ca'm ■ay3 s'écartera Pr,°!î- ^,e commerco do et Whn, des einnfS des importa ^K^a. plus les Liateurs.d0I1t H ne cornpren ■Ja"itenir son pbJt?" i, 1Angleterre tient ■fnt avec les 1? affaires non seub avec Populations étrangères ma ■ ^elleier/„i Propres possession?, il fai - 'Sue a adopter le système xaé i trique malgré son origine révolutionnair I Elle ne peut pas rester seule au monde av ' sa yard, son pied, ses pouces, sa pinte, s< galion, sa demi-pinte, son once à deux tau ses trois unités de monnaie, son acre, s< c mille marin et son mille terrestre. Elle de l- arriver au mètre, au stère, à l'hectare, < I kilomètre, au litre, au kilogramme et < " franc. > Le système métrique décimal n'a été ai ■> cepté de bon gré nulle part et la Convei J tion s'efforça vainement d'en assurer l'a] s plication intégrale. Les nations ne l'ont a< s | cepté que lentement, à leur corps défenda " et toujours par intérêt, comme une simpl a fication bienfaisante. Il avait eu ses ma • tyrs puisque Condorcet et Lavoisier so e morts sur l'échafaud, que Laplace et Bon t durent s'exiler. 11 s'est imposé par ses m - rites propres, par ses vertus de précision - de clarté. On s'explique même difficileme - qu'en France, où il a triomphé d'abord, s réforme n'ait jamais été complète et qu a reste encore à cette heure deux exceptio: - à lui soumettre. :i En effet le projet primitif adopté par - Convention étendait le système au cercle - à l'heure. Le quart de la circonférence et s vait être divisé en cent grades comprena e chacun cent minutes décimales de cent s - condes décimales, au lieu de la division a t bitraire de l'angle droit en soixante minut de soixante secondes. Ainsi chaque degré < - méridien valait cent kilomètres, chaque m r nute un kilomètre, chaque seconde dix m 0 très. Le projet réformait aussi notre jou t née de vingt-quatre heures de soixante m a nutes de soixante secondes, en appliquant 1 système métrique décimal au cadran d a horloges. r A cet égard la réforme demeure inach - vée. Qui sait? Ce sont peut-être les Angla _ qui la compléteront... Il n'y a que le premier pas qui coûte s quand ils s'y mettent!... ri Camille Liaume e a » «J. e t Lettre de Londres '(Correspondance particulière du Matin.) S Le mystère du Londres-Nord. — Un crii é Inexplicable. — L'enfant d'un héros. — H x pothèses injustifiées. — Vengeance d'un i a ménion. — Lo crime d'un fou. x Londres, 13 janvier. Nous vivons depuis près d'une semaine so " l'obsession d'un "faits-divers" tragique et s l> folant. * x Jeudi après-midi, à 4 heures et 14 minut - un jeune apprenti ébéniste de quinze ans, ch£ ii gé d'une course par son patron, montait r Ciialk Farm dans un compartiment de tri sième classe de la ligne métropolitaine Lo dres-Nord. Cette ligne réunit Chalk Farm Mildmay Park, le trajet durant en tout tre a minutes, avec cinq arrêts intermédiaires. Ce - circonstance doit retenir votre attention. Il j _ trois minutes de trajet, entre Chalk Farm Cambden Town, deux minutes seulement en e chacune des stations suivantes. L'apprenti -s nait de dépasser la station cle Higlibury qua , il s'aperçut, que le lacet d'une di ses diai e sures s'était dénoué. S'étant baissé pour le 0 xer d'un nœud, il remarqua, sous la banque :t opposée le corps inanimé d'un enfant. A la s it tion suivante il se pencha à la portière pc appeler l'un des gardes mais ces trains cire î* lent rapidement et ne s'arrêtent guère. Ce : ' seulement au terminus de la ligne, à Mildn 3 Park, que l'apprenti put sfgnaler sa funèt ~ découverte aux agents de la compagnie. Aus - tôt le cadavre, auquel l'apprenti n'avait pas < II toucher, fut tiré de sous la banquette et trai a porté dans un local où un médecin fut app ^ d'urgence tandis qu'on prévenait la police. \ Le pauvre petit mort semblait âgé de ci ou six ans et il était pauvrement vêtu, examen sommaire démontra qu'il avait i a étranglé. Aucun indice pe conduisait à l'idf - lité du mort. Immédiatement, avec une pron: e titude qui est dans ses habitudes et dont, ti convient de la louer en passant, la police té ij. phona le signalement de l'enfant à tous i , postes. Cette communication était à pei ' achevée — il était alors cinq heures — qu'u . dame Starchfield se présentait a la station e police de Tottenham Court Road pour y sigr !t 1er que son petit garçon avait disparu depi - une heure après midi. C'était la mère de l'e :S fant assassiné. On s'en rendit compte ses i it penses aux questions qui lui furent posé u Moins d'une demi-heure après elle avait ' j ,3 connu le cadavre. On a peu d'exemples d'une identification £ rapidement établie. i! 11 Mme Starchfield est une pauvre ouvrit - tailleuse, séparée de son mari depuis quelqi - mois, et habito une châmbre garnie ds g Harripstead Road. Jeudi, vers midi et demi, e 1 sortait pour aller chercher de l'ouvrage laissant son petit garçon, Willie, âgé de ans, à la garde de sa propriétaire. Cette dai s et la mère employaient ordinairement l'enfc e à de petites courses dans le quartier. Ce ] e ainsi que jeudi, après le départ de ia mère, - propriétaire l'envoya d'abord acheter un pi chez le boulanger,* puis chercher chez un f g petier un écriteau d'appartement à louer. e petit fit mal sa commission et fut renvoyé ' nouveau chez le papetier pour uemanaer autre écriteau. 11 y alla. C'est à dater de < ~ instant qu'il a disparu. 11 pouvait être au pl - une heure après midi. La maison du boulanger et la maison du ; - petier sont situées à proximité de la mais :S habitée par la mère Starchfield et si „• 1e mêi _ trottoir. C'est donc sur un espace de cinqus te mètres, sous les yeux de riverains qui te 7 le connaissaient pour le voir jouer quotidU u nement avec d'autres enfants, que le pe " Willie a été emmené ou enlevé. L'enfant ét s populaire dans cette partie du quartier en r ;t son d'une magnifique chevelure noire et bo - clée <jui lui tombait sur les épaules. e. | La femme Starchfield étant séparée de se ne mari, on soupçonna un instant un crime de fi „ mille, une atroce vengeance du père sur mère. Ce soupçon s'évanouit aussitôt. Le pè: x' Starchfield n'est pas seulement, un très hoi m nête homme; il est un héros et s'il est sépa: it de sa femme, ce fut uniejuement pour des m< iu tifs d'argent: elle était trop dépensière. Ma lu chand de journaux il passe presque toute : journée debout devant la gare métropolitaii , de Tottenham Court Road, au coin d'Oxfoi Street, et il n'avait pas quitté son poste jeu l~ après-midi: il avait même pendant une boni partie de la soirée vendu sans s'en douter el i- feuilles qui rapportaient l'assassinat de s< ut enfant. i- Un incident lui avait valu une honorable P' [>_ pularité. Le 27 septembre 1912, au restaura: „t du "Horse Shoe" -- soit;, juste en face de l'ei i„ droit où Starchfield vend ses journaux — ui ; sorte ele fou nommé Titus tuait à coups t revolver la caissière et un client de l'établi et sement. Comme il s'échappait, Starchfield ut précipita et réussit à l'arrêter, non sans rec la voir lui-même un coup de feu en pleine pc 'il trine. Lorsque Titus fut mis en jugeme 1S Starchfield fut honoré de félicitations pub: ques et le Juge lui fit allouer par le minist , de 1 Intérieur une récompense de 1,250 franc Aujourd'hui encore, comme il ne s est jaing et complètement rétabli, il reçoit une livre ste 3- ling par semaine sur les disponibilités du "He nt Funds1 Carnegie". * P- • ♦ f,? Aucun soupçon ne pouvant atteindre le pè • ni la mère, la police se voyait réduite aux pe plexités. ~ où et comment l'assassinat a-t-il été con mis ? Il faut éloigner la supposition d'un altei i- tat sadique. Au témoignage des médecins le corps ne porte trace d'aucune violence en d es hors des marques de la strangulation à laque] l'enfant a succombé". Alors pourquoi le tuei Il ne portait ni un bijou ni un farthing et s pauvres vêtements étaient parfaitement intael Personne au monde n'avait d'intérêt à la disp ,ls rition de ce malheureux petit. 11 a été étranglé; c'est, incontestable. Ma et où? Mais quand? Les médecins sont d'acco qu'au moment de la découverte du cadavre, mort remontait environ à deux heures. Wil! aurait été tué vers deux heures et demie apr midi. On considère dès lors comme impossib qu'il ait été étranglé dans le compartiment i Londres-Nord où le corps a été trouvé. Les voitures de ce train ne sont pas visité à chaque voyage mais seulement à la fin du tr ne jet aller et retour en gare de Mildmay Park. 1 y. ec»davre a aonc été poussé sous la bmquet i„. durant, le trajet qui précédait immédiateme celui où il fut découvert, puisque l'apprenti éb niste est monté en voiture juste à l'autre extr milé de la ligne. D'autre part, on ne conçoit p us sans résistanpe l'audace d'un criminel étra: [f. glant un enfant dans un train de chemin de f qui s'arrête de deux en deux minutes. Ce dé 2s suffit-il même pour une asphyxie complète? 1 [p- les médecins ne sont point d'accord. D'après 1 à uns l'assassin aurait eu le temps matériel i )i- commettre son crime et, dans certains cas, d n- secondes y suffiraient. Selon d'autres en dei à minutes le criminel ne pouvait obtenir que l'év 7.q nouissement, du petit Willie. Au surplus u tte constatation domine toutes les autres: la ma ' a remonterait à deux heures avant la découver et du corps. Dès lors ce serait un cadavre que :re coupable aurait introduit dans le compartime e- et caché sous la banquette. nd Cette hypothèse se soutiendrait encore tr 's- difficilement. fi- Le cadavre d'un enfant de six ans dissimi: tte dans un sac représenterait déjà un poids et ' ^a- volume assez considérables. Or on n'entre p UI" dans nos wagons du Métropolitain avec de gr u- paquets. Pour les voyageurs chargés de co ■Ut encombrants, l'administration attelle en tête d ay trains une voiture dite "van" où l'on doit ire tenir debout et où l'assassin aurait eu peu i chance de se trouver seul afin de se débarrass IS® de son fardeau. D'ailleurs aucun des agents 'f". la ligne ne se souvient — et personne n'en se surpris — avoir vu circuler un individu porte d'un sac ou accompagné d'un enfant aussi fac: à distinguer que le petit Willie Starchfield. Hé • ♦ :n- * * P,"j L'émotion provoquée par ce tragique évén ment a décidé notre police à des efforts inusitc Autour de Hampstead Road ses agents visite ' maintenant une à une toutes les maisons, tout ne les boutiques et interrogent tous les occupan dç On espère de meilleurs résultats de l'enquête ia_ laquelle va procéder le coroner. jjS Parmi les hypothèses énoncées, il en est u: n. que nous signalerons en raison de son étrangel .,i. Lorsque au péril de sa vie le père Starcbfie 3S_ procéda à l'arrestation de l'assassin Titus, "e- meurtrier arménien du ''Horse Shoe", il av; ét.é aidé par un passant, M. Henry Beddin si pharmacien, qui courut moins que lui de da gers et ne reçut, aucune blessure. M. Hen Bedding est persuadé que l'horrible af.tent commis sur le petit Willie Starchfield s'expliq; ,re fout naturellement par une vengeance de qu* [es ques amis inconnus du forcené Titus ! ns II est également convaincu que son tour vie lie dra et il a disparu! en Dans une lettre adressée aux journaux, il e six pose longuement sa version du crime myst ne rieux, mais il a quitté Londres et il dissimu nt avec soin sa nouvelle adresse: il avoue mêr Sut avoir changé de nom. L'hypothèse est absurd la elle tend cependant à se propager, tant no lin sommes troublés par ce que ce forfait compor ia- d'obscur et d'inexplicable. Le Depuis cinq jours nous n'avons pas d'aut de sujet de conversation. un Attendons maintenant l'enquête du coron( :et Sans doute aboutira-t-elle à un verdict vag us attribuant la mort du pauvre petit Wil Starchfield à l'exaspération d'un fou inconnu. on Harry ne » LES FASTS DO JOUI !!1- lit ■***■ ait EN ALSANIE ai_ u- Les informations relatives à la situation Albanie sont fort contradictoires, A Rome in voit tout en rose. La Trlbuna dit que dans les *- cercles internationaux l'optimisme prévaut au sujet do la question d'Albanie "qui se réglera j. par elle-même sans intervention". Cependant 'é le journal romain ajoute que pour faire face à }" toute éventualité le cuirassé "Ferruccio" a re- çu l'ordre d'aller à Brindisi, où se trouvent dé- îe jà plusieurs torpilleurs; deux petits navires de 'd guerre, le croiseur "Iside" et le yacht armé di "Misurata", sont actuellement sur les côtes îe ' >s albanaises. m A Vienne on obtient des informations qui sont moins optimistes en fait, si rassurantes dans la ^ forme. Ainsi la Correspondance Albanaise re- ï- çoit d'AJessio l'information suivante: le le Après le règlement des différends entre le i- gouvernement provisoire d'Alessio et une partie se des Malissores par le colonel anglais Philipps, 3- gouverneur de Scutari, on a constitué mie coin- i- mission gouvernementale se composant, de chefs at des tribus; le capitaine anglais Francis a été i- constitué - gouverneur provisoire. re s. D'autre part, suivant le Journal croate 13 Rieckeiiovitch. Scutari est actuellement com-r-P0 plôtement sous l'influence des Malissores qui parcourent les rues de la ville armés jusqu'aux dents et partent en bandes pour Durazzo afin d'y reconnaître Essad pacha comme chef. re L'homme de confiance des Malissores a dé-r- claré au journal qu'actuellement Essad pach« est le seul chef capable de réaliser l'Albanie au-tonome et que les Malissores et les Myrdites lui ■ e donneront leur aide. Cependant on mande de Durazzo à la Ze'U le que l'arrivée du prince de Wied à Durazzo est fixée au 25 février. Uhe escorte "d'honneur", g" formée de deux bataillons allemands, de deux i- bataillons austro-hongrois et de deux bataillons italiens ainsi que deux vaisseaux de guerre al-lemands, trois vaisseaux austro-hongrois et la deux vaisseaux italiens .accompagneront le ie prince. * is Cette escorte sera nécessaire si Malissores e( le Myrdites entendent opposer Essad pacha au prince de Wied. es F0* a- » . § Etranger t La politique allemande as LE SUD CONTRE LE NORD? er BERLIN, 14. — Tandis qu'au Landtag d< iaj Prusse le député Rœchling déclarait la guerre « ci l'Alsace-Lorraine et à l'Allemagne du Sud, sou; pS prétexte que la raison d'Etat prime la justice, e: la que les fonctionnaires prussiens sont seuls ca-ix pables de rétablir l'ordre en Alsace-Lorraine iX au Landtag de Bavière le député Muller-Mei-ningen flétrissait les paroles prononcées hier i ie la Chambre des seigneurs de Prusse comme une rt honte pour l'Allemagne tout entière, te 11 a réclamé ensuite qu'on place sur le sol d( le l'Alsace-Lorraine des fonctionnaires ou des offi-nt ciers supérieurs de beaucoup de prudence et de tact. ;JS - L'affaire de Saverne lui a paru une provocation énorme après les sacrifices de la natioi lé allemande, que ses représentants ont accompli; ln pendant l'année 1913. Prétendre, a-t-il dit, que ,1e Reichstag veut détruire l'année, ruiner sj os ' discipline, créer une armée obéissant au parle-lis ment et démoraliser la Prusse, c'est commettre es de ridicules exagérations. Ces façons du parli-se cularisme féodal prussien, préoccupé avant tou de défendre sa toute-puissance, prêteraient t rire si elles n'étaient pas aussi dangereuses. Ces le menées de junkers prussiens conduisent lentc-ra ment mais sûrement l'Allemagne à un conflii □r grave. le La politique française L'ABBE LEIVIIRE VICE-PRESIDENT DE LA CHAMBRE e- PARIS, 14. — Les journaux commentenl is. l'élection'de l'abbé Lemire à la vice-présidence nt de la Chambre. Ils y voient, surtout une, manies festation de sympathie à l'égard d'un honnête ;s. homme, mais les journaux de droite reprocher à, vivement à l'abbé de s'être prêté à une telle manifestation. ie Le "Petit Parisien" fait observer qu'une telle ,é. élection ne s'était pas produite depuis plus de ld 110 ans, c'est-à-dire au lendemain du 18 Brûle maire,où l'abbé Grégoire fut appelé à présider le lit Corps législatif. J1 ajoute que l'abbé présidera g, effectivement la Chambre, probablement la se--j- maine prochaine, et il la présidera en souftme pv avec le manteau de cérémonie. at LA FEDERATION BRIAND je :1_ PARIS, 14. — Hier, soir a eu lieu une réunior de la Fédération des gauches au cours de la-n_ quelle fut arrêté le texte de la déclaration ai corps électoral. Cette déclaration dit que les adhérents répu-blicains, appartenant à des nuances diverses le étroitement unis sur des idées essentielles poui le as=nrer dans la démocratie la grandeur de l£ o; France, se groupent pour les défendre. La Ré-;s publique, c'est la liberté. La laïcité réalisée pai "le des lois intangibles n'est rien moins que la condition et la garantie de la liberté de conscience re Le parti républicain doit à tous les citoyens le justice et la sécurité. Il a la charge du respecl ,r de la dignité nationale en s'élevant au-dessus je des coteries et des luttes personnelles. ;0 La eléclaration reconnaît que la modificatior du régime électoral est une nécessité. La République doit être équitable et à l'abri de to'ul arbitraire. Les adhérents sont unanimes à ne pas admettre que la réforme électorale puisse - devenir le prétexte de coalitions dangereuses ? pour la République. La déclaration rappelle que les législations internationales du travail entrent dans la période de réalisation et déclare que ce sera la | force et l'honneur de notre pays de développei 311 l'œuvre de démocratie sociale entreprise et par-ju tiellëmeut réalisée dans les 20 dernières années | Pour être utilement poursuivie l'œuvre sociale veut une production et un budget en équilibre. La réforme fiscale s'impose. Elle doit amener le dégrèvement de la terre, mais elle serait un grave péril si elle risquait d'entraver le développement des facultés productrices du pays et, inquiétait la richesse en formation. Le crédit de notre pays est un élément de force. Sa puissance militaire en e£t un autre. La France'a-le légitime orgueil de son armée et dé'Sa marine. En assumant le lourd et nécessaire sacrifice de la loi de trois ans/le pays prouva le sens clair qu'il a des réalités. Son attitude inspira, lâ confiance à nos alliés et à nos amis, à tous' le respect. Le pays ne permettrait pas que cette-loi. fût appliquée avec hésitation. Nous saurons être dignes de lui. "Convaincus que la prospérité de la République et la grandeur de la patrie sont inséparables de la concofde entre les citoyens, nous faisons avec confiance et dans un esprit d'union appel à tous les républicains." 102 parlementaires ,asfist.aient à la réunion de la Fédération des gauches, notamment MM. Briand, Barthou, Millerand, 'Etienne, Pichon, Dupuy, etc. La situation en Orient LA TURQUIE ACHETE UN NAVERE ITALIEN BERLIN, 14. — Le "Berliner Tageblatt" reçoit de Constantinople la très importante nouvelle qui suit: "J'apprends," de bonne source, que le gouvernement . turc vient d'acheter le vaisseau de guerre italien,"San-Marco". Le premier acompte sur la somme d'achat a été versé hier. Ces ' jours-ci, des offieiers et'des matelots turcs partent pour prendre livraison du bateau. Le ministre de la guerre a donné l'ordre de commander'immédiatement des ouvrages de-fortification à Bulaïr. Un million et demi de livres sterling seront consacrées, dans le prochain budget, au:-? fortifications du Bosphore. "Le croiseur cuirassé "San-Marco" est un vaisseau de 9,830 tonnes; il n'est pas le plus grand, mais il est un des plus récents de la marine italienne. Ce croiseur est armé de 20 canons du calibre de 7m/m(J: ses machines ont une'force ete 18,000 chevaux et sa vitesse est de 23 nœuds 7. " DISSOLUTION DU 8CBRANIE SOFIA, 13. — Après une séance qui a duré 9 heures et au cours de laquelle les orateurs des différents groupes de l'opposition ont déclaré que pour des motifs divers ils se refusaient à voter les 2/12 provisoires demandés par le gouvernement, M. Radoslavoff a lu, à minuit, un ukase ordonnant la dissolution du SObranié, en raison de l'inaptitude de cette Chambre à travailler. Les grèves en Afrique du Sud LA SITUATION DANS LE RAND | JOHANNESBURG, 13. — On ne pense pas . que le rapatriement des travailleurs cafres soit nécessaire. ' Le général Botha a envoyé à tous les corons où sont confinés les travailleurs cafres une cir-1 culaire invitant les nègres à rester calmes. Le directeur général de l'embauchage leur a ) aussi adressé une circulaire promettant de leur donner du travail si on eii trouve pour eu*. Dans le cas contraire, on donnera ia paie ordi-: naire à ceux qui consentiront à travailler à tour | de rôle. On ne craint pas de troubes de la part des nègres. On a posté dans leurs quartiers des gardiens 1 sur lesquels on peut compter en cas de néces-1 sité. Toutefois les mesures sont prises pemr rapatrier les nègres au premier signal, si c'é-tuiit nécessaire. Les Hindous' ont promis de cesser leur résistance passive afin de ne pas embarrasser ie ; gouvernement. La Ville La rive gauche Dans un article sur la rive gauche de l'Escaut paru le 25 novembre 191 S, nous disions notamment ceci: «Qu'ou le sache: ce n'est pas un vague sentiment ei'orgueil ou d'amour-propre local qui xious fait revendiquer impérieusement la possession de la rive gauche de l'Escaut. Ce sont les intérêts directs du port d'Anvers et, partant du pays tout entier. Car la ville fondée sur l'autre rive ne tarderait'pas à se transformer en un port concurrent.»A quoi la Métropole répondait en faisant dire à ses amis du Pays de Waes que «!a concurrence dont on parle consisterait an ce que l'un voudrait toujours faire mieux ou travailler meilleur marché que l'autre» et que ce serait là une excellente chose. Mais elle s'aperçut bientcM que cette thèse n'était pas défendable et, dès le surlendemain, elle s'écriait: «Mais personne n'a préconisé l'idée d'un port concurrent! Tout lo monde au contraire s'est défendu de pareille pensée. Il n'a été question de «port concurrent» qu'à propos des arguments incroyablement faibles du Matin. Le danger de «port concurrent» n'existait - donc que dans notre imagination. Parfait. Mais voici que nous lisons dans le discours du président de la Chambre de com-meroe —discours reproeluit sans commentaire par la Métropole — le passage que voici: Le programme de correction de l'Escaut maritime, voté en 1912 par le parlement, comprend entre autres la construction de 8,000 mètres de quais en eau très profonde dans la rade superbe qui s'étend sous la rive gauche du Krankeloon jusqu'à Calloo-Doel. Car il n'a jamais été question de construire des épiais en cet endroit avant la reconnaissance en haut lieu i d'étendre le port d'Anvers. Or, Messieurs, je ' tiens à appeler sur .cette circonstance votre très sérieuse attention: il y a là, pour le développement, et l'exploitation rationnelle de notre k poft, un danger considérable. Ou nous a parlé,

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Dit item is een uitgave in de reeks Le matin behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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