Le matin

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10 februari 1914
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s.n. 1914, 10 Februari. Le matin. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/dn3zs2mc7t/
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r^TToFévrier 1914 1>ix. pages - cii^oceivtimes 21me Année — N° 41 RÉDACTION L VIEILLE bourse, 39 asvishs Téléphone Rédaction : «17 f AÎ)031»emeIltS : l Un an *« <*> [ A»VERS i Trois "mois 11!) 3 »<* l Un ail : ! ; : » <*« . .„„R; France, Angleterre., Allemagne et Union V SarS^tre. fr. O.OO. - Hollande et I ftand-Daché, par trimestre, fr. ? -OO. L^onàemeiit se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN JO URjNTATj quotidien ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSE, 39 ASVIÎH8 Téléphone Administration : C. de CAUWER, Directeur AT» n onces : Annonces la petite ligne, fr. O.SO Annonces financières id il OO Réclames la ligne, » 1 .îîO Faits divers corps id. » ît.OO Chronique sportive id. » 3.00 Faits divers fin id. » S.OO La Ville id. j S.OO Emissions Prix à convenir. _ Ia'ï annonces de la France, de l'Angleterre el de l'Amérique sont exclusivement reçues à Bruxelles chez MM. J. Lebegue 4 O. Edmond TURQUET B II méritait mieux que les petites nécrolo-BL télégraphiques qui nous ont signalé sa ■Lrt. Dans les crises mémorables d'où la ■troisième république est sortie, il avait fa.it ■un moment bonne figure, joué un rôle sinon ■éclatant du moins distingué et sa carrière ■nous laisse des leçons à retenir. H Avant la guerre Turquet appartenait à ■I petit groupe de jeunes bourgeois instruits ■ et modérés qui crurent pouvoir s'arranger ■de l'empire libéral et qui attachèrent de ■belles espérances à l'avènement d'Emile 01- ■ ihier. Sincère et brève illusion. On le nom- ■ ma substitut du procureur impérial à Saint- ■ Quentin et il n'occupa son siège que pen-Kant trois mois. Au lendemain de Wissem-Kourg il donnait sa démission de magistrat Ht s'engageait dans un bataillon de chasseurs Hpied. Le bureau de recrutement de Saint-■(jîrntin le dirigea sur Paris où se formaient Ràtivement des unités nouvelles et il de-Rieura enfermé dans la capitale lorsque son Hinestissement fut complet. Pas de soldat ■pius modeste ni mieux discipliné. En dé-I etmbre, devenu sergent, il conduisait sa I section à l'assaut de la Malmaison lorsqu'une I balle allemande l'atteignit en pleine poi-I line. Si vaillante avait été sa conduite que I tout son bataillon demanda pour lui la croix. I Ce fut sur un lit d'ambulance qu'il apprit \ I (ans les premiers jours de février son élec- ; I iion à l'ssemblée nationale de Bordeaux. : I Les électeurs de Saint-Quentin ne l'avaient ( I [Voulez-vous comprendre Edmond Tur- ( I juet? Songez à Paul Déroulède. Ces deux i ■passeurs à pied, blessés tous deux, décorés ■tous deux, avaient exactement la même âme Rt poursuivaient le même rêve de revanche. ■Ce ce jeune poète et de ce jeune magistrat ■la défaite avait fait deux patriotes en proie 1 ■ la même exaltation, en les vouant l'un et 1 ■autre à la même carrière aventureuse et ■tourmentée. A Bordeaux Turquet fut des 1 ■Wi députés qui votèrent la continuation de ' ■ la guerre et lorsque, peu après, Déroulède ] ■Ma sa Ligue des Patriotes, le premier nom ■«rit sur la première liste de ses membres ' ■jul tor ijg • n'y eut-véritable- 1 ■ment entre eux que des différences d'ex- 1 ■pression, la différence surtout du paladin 1 ■au légiste. Chez Déroulède l'enthousiasme Bt 1 agitation; chez Turquet la patience et i ■la foi. La foule n'est pas insensible à ces ■mamlestations extérieures où il n'y a pourra qu'apparences: elle vient de faire à Dé-■rouJade des funérailles admirables et Tur-■"jue »a peut-être s'en aller au cimetière ^Kans un adieu. ■ C était chez lui un parti pris de s'effacer, i ■ e volonté apparut clairement lorsque, HL. 'i11 s®us"secrétaire d'Etat des beaux- dans le cabinet présidé en 1879 par Ju-1 s'aPPliclua à réduire ses attri- ■ vi't m f ?bdi(luei' S011 autorité. Aupara- ■ lançais conservait la haute < ■*,; r les ^positions annuelles: il inves- 1 dans les milieux of-Ron nu h't.SOUVeraiIlement de l'admis- t Bans h ^ ?-S ^es œuvres» intervenait c Riet dérirtn 'îî1 des récompenses. Tur- J Bccunppait avenir les artistes seuls ? BentdM w artistes> qu'ils dispose- l Bierai.nfii?' X aPPartenant à l'Etat, nom- < »S au nVUry d'exameQ et s'en ^met- ; R® des ifge umversel pour l'attribu- I ■fes. n reconn! .68 °UAdes mentions honora- 1 R-' des S en même temPs que le pro- \ ■^posaient et n!? revenait aux artistes qui ■!> maintenait ar souvemement. Ce sont i Biais, pn {o-n Pratiques courantes partout e ■tiou révo n Ln es avTaient allure d'innova- ■ sociétés J6; °réation des gran- c ■ bourses ,1 ! ' des Prix du salon. « ■Pevées sim u des disponibilités f B1'®18 au profit ? pour des acqui_ v B d'une initiât" musees, tout cela déri- e Ràitpasinj£e f Edmond Turquet. Il ■ Wautr ^renidele raPPeler. H^eiliie: ceii ef^e turquet fut moins'bien 1 Rr'1 Turquet PJfls-r.°"P.ernents sympathi- f Rendre toutes^* mAuste et déloyal de d B'"" 'e canripp H' Pategories d'artistes Reclassement" a îni? vuP ou les hasards 1' Rvant y g,nt a'phabetique, les débutants e Retables. " n '.,rIas-8 Par ^es "voisinages WJM. tous i la division par P ■tdan3lesmêm5 ls, es médaillés expo- b B K'Ceu^ non pn<«n If/ -et' dans d'autres r B|Usieurs récoirnpi?rre d?si8nés par une ou R' auraient été S' J'68 Peintres déco- a B de façon 4 rPQt • ?ns la même sec- a B e %aux. On onn^rf-t11 leurs rivalité3 n B„ ^der ait trnu,l&'1 que cetto manière BPFes: ausfife; beaucouP d'amours- g ■CenoilveIé® 110 fut_elle ja" P au Pouvoir, Tur- v Bsi tutelle admini=t l6-S art'istes français d Reportable pJ®flstratlve qui leur était Si B om ? aVant-hli ne l'avait d BnV 'aisser aumn = averse le ministère 0, ■ un cnm^.?. d"cu" souvenir! c Bw^Kli °l"bUer ^mond Tur- V Bl /n lu»^e NUW! le rPmit ™ ^s- R, ' C0lnme Paul ni^<Lqu 11 y ait été Ri revanchp. ^érou.ède, par* l'espoir ■É'^sme étaiteni,"e SUr- rA»ema?ne. a R. 15lt>ons gén,;p„ un curieux composé ? ■;;' » J®» ««ww. iS& ; ■ que d'hnnnât P PrèS ailtant C- d honnêtes gens, autant de i fi bons patriotes que de madrés conspirateurs, des radicaux-socialistes comme Roehefort, des bonapartistes comme Mackau, de vrais juifs comme Naq.uet, de faux juifs comme Arthur Meyer, des évêques et des anarchistes. Après la défaite'ces associés d'une seule campagne se séparèrent, étonnés d'avoir un moment suivi le même drapeau, et Turquet, abandonné par ses électeurs de l'Aisne, rentra dans la vie privée. Or, après que Mermeix eut publié ses révélations rétrospectives, un reporter parisien s'avisa d'aller interviewer l'ancien sous-secrétaire d'Etat des beaux-arts, pour recueillir au moins sur ce passé ténébreux les impressions, peut-être les confessions, d'un homme de bonne foi. Et voici ce qui lui arriva. Au domicile de Turquet, personne. Le concierge répondit au visiteur que «Monsieur était absent», on ne savait où ni quand il reviendrait. Après une deuxième démarche également infructueuse, le reporter laissa au portier, qui s'engageait à la faire parvenir, une lettre sollicitant un ren-iez-vous, en invoquant à l'appui de sa demande la cordialité de relations antérieures. Au surlendemain la réponse lui parvint: le rendez-vous était accepté. Le journaliste trouva l'ancien haut fonctionnaire de la République au fond du quartier des Ternes, en un couvent, sous une robe de moine. Il n'avait pas pris l'habit; il n'était que frère-lai, ayant accepté comme une faveur de s'adonner dans ce couvent i des besognes purement domestiques: il Dalayait les planchers, vidait les eaux ménagères, ratissait les allées du jardin, éplu-îhait les légumes pour la cuisine, sciait le jois de chauffage, allait au marché ou à la îuête, sans se rebuter de rien de pénible 'ni 3'humiliant. Spectacle d'autant plus singulier, d'autant plus inattendu que Turquet, lyant été associé au cabinet Jules Ferry pendant la crise de l'article 7, avait été frappé d'excommunication! Au visiteur il expliqua d'un mot sa présence et sa con-iuite.— Je suis ici, prononça-t-il, pour obtenir par la prière que le ciel me pardonne l'avoir exposé mon pays à d'immenses pé-uls!Ce pardon, crut-il un jour l'avoir obtenu? *.près deux années il rentra chez lui, alors lue personne ne songeait plus à s'inquiéter )u il vivait et comment, se Survivant dans effacement volontairement silencieux. Edmond Turquet fut un Déroulède dis-;ret et sans panache, non le héros mais bien e martyr du patriotisme. Coriolis Courrier des Pays-Bas (Correspondance particulière du Matin.) Jos officiers en Albanie. — Le rapprochement hollando-belge et les pacifistes.— Eloquence parlementaire. — Albert Neuhuys. Amsterdam, 8 février. La semaine dernière je vous ai rendu compte le l'émotion suscitée ici par l'article du correspondant à Gonstantinople du "jMieuwe Rotter-lamsche Courant" au sujet des conséquences unestes^ que pouvait avoir l'envoi d'officiers lollandais en Albanie, pour la réorganisation le la gendarmerie, tant au point de vue personnel de nos compatriotes, le général De ^eer, le major Thomson, le lieutenant Mal-inckrodt, qu'au point de vue de nos intérêts lationaux, en Orient et dans nos colonies. 2ette émotion est loin d'être apaisée, mais à la lote pessimiste du collaborateur du "Nieuwe îotterdamsche Courant", répondent des opi-lions pMs optimistes. Voici ce que dit notam-lent un autre journal libéral, le "Nieuwe Cou-ant":" De nouveau, on jette l'alarme au sujet de œuvre entreprise par les officiers néerlandais n Albanie. " Il ne faut pas s'attendre cependant à ce ;ue le gouvernement y prête l'oreille. S'il cé-ait, il y aurait d'autres Etats "neutres" qui eraient prêts à reprendre immédiatement la âche que déposeraient nos officiers. Le gou-ernement suédois déclina l'invitation, faite nsuite à la Hollande, parce qu'il venait d'en-oyer en Perse et dans le même but un nom-re assez considérable d'officiers. Mais il n'au-ait certes pas laissé échapper l'occasion de lontrer que ses officiers étaient capables de lire ce que d'autres avaient cru devoir aban-onner." Mais à part cela, nos officiers n'ont-ils pas avantage de se distinguer aux yeux du monde utier? Dès à présent, on a pu voir, grâce aux jurnaux étrangers que la belle œuvre entre-rise par le général De Veer et le major Thom-on était hautement appréciée par l'opinion pu-lique internationale et heureusement par opinion publique en Hollande. " Nous avons été heureux de voir qu'on fît ppel à des Hollandais, pour remplir une tâche ussi_ délicate et nous nous réjouissons de la lanière excellente dont ils l'ont entreprise. " D'ailleurs, au point de vue du droit des ens, il convient de louer le gouvernement éerlandais d'avoir accepté l'invitation des uissances. Il y avait en effet de "l'ouvrage" faire dans le sens du "projet Van Vollenho-pn", qui préconise, on le sait, l'institution 'une police internationale puissante, sous motion des puissances, et cela dans l'intérêt e l'ordre, de la paix et de la civilisation. "Les Pays-Bas auraient-ils pu se soustraire à 1 îtte tâche-là, et s'ils l'ont commencée peu- înt-ils s'en défaire? " • • • ] La troisième conférence de la paix devrait voir lieu à La Haye en 1915, mais le travail ] réparatoire est long et ce travail n'a pas en- i i ire été entamé jusqu'ici dans la plupart des < lys intéressés. De quoi l'on conclut que la c )nférence ne pourra pas se réunir à la date 1 xée. D'aucuns, comme le "Novoïé Vremia" de] s Pétersbourg, attribuent ce contretemps au gouvernement des Pays-Bas,, trop absorbé par les questions de politique intérieure (??), pour avoir songé à conseiller à la reine Wilhelmine de convoquer la conférence en temps utile. D'autres, considérant le vent belliqueux qui souffle sur l'Europe depuis plusieurs mois, reconnaissent que la conférence a peu de chances d'aboutir à une solution acceptable par les grandes puissances au sujet de l'arbitrage. D'autres encore, comme les Américains- (mais la nouvelle a été démentie par la suite), annoncent que le président Wilson, faute de voir la reine Wilhelmine appeler les nations à se faire représenter à La Haye en 1915, a pris l'initiative lui-même de convoquer la troisième conférence de la paix. Quoi qu'il en soit# et puisque la troisième conférence semble remise à une date encore indéterminée, il est intéressant d'étudier l'idée q—"■ M. Ed. Vlietinck expose dans l'organe de nos pacifistes, le "Vrede door Recht" (la Paix par le Droit), et qui préconise, sur le terrain du pacifisme et de la politique de rapprochera fil, hollando-belge, un congrès bi-national: " En attendant la création d'une commission parlementaire, qui jusqu'ici a été remplacée par la commission hollando-belge, et cela parce que la question d'un rapprochement ne semblait pas assez mûre, et jusqu'à ce qu'un congrès hollando-belge officiel ait vu le jour, il est hautement souhaitable que, le plus tôt possible, un congrès non-officiel réunisse les délégués des partisans du pacifisme des deux pays. " Ce congrès devrait étudier le problème de la paix et spécialement au point de vue d'une collaboration entre Belges et Hollandais. Rien n'empêcherait que ce premier congrès de la paix hollando-belge — et les congrès suivants, car il est évident qu'un congrès de ce genre ne serait pas unique, — s'occupât de toutes les questions dont la solution est de nature à faciliter ou à précipiter un rapprochement entre le Nord et le Sud et donnât ainsi une impulsion aux travaux commencés par d'autres. " Plus on élève la voix avec énergie en faveur de la paix et de la solution pacifique des conflits internationaux, plus la victoire viendra vite. Car elle doit venir. La cause du milita-rsme est insoutenable. " D'autre part, l'institution d'un congrès "bi-national", le premier de ce genre qui se réunirait en Europe, ne serait-ce pas une magnifique préface au prochain congrès de la paix? " Peut-être! M. Vlietinck, peut-être!... Toujours est-il que l'on annonce aujourd'hui que la commission néerlandaise chargée de préparer l'ordre de jour de la troisième Conférence de la paix s'est réunie hier, samedi, à La Haye, au ministère des affaires : étrangères. ¥ I » * < La discussion du budget se traîne lamenta- 1 blement à la Seconde Chambre des Etats-Gé- 1 néraux. Il est entendu que les débats parlementaires s'allongent toujours la première an- 1 née d'une nouvelle législature, surtout quand 1 un remaniement ministériel a suivi les élec- ! tions générales. On vit encore dans l'atmos- I phêre de la bataille électorale et les déclara- ' tions faites aux électeurs par les candidats sont ' commentées et discutées par les élus des opi- : nions adverses. De plus on a comme sujet de 1 discussion le programme du nouveau gouver- 1 nement. Voilà bien des raisons connues d'un i prurit extraordinaire, périodique et traditionnel d'éloquence parlementaire. Cependant il 1 semble que nos "honorables" exagèrent cette j fois et dans la presse on commence à protes- i ter et à réclamer des mesures nouvelles pour 1 opposer une digue à cette inondation verbale. Les remèdes ne font pas défaut. On peut i réduire le temps de parole et de réplique ac- , cordé aux orateurs. On peut aussi renforcer } l'autorité présidentielle et permettre que le di- ] recteur des débats à la Seconde Chambre \ coupe court aux longues dissertations politiques qui viennent se greffer sur la discussion , du budget alors qu'elles se trouveraient à leur place dans la discussion de l'adresse en réponse au discours du trône ou dans celle d'une i interpellation préliminaire sur la politique du gouvernement. On peut encore rechercher un accord des chefs 'des partis qui feraient traiter 1 chaque question par un seul orateur et éviteraient les redites. On peut, d'autre part, ne 1 plus présenter que des budgets de deux ans, ! ce qui ferait faire l'économie — si on peut dire — d'une discussion sur deux. On peut... 1 Eh! oui, les remèdes ne font pas défaut, mais il ne semble pas qu'ils puissent être plus efficaces ici qu'ils ne le sont ailleurs — car 1 nous n'ignorons pas que l'on se plaint dans x presque tous les pays de l'abondance débor- , dante de l'éloquence parlementaire. D'ailleurs toutes les mesures formelles ne servent de rien tant que les députés n'ont pas l'intention personnelle de mettre un frein à l'abus. Il faudrait que chacun pour soi renonce à demander la parole quand il n'a rien à apprendre à la Chambre; qu'il s'impose le devoir de dire exactement ce qu'il importe de faire savoir à ses collègues, sans reprendre chaque question "ab ovo" ; qu'il parle pour convaincre des adversaires et non pas pour voir reproduire son discours dans les annales et dans les journaux, pour flatter telle association ou tel groupe de ses électeurs. Et voilà qui est un but plus dif- 13 ficile à atteindre que celui de reviser le règle- C ment d'ordre intérieur de la Chambre. Je connais bien un moyen de faire taire les 1' députés bavards: c'est de ne plus reproduire c dans les journaux les discours inutiles qu'ils s luront prononcés; mais il faudrait que les directions de journaux se mettent d'accord et n trop souvent elles ont des amis parmi ces ba- a i'ards; chacun ferait exception, pour l'un ou l'autre coreligionnaire politique, à la règle du ç silence et du coup, à cause des exceptions mul- r :ipliées, la règle n'existerait plus. p. Alors?... Alors il faut prendre son mal en patience et croire que la conception "parle-nentarisme" équivaut à celle de "beaucoup l'éloquence vaine autant qu'inutile". M M « P De Lucarno nous parvient la nouvelle de la P nort du peintre Albert Neuhuys. 0 Neuhuys était né à Utrecht. il avait reçu les d )remières leçons dans l'atelier de Gysbertus n >aeyvanger, puis il était allé parfaire son v ;ducatiûn artistique à Anvers, la réputation A le votre célèbre Académie des beaux-arts l'at- I si irant. Il allait atteindre, le 10 juin prochain, [ a la soixante-dixième année, et les éditeurs P. jp \V. van I" mpen et fils préparaient la publication d'une biographie du maître par Dr W. Martin, illustrée d'une cinquantaine de photographias reproduisant ses toiles ou ses aquarelles les plus connues et les plus vantées. Ap' ' - avoir vécu à Anvers, Neuhuys revint chez nous et travailla à Amsterdam, à La Haye et à Laren, dans ce Gooi, où lui-même était le maître des "intérieurs", tandis que Mauve était le maître des "paysages". Il est presque le dernier de cette génération d'artistes qui, dans la seconde moitié du XlXme siècle et au début du XXme siècle, ont redonné tant de lustre à l'Ecole hollandaise. On a dit qu'il était un élève de Jozef Israëls. C'est une erreur due sans doute au fait que tous deux pratiquaient le même genre, mais les "intérieurs" de Neuhuys sont d'un esprit et d'une manière tout autres que ceux de Jozef Israëls, Neuhuys était un réaliste au point qu'il lui était difficile même d'achever un tableau dans son atelier. Il lui fallait avoir son sujet sous les yeux dans l'atmosphère même où il l'avait découvert. Aussi n'y en a-t-il pas beaucoup qui, comme lui, saisissaient les nuances subtiles du "faire" d'un personnage campé dans tel intérieur dont la couleur et la lumière étaient rendues avec une psychologie intense s'aidant d'une technique consommée. Le sentiment des tableaux de Neuhuys était profond. Ses femmes et ses enfants étaient émouvants, sans que sa sensibilité dégénérât jamais en sensiblerie. Un maître s'en est allé... Cornelis LES FAITS DU JOUR POUR LA FLOTTE ALLEMANDE Le 4 février courant, le secrétaire d'Etat à l'office impérial de la marine, l'amiral von Tir-pitz, faisait à la commission du budget du Reichstag d'intéressantes déclarations sur les armements navals de l'Angleterre et de l'Allemagne, et les journaux en publièrent quelques extraits. Or, les feuilles officieuses berlinoises reproduisent "in extenso" le texte de ces déclamations, de très grande importance. L'amiral »_on Tirpitz déclare: Les marines des deux pays n'ont pas encore itteint le maximum de l'organisation à laquelle îlles tendent. Le premier lord de l'amirauté ayant déclaré i lue la flotte anglaise doit se composer de huit i escadres, j'ai fait remarquer que nous aurions : ;inq escadres de huit cuirassés, soit un total le quarante cuirassés. i Si l'on admet pour l'existence d'un cuirassé i ane durée de vingt ans, il nous faudra procé- i 1er chaque année à la construction de deux louvelles unités de ce type, tandis que l'An- ; jleterre, avec ses huit escadres, comprenant ] m total soixante-cinq cuirassés, en construira . ;rois. Mais, en réalité, dans les cinq dernières : innées elle en a construit non pas quinze, mais ; )ien vingt-quatre, soit cinq par an, ce qui est i oin de s'accorder avec la proportion de seize < i dix. ] Une interruption d'un an dans les construc- âons ne ferait que jeter le désordre à la fois < ians nos finances, dans l'organisation ouvrière < les chantiers navals et dans le maintien de 'effectif indispensable de notre flotte. < Je suis persuadé que si le Reichstag et le :onseil fédéral n'avaient pas consenti à nous lonner une certaine puissance sur mer, jamais îous n'aurions amélioré nos rapports avec ' 'Angleterre. C'est pourquoi il nous faut main- 1 .enir notre loi navale. ' En ce qui concerne la Rusie, il est faux de ( lire que cette nation n'a plus de flotte, et i [u'elle doit en.conséquence construire plus de îavires que les autres puissances. Autrefois 1 a Russie construisait pour sa flotte d'Extrê- ■- ne-Orient, mais aujourd'hui elle construit 1 >our celle de la Baltique. r Pour ce qui est d'une diminution de ton- c lage, elle est désirable. Quant à la limitation c les armements, l'accroissement de ceux-ci chez outes les nations depuis iinq ans nous indique 1 issez ce qu'elles en pensent. 1 De tout quoi il semble bien résulter que 'on doit prévoir pour un avenir plus ou moins ^ approché de nouveaux armements navals al- c emands. Fox ♦ c Etranger f La politique allemande ï LA "COLONIE FRANÇAISE" c ADRESSE SON HOMMAGE A L'EMPEREUR. r BERLIN, 8. — La "colonie française" a célé-ré, hier, l'anniversaire de la naissance du irand-Electeur. Après avoir pofté un toast à l'empereur, elle li a adressé un télégramme l'assuran t de sa re-onnaissance pour le Grand Electeur, qui avait u lui créer une nouvelle patrie. ^ L'empereur a remercié par dépêche la "colo- v, ie française" de la nouvelle preuve d'attache- „ lent qu'elle venait de lui donner. ? On sait que, sous le nom de "colonie fran- J' aise", on comprend tous les descendants des Sfugiés qui s'établirent en Allemagne après la F évocation de l'édit de Nantes. q La politique anglaise j LES VOYAGES DE GEORGE V ^ LONDRES, 8. — Aucun arrangement n'a été q ris en vue d'une visite du roi au tsar et à l'em- h ereur François-Joseph. Les bruits qui ont cir- g alé à cet égard paraissent tirer leur origine £ ss nouvelles erronées qui ont circulé l'an der-ier, au moment où le roi et la reine firent une site strictement de famille à la Cour de Berlin. c ujourd'hui on déclare officiellement que les v juverains rentreront directement à Londres b près la visite qu'ils doivent faire à Paris au P rintemps prochain. n LE PRINCE DE GALLES NE FORME AUCUN PROJET MATRIMONIAL LONDRES, 8. — La nouvelle des prochaines fiançailles du prince de Galles avec la princesse Hélène de Grèce que publiait hier la "Nea Ime-ra" d'Athènes est absolument fausse. 11 n'a jamais été question d'un prochain mariage quelconque du jeune prince qui n'a d'ailleurs que dix-neuf ans et demi. La situation en Orient LA TURQUIE ET LES ILES BERLIN, 9. — On télégraphie de Gonstantinople au "Berliner Tageblatt": "Le "Jeune-Turc" annonce, dans une note qui semble inspirée, que la Turquie n'acceptera pas la décision des grandes puissances concernant la question des îles. Mais, ajoute le "Jeune-Turc", la Turquie ne fera pas la guerre; la question des îles restera sans solution jusqu'à une occasion meilleure. En ce moment, la Turquie ne pense pas à troubler la paix en Orient." LES REFORMES ADMINISTRATIVES EN ANATOLIE ORIENTALE • CONSTANTINOPLE, 8.— L'agence ottomane publie un communiqué officiel annonçant que les négociations concernant l'administration des vilayets de l'Anatolie orientale sont définitivement et favorablement terminées. NOMBREUSES MSSES A LA RETRAITE DANS LA MARINE TURQUE CONSTANTINOPLE, 8. — La "Gazette offi-Jielle de la marine" enregistre la mise à la retraite de cinquante-six officiers de marine, dont ieux vice-amiraux et un contre-amiral. Les grèves en Afrique du Sud LE REPOS DOMINICAL DANS LE RAND LE CAP, 8. — La commission sur le repos dominical a soumis son rapport sur la partie concernant les mines. Elle est favorable à la sessation du broyage le dimanche. Elle déclare que de ce fait la production totale de l'industrie minière serait diminuée au moins de 4 % et propose de donner trois ans aux mines pour iccorder le chômage du dimanche. Dépêches diverses MANIFESTATION DES SOCIALISTES SUEDOIS STOCKHOLM, 8. — Le parti socialiste avait organisé aujourd'hui une grande démonstration à Stockholm pour protester contre la mai îifestation des paysans. Un cortège compre-lant environ 30,000 personnes des deux sexes î'est rendu devant le conseil d'Etat où le lea-ler socialiste, M. Branting, a lu une adresse lemandant une diminution au lieu d'une aug-nentation des sacrifices militaires et de favo-! ■iser le travail dans la paix et la fraternité. Le président du conseil a répondu que malgré sa sympathie profonde pour le travail, la >aix et la fraternité avec toutes les nations, il îst absolument convaincu que le peuple suédois sera encore forcé de faire de nouveaux et grands sacrifices pour la défense nationale, nais le gouvernement ne cédera pas à des '.xigences qui sont surtout formulées pour la irolongation du service de l'infanterie et il est toujours persuadé que cette question devra itre résolue seulement après les nouvelles Slections législatives. Aucune crise ministérielle ne paraît immé-< liate. LE MINISTERE MACHADO LISBONNE, 9. — M. Bernardino Machado :ompte se présenter aiyourd'hui devant le >arlement avec le cabinet qu'il a composé. Il sst probable que les portefeuilles des colonies le la marine et de l'instruction publique changeront de titulaires. Les sénateurs et députés de l'union répu-ilicaine, dans une réunion, tenue hier, otit ré-iolu, par 73 voix contre 13 voix et 3 abstenions, avec leurs chefs MM. d'Almeida et Ca-nacho, de refuser leur appui à tout ministère iomposé par M. Bernardino Machado ou quel-[ue autre formé dans les mêmes conditions. Lès droites ont déjà tout préparé pour cons-ituer le ministère si elles sont invitées à le ormer. LE PRESIDENT D'HAlTI PORT-AU-PRINCE, 8. — Le président Cres-e Zamor a été élu président de la République l'Haïti. H LE CULTE DE CONFUCIUS PEKIN, 8. — Un décret présidentiel annonce [u un sacrifice céleste sera célébré en l'hon-«ur de Confucius et que le président accom-t lira, comme représentant du peuple chinois, 3s cérémonies habituelles dans la capitale. Le écret déclare expressément que le président 'a aucunement l'intention d'instaurer par cette érémonie une religion d'Etat et que la liberté eligieuse est pleinement confirmée La Ville Grand nettoyage Quoi, déjà? Non, pas encore. Du moins ans les ménages où Monsieur déjà trembla our ses collections de pipes et ses monta-nes de «lettres à répondre» ét de vieux nurnaux jamais lus. Hier après-midi, c'étaient quelques pom-iers et deux ou trois ouvriers communaux ui s'occupaient d'épousseter la façade de hôtel de ville. Dame Prudence et damo ustice ont subi à cette occasion le contact 'un_ plumeau de chiendent qui leur a ca-essé sans douceur la figure, cependant u'un homme hissé au fin bout d'une échel-' extensible promenait un racloir sur les rands écussons qui décorent l'édifice, rosser, gratter, récurer, courir au long des Drniches et des entablements, est une oc-jpation dont le public s'émeut et s'émer-sille. Aussi les badauds furent-ils nom-reux à la Grand'Place, tant que les pointers _ manœuvrèrent leur grande échelle îontée sur roues et tant que lés nettoyeurs

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Dit item is een uitgave in de reeks Le matin behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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