Le matin

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s.n. 1914, 18 Juni. Le matin. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7h1dj59h2r/
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■ ' je . Jeudi 18 Juin 1914 >"- ' ' ~ ru . _ DIX PA(iES — ClflfQ CBareTIME» ~ 21™ Année — N° 169 RÉDACTION 39,VIEILLE BOURSE, 39 ANVERS Téléphone Rédaction : SIT AîDors ïiements : i Un an Ir. Jlfî.OO Asvkbs i Sis mois . , . . . 6.SSO /Trois mois , . . . S.SSO [ Un ail IS.OO Intérieur {Six mois . , . . . S^.îSO f Trois mois . . . £Ï<M» ÉTRANGER : France, Angleterre, Allemajne ei l'aion postale, par trimestre, fr. 9.00. — Hollande et Grand-Duché, par trimestre, fr. T.OO» J/abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN ADMINISTRATION 39,VSESLLE BOURSE, 39 AOTER8 Téléphone Administration : S © ï C. de CAUWER, Directeur Anixonees s Annonces la petite ligne, fr. 0.30 Annonces financières id, > 1 OO Réclames la ligne, > 4 .SO Faits divers corps id. > â.OO Chronique sportive id. » 3.00 Faits divers fin id, » S.OO La Ville id. > Sï.OO Emissions Prix à convenir. Les annonces de la France, de l'Angleterre et ds l'Améi'iquc sont exclusivement reçues à Bruxelles chez MM. J. Lebhgue & O. JOTJR]SrA.Ij QUOTIDIEN Les habitations à bon march Le rôie'du Bureau de Bienfaisance Les lecteurs du Matin voudront bien souvenir de l'enquête que j'ai faite, il y de cela deux ans, dans les sections les pli populeuses de la ville. Guidé par un ir peeteur du Bureau de bienfaisance, j' visité une centaine de logements d'inc gents et j'ai constaté que ces logements ou, pour mieux dire, ces taudis — se ioue 4 des prix exorbitants. Des immeubles cinq ou six étages, vieux de trois siècle aux mure lépreux, aux toits pourris, ai planchers défoncés, rapportent ainsi co ramment à leurs propriétaires un revei de 10 à 15 pour cent. Plusieurs ménages ] possèdent qu'une chambre, où parents enfants dorment sur la paillasse commun jetée sur le sol. Et le loyer de cette chai bre atteint encore souvent trois francs pi semaine... Ainsi, la question des habitations à bt marché se pose à nous d'une façon angoi santé, malgré tout ce qui a été fait jusqu présent. Car de nombreux organismes se sont o tupés déjà ou s'occupent d'apporter un r mède à cette déplorable situation. Il y un an, j'exposais ici même l'action effica des Comités de patronages des habitation ouvrières qui possèdent d'intéressantes ( tés à l'avenue Isabelle et ailleurs et q s'apprêtent — à moins que le gouverneme: ne vienne contrecarrer ce projet — à él ver quatre cents maisons sur l'emplac ment du fortin de Deurne. Vous connaisse d'autre part, les projets de la Ville, q compte créer des cités-jardins tout au nor a proximité des quartiers maritimes, et to au sud, vers Hoboken. Enfin, la Fédérât» maritime n'attend que la création de la S ciété nationale des habitations à bon ma ché pour entamer la construction de m£ sons ouvrières dans le rayon des nouvell darses. Mais vous l'avouerai-je? Tous ces empl cements nouveaux — fortin de Deurne, II boken et nouvelles darses — me paraisse: bien éloignés pour assurer l'assamisseme. de nos quartiers populeux. La nouvelle ci ouvrière de Deurne tentera les ouvriers i Merxem; les maisons élevées par la Vil tout au bout de Kiel attireront la popul tion ouvrière de Hoboken; et les habit tiôns à bon marché du quartier maritin seront louées par les dockers logés actu< lement à Eeckeren et à Wilmarsdonck.Ma les gagne-petit et les indigents de la vil demeureront entassés clans les odieuses c semés de la première et de la quatrièn section. En dépit de ces multiples effort Anvers ne sera donc pas assaini. Mais j'allais oublier le rôle très impe tant joué par le Bureau de bienfaisance. N'est-ce pas lui, au fait, qui se trouve êt le plus directement intéressé à cette lut contre le taudis? Lorsqu'un ménage ouvri arrête son choix sur un de ces logemen sordides et chers dont nous parlions to à l'heure, que se passe-t il le plus souven Après avoir traversé une cour où le ne de fumée délayé par la pluie coule le loi de murs lépreux, le nouveau locatai gagne à tâtons une cage d'escalier qui e i le réceptacle de tous les miasmes du qua tier et où il s'engage en trébuchant. I ; Montant, il a l'impression de s'élever < fond d'un puits, car l'humidité suinte d murs et une corde pend dans l'ombre, dig] rampe d'un aussi poisseux escalier. Le voici «chez lui». Le plancher cède pi endroits. Des bavures vertes se forment si : les murs où la chaux, atteinte par l'hun dité, dessine des forêts de moisissure, i plafond, les tons de bile, de bitume et < suie se mêlent étrangement. De sa fenêti il aperçoit les façades rongées par des si clés d'ordures des maisons d'en face:.. Cet examen lui suffit. Sans même song à demander des réparations au propriété re — ce serait peine perdue! — le locatai s'en va, laissant à sa femme, aussi écœur que lui, le soin de s'installer tant bien q înal. Il s'en va et il se rend au cabaret, qi par comparaison, lui fait l'effet d'un palai U y séjournera désormais après l'atelic le rentrant chez lui que pour dormir; comme, pour avoir le droit d'être longtem su café, il faut boire, il boira. Pendant temps les gosses, privés d'air et de lumièi s'étioleront, tomberont malade, un méd 'in parlera de tuberculose et la femme, e ti'e un mari alcoolique qui boit sa paie des enfants malades qui exigent des soi: coûteux, songera hébétée à des choses te ribles: à la mendicité, au vol, à la mort... Heureusement, le Bureau de bienfaisan intervient et assure un secours hebdom daire à cette triste famille. Mais qui sai î'eut-être ne serait-elle jamais tombée ta charge de la société si elle avait pu tro Ver> au moment opportun, un logeme propre, sain et bien situé. Multiplier Nombre de ces logements: tel est donc i des tout premiers devoirs du Bureau 1 I bienfaisance s'il veut voir diminuer, dâj 1 avenir, le nombre de ses protégés. Aussi n'y a-t-il jamais manqué. Les a fuinistrateùrs clé jadis ont même été 1 premiers en Belgique, il y a un demi-siècl : 11 faire construire des maisons ouvrière Aujourd'hui, le Bureau de bienfaisan d'Anvers ne compte pas moins de sept cents maisons à boii marché réparties en deux ' groupes au sud et au nord et qui toutes — C j'insiste vivement sur ce point — sont construites en pleine agglomération anversoise. Or, non seulement ces maisons sont toutes occupées, mais elles sont à ce point recherchées que des centaines de ménages sont 3e inscrits sur les livres du Bureau... a En présence de ces faits, le conseil d'ad-1S ministration a donc pris d'importantes dé-s: cisions. Il a pris le parti, il y a de cela p1 quelques temps, d'élever de deux étages tout le groupe de maisons qui se trouve au . sud de la ville. Il construira ensuite, sur un Q" petit bloc de terrain situé au nord, un vas-„ tete bâtiment à quatre étages si pratique-ment conçu que mon confrère Georges Dol-1X nay, dans la description qu'il en a faite, IJ" lui" a donné le nom de «Bienfaisance-Pala-" ce». Enfin — et c'est la décision la plus pi importante qui ait été prise — tout le grou-pe du nord, situé rue de la Bienfaisance, rue de l'Industrie, courte et longue rue Scholiers, place Stuyvenberg et rue Van Kerckhoven, groupe d'une superficie bâtie de 15,323 mètres carrés et ne comptant pas " moins de 203 maisons, sera entièrement ra->\ sé et reconstruit. Ces derniers travaux, qui vont faire l'objet d'un concours, absorbe-c_ ront au bas mot deux à trois millions de francs Le Bureau de bienfaisance en arrivera „e ainsi à mettre mille logements de plus à la disposition de la classe laborieuse, •i. Nous verrons dans un prochain article L1[ à la suite de quelles études le conseil d'ad- ministration s'est arrêté à cette décision. e. Panurge e- ,t f Lettre de Londres (Correspondance particulière du Matin.y >n un roman dans l'aristocratie britannique. — °- Les enfants de la Pépita. — Un «claimant ». T~ — Devant ta Chambre des Lords. — Suicide -1~ du vaincu. . . es Londres, 16 juin. La maison de Sackville-West dérive de la a- maison des comtes de la Warr qui dérive elle-o- même de celle des ducs de Dorset qui est it épuisée. C'est sur une vieille branche un jeune ni f rameau. Le troisième fils du dernier duc de ?- Dorset fut nommé vicomte Sackville et mou-Ie rut sans postérité. Le titre fut relevé plus tard au profit d'une fille du quatrième comte de Ie la Warr et s'éteignit encore. La présente ba-a- ronnie se greffe sur cette patente. Elle fut a- instituée au bénéfice d'un diplomate distingue ip qui mourut célibataire en laissant deux ne-,i veux qui l'un et l'autre lui succédèrent. Le • deuxième baron Sackville vécut presque toute sa vie une existence double et romanesque dont le tragique dénouement vient de nous a- être tardivement révélé. le J'ai eu l'occasion de vous en parler il y aura s bientôt quatre ans. Engagé dans la carrière diplomatique comme l'oncle dont il hérita le titre et la pairie, le deuxième baron Sackville rencontra vers 1852, en Allemagne, une danseuse espagnole, re alors célèbre sous le nom de la Pépita. Il s'en te éprit et fit agréer ses hommages. Ce furent er d'abord des relations discrètes coupées de sé-ts parations intermittentes. Lord Lionel. Sack-nt ville-West, rivé à son poste, n'accompagnait t9 pas toujours la Pépita dans les voyages que , ' lui imposaient ses engagements profession-ir nels. A Munich, à Berlin, ils habitaient des lS logis séparés et ils évitaient de se montrer re ensemble en public. Leur intimité prend des st allures de gravité quasi-conjugale lorsque le r- jeune diplomate est nommé troisième sécrétai-•n r- à l'ambassade de Paris. j Dès lors Pépita et lui vivent , sous le même toit, comme un ménage régulier. C'est d'abord es un appartement dans la rue de Rivoli, puis le une petite maisop sous les ombrages du parc de la Muette, enfin un grand appartement ir dans l'avenue de l'Impératrice qui est aujour ir d'hui l'avenus du Bois de Boulogne. On mène kj. grand train; on a chevaux et voituies; on reçoit. Certainement Pepiti n'a jamais franchi V1 le seuil de l'ambassade mais les collègues du ■ie troisième secrétaire dînaient à sa table, fré-e> quentaient chez elle et l'y traitaient en épouse è- légitime. Elle avait d'ailleurs renoncé définitivement au théâtre. er Pour ses vacances d'été le couple amoureux j. louait à l'année une villa à Trouville et un chalet à Arcachon pour ses vacances de , l'hiver. ee Ils furent heureux. Sept enfants leur naqui-ie rent; d'abord cinq filles, puis un garçon, puis li, encore une fille. A l'ordinaire Pépita allait s. fair^ ses couches à Arcachon. jes sept enfants r y sont nés. Ils y figurent, Ljr les registres de l'état-civil comme eniants de «Lord Lionel ' Sackville-West et de dona Josefa Duran de P3 Ortega, son épouse ». e' * * * e- n- Cette situation n'était pas ignorée de la et famille. 1R 11 est constant que. Lord Lionel Sackville-West est venu plusieurs fois à Londr., avec r" Pépita et leurs enfants, que le premier baron Sackviilj-West les recevait volontiers dans :e l'intimité, qu'il contribuait largement à leurs a- dépenses. 11 est constani aussi que Pépita et t? ses enfants n'ont jamais figuré au Peerage. à Nos annuaires héraldiques officiels mention-u. nent, à la suite du chef de blason, lés noms, , prénoms, îang de tous ses descendants avec , toutes leurs alliances e,t toute leur postérité. le Lord Lionel n'y a jamais été inscrit qu;.com-m me célibataire, premier neveu et héritier du :1e premier baron. Pas trace de mariage avec is dona Josefa Duran de, Or ega ni d'ailleurs avec aucune autre. Auôun changement n'in» ter.vint dans les annuaires lorsqu'à la mort du premier baron, Lord Lionel devint baron Sack-ville-West à son tour. e> : Aussi lorsqu'à son topr il mourut, le second s. neveu, fils du lieutenant-colonel Edward Sa'ck-38 j ville-West, fut-il régulièrement envoyé en pos session de l'héritage: titre, domaines, pairie majorat. Cette succession fut liquidée en 19 au profit du lord actuel, Lionel-Edward, tre sième baron Sackville-West,ancien major d'i: fanterie, ancien député-lieutenant pour comté de Kent, présentement vice-président t l'association de recrutement des forces territ riales. Cette succession fut contestée dès 1910 pi M. Henry-Jean-Baptiste Sackville-West, uniqt fils du deuxième baron et de la Pépita, agi sant tant en son nom qu'au nom de ses s: sœurs. S'appuyant sur les actes de l'état-civ dressés à la mairie d'Arcachon, le « claimanl revendiquait l'héritage du titre, de la pairi des domaines et du majorat, en offrant de d montrèr que le deuxième baron, lié par c mariage parfaitement légal célébré à l'étra: ger, était mort veuf et non célibataire. En co: séquence il assignait le troisième baron devai la section judiciaire de la chambre des pai: constituée en haute cour. Ce fut à l'occasion de ce procès que je voi exposai ce roman du deuxième baron. Il me suffira de vous en rappeler les princ paux épisodes. * * * Le fils de Pépita produisait des extrai d'actes de naissance parfaitement en règle c la qualité d'épouse était formellement reco: nue à sa mère; il lui fut impossible de pr duire un acte de mariage d'où cette quali résultait. Une enquête s'ouvrit à Arcachon c l'on retrouva, très âgé, l'adjoint au maire q: avait dressé les derniers actes, notamment déclaration de naissance du « claimant s. II. : rappela que les formalités essentielles avaiei été éludées en raison de la position perso: nelle du déclarant. Comme il s'agissait d'r membre du corps diplomatique, on avait a cepté ses assertions sans en exiger les p'r'euvi officielles. Le « claimant » affirmait qu'un mariai avait été conclu en Espagne, à Madrid, à Ba celohe ou à Saint-Sébastien. Le gouverneme) espagnol apporta la plus diligente compla sance aux recherches qui lui furent dema dées: on retrouva seulement la trace d'ui messe de mariage célébrée à Barcelone en 185 Il y avait eu mariage religieux et des contr verses s'ouvrirent sur la valeur de cette cér monie. Elles se prolongèrent jusqu'au momei où les avocats du défendeur, soit du troisièn baron, du baron actuel, rapportèrent d'E pàgne une pièce parfaitement authentique q^ anéantissait les prétentions du demandeu c'était l'acte de mariage de la Pépita avec i sieur Juan Duran de Ortega, de son métii professeur de, danse et maître de ballet, qui 1 avait survécu. La Pépita n'avait pu épouser Lord-,Lion Màekville-West'ni à Madrid, r.i à Barcelone, i à Saint-Sébastien puisqu'elle était mariée a tant qu'on peut l'être avant de le rencontr et qu'elle le resta jusqu'à sa mort. En conséquence la section judiciaire de ! Chambre des Lords débouta les enfants de Pépita mais en proclamant que les act< d'état-civil d'Arcachon conservaient à leur pr fit une force de reconnaissance légale. 1 étaient des enfants naturels reconnus par lei père et,, s'ils n'avaient aucun droit à son héi tage, ils avaient au moins droit à son nom. 1 étaient Sackville-West. L'arrêt de la haute coi admettait que Lord Lionel avait trompé 1 autorités municipales d'Arcachon « par re pect humain », pour dissimuler ce que sa situ tion offrait d'équivoque et d'immoral, ans sans doute « pour témoigner de son estime e vers une personne qui semble l'avoir méritée Certes les enfants de la Pépita ne pouvaiei accueillir d'une âme indifférente l'iiommaj posthume rendu à leur rnère par la plus hau juridiction britannique; ils n'en étaient p; moins réduits aux plus rudes extrémités p; la perte de leur procès. « * •* Le « claimant » vient de se suicider à Pari Depuis la mort de son père il vivait des pe: sions que lui versait la famille Sackville-Weï ces pensions furent supprimées, tant pour 1 que pour ses sœurs, à sa première démarcl judiciaire. Elevé en véritable fils de lord, dai l'illusion que l'immense fortune de son pè: ne- pouvait lui échapper, il n'avait appris a cun métier, il n'envisageait aucune carrièr Au temps de son oisiveté dorée, il avait époui une demoiselle Alexandre qu'il aimait passio: nément. En mai il s'installait avec sa femme dans r très modeste appartement, au numéro 75 c boulevard Suchet, qu'il avait loué pour un o en payant son loyer d'avance. Il s'efforça alo: de trouver un gagne-pain,entreprise laborieu: pour un homme de quarante-cinq ans sai expérience professionnelle d'aucune sorte. ? femme tomba malade.Il employa ses dernièr ressources à la soigner, appelant les meilleu médecins et assurant les ' veillées par det gardes." Le 3 juin, vers six heures du mati: Mme, Sackville-West succbmbait. Quand il ei bien constaté qu'elle était morte et qu'il l'ei longuement contemplée, il passa dans ur chambre voisine et se brûla la cervelle. Se aVoir à ce moment s'élevait à un peu moii de dix francs. Il a été enterré au cimetière de Bagneu: avec sa femme, aux frais des parents de t femme. On s'est évertué à cacher ce suicide la nouvelle vient seulement d'en arriver Londres. Le troisième baron Sackville-West est un d< plus riches lords du Royaume-Uni. Tout r cemment sa fortune s'est augmentée de la su cession de ,Sir John Murray Scott,ancien secr. taire de Sir Richard Wallace, qui a légué à : baronne douze millions de francs, plus di collections d'art, évaluées à environ quaran: millions et dont on annonce actuellement 1 mise én vente à Paris. Rien au fils et aux filles. Tout au neveu. Ainsi l'exige la loi. Elle nous a paru rar ment moins équitable. Harry. LES FAITS DU JOUR L'INCIDENT GRECO-TURC Des notes concordantes de Constantinop. et de Londres nous apportent des rénseign ments sur la réponse que la Porte fera au et réclamations grecques. Cette réponse rappel- j r ^ lera certainement le traité de paix turco-grec j 8 accordant trois ans pour l'option de leur na- j le tionalité aux sujets ottomans résidant dans t le les territoires cédés, et accordant à la Porte le droit de s'intéresser activement pendant ce ? ir délai au sort de ces sujets. ^ le Si la Porte n'a pas exercé ce droit, c'est s" dans l'espoir que la Grèce respecterait le traité. » La Porte est prête à examiner avec bien- e, veillance si les droits des Grecs ottomans ré- ^ sidant en Turquie sont lésés, mais elle ré- j serve tous les droits des sujets ottomans ré- t i- sidant dans les territoires cédés qui ont dû c Jt émigrer et elle n'admet aucune ingérence c 's étrangère dans une question intéressant la j !S politique intérieure de l'Empire. r Or la note grecque constitue une immixtion 1 a" dans les affaires intérieures ottomanes que la Turquie ne saurait admettre. L'enquête officieuse faite par la Turquie <■ fc.s démontre que les plaintes relatives aux mau- ^ " vais traitements infligés aux ressortissants j o- grecs sont exagérées. Les populations grec- j té ques ont été tranquillisées, les autorités loca- " les ont reçu des ordres précis pour prévenir J ia tout excès. se En outre, les Grecs, qui avaient d'abord ç 11 manifesté le désir de se rendre en territoire r ^ hellénique, ont depuis lors changé d'avis. 1 c. La Turquie fera remarquer que la Porte re- 3S çoit chaque jour des plaintes très vives au \ re sujet des, attentats et des excès dont sont vie- t ici times les musulmans habitant les pays an- ' it nexés. s i" D'autre part, une dépêche de Pétersbourg £ ie nous apprend que, suivant la Gazette de la ( 9. Bourse, la Russie aurait pris l'initiative de t o- proposer aux grandes puissances une démar- ^ che commune à Athènes et à Constantinople. i0 Espérons que cette démarche aura lieu et s- sera couronnée de succès. Ji Fox. t r: ; n l Etranger | La situation en Orient ù- LES FUNERAILLES DU COLONEL THOMSON ' ir 1 DURAZZO, 17. — Hier ont eu lieu les funé- < la railles du colonel Thomson. i la Sur un avis du maire, les magasins avaient I îs été fermés et les drapeaux mis en berne. t d- La princesse, habillée de noir, vint saluer t 1s le cercueil et y déposa une couronne de lau- 1 ir riers. Aussitôt après, le convoi se mit en mar- C i- che et passa par les jardins du palais. Le s ls prince déposa alors sur le cercueil la plus i ir | haute récompense du royaume d'Albanie et ;s suivit à son tour le cortège. Ensuite venaient s- ' deux pelotons de matelots italiens et austro- 3.- hongrois qui rendaient les honneurs. Le coi'- i si • tège s'achemina vers la ville et gagna le ci- £ n- ! metière catholique, suivi du corps diplomati- ^ »■ ! que au complet, des consuls, des trois ami- c 't : raux, de tous les ministres et de toutes les k 'e notabilités de la ville. te Un grand nombre de Myrdites et un pelo-IS ton de gendarmes marchaient en tête du con-ir voi. A DURAZZO DURAZZO, 17. — La journée d'hier a été tranquille. s s. L'amiral anglais Troubridge, commandant C i- du Glcnicester, a pris le commandement de c t; l'escadre internationale mouillée dans le port, ji Le major Kroon est arrivé en même temps 1 le que des Malissores. f îs Le prince a passé une revue, au cours de •e laquelle il a été l'objet de manifestations en- i n- thousiastes. f fg m. TACK MtS EN LIBERTE i- CONSTANTINOPLE, 16. — M. Tack, l'ingénieur-agronome belge qui avait été enlevé par n des brigands, a été remis en liberté. t " LE SEJOUR EN ROUWÎANIIË DE M. SASÛMOFF 1 [■s BUCAREST, 16. — Un grand dîner, suivi ' îe d'une réception, a été donné hier soir à la ( légation de Russie en l'honneur de M. Saso-'f- noff, ministre russe des affaires étrangères. M. Blondel et Sir George Barclay, les mmis-s très de France et d'Angleterre à Bucarest, y x assistaient. ■*' On se montre partout des plus satisfaits " de la réception grandiose faite, à Constantza, " aux souverains lusses et de l'attitude pleine de tact du roi de Roumanie, qui démontrent que ce pays a pleinement conscience du rôle s pacifique important qu'il est appelé, à jouer. 5 M. Blondel, le ministre de France, a reçu le t ' grand-cordon de Sainte-Anne en témoignage ^ de satisfaction pour le concours actif qu'il a "î prêté à. la politique de la Triple-Entente. M. Sasonoff, qui était parti ce matin avec >s M. Bratiano, le président du conseil, pour Si-^ naïa, où il a déjeuné, est rentré ce soir à Bu- ■ carest, où un dîner a été'donné en son hon- J" C neur au ministère des affaires ■ étrangères. | a I La presse roumaine publie en général de 1 >s longs récits accompagnés d'articles élogieux c ■e et enthousiastes sur la visite en Roumanie t a ! des souverains russes et de M. Sasonoff. r La politique française f LE CABINET VIVIANI ET LA PRESSE S PARIS, 17. — Les journaux républicains et 1 radicaux disent que la journée d'hier à la c Chambre a été bonne. Ses heureuses consé- : r j quences ne tarderont pas à se manifester. La . a f< loi de trois ans est désormais à l'abri des at- 1 a taques sournoises ou brutales. L'union des I ] républicains et la défense nationale sont as- j r surées. | La Petitc lté publique dit que c'est à la poli- j f 1 tique de M. Viviani et à la doctrine de M. c 3" Briand que ^sont dus ces résultats. ^ 5 l Les organes radicaux disent que le parti j 1 adical commit une faute contre la disciplina n se divisant. Les socialistes-unifiés disent que la journée ut mauvaise pour le ministère et pour les ra-icaux.Les journaux modérés et conservateurs cons-atent que la déclaration de M. Viviani fut lentique à celle de M. Ribot.. Ils se félicitent e la déclaration concernant les trois ans, La situation au Mexique HUERTA CONSENT A SE RETIRER NIAGARA-FALLS, 16. — Le général Huerta. onsent à se retirer en faveur d'un président rovisoire ayant des sympathies des constitua ionnalistes, mais insiste pour que son suc-esseur soit un homme sur lequel on puisse ompter pour assurer des élections loyales. Le gouvernement de Washington soutenant 8 général Carranza est en faveur de la nomi-lation d'un constitutionnaliste extrémiste. D« à, vient l'arrêt dans les négociations. CARRANZA ET VILLA NEW-YORK, 17. — D'après une dépêche .'El Paso, le colonel Ornalès, commandant militaire de Juarez, partisan du général Villa, 'est emparé par la force du bureau d'infor-aation et du bureau télégraphique, qui dé» rendent de l'autorité du général Carranza. On considère cet acte comme la preuve côn« aincante de la rupture des relations entra es généraux Villa et Carranza. Une dépêche ultérieure d'El Paso annon-* ait que le général Villa avait remis la se* naine dernière sa démission au général Car-anza.Les chefs militaires obéissant au général rilla ont tenu une conférence et ont fait sa-•oir au général Carranza qu'ils ne reconnaî-ront aucun autre chef que Villa. Celui-ci a irdonné à tous les commandants des garni-ons situées sur le territoire dépendant de on commandement de venir immédiatement t Torréon. NEW-YORK, 17.— Suivant une dépêche d'El 3aso, le général Villa dément qu'il y ait rup-ure entre lui et le général Carranza. Dépêches diverses LE CANAL HOHENZOLLERN BERLIN, 17. — La voie de grande naviga-ion entre Berlin et Stettin a été inaugurée lujoûrd'hui en présence de l'empereur. Cette îouvelle route fluviale porte le nom de canal lohenzollern. CREVE DES MECANICIENS DE MARINE LONDRES, 16. — La grève générale des mécaniciens de la marine marchande,qui devait commencer demain, commencera, aujourd'hui ians les ports principaux. Les grévistes de-nandent une augmentation de salaire. Il est irobable que la grève causera un chômage omplet dans le transport des cargaisons dans 01.1s les ports et amènera la suspension du ravail dans les centres houillers du Pays da Galles et d'ailleurs. On s'attend à ce que par uite de la grève 700 vapeurs soient arrêtés nercredi. LE DANGER DU CELLULOÏD MOSCOU, 16. — A la suite d'un incendie dû - une explosion, une fabrique de celluloïd . été détruite. 5 cadavres ont déjà été retrou-■és. Le propriétaire de l'usine et 40 de ses 'Uvriers sont grièvement blessés; d'autres lé-;èrement. La Ville Nouveaux abonnés Les personnes qui prendront un abonnement iu MATIN pour 1914, recevront le journal SRAÏU1TEMENT, à partir du jour cie leur ins« ription, jusqu'au 30 juin inclus. Les abonnements pour l'inférieur du pays et étranger se prennent dans les bureaux de losie ou aux facteurs. Les personnes habitant hors d'Anvers en sous adressant directement leur demande s'ex-losent à des retards. 1/WV Au Conseil provincial Le conseil provincial s'est réuni mercredi / iprès-midi, sous la présidence de M. Van f lal, président, en une séance préliminaire t la session ordinaire de 1914, qui s'ouvrira sn juillet. Au cours de cette séance le conseil a arrêté l'ordre de ses travaux. Ce fut en som-ne une séance de caractère purement ad-ninistratif, pendant laquelle il fut notam-nent donné lecture de la composition des liverses sections qui seront appelées à se éunir au cours de la session. Le conseil épluche le bordereau des diver-es pétitions parvenues au bureau et qui ont renvoyées aux commissions cornpéten-es.La séance a été levée à 3 1/2 heures. twi Petite réponse Notre bon confrère le Handelsblad nous emande une «petite réponse» à cette ques-ion:«Comment concilier notre attitude sur 3 terrain de la défense nationale et des barges militaires, avec la campagne élec-orale menée dans le Limbourg par nos louveaux élus MM. Peten et Neven?» Mais nous avons déjà répondu plusieurs ois à cette question qui ne nous embarras-e pas du tout. MM. Peten et Neven, très laturellement, ont fait ressortir l'inconsé-uence et la mauvaise foi d'ùn gouverne-îent qui se fait élire sur un- programme ntimilïtariste après quoi son premier soin , été de faire voter le service général. Or s service général,le Handelsblad ne l'igno-e pas, a toujours été inscrit dans le pro-;ramme du parti libéral. Conscient de ses .evoirs et de ses responsabilités, un gou-ernement de gauche n'eût pas attendu la lanique de juillet 1911, où l'Allemagne et

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Dit item is een uitgave in de reeks Le matin behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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