Le matin

2329 1
26 september 1914
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s.n. 1914, 26 September. Le matin. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/g73707xt5c/
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fsaïnedl 28 Septembre 1914 21*» Année N" 269 nÉDACTION î/IEILLE BOURSE, 39 > asvers Téléphone Rédaction : 91Y ^jjonnements î ( Un an • • • • ï^î.OC^ s < Six mois . * • . . 0 .250 ^ ) Trois mois • • * • 3.250 l Un an . • • • * • 1G.OO . trrrp ' SlX mois . . ê . . 8 BO " / Trois jnois > • < < ïî.OC> .«■n • France, Angleterre, Allemagne et Union L par trimestre, fr. O.OO. - Hollande et and-Duché, par trimestre, fr. V .OO, (ornement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN JOURNAL QUOTIDIEN AD MI NI9TRATICH. 39,VIEILLE BOURSE, 3S ANVERS • Téléphone Administration : 561 C. de CAUWER, Directeur Annonces : Annonces Ja petite ligne, fr. 0.30 'Annonces financières id, » 1 OO Réclames " la ligne, » 1 .KO Faits divers corps " id. » S.OO | Chronique spçrtiv.e id. > 3.OU Faits divers fin id. > S.OO ■La Ville id. » I» OU 'Emissions Prix à convenir. 'Les aruionces de-io. France, dû l'Angleterre et de T'Amérique sont exclusivement reçues à Bruxelles* thez MM. J. Lebegue & Co. Les hostilités en France nmiiniqué de 15 heures — Action très violente à l'aile gauche — Progrès à l'est le Reims et au sud de Verdun.BIS, 25 septembre. — Communiqué de 15 K, — A NOTRE AILE GAUCHE, une actes violente est engagée entre celles de forces qui opèrent entre la Somme et > et des corps d'armée que l'ennemi a lés dans la région de Tergnier et Saint-lin. Ces corps d'armés proviennent, les du centre de la ligne ennemie, les autres irraine et des Vosges. Ces derniers ont été portés par chemin de fer sur Cambrai, Liege et Valenciennes. CENTRE, nous avons progressé à l'est (ims, vers Berbu et Moronvillers. L'EST DE L'ARGONNE, l'ennemi n'a pu icher de Varennes. RLA RIVE DROITE DE LA MEUSE, il est mu à prendre pied sur les hauteurs de la t, dans la région du promontoire D'Hat-latel. Il a poussé dans la direction de iliiel et a canonné les forts des Parochers camp des Romains. rcontre, AU SUD DE VERDUN, nous res-maîtres des hauteurs de la Meuse et nos les, débouchant de Toul, se sont avan-jusque dans la région de Beaumont. I0TRE AILE DROITE, en Lorraine et dans osges, nous avons repoussé une attaque importante sur Nomeny. L'EST DE LUNEVILLE, l'ennemi a fait lues démonstrations sur la ligne de Ve-et de la Blette. — Havas. ibats d'une extrême violence - Les hommes sont sûrs de s victoire ! environs de Soissons. Dimanche, itsmbats terribles qui ont eu lieu dans (imées et les nuits de mercredi et de , montrent qu'aucun sacrifice ne coûte Bnrmmie? r\-iric cr\r- r\ *r-\ + *v» r\ «-.++«-. ^ l'aile gauche des alliés, ses soldats étaient littéralement jetés en avant comme- un poids mort. Ils tombaient sur nous comme une avalanche. Nos officiers furent remarquablement calmes; ils nous faisaient coucher et attendre que les Allemands soient près de nous. Les Allemands s'épuisèrent dans ces attaques. Une semaine s'est écoulée depuis ces combats et les soldats dans nos tranchées sont fatigués et sales, mais ils font preuve d'une ténacité presque terrible. Ils ont supporté de véritables orages de balles et d'obus et même des charges à la baïonnette, mais ils ont fait face au feu dirigé contre eux: A la tombée de la nuit, ils commencent à ■ rejeter l'ennemi en arrière le long de l'extrême Ouest de sa position, avec la rivière au dos, c'est-à-dire dans la direction 4e Noyon. L'opération se poursuit lentement, pied à pied, à la fin six milles ont été gagnés. Soissons a souffert terriblement d'un bombardement qui s'est poursuivi régulièrement ■tous les jours, et des dommages irréparables y ont été faits. La bataille n'est pas encore gagnée, mais les indications sont des plus favorables. Les hommes sont sûrs de la victoire et sont exubérants à ce sujet. — (Times.) Des Alsaciens qui renient le Kaiser Il est passé ces jours-ci, en gare de Mâcon, deux trains complets de jeunes Alsaciens de 17, 18, 19 et 20 ans, se dirigeant sur Privas. Le premier train contenait 1,140 Alsaciens, le second 1,625. Ils étaient couverts de fleurs. L'un d'eux expliqua que, depuis quelques-jours, l'Allemagne a décidé d'apr>eler sous les drapeaux les classes de 1915 et 1916. A cet effet, dans la Haute-Alsace, les recrues avaient été réunies à Thann, pour être dirigées dans une garnison du centre de l'Empire. Elles étaient à peu près 8,000, quand le village fut attaqué par les Français. Les trorpes allemandes, après une résistance de quelques instants, durent se replier. Elles ordonnèrent aux recrues de suivre leur mouvement. Mais celles-ci prirent la fuite dans la direction des «pantalons rouges». Accueillis avec sympathie, ces jeunes gens-demandèrent à servir dans les rangs des armées françaises. Et c est afin de les habiller, de les armer et de les instruire, qu'ils ont été dirigés dans les garnisons françaises. ik avant-postes Vers Aerschot sommes partis d'Anvers vers Lierre et i poursuivi notre route vers Heyst-op-tog. En route nous recueillons divers ifnements. Le premier, qui est nette-fflirmatif, dément toute nouvelle d'un li qui aurait été livré jeudi aux environs itte. Il ne s'est rien passé dans cette ; (le la contrée et nul Allemand n'y a été « blessé. dredi matin, il fut constaté que le mou-6 Keerbergen était occupé par une di-| d'Allemands. Une reconnaissance de avaliers se trouva nez à nez avec des ®s allemands. Nos soldats se repliées conservèrent constamment le con-v« l'ennemi, qui leur envoya plusieurs "tour à Bakkestraat, les cavaliers bel--'cèrent une vigie dans une maison, la-\ signala bientôt l'arrivée d'un continue fantassins allemands. Un soldat eu sion de leur décocher deux coups de feu Assirent parfaitement. Allemands étaient appuyés par de la ca-e et .par de l'artillerie. Nos hommes fu-Menus par des batteries de campagne Mommagèrent avec précision les p'osi-.Mnemies, Les Allemands se retirèrent |le, abandonnant deux pièces d'artille-5 revinrent les chercher plus tard. Combats à Putte "continuons notre route et, par Beersel, Privons bientôt à Putte. De moins en n'est question ici de l'engagement ex-Mire dont certains crurent devoir par-"Jfedi matin. ce qui s'est passé. Notre artillerie a «sinon vendredi (et non pas jeudi), vers " cinq heures du matin. On lui signa-' Presence d'un piquet d'infanterie ap-! de la cavalerie à Keerbergen. Cepen- ne fut ouvert que vers deux heures ,|, sm'di sur un corps détaché de cava-nands. Ceux-ci se déplacèrent, aban-sns doute un ou deux des leurs, et „ dans le bois situé entre Keer-et Trerneloo : les trémolos du canon m un léger succès. , ait de Putte, dans le village de Peu-* iifiendiaires de S. M. Guillaume 'e «»e ont mis, inutilement, le feu à quel-J' ns devant le pont qui commande nsi dire l'entrée de Rymenam entre ger et Haecht. jit (kI' ^er' (l£s Allemands, venus vers u ue lionheydÉn, ont attaqué quelques-, Postes, ils venaient de Rymenam, am • ' "witte Paard», ils brûlè-et tentèrent de contourner une i , belge. C'étaient, disent les pay-L "'ussards de la mort». Ils continu'è-L .™ldormée, mirent le feu à une nou-Ij . v ' et se jetèrent ans le bois au j '»tte Paard» et à l'est de Dobbelkui- i Jriilerie, vers l'e soir, leur dépêcha quelques obus bien lancés. Les Allemands, parait-il, déclarent aux habitants qu'ils mettent le feu aux habitations où des soldats belges ont logé. Nos paysans en prennent peut-être prétexte pour ne pas toujours se montrer très corrects avec nos hommes : c'est profondément regrettable. Rijmenam sembîc être l'un des sommets du triangle stratégique occupé à l'heure actuelle par les Allemands; les autres sommets sont Elewijt et Humbeek. Cependant la ligne Hum-beek-Rijmenam est légèrement brisée de-ci delà, à Sempst, Hofstade, etc. A Hofstade Nous terminons notre voyage par une courte visite, à Hofstade, au château Otto de Mentoch. Je grimpe sur le talus du chemin de fer. Je descend et passe le pont, cherche en vain les Allemands. Là-haut des aéroplanes évoluent Un des nôtres se voit envoyer des shrapnels Un « Taube » s'éloigne au-dessus de Malines... Nous rentrons, car l'heure est plus qu'avancée — Maurice Gauehez. Sur le front Situation des troupes allemandes Il est de toute évidence que les Allemands, fortement touchés en France sur leur aile droite, préparent la retraite en se fortifiant le plus possible. Nous avons parcouru vendredi leur ligne entière de Termonde à Aerschot et l'oi peut affirmer que l'ennemi oeçupe actuellement des positions partant d'Aerschot pour passer par Werehter, Haecht, Boort-Meerbeeck, Weerde, Humbeek, Mercbtem, Opwyck et Leb-beke.Comme on peut le constater en suivant ce tracé sur la carte, malgré tous leurs efforts les ennemis n'ont jusqu'ici réoccupé qu'Aerschot. Quant à Termonde, contrairement au bruit qui courait à Anvers, cette ville n'est pas occupée par les Allemands et l'on peut très facilement s'y rendre sans courir de danger. Au delà de St-^icolas Nous allons donc refaire ensepible le chemin d'Anvers à Termonde. Jusqu'à St-Nicolas, rien de saillant. Au delà de St-Nicolas nous croisons une automobile qui transporte un soldat blessé. Nous nous informons. Il s'agit d'un fantassin belge qui a été touché en arrêtant un espion aux environs de Termonde. Dans la bagarre ce dernier fut tué net. Vers Termonde Mais poursuivons. En cours de route notre odorat est agréablement chatouillé par le fumet que dégage une cuisine ambulante. Comme nous fixons l'appareil, l'un des soldats I nous dit: I — Ceci, monsieur, c'est du rata belge apprêté j dans une marmite d'alboche ! Il s'agit en effet de la fameuse cuisine allemande que l'ennemi a oubliée... dans la précipitation de la retraite. Partout les villageois sont sur le pas de leur porte, discutant les événements, et parmi eux se trouvent quelques fuyards de Termonde. La plupart sont retournés en ville pour y chercher sous les décombres les tristes débris que le vandalisme allemand n'a pu détruire. Nous voici à Grembergen, en vue de Ter-monde. Rien de changé depuis jeudi. En vue des lignes allemandes Il faut que nous nous avancions jusque près de Lebbeke, à environ 15 kilomètres de Ter-monde, pour voir de temps en temps l'apparition lointaine d'une patrouille de fantassins gris. Ce matin il est arrivé à Lebbeke un groupe d'environ 400 cavaliers allemands et cyclistes. Immédiatement nos hommes, soutenus pai une auto-mitrailleuse qui contenait un officiel anglais, se sont mis en campagne. Résultat : sept Allemands ,tués, <5ont un officier. Ce dernier avait eu son cheval tué sous lui et levait les mains quand l'officier anglais s'avança vers lui pour le faire prisonnier. Au moment où notre allié se trouvait à proximité de l'Allemand, celui-ci tira traîtreusement sur l'Anglais. La balle manqua son but et l'Allemand fut aussitôt abattu par nos hommes. Toujours les mêmes procédés. Un c Taube î Tandis que nous causons avec nos hommes des avant-postes il apparaît dans le ciel un «Taube». Il vient d'Aiost et plâne quelques instants sur les ruines de Termonde. Puis l'avion allemand, qui vole très haut, se dirige d'abord vers Malines, pour changer brusquement de direction et tourner vers Bruxelles, non sans avoir d'abord plâné au-dessus des forts de Liezele et de Puers. Un avion français 1 A peine avons-nous perdu de vue le « Taube » qu'apparaît à toute vitesse un avion français. L'aviateur semble chercher quelques instants et pique ensuite droit dans la direction où vient de disparaître l'allemand. Si ce dernier revient au-dessus de nos positions il sera bien reçu... De toutes parts l'on signale des escarmouches. C'est ainsi que les AÎJelnands ont, été mis en fuite par notre cavalerie à Gyseghem. Audeghem et en de nombreuses autres petites localités des environs de Termonde. L'impression générale est que les Allemands reculent partout. Les deux Prussiens ou... Soudain, tandis que nous nous entretenons avec un officier, arrive tout effarée une brave paysanne. — Je vous en prie, Monsieur, dit-elle, venez de suite chez moi à St-Gilles. Hier, les Prussiens étaient dans le village. Ils ont tout enlevé, mais il en reste deux. — Un caporal et trois hommes, et qu'on accompagne cette brave femme, s'écrie aussitôt l'offic^r. Et voilà la patrouille en marche. Nous l'accompagnons jusque chez la paysanne. — Où sont-ils, demande le caporal, tandis que toutes les baïonnettes sont croisées. — Les voilà, déclare la paysanne, en montrant deux énormes cochons. — C'est là les Prussiens ? — Oui, caporal. Ce n'est pas eux précisément, mais c'est ce qu'ils ont laissé. J'ai voulu vous remettre ce butin. Personne n'eut le courage de se fâcher et tout le monde éclata de rire. La brave femme peut-être confondait les Allemands et les cochons. Avait-elle tout à fait tort? Je viens de Bruxelles Mais il est temps de reprendre le chemin de la rédaction. Au moment de nous remettre en route arrive une ouvrière endimanchée. — Vous êtes originaire d'ici? — Non, j'arrive de Bruxelles. Cela est déclaré avec une telle simplicité que nous restons un instant sceptique. — Vous venez de Bruxelles? Par quel moyen? — J'ai reçu cette nuit de., nouvelles de mon fils qui est soldat et qui m'écrit qu'il est à Z... Pensez, monsieur, voilà un mois que je n'ai pas vu mon fils. Je tiens absolument à l'embrasser.Je me suis donc rendue au marché matinal à Bruxelles où je me suis entendue avec un paysan qui m'a amenée dans sa charrette jusqu'à Moersel. De là j'ai fait route à pied vers Termonde et me voici! La brave femme nous montre son «Passir-schein» qu'elle n'a été obligée de montrer qu'une seule fois. — Comment cela va-t-il à Bruxelles? — Toujours les Allemands! Mais depuis jeudi soir il y a un grand mouvement de troupes. J'ai vu énormément de cavaliers, de fantassins et de cyclistes ennemis à Alost. Et après nous avoir donné ces renseignements la courageuse mère se remet gaillardement en marche pour tenter de retrouver son enfant. Nous reprenons la route d'Anvers. — E. V. PERTES ALLEMANDES Un communiqué officiel du grand quartier général nous avait appris que les Allemands avaient eu de très grandes pertes durant la bataille que leur livrèrent nos vaillantes troupes beiges, du 9 au 12 septembre. Les correspondants de guerre des journaux hollandais qui suivent les opérations militaires dans les lignes allemandes confirment ces constatations en tous points. Voici ce qu'écrit le correspondant du Tijd: « Les Allemands avaient déposé les blessés LA MARCHE DES RUSSES Yaroslaw a été pris après un combat acharné— Les Âutri-chienssenourrissentdepoireset de pommes de terre... LONDRES, 25 septembre. — Une dépêche à l'Agence Reuter de Pétrograde en date du 24 septembre, dit, qu'un combat des plus acharnés avant la capture de Yaroslaw s'est livré à Sadvaya et Vfsbnya qui dura une semaine. Les Autrichiens occupaient les hauteurs dominant plusieurs milles de la campagne et s'opposèrent à l'avance des Russes par un feu terrible de canons et mitrailleuses.Les Russes ne oédèrent pas et le cinquième jour ils réussirent à placer leurs propres cartons en position et maîtrisèrent l'artillerie ennemie. Ils firent une charge à la baïonnette impétueuse, vainquant l'ennemi. Les prisonniers autrichiens déclarent qu'ils manquèrent de vivres pendant 4 jours et mangèrent seulement des poires et des pommes de terre des champs. La guerre dans les airs — Une audacieuse charge russe Un télégramme expédié de Petrograde à Lon-dree apporte quelques intéressants détails nouveaux sur la bataille de Ravarouska, l'une des* plus violentes depuis le début des hostilités entre Russes et Autrichiens et où les troupes de nos amis russes accomplirent de véritables prodiges.Les Autrichiens occupaient de très fortes positions et leurs flancs étaient gardés par deux rivières, infranchissables pour l'artillerie. Les Russes se rendirent rapidement compte qu'ils devraient mettre en œuvre toute leur stratéfliô pour gagner la bataille dans les con-ditions où elle s'offrait. 11 ne fallait pas songer à effectuer des reconnaissances, de cavalerie étant donnée la nature du terrain. Le - capitaine Nesteroff, surnommé le « Pé» goud russe» et qui fut le premier aviateuï russe qui exécuta le «looping», trouva la mort au cours d'une reconnaissance qu'il fit au< dessus des positions autrichiennes. -L'héroïqu* aviateur, ayant fait d'excellentes et utiles dé* couvertes qu'il avait rapportées à ses chefsi reprit l'air pour aller à la rencontre de deua aviateurs autrichiens qui s'avançaient vers les lignes russes. A c« moment se déroulait, de la part des tfoupes russes, un important mouvement qu'il fallait à tout prix que l'ennemi ignorât. Ne-teroff s'élança donc à la rencontre des deux appareiis ennemis et, sans hésiter, attaqua le premier. Dès qu'il fut à bonne portée, il fil feu et réussit à tuer le pilote du premier appareil, qui tomba sur le sol. Pendant que sa déroulait ce drame rapide, l'autre aviateuï autrichien avq.it réusi à prendre « du champ ». Le capitaine Neteroff, cependant, faisant donner à son moteur tout ce qu'il pouvait, le rat. trapa et lança son appareil sur celui de l'ad-i versaire. Le choc terrible précipita les deux appareils sur Se sol. Et l'héroïque aviateuï russe fut Jué, ainsi que son adversaire. Ruse de Cosaques PETROGRADE, 22 septembre.. — Les Afiei mands ayant constaté l'insi#ccès de leurs pa trouilles de cavalerie, ' qui sont généralement capturées par l'ennemi, ils les. ont remplacées par des détachements de dix à douze fantas-sins accompagnés d'une mitrailleuse. Or, il arrive que ce système n'est guère plu$ heureux que le premier. Ainsi, hier, une pa-trouille de cosaques se trouvait près d'une ferme, lorsqu'elle vit venir des soldats allemands qui pointaient vers eux leur mitrailleuse. L'officier des cosaques donna aussitôt ordre à la moitié de ses "nommes de simuler; une fuite en emportant tous les chevaux, tandis que les "autres hommes se cachèrent dans le grenier. Les Allemands, tout heureux de leur succès, approchèrent de la ferme et remirent leur mitrailleuse en action dans la direction des fuyards. Mais les autres cosaques sortirent de leur cachette et se ruèrent sur l'ennemi, qui' fut massacré. belges dans les maisons sur de la paille, parce qu'ils défendent à la population de venir sur le champ de bataille aussi longtemps qu'ils n'ont pas enterré leurs mors et emporté leurs blessés. Pendant trois jours ils ont été occupés à cette besogne ; c'est vous dire que les Allemands doivent avoir eu des pertes considérables. » Et cependant le correspondant ne parlait que des" morts et blessés allemands tombés à Rotselaer ! On peut après cela se faire orne idée du nombre considérable d'Allemands, qui ont été couchés par les armes belges sur le reste du champ de bataille, qui s'étendait depuis Aei'schot et Tirlemont jusqu'à Termonde. Les troupes australiennes s'emparent de la Nouvelle-Guinée allemandeLONDRES, 25 septembre. — L'amirauté anglaise a reçu un télégramme du vice-amiral Patey, annonçant l'occup^ton de la capitale de la nouvelle~Guinée allemande, par une force australienne, sans opposition. Les forces ennemies étaient concentrées à Herbertshohe où elles furent annihilées. La garnison australienne est établie dans la capitale. — Reuter. ♦' ■ M L'Angleterre et ses Colonies ANVVERS, 25 septembre. — 10 heures do soir. — Communiqué de la légation britannique. — Le secrétaire des colonies annonce que le conseil législatif de la Gambie, au nom de tous les habitants de la colonie, tant Européens qu'indigènes, y compris les chefs et la population des différentes tribus et des districts du protectorat, a voté une adresse de fidélité au trône et a décidé de verser une contribution de 10,000 livres sterling au National lielief Fund fie fonds national pour les victimes de la guerre). Le «Zeppelin» à Ostende Nouveaux détails OSTENDE, 25 septembre. — On a découvert ce matin que le « Zeppelin » avait lancé uno quatrième bombe, près du dépôt des wagons-lits, entre deux rails en acier, pesant chacun 52 kilos, arrachés, tordus, brisés en morceaux et projetés à 250 mètres. L'Indépendance dit que les bombes furent identiques à celles jetées à Anvers, en acier 1 avec douille de cuivre rouge. — Havas. Les Allemands à Mal. Un aviateur anglais abat un "Taube". - Le "Zeppelin" qui a été à Ostende On nous télégraphie de Ninove, vendredi, $ 3.10 heures : « L'état-major allemand est à Hal depuis vendredi matin, il occupe les locaux de la gar& et d'un hôtel attenant. Le chef de la station, a dû déguerpir avec sa famille. » Un aviateur anglais a abattu, à granda hauteur, un « Taube » allemand qui explorait la région. La machine est tombée à pic. Son, conducteur avait été tué d'un coup de feu. » Un « Zeppelin », pourvu d'appareils de pren jection lumineuse, a plâné cette nuit, entre dix heures et une heure/ sur les régions de Cour-trai, Audenarde, Sottegem, Renaix, Ninove et? Grammont, croyant y rencontrer des Belges. » Les communications vicinales restent tou-* jours coupées entre Ninove et Bruxelles. » L'armée allemande est commandée par des barbares On ne s'étonne plus des innombrables cruam tés commises par la soldatesque allemande, sur des populations inoffensives et sans dé^ fensé, lorsqu'on connaît la mentalité de sau* vages qui règne parmi les officiers supérieurs allemands. Les dévastations et les massacres odieux qui ont marqué le passage de ces hordes ne sont pas des excès isolés et imprévus. C'est un système, c'est un calcul. Nous en trouvons une preuve de plus dans una proclamation qui a été adressée aux soldats du 7me corps allemand, par le commandant en chef baron von Bissing, -et dont voici les passages principaux : « Lorsque des civils se permettent de tirer sur nous, les innocents doivent pâtir avec les coupables. |,es autorités militaires ont dit, à différentes reprises, dans leurs communications aux troupes, que l'on ne devait pas épargner des vies humaines dans la répression de ces faits. Sans doute, il est regrettable qua des maisons, des villages florissants, voire des villes entières soient "détruits ; mais cela ne peut vous laisser entraîner à des sentiments de pitié déplacée. Tout cela ne vaut pas la vie d'un seul soldat allemand. Cela va de soi d'ailleurs et il est superflu d'y insister. » Voilà comment les autorités allemandes excitent publiquement leurs troupes à commettre ■les plus affreuses airocités. L'on ne s'étonne plus, quand on lit pareil langage, que des bourgeois soient fusillés sans aucune forme de procès. A quoi bon une enquête, puisqu'il faut que lgs innocents soient punis comme les autres ; puisqu'il faut des hécatombes pour chaque soldat allemand qui tombe, fût-ce sous les balles d'une sentinelle belge. Et comment s'étonner après cela que quelque repris de justice do l>.imée allemande, abruti par les excès alcooliques, avide de pillage, tire des coups de fusil pour provoquer tfes représailles, puisqu'il est sûr d'être cru sur parole et de rester impuni des pires brigandages.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le matin behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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