Le matin

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s.n. 1914, 31 Maart. Le matin. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/sx6445jp3v/
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JPA^^S - CljftfQ CMjjyTTIMES 21me Année • N° 90 rédaction 3Q VSESLLE BOURSE, 39 ANVERS Téléphone Rédaction s SI f ^onnements : imm ... .îr. ÎS.OO l l II ail • T ^*4 | ^ i"ois :. lUnan . . . » • • S§gJJ ■Wrcn- Franco. Angleterre, Allemagne et Union Craiid-ïucllé, par fr' 1 OWa L'abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN JOTJENAL QUOTIDIEN ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSE, 39 AWVER6 Téléphone Administration : S 61 C. de CAUWER, Directeur Annonces : Annonces la petite ligne, îr. 0,30 Annonces financières id. Reclames la ligne, j 1 .îîo Faits divers corps id. > 3.00 Chronique sportive id. > â.OO Faits divers fin id. > S.OO La Ville id. » S.OO Emissions Prit à convenir. Les annonces de la France, de l'Angleterre et de l'Amérique sont exclusivement reçues à Bruxelles chez MM. j. Lebïîgue & c». L'instinct du meurtre C'est presque une sottise de dire que l'achat d'une arme meurtrière constitue une démarche exceptionnelle. Nous n'avons pas l'habitude de nous approvisionner d'instruments de mort. Nous achetons quantité de choses par nécessité ou par caprice, non des revolvers, des poignards, des fusils, des sa-jjJ.es des pistolets, des épées. Notre bourse je s'ouvre pas facilement ni volontiers pour te massacre. Chaque jour il nous faut boire, man<rer, nous transporter pour nos plaisirs oi pour nos affaires; nous entrons chez le marchand de tabac, chez le tailleur, chez le chapelier, chez le marchand de cannes et parapluies, dans les bazars en quête d'un outil, chez un marchand d'œuvres d'art à la ; «cherche d'un bibelot, sans que nôtre ef-j M ou notre dépense procède d'une urgen-i t; inévitable, mais nous ne pénétrons chez l'armurier que sous l'empire d'une prémé-[ fitation particulière. ' C'est même assez curieux. Je m'arrête [ Volontiers devant les vitrines des armuriers [ parce que les armes ont une physionomie de ctuauté, de barbarie, de fatalité et en même temps dt froide élégance qui parle à [ l'esprit. Elles sont, telles des femmes, perfides, terribles et charmantes. On m'a montré l'autre jour une miniature de pistolet browning qu'on logerait aisément dans un pprte-monnaie où il tiendrait à peu près la place de deux pièces de cent sous; c'est un bijou et cela vous abattrait six hommes à la seconde Or, tandis que je contemplais du trottoir le brillant étalage des colt, des bull-dogs, des browning, des smith et wes-spn, la rangée hautaine des fusils et des carabines aux mécanismes si ingénieux et s sévères, si mon regard s'aventurait dans la boutique, je n'y apercevais jamais de clients. Tout le monde — ou presque tout : le monde — possède un revolver, et on ne [ voit personne en acheter. Sans doute les [ acheteurs y apportent-ils on ne sait quelle t discrétion parce qu'ils sentent instinctive-f ®nt, le plus souvent à leur insu, qu'en achetant l'outil meurtrier ils engagent leur KiMàènce et déjà la compromettent. Nous sommes bien d'accord, n'est-ce pas, que si noûs achetons une arme dont les ressorts, les tonnerres, l'horlogerie inflexible et délicate sont combinés pour la mort, ce ne peut être qu'en vue de tuer. Si ce n'était en vue de tuer, pourquoi achèterions-nous un revolVer? Je veux bien qu'en l'achetant nous ne soyons pas animés d'une intention, aune volonté meurtrière, mais nous acceptons déjà l'hypothèse, l'éventualité du meur-ue, en nous disposant à donner la mort si certaines circonstances se présentent de Protection personnelle ou de légitime défen-} , J}f acc°mplissons une action trouble périlleuse et nous éprouvons le besoin Mai de la justifier vis-à-vis de nous-même P r des excuses tirées de la sauvegarde et e a prudence. On est exposé à de mauvai- iu!'eiîccmtres si *'on doit circuler de nuit • des quartiers mal surveillés; il y a il,?/0.' ^ Y a des cambrioleurs, et ce »r » Vraulnent trop bête de se laisser égor-u seulement voler. D'ailleurs on n'est on se Promet bien, l'occasion en iv de ne ^uer personne; on tirera tpniJr-ix01i *era c'e l'indulgence et de la une m kx C0UPS de pistolet. On mettra muselière au destin. fiHt)Srmro'SOn?-e™ents Procèdent d'une infa-sornmpQ S .lmites- EUe implique que nous Que itm,oLei'îains de ^ominer les événements, Il suffit / Ponrï°ns de notre impassibilité. Pour !>-m' un.reSard jeté sur les journaux est arWwV01r combien ceftte présomption dlhî flre et fra§ile- L'homme qui vient sonellp lé 5? rev°iver pour sa défense perle diable ^ e s'aperçoit pas qu'il porte ®°"s k fnrm P?,c Que l'imprévu surgisse délit d'une f6 ?Un outl'age, dans le flagrant Sera le nrï , son,> et l'instinct du meurtre qui n0JLoS , ' Ce ne sera plus l'homme ^îufnlS16 r,evolvei" ce sera le révolte chose rIlme- La chose — cet-nickel — ^C«r-' cuivre, de bronze et de Par utip m° "ra' se Placera d'elle-même Sous la moi ? d'intuition irrésistible geste, il PQt n crim'nelle et conduira son fe'siiistrnm u,Ile,sorte de magnétisme dans Wt „ Ils sont sournoise. W une âm lctoricusement méchants. Ils Connée a',ii e assassil}e longtemps insoup-dix criml v,-JPan(îUlt b.rasquement. Sur '®Putables a,,™6!1, Passionnels neuf sont la comédie tm, re yer>.au revolver seul. ?) l'un des ar* 1116 ^i^ement au drame tée ^ sa mainUrS rencontre la mort à por- savoir <Ine la possession tation de ,.™gendVe logiquement la ten-^deonqup ^erVT' Maniez une arme te' un de , e chasse ou de guer- tion entretLteVKVers dont la miidtiplica-«leurtre et i?ez.nous riAStmct du toucherez.'vonf° llnstant même où vous la tovous'el V01;ls f'Surerez dans l'usage ^gaulai,? rfelfaire- Vous vous ver-ttre menaçant» • a i (îuan1' avec une al~ Vers un ennemi' implacable' vers un lapin, ïn traître S aSresseur ou vers ?era que Dar"itome ne vous intéres- teUe que -qU ?e Précision mordrez d'uito U+ re1connaîtrez et vous l'ad-V(% Paraîtra^ sincèrement qu'elle Berez involrmt • mexorable. Vous suppo-ûvoloùtairement un gibier, des ad versaires dont cette arme vous assurerait la défaite. Cela parce que l'instinct du meurtre est entré en vous par le contact de l'instrument du meurtre. C'est une contagion mystérieuse, pour ainsi dire électrique.Si vous admettez dans ce phénomène si essentiellement humain l'ombre seulement d'un grief, la plus incertaine démarche prend aussitôt un caractère évident de préméditation. Vous entrez chez l'armurier sous l'empire de la colère ou de la vengeance, d'une révolte de la dignité ou d'une trahison de l'amour? Vous êtes perdu! Au moment précis où vous poussez la porte de la boutique, vous êtes déjà un assassin et votre crime ne peut plus être évité que par des circonstances indépendantes de votre libre arbitre. Dès que vous avez touché le revolver, vous ne vous appartenez plus: il vous tient! Vous ne pouvez plus lui échapper. Il vous conduira devant votre victime et alors, automatiquement, de lui-même, il ajustera, attirant votre doigt sur sa détente, votre regard sur son guidon, pour tonner, cracher, foudroyer. C'est lui encore qui vous amènera devant la cour d'assises où vous le retroiiverez sur la table des pièces- à conviction, ficelé d'un scellé rouge, en apparence inerte et endormi, en réalité satisfait, apaisé; — et c'est lui, bien plutôt que l'avocat général, qui vous fait condamner.Quand Mme Calmette, entre une séance chez le dentiste et une visite chez sa modiste, se rend chez l'armurier de l'avenue d'Antin après s'être interrogée dès le matin sur l'utilité de « casser la gueule à Calmette >>; c'est déjà comme si Calmette était condamné à mort. C'est déjà comme s'il était tué. On doit toutes sortes de ménagements à une femme accablée sous une accusation capitale mais il est cependant difficile d'admettre qu'elle se soit munie d'un pistolet à six coups uniquement pour donner « une leçon » au directeur du Figaro ou lui réclamer des lettres privées que d'ailleurs Calmette ne possédait point. Mtre La-bori aura sans doute quelque peine à réfuter la préméditation. Dernièrement un de nos collaborateurs souhaitait voir introduire dans les législa-; tions Continentales les formalités restrictives ou prohibitives qui régissent le commerce des armes à feu en Angleterre. Il y a bien quelque chose à faire dans ce sens mais comme nous ne le ferons pas, sous prétexte de liberté commerciale, nous ne risquons rien en attendant de procéder avec circonspection dans nos rapports avec la foudre. Ne touchons pas aux revolvers. Us sont aussi dangereux pour nous que pour autrui. Coriolis Courrier des Pays-Bas (Correspondance particulière du Matin.) "Fusion" ou "concentratioii" libérale. — Un parti chrétien démocratique. — Un échevin socialisté à Amsterdam. — Nos ingénieurs hydrographes. Amsterdam, 29 mars. Dans le monde politique on parle autant de la fusion de partis anciens que de la création de partis nouveaux qui emprunteraient leurs éléments constitutifs à des fractions déjà existantes. A propos de fusion, notons que l'association d'électeurs libéraux «Drenthina» a mis à son ordre du jour une motion où le vœu est exprimé que les partis libéraux qui ont réalisé la concentration libérale en vue des dernières élections législatives, se fusionnent. Ces partis sont, comme vous le savez, les «Vrije libe-ralen», ou libéraux modérés (vous diriez: les doctrinaires), les «Unie liberalen», les libéraux unionistes, et les «Vrijzlnnlge liberalen», ou démocrates progressistes. L'initiative de «Drenthina» part d'une bonne intention, mais, comme le fait remarquer le Nieuwe Rotterdamsche Courant, il ne faut pas croire que «fusion» ait toujours comme corollaire «renforcement». En vérité, il y a toujours eu des libéraux progressistes et des libéraux modérés. Jadis on a voulu les unir. Quel fut le résultat de cette tentative louable en soi? — La création d'une troisième fraction libérale, les «unionistes», à droite et à gauche de laquelle se sont maintenus les groupes doctrinaires et les groupes démocratiques. Pour fusionner les trois fractions libérales qui se sont «concentrées» contre la «coalition» des trois' fractions de droite: antirévolutionnaires kuypériens, chrétiens-historiques de M. de Savornin-Lohman, et caÊioliques-ro-mains, il faudrait établir tout d'abord un programme auquel chacune d'elles pourrait souscrire. Les programmes ont pour caractéristique d'être volontairement vagues parce que des précisions amènent des dissentiments. Une plate-forme électorale comme celle d'une «concentration» en vue d'un scrutin peut se borner à des idées générales ou à des réformes réduites et de réalisation immédiate. Il n'en est pas de même de la charte d'un parti où toutes les questions doivent être abordées à la fois et où les principes directeurs doivent être énoncés clairement et catégoriquement. Or, sans entrer même dans le détail des groupes politiques existants, il est incontestable que dans la grande armée libérale il y a deux courants dominants, en matière économique notamment. Il y a des libéraux qui attendent le progrès de l'initiative individuelle et qui ont horreur de l'intervention de l'Etat. Il y a des libéraux à qui la réglementation n'inspire pas ces craintes et qui sont partisans de ce qu'on appelle la législation sociale. Il est : possible — l'expérience l'a démontré — de ■ « concentrer » ces deux groupes de libéraux en iwe d'un but politique déterminé. Pourrait-on les « fusionner »? Le Nieuwe Rotterdamsche Courant en cloute et je me permets de partager l'avis de notre grand confrère. L'unité libérale est désirable, certes, mais, je le répète, «fusion» ne signifie pas «renforcement » et toute hâte intempestive serait plus nuisible qu'utile. * * * D'autre part, au cours d'une réunion qui eut lieu récemment à Utrecht, il a été fondé un «parti chrétien démocratique». Ce parti se déclare réformiste; il veut aller plus loin que les partis antirévolutionnaire et chrétien-historique dont il est en quelque sorte issu, et se place en adversaire du socialisme chrétien. En outre, ses principes protestants ne lui permettront pas de signer un compromis avec le parti catholique. Au début du mois d'avril, "ce nouveau parti fera paraître son manifeste et publiera également un organe. Le manifeste portera, comme principe, la reconnaissance de l'Ecriture Sainte comme directive de la vie spirituelle, morale et sociale, le respect de la royauté, de la forme actuelle (constitutionnelle) de gouvernement et de la propriété individuelle. Le programme d'action immédiate de la « Christene Volkspartij » comprendra le suffrage universel et la représentation proportionnelle, une pension d'Etat à 65 ans, des mesures protectrices des classes ouvrières, des employés de bureau, des agriculteurs, la nation armée et le service général, l'assurance contre le chômage, l'amélioration du sort des indigènes de nos colonies et le progrès vers l'autonomie des colonies, des subsides d'Etat à l'enseignement supérieur et moyen et à l'enseignement professionnel, faciliter aux enfants des classes moins bien partagées au point de vue social l'accession à ces fonctions et à ces emplois dont ils sont maintenant exclus. En résumé, le parti chrétien démocratique semble vouloir grouper les antirévolution-naires qui reprochent à Dr Kuijper sa « coalition » avec les catholiques-romains, et les chrétiens-historiques qui n'aiment pas a voir leurs députés si souvent d'accord, au point de vue économique, avec les plus « doctrinaires » des libéraux modérés. -* * * Nous avons un cinquième échevin à Amsterdam et le nouvel édile élu est un socialiste-marxiste bon teint. La loi communale permettait — vu l'accroissement de la population — la création d'un cinquième échevinat et l'extension des services publies -.rendait désirçWe la ijoroina-tîoh d'un cinqU'ienU' échèvin. piasr.. puis- : que les « partis bourgeois » de gauche çt de droite étaient représentés au collège et que la fraction socialiste au conseil est importante, il avait été entendu — les libéraux progressistes étant d'accord avec les socialistes — que le nouvel échevin serait choisi parmi j les membres de l'extrême-gauche. Et voilà pourquoi M. F. Wibaut a été élu —- alors que son collège socialiste Vliegen obtenait cependant huit voix. C'est que M. Wibaut est un des chefs de cette minorité bruyante qui dans les congrès socialistes ■ attaque violemment le comité direc-teur, et son chef, M. Troelstra, à qui elle re- 1 proche d'être « parlementaire » et « révisionniste ». M. Wibaut est nettement « révolutionnaire », lui; il ne jure que par Karl Marx et par Kautsky. M. Vliegen,' au contraire, est «révisionniste». Mais les conseillers communaux socialistes d'Amsterdam avaient porté leur choix sur M. Wibaut et les libéraux pro- • gressistes se sont ralliés sans discussion à cette candidature — « autorisée », si on peut dire — puisqu'il était entendu que la place nouvelle était dévolue au groupe socialiste. Ce sont sans doute les modérés et des mem- ; bres de la droite qui, l'accord existant, ont entendu marquer leur préférence pour M. Vliegen. En fait, il faudra voir ce que fera l'irréductible marxiste, 1 homme des revendications ! catégoriques en séance publique du conseil . municipal, quand il siégera en séance pri-. vée du collège, où il faut tenir compte des contingences pratiques, où il faut « administrer », Notez que dans la répartition des sphères d'activité dévolues à 'chaque échevin, ses collègues se sont empressés de lui donner les œuvres sociales... Voici, d'ailleurs, la répartition des fonctions administratives de chacun de nos édiles: M. L. Serrurier: finances, régies communales;M. Th. F. A. Delprat: travaux publics, installations commerciales; M. Dr N. M. Joseplius Jitta, bienfaisance publique, statistique, hygiène, propreté publique, marchés, service médical; M. l'avocat S. De Vries: enseignement, état civil et population; M. F. Wibaut: habitations populaires (surveillance des constructions et habitations, etc.), office du travail, bourse du travail, assurance municipale contre le chômage, etc. Le nouvel échevin a été interviewé sur ses intentions par l'organe socialiste Het Volk. Il n'a pas caché que la tâche qu'il vient ' d'assumer sera difficile, « d'autant plus que les relations financières de l'Etat et de la Ville sont mauvaises». Entendez par là que les grandes communes reprochent à l'Etat de tirer toujours la couverture à lui et de ne pas leur laisser assez de « matière imposable », comme on dit en jargon fiscal, afin de se créer les ressources nécessaires à leurs besoins déjà grands et s'étendant continuellement. Cependant, M. Wibaut a assuré qu'il considère comme un de ses devoirs les plus immédiats de fournir du logement à ces familles ouvrières qui ne peuvent payer plus de 1.80 florin à 2.50 florins de loyer par semaine. Le mandât dont M. Wibaut vient d'être pourvu expirera en 1917. Nous avons le temps de le voir à l'œuvre. * * * Je lis dans la Gazette de Hollande: « Il paraît que le gouvernement belge aurait l'intention de consulter des ingénieurs néerlandais au sujet des inondations dont ont à souffrir depuis longtemps les habitants des rives de l'Escaut et de ses affluents. » | Et mon confrère ajoute: | i «Nos ingénieurs, en effet, qui ont à lutteri journellement avec l'élément liquide, notre plus grand ennemi, ont acquis à ce sujet, un 1 savoir et une expérience dont maint pays fc étranger a tiré profit. » 1' Cornelis s LES FAITS DU JOUR LA SITUATION POLITIQUE EN ARGENTINE d Une dépêche nous a appris l'autre jour que ^ le nouveau ministère argentin était décidé k ^ faire des économies sur le budget pour vingt- s: cinq millions de pesos par an. Une lettre de s Buenos-Ayres, datée du 26 février, nous permet de préciser la situation politique en Argentine.Comme la maladie qui l'a tenu éloigné de Buenos-Ayres depuis quelque temps ne permet' a pas encore à M. Saenz Pena, président de la à République, de reprendre ses fonctions et comme il est impossible de prévoir quand il sera r à même de le faire, le Congrès lui a accord»? un nouveau congé illimité. Il est à prévoir qufî M. Saenz Pena ne rétablira pas suffisamment ses forces pour exercer sa magistrature et que M. de la PlaZa aura la présidence effective pendant les trois ans qui restent à courir jus1 ^ qu'aux nouvelles élections pour la présiden- a ce. M. de la Plaza, d'origine indigène, âgé de r quatre-vingts ans, est un homme de beaucoup de fermeté et de sens politique, très affable et d'habitudes plus simples que M. Saenz Pena. Comme agent financier de l'Argentine à Londres, il s'est acquis en Angleterre de précieuses amitiés. e Pour faciliter la tâche de M. de la Plaza, 0 tous les ministres ont remis leur portefeuille, p M. de la Plaza a confirmé le général Grego- P rio Velez dans la charge de ministre de la g guerre et M. le contre-amiral J. P. Saenz Va- si liente dans celle de ministre de la marint? qu'ils occupaient jusqu'à présent et, en remî ® placement des ministres démissionnaires, il a nommé: Dr Miguel S. Ortiz, ministre de l'in- p térieur; Dr José Luis Mirrature, ministre des* affaires étrangères; Dr Enrique Carbo, ministre des finance^'; Dr Tonnas F. Cullen, ministre de la justice et de l'instruction publi- I que; Dr Manuel Moyano, ministre des travaui ® publics; Dr Horacio Calderon, ministre de t: l'agriculture. j< Ces nominations ont été accueillies favorablement, à Buenos-Ayres, nous écrit-on,car les P nouveaux ministres sont tous hommes d'une ! excellente réputation, ayant déjà donné des1 si preuves de capacité et de savoir faire; Dr Or- ^ tiz, comme gouverneur de la province de Salta* n et directeur du Banco de la Nacion, Dr Mura- ' C ture, comme rédacteur en chef du grand jour-, c nal «La Nacion», Dr Enrique Carbo, commS gouverneur de la province d'Entre-Rios et membre du Sénat pour cette rr'me province, ainsi que comme président de la commission p du budget, Dr T. F. Cullen, comme Juge dans' n la province d'Entre-Rios et dans la capitale, et d Dr Moyano, comme membre de la direction" ^ locale du chemin de fer du Sud de Buenos- e Ayres. a M. de la Plaza a saisi l'occasion de l'instal-' d lation du nouveau ministère pour faire con- ^ naître son intention de continuer à gouverner en conformité avec le programme établi paf le président Saenz Pena. Il a aussi fait ressortir la grande nécessité de réaliser des êco- d nomies en réduisant les salaires de tous leï n employés gouvernementaux et en congédiant n une partie, mesures qu'on estime pouvoir pro' ^ duire une économie d'environ 25,000,000 pesos e par an et qui ont été réclamées depuis long- c temps par l'opinion publique. a Fox rt • e il a Etranger ^ La politique française L'ENQUETE ROCHETTE s r PARIS, 30. — La commission d'enquête sur ^ l'affaire Rochette s'est réunie ce matin. M. Jau- ^ rès a fait connaître qu'il s'entretiendrait au ^ cours de la journée avec M. Emmanuel Brousse de l'incident auquel a donné lieu l'article publié par 1' «Indépendant des Pyrénées-Orientales».La commission a continué la discussion de l'exposé de M. Jaurès. Elle a statué sur le paragraphe qui définit l'action de Rochette et celle qui précise le rôle de M. du Mesnil, le direc- * teur du «Rappel». Elle a ensuite discuté le paragraphe relatif au rôle des magistrats sur " lequel elle statuera dans le courant de l'après- ® midi. d M. JAURES ET M. BROUSSE é PARIS, 30. — M. Jaurès, président de la 3 commission d'enquête Rochette, s'est entretenu cet après-midi avec M. Emmanuel Brousse, député des Pyrénées-Orientales, au sujet de l'ar- C ticle publié par 1' «Indépendant des Pyrénées- o Orientales». " )-M. Brousse a déclaré qu'il était complète- s ment étranger à cette publication. e La situation en Orient ? L'AGITATION EN EPIRE d VIENNE, 29. — On croit que l'officier hollandais Thomson, qui s'était rendu à Durazzo a pour faire un rapport sur la situation, est sur 8 le point de retourner en Epire et de reprendre 1 les négociations avec M. Zographos. Ce dernier s'efforce, croit-on, d'obtenir plutôt autonomie de l'Epire dans le royaume d'Al-anie que la séparation de cette région d'avec Albanie. A ce point de vue néanmoins, on pense que es désirs seront plus modestes que ceux de la îajorité de ses partisans. LES ENFANTS DU PRINCE D'ALBANIE DURAZZO, 29. — Les deux enfants du prince e Wied sont arrivés cet après-midi à bord u yacht «Misurata», de la marine italienne. 1s ont été reçus à leur débarquement par le rince et la princesse de Wied, accompagnés e leur suite, du président du conseil, de pilleurs ministres et entourés par une foule con-idérable qui les a vivement acclamés. La situation au Mexique LE COMBAT DE TORREON NEW-YORK, 30. — Une dépêche de Juarez nnonce que, suivant un message officiel, les îbelles dans le combat de Torreon continuait une heure tardive hier soir. WASHINGTON, 30. — On admet officielle-lent que les rebelles ont occupé la ville de hilpancinga. La politique anglaise LES GENERAUX FRENCH ET EWART LONDRES, 30. — Le «Standard» déclare u'à une heure tardive dans la soirée on a an-oncé que les généraux French et Ewart raient décidé définitivement de ne pas reti-er leur démission. Dépêches diverses LE PRINCE HENRI DE PRUSSE A BUENOS-AYRES BUENOS-AYRES, 29. — Le «Kap Trafalgar» st arrivé à 4 heures de l'après-midi. Le prince Henri de Prusse et la princesse nt débarqué à 5 heures. Ils ont été reçus ar le ministre d'Allemagne, le maire, les re-résentants des ministres des affaires étran-ères et de la marine et de la maison rnili-lire du président de la République, et des iciétés allemandes qui les ont salués à bord. Le capitaine de vaisseau Filless et le Iieute-ant-colonel Sartery ont été nommés aides e camp du prince. Les journaux saluent avec cordialité le rince et la princesse sa femme. GREVE DES OUVRIERS BRASSEURS A BERLIN BERLIN, 29. — Les ouvriers brasseu?s (la H lerlin et des environs ont tenu une réunion u cours de laquelle ils ont repoussé par 2,566 oix contre 1,230 les dernières offres des payons et ont décidé la grève. Ils réclament la >urnée de 8 heures. AMUNDSEN DEMANDE 1,125,000 FRANCS OUR UNE EXPEDITION AU POLE MORD COPENHAGUE, 29. — Le capitaine Amund-;n demande au Parlement une somme de 125,000 francs pour l'expédition qu'il projette e faire au pôle Nord. Ses dépenses person-elles sont déjà très nombreuses et si les hambres ne lui accordent pas les crédits né-essaires, il sera dans l'obligation d'abandon-er ses projets. TELEGRAPHISTE RUSSE ARRETE SOUS L'INCULPATION D'ESPIONNAGE PETERSBOURG, 29. — On signale de Kieff arrestation, à la station d'Ymerinska, du îécanicien téllgraphiste Ykovsky, soupçonné 'espionnage. On aurait découvert au domicile d'Ykovsky )ute une installation de télégraphie sans fil, t on suppose que le mécanicien interceptait msi les télégrammes militaires et mêfne les épêches venant de la tour Eiffel. Ykovsky est considéré comme un inventeur e grand talent. N EX-PRESIDENT VENEZUELIEN OBJET D'UN ATTENTAT EN ESPAGNE MADRID, 29. — L'«Imparcial» publie une épêche de Barcelone disant qu'un individu, ommé Rosas, nationaliste vénézuélien, pë-étra ce matin dans le domicile de l'ex-prési-ent du Vénézuéla, M. Santos Zelaya, dans la anlieue de Barcelone, au lieu dit Casatorrès, t tira plusieurs coups de revolver sur l'an-ien président sans l'atteindre, M. Zelaya yant détourné le bras de l'agresseur. Celui-ci a été livré à la justice. 11 paraîtrait que cet individu aurait déjà ssassiné, au Vénézuéla, l'oncle de M. Zelaya; t il préméditait depuis longtemps son atten-it, qu'il avait tenté de commettre à plusieurs eprises. LA TERRE TREMBLE WASHINGTON, 30. — On annonce que les :smographes de Washington, Saint-Louis et leveland ont enregistré hier soir un fort •emblement de terre qui a commencé à 7 heu-es 48 et s'est terminé à 9 heures 12, à un en-roit situé à 18 milles de Mexico. Pin de session La presse catholique met en lumière la ranquillité de cette fin de session et, eu uelque sorte, sa monotonie. Les budgets Dnt discutés dans un hémicycle désert; ou irait qu'une pompe à mercure a réussi à tablir, au Parlement, ie vide le plus ab-dIu.Evidemment! A quoi sert-il de discuter les budgets? ;'est absolument inutile; on sait que les bservations des membres du Parlement .'ont aucune chance d'être accueillies. Le iège de la majorité est fait; elle a abdiqué ntre les mains des ministres et elle couvre npertiu-bablement les- prévisions les plus mtaisistes et les actes les plus absolus 'autorité. La discussion budgétaire, l'exercice des ttributions les plus "importantes de la législature, sont devenus une simple formaté.Et il en sera ainsi aussi longtemps aue

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Dit item is een uitgave in de reeks Le matin behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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