Le matin

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11 september 1914
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s.n. 1914, 11 September. Le matin. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/s17sn0298g/
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^Vendredi 11 Septembre 1914 *»me EPITIOM - CirVQ 21me Année — N° 254 rédaction « /SEiLLE BOURSE, 39 AMVER8 téléphone Rédaction : 217 ^.îaonneiïients : ( Un an fr. 1S. <M) i.fliSS < Sis .mois .... 6.SO 4 /Trois mois . . s , îi.îît» lUnan . . . • . 16.OO - iuE0R < S> s mois . . . . 8.KO . ' (Trois mois .... îi.OO (ja«EB •• France, Angleterre, Allemagne et Union * je, par trimestre, fr. 8.00. — Hollande et (jnui-'l)uchù, par trimestre, fr. V .OO, mwineraent se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN ADMINISTRATION 39, VIESLLE BOURSE, 39 ANVERS ^Téléphone Administration : S 431 C. de CAUWER, Directeur Aniion.ee« : Annonces la peti te ligne, fr. 0 30 Annonces financières id » 1 OO Réclamés la ligne, » 1 SîO Faits divers corps id. > 3.00 Chronique sportive id. » 3 OO Faits divers fin id. » 9.00 La Ville id. > £î OO Emissions Prix à convenir. Les annonces de la France, de l'Angleterre et de XAmérique sont exclusivement reçues À Bruxelles chez MM. J. Lebegue & O. ~n""Tli7TT"r * -f n JOURNAL QUOTIDIEN tiCBOWîfcLLiES IJÏIÊ if BEUKUÈiisii La retraits de le 4" division Le In peu de gloire encore... — L'exemple d'un chef—Judicieux emploi de deux officiers allemands prisonniers — Une A! troupe belge quitte Namur avec les honneurs de la guerre. ^ |K traits de folle bravoure, d'invraisem-témérité, de sang-froid déconcertant et a arable fermeté d'âme, les nôtres en aillent à revendre, on le sait. La liste de leurs iesj.de courage et d'abnégation s'allonge, "« jour. Eux trouvent cela tout naturel !e pays s'y habitue. PS» nous avançons dans la guerre, et plus i qualités combattives des nôtres, que d'au-,d iraient pu croire abolies par une longue ■«le de paix, se révèlent. Ib sont toujours et les plus braves det rote Qnard ils passent, alertes, souples, vigou-a, l'air à la fois terrible et touchant, rap-m de quelque opération hardie et heu-des trophées ennemis, l'histoire renaît tnil; un grand îrisson palpite autour d'eux, i1 ; héroïques, les sublimes compagnons Muognat et des Ambiorix s'évoquent, Bétonnèrent d'abord les invincibles légions César et en furent bientôt la terreur. Ces icesde uhlans, ces casques, ces sabres que ■ nôtres ramènent avec des sourires enjeu»; d'une satisfaction terrible, ces armes, radiées à un ennemi déconfit, font ici :s d'aigles romaines et de glaives de jionnaires. liée eux, on passe de la farouche granit' a cet humour guerrier qui déconcerte; -■c de l'un à l'autre sans s'en apercevoir; m ,e;, deux se succèdent si' vite qu'il Jible qu'ils se mêlent. ft cela fait, de nos soldats des héros rieurs, Btpts et décidés dans l'attaque, redoutables traite, et toujours prêts, entre deux 1 te feu, à plaisanter. !, est vu encore, lors de la retraite de (■ i nos troupes qui défendaient Namur «J Jurent se replier devant d'énormes F:s d'ennemis. fc î1'6 fut cette retraite, accomplie avec rafle et sang-froid, on a pu s'en faire tlée par le récit que nous en donnions 5 rars-ti Nous avons indiqué des traits 1 j-9 discipline, de confiance dans les pleins d'à-propos et de jugement rapide;, voulons dire aujourd'hui l'histoire in-1 semblable mais véridique, dont le héros réunir en lui toutes les qualités que ® nous félicitons de trouve" chez nos Mers. ^moment où la retraite fut décidée, il !t'|, nous l'avons' dit, s'efforcer de «filtrer» les lignes ennemies, pour se reformer ^ la lutte, sans l'appui des forts de la «©i et eqntre un ennemi d'une supériorité /Vinte pai* le nombre étant devenue trop •e wirimandant X..., rassembla ses hom-Kiova une à une- ses grand'gardes, y ,!"!!l!'e, en chemin tous les hommes égarés ; rencontra et dans 1* nuit, se dirigea 'd'abord vers Namur, mais en effectuant détours commandés par les circonstances ® évitant de tomber dans les partis enne- ■ Le;, hommes allaient, silencieux, étouf-' leurs pas, prêts à tenter le passage par wte.si la ruse devenait inutile quand, l*t d'une agglomération, une maison ' » fenêtres étaient éclairées leur ap-!Jl f chef de la troupe — les nôtres étaient de douze cents — prit avec lui quel-1 ■-Mines, cerna l'habitation et, y faisant " 'lent irruption, y trouva deux offi-a'icmands absorbés dans l'étude de la ' Mtix officiers ne tentèrent même pas résistance qu'ils sentaient parfaitement !,'* (îu 'es ramena au milieu des nôtres. ■ rendant deux jours, passant d'intervalle «•malle, la petite troupe et son vaillant ; ^P'sta l'ennemi, traversa la Sambre et à Profondêville. Les deux prison-. ? -lient été confiés à la garde de deux "Jîs et «accompagnaient» toujours. Ils r;,; pas jusque là, jugé à propos de Cri • l'n^entité. 'i le dire? Nos hommes étaient exténués , 'f'arehes et contre marches effectuées , !e région accidentée, sans cesse en . 1 toujours sur le qui-vive. Ils avaient m anssr, Mandant X... n'hésita pas dès son ar-, ' ' rofondèville à s'aboucher avec quel-• "CQhnias eles environs, connaissant te"1' es sentiers et sachant se faufiler S,, Ve Quiconque. Et il leur demanda de tes; î ses hommes du pain et quelques Bri;'i)P fut fait; Ces gaillards pas- (!,},, aJ'erneat à travers tout et ramonèrent -, v-'n 1 En mônie temps, d'autres < [jnierit à nos hommes, dont nous pour-o' s,,ï fous devront parler plus tard. (|ats allaient, à la nuit tombante, j, ues prendre ces vivres a des emplacements convenus et où ils avaient été apportés par les bra- ' conniers. Ils rentraient ensuite dans leur re- r/''' traite, et attendaient...Cela durait depuis detix ghe jours, quand les officiers allemands jugèrent [j le moment venu de se faire connaître. Les nô-très avaient eu la main heureuse. Leurs pri- p sonniers n'étaient autres que les aides de ie -t: camp du général von Spitz, — qui comman- do dait l'attaque de Namur — et avaient été char- mai gés de s'adresser en parlementaire au commandant de la défeitBe pour le sommer de rendre la place, sans condition, le jour mê- Dey me, avant six heures.Faute de quoi le bombardement de la ville devait commencer. Le commandant X .. doutait. Il ne Voulait pas croire au récit des deux officiers ennemis. Alors l'un d'eux fit la preuve de ce qu'il aj avançait en tirant de dessous l'aisselle un tu- _ be contenant un microgramme qui définissait exactement sa mission. tisfî La résolution du commandant belge fut vite 50 prise. Il expédia au général von Spitz son rivé lieutenant, cjui lui fit connaître le sort de ses deux aides de camp et lui opp.rit en même temps que si la menace de bombardement était mise à exécution, l'un des deux prisonniers, au premier coup de canon, serait passé § # par les armes... | t Résultat inespéré, presque, contre-ordre fut donné et le commandant apprît avec line satisfaction compréhensible, r.u vetrwc ■' - <>ti parlementaire, que la ville serait respectée. Fidèle à l'engagement pris envers y ; :ié-ral ennemi, le commandant X... rendit la li- t( berté à l'un de ses prisonnipjs çt.-lg fit rec'on- '■piL diure jusqu'aBX: lignes allemandes. Mais les nôtres gardaient un prisonnier, tout en n'é- v„,4 tant d'ailleurs pas tout-à-fait hors d'affaire —T-eux-mêmes. -j * ' Peu à peu, ils s'étaient rapprochés de Na- ' m.J mur. Mais il s'agissait de passer; il fallait se soustraire à l'étreinte de l'ennemi; il fallait rejoindre la division en retraite. Et les pro-grès des Allemands rendaient la chose de plus f en plus problématiciue. \ Le commandant X .. se rendit, en personne, 1 auprès du général allemand: «Le second offi- || Si cier de son état-major serait libéré à condi-tton' que le commandant et sa troupe pussent j traverser les lignes allemandes et rejoindre la, AI 4me division.» Telle fut la proposition sou- ofîit mise àù général von Spitz qui, remis de son de I étonnement, répondit au commandant belge; dom «Vous serez libre de passer. Mais vos hom- rieu mes doivent demeurer prisonniers...» | Le — Nous serons tous libres de passer, repar-' nan. tit aussitôt le commandant. Tous, sans excep- port tion. Ou alors, n'en parlons plus... Je ne veux N point quitter mes hommes et préférerais la fils mort à la reddition. t sert Bref, notre commandant consentait à entrer',, toujours avec sa troupe, à Namur et à y ame- g « ner son second prisonnier. Mais il exigeait LB d'en sortir ù. la tête de ses troupes, avec armes et bagages! Le général allemand admira sans doute la fermeté d'âme de ce brillant officier belge. Il ne voulait pas non plus que son aide de camp mourût, c'eSt certain. Et il ne devait pas tenir davantage à s'embarrasser d'un gros millier ! P."5 de soldats, ni à livrer bataille pour s'en em- 11 h parer. Il accepta... trou Et voilà comment, Namur étant occupé par ne e les Allemands, une troupe de nos vaillants teau soldats, conduite par un héros, par un chef trait dont on peut dire qu'il est à la fois un conduc- ! A teur d'hommes et un parlait soldat, passa1 ■ 1 avec les honnenrs militaires! .I" Comment taire plus longtemps ce fait de ' m{H guerre, où l'héroïsme tranquille et le. sang , froid le plus imperturbable s'allient à cet hu-mour guerrier dont nous parlions au début? Il nous fallait faire connaître cette «anecdote» mi. dont l'authenticité nous est garantie par quel- , ^ qu'un qui en fut le témoin anxieux d'abord, . jj puis enthousiaste. i ^ Que ne pouvons-nous attendre de tels hom-1 stâti mes. Quelle ne doit pas être la confjance que dgiij nous pouvons leur faire. Et quel n"est pas mal- tjon'; gré les épreuves que nous traversons, l'espoir ' qui grandit dans "nos cœurs, à voir que dans pr0q les circonstances les plus critiques, ils ne dé-sespèrent, pas;qu'ils ignorent le "découragement nok,lf et savent garder intacte, au service de la pa- u;ï trie, toutes leurs forces si résolument agis- cong santés et la foi robuste en la victoire finale? l'( Soyons dignes d'eux. Demeurons calmes. pes Ayons la patience, qui est la vertu des forts, j Avec eux, vivons dans cette pensée que I »» si nos cœurs battent, c'est pour que nous puissions compter sur l'avenir et savoir s'il y a ilans les choses cl'ici-bas une justice im■ 1 _ manènte, qui vient à son jour et à son heure... \ , SPIROU. !na;it i serv yr effec les Serbes occupent Semlin = R>B, près „ % O sept. — Après usa ©©isslsat sassggSfêni, Ses rêtt 4 Sereiiiiî c© matifi. (Reuter). ; très Hîj'f." SKMLIW, ville d'AntcSchcoISoi ;grie « ï O kilomètres ninn i';,iA„.°,UÎÔÎ";e» cquÉneat tii; «auuljo et cle 3:i Save, frân le«Que très iinc»o» au«t. fran La situation s Allemands bombardent Waereghem iJVSRS, ventîfedi mitli. — De source sûre.— Aliemands ont bombardé Waereghem jeucîi, 3 heures à 18.33 heures. Il n'y a pas de morts, maisons ont été endommagées. Le boni, lement n'avait aucune utiité militaire, puis-I n'y avait pas de troupes belges à Waere-lîi,ne peut s'expliquer que par ie ricsir d'affoler opulation oivitc paisible et de facïSiîer ainsi illage. lies mœurs! Elle est belle ta «Kuliur» alle-ide.31 e. — Wearegliem, 9,163 habitants, entre nze' et Courtrai. Encore des prisonniers <VERS, vendredi midi. — De source sûre, .es opérations continuent d'une façon 3a-tisante dans les environs d'fierschot. prisonniers allemands sont encore ar-s ce midi à Ea garde du Sud. is hostilités en France La bataille sur la Êïtarne )NDRES, ll_sei>terrtbl'e^,— Line dépêche dç s en date du 9 septembre au Daily Express it la difficulté des "Allemands pour tra-er la Marne où la septième armée fran-3 était notamment engagée. :s pontons construits par les Allemands înt détruits par l'artillerie française. ;nnemi cependant continuait des efforts inés, mais il n'a seulement réussi à tra-er le fleuve qu'après des pertes sévères, teuter. i fils de Guillaume IS est blessé tfSTERDAM, 10 septembre. — Une dépêche :ielle de Berlin dit que le prince Joachim 'russe a été blessé, hier, par un shrapnel , une balle pénétra dans la partie infère de la cuisse droite sans léser l'os. prince servait comme officier d'ordon-;e sous la ligne de feu, il a été trans-ê à l'hôpital. 31 e. — Le prince Joachim est le sixième de Guillaume H. Il est âgé de ^ ans, et au premier régiment de la garde à pied. s Allemands ont reculé de @0 kilom, sur la iarne — Autour de Nancy. .RIS, 10 septembre. — Communiqué de eures du soir. •— Sur l'aile gauche, les pes' anglo-françaises franchirent la Mar-ntre La Ferté-sous-Jouarre. Charly et Châ--Thierry, poursuivant l'ennemi en re-e.cours de sa progression, l'armée britan-e fit de nombreux prisonniers et prit des ailleuses. puis quatre jours que dure 1a. bataille, les tes alliées ont sur cette partie du théâtre opérations gagné plus de soixante kilo-es.tre Château-Thierry et VUry-le-François arde prussienne fut rejetée. iction continue avec une grande violence. centre et à l'aile droite la situation est onnaire. Sur l'Ornain et en Argonne les adversaires maintiennent leurs posi- côté de Nancy, l'ennemi a légèrement rèssé. r la route de Château-Salins par- contre avons gagné du terrain. ns la forêt Champigneulles les pertes sont idérables de part et d'autre. :tat moral et l'état sanitaire de nos trou-restent excellentes. — Havas. xploii d'aviateurs français ux officiers aviateurs français, le lieute-Roeckel, pilote et Je capitaine Simon, ob-ateur, ont vu ces jours-derniers la mort irès, au cours d'une reconnaissance qu'ils tuaient au nord-est de Lofigwy. En sur-nt les lignes allemandes, ils se trouvèrent à coup exposés au feu de canôns braqués re les aéroplanes. Un projectile éclata tout d'eux et le déplacement d'air fut tel qu'il tjuilibra l'appareil. Le "moteur s'étant aria chute commença d'une hauteur de près eux mille mètres. Mais à trois cents mè-du sol, le pilote'réussit à se rendre maî-le son avion et vint atterrir, après un vol é émouvant que l'on pu suivre des lignes ;aises, un peu en arrière des troupes jaises i LES NOUVELLES BRITANNIQUES Violent combat dans le %assaland ANVERS, 11 septembre. — Communication de la légation britannique. — Le secrétaire des colonies a reçu, le 10 septembre, deux télégrammes du gouverneur du Nyassaland, du 9 septembre. Le premier télégramme porte que le 8 septembre la force principale anglaise avançait avec l'intention de repousser l'ennemi au delà de la frontière. L'ennemi, environ 450 hommes, réussit à éviter les forces britanniques et, à l'-aubc du 9 septembre, attaqua Karonga qui était défendu par un officier, 50 soldats de la police indigène et 8 civils. Après trois heures de combat, une des colonnes de la force principale anglaise arriva et repoussa l'ennemi. Quand le gouverneur a envoyé cette première dépêche, toutes les forces britanniques étaient aux prises avec l'ennemi. Le deuxième télégramme porte que* la lutte a été très dure à soutenir pendant toute la journée, que l'ennemi a combattu avec beaucoup d'acharnement et a dû être délogé par des charges répétées à la baïonnette. Il a été finalement refoulé vers Songwe. Les pertes des ennemis sont de 7 officiers tués et de 2 officiers blessés et -faits prisonniers. Les pertes en troupes ne sont pas déterminées exactement, mais doivent avoir été considérables. Nous avons pris 2 canons de campagne et 2 mitrailleuses. Les pertes britanniques sont de quatre blancs tués et de sept blancs blessés. Les planteurs de Maurice ANVERS, 11 septembre; — Communication de la légntion britannique. — On mande de Londres, le 10 septembre, que le gouverneur de Maurice annonce au secrétaire d'Etat des colonies que les-planteurs de Maurice ont offert un million de livres de sucre pour l'armée et autant à la marine, en témoignage de reconnaissance pour la protection du commerce par la flotte. Le gouverneur formule en même temps des vœux pour le succès des armes anglaises. L'armée anglaise est portée à 1,200,000 liommes LONDRES, 10 septembre. — Chambre des Communes. — M. Asquith dépose une résolution afin d'augmenter l'armée d'un demi-miFion d'hommes. Il dit que quand la guerre éclata nous avions 400,000 hommes y compris les réserves et les colonies. Le 5 août, il proposa l'augmentation de 500,000 hommes, ce qui portait le total à 900,000. Jusqu'à hier le nombre des engagements a atteint 439,000. Si la résolution est votée le pays sera alors en position de mettre en ligne 1,200,000 hommes de la mère-patrie seule. On ne doit pas y comprendre les territoriaux et la réserve nationale. Il y a encore la magnifique contribution promise par les Indes et les autres colonies. En ce qui concerne les crédits nécessaires .le premier ministre dit qu'il est sûr que l'assemblée les votera sans hésitation quand le besoin s'en fera sentir. Il tient surtout à affirmer que ceux qui ré pondent à l'appel du pays à cette époque critique seront traités généreusement et peuvent être assurés qu'un confort absolu leur sera donné afin qu'ils puissent accomplir plus facilement leur tâche patriotique dans l'armée si digne de sa tradition splendide durant la dernière quinzaine. (Appl. nourris.) M. Bonai- Law assura le gouvernement de l'appui cordial- de l'opposition. — Reuter, Les pertes subies LONDRES, 10 septembre. — Les pertes additionnelles anglaises en France jusqu'au 7 septembre sont: 10 cfficiers et 61 hommes tués; 63 officiers et 510 hommes blessés; 61 officiers et 2,883 l*>mmes manquants. — Reuter. L'Angleterre ne fera pas Sa paix avant la défaite décisive de l'Allemagne. WASHINGTON, 10. — Le président Wilson a reçu une dépêche de l'ambassadeur américain à Londres exprimant l'opinion que l'Angleterre est déterminée de ne pas conclure la paix jusqu'à la défaite décisive de l'Allemagne. Hommage sud-africain aux Belges LE CAP, 10 septembre. — Le général Botha propose le vote suivant au Parlement sud-africain:«L'assemblée, prie respectivement S. M. d'exprimer au roi des Belges son admiration et ses sincères sympathies pour le peuple belge dans sa lujte héroïque "pour la protection de sa patrie. »No'us considérons que l'Empire étant en état de guerre, par conséquent le Sud-Africain est aussi en état de guerre avec l'ennemi commun. (Applaudissements). Sir Thomas Smart, chef de l'opposition, félicita le général Botha pour son discours et assura le gouvernement de l'appui de son parti. Il demande au peuple du Sud-Afrique de considérer quelle serait la position des petits pays comme la Hollande et le Danemark si l'Allemagne était victorieuse. La Chambre décida de nommer une commission mixte avec les membres du Sénat pour rédiger une réponse au message du Roi. Le Japon et les alliés LONDRES, 10 septembre. — L'Agence Reuter apprend qu'il n'était pas -nécessaire au Japon de porter à la connaissance de la Grande-Bretagne qu'il adhérait à la déclaration signée la semaine dernière à Londres, car le traité entre ces deux pays contenait la clause disant que les parties contractantes conduiront la guerre en commun et concluront la. paix en termes mutuels en ce qui concerne la France et la Russie.La déclaration a été signée et entre en conjonction avec le précédent accord entre le Japon et l'Angleterre. Il est probable que les vues du Japon sont connues des représentants français et russe à Tokio. SUR MER La flotte anglaise a balayé !; du lord LONDRES, 10 septembre. — L'amirauté i communiqué hier et aujourd'hui que de for nombreuses escadres et flottilles operèrent ui balayage complèt dans la mer du Nord et jus :jue dans la baie de Heligcland. La flotte al lemande ne fit, aucune tentative d'intervenit 3t pas un seul de leurs bâtiments ne s'ës montré. La flotte allemande dans la Baltique LONDRES, 11 septembre. — Une dépêche d< Copenhague au Daily Express, en date du septembre, dit: Une grande flotte allemande comprenan les cuirassés, des croisseurs et des torpil leurs, est en vue du Golfe de Bothnie, allan it l'est. — Reuter. N ot e . '— Le Golfe de Bothie est formé pat la mer Baltique et baigne la Russie et 1e Suède. Les Allemands se dirigent vers le ftord-E$î LONDRES, 11 septembre. — Une dépêche ds Stockholm au Daily Tcle^raph annonco qui a flotte allemande a enfin commencé à si .nouvoir. Lundi dernier une escadre allemande a ét< vue entre Gotska, Sandoen et Kopparstenarna. Hier, on a vu une escadre de 31 grands navires de guerre allemands se dirigeant à l'est. Avant-hier, une escadre allemande de 4 cui-, rassés, 3 croiseurs a été vue au sud-est de i Stockholm allant dans la direction du nord-est.Une dépêche de Copenhague au Morninr/ Posl confirme, que 1a. flotte allemande de la ! Baltique montre de l'activité. —- Reuter. ' Le "Pathfinder" a été coulé par un sous-marin i LONDRES, 10 septembre. — On annonce maintenant officiellement que le navire de guerre anglais Pathjindcr qu'on croyait être coûlé par une mine, fut coulé par un sous-5 marin allemand. — Reuter. Capture d'un voilier AMSTERDAM, 10 septembre. — Un vais-1 seau de guerre captura le quatre-mâts alle-" mand Urania de Foropilla à Anvers, avec une 1 cargaison de salpêtre d'une valeur de 35,000 livres sterling. — Reuter. 5 La "cueillette" l ANVERS, 11 septembre. — Communication de la légation britannique. — Une dépêche de Londres, le 10 septembre, annonce que le Vindictive a pris dans l'Atlantique un navire charbonnier, avec 5,000 tonnes de combustible. ! KINGSTON, Jamaïque), 11 septembre.— Un ; vaisseau de guerre britannique • a amené le - vapeur Bethania de la ligne Hamburg-Ameri-ka, dans ce port, comme prise de guerre avec i 400 prisonniers à bbrd

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Dit item is een uitgave in de reeks Le matin behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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