Le matin

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07 september 1914
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s.n. 1914, 07 September. Le matin. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6688g8gj0d/
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Yu\nû\'f Septembre 1914 QCJAT'ltsa PAGES - CIIVQ" CEWTÏMË8 21mfl Année — N° 250 RÉDACTION < /IEILLE BOURSE, 39 r AWVER8 Téléphone Rédaction : »1> ^t,o»»eme3xts : !Ua an fr. 1S.OO Six mois . . . . . G.SîO Trois mois • • .. . 3 SO 16.OO , „nE ; Six mois . ; • . . 8. KO W0, I Trois mois .... B.OO i .«■ni • France, Angleterre. Allemagne et Union -île par trimestre, fr. O.OO. Hollande et gbuché, par trimestre, fr. r.OO. .L^npment se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN {TOTTim^L QUOTIDIEN ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSE, 39 AIVVER8 Téléphone Administration : S 61 C. de CAUWER, Directeur AnrLonees : .Annonces la petite ligne, fr. 0.30 Annonces financières id » 1 OO Réclames la ligne, > 1 KO Faits divers corps id. > 3.00 Chronique sportive id. > 3 OO Faits divers fin id. > îî.OO La Ville id. » S OO Emissions Prix à convenir. Les annonces de la France, de l'Angleterre et de l'Amérique sont exclusivement reçues à Bruxelles chet MM. J. Lebegde & C°. RETOUR DE M. LOUIS FRANCK i3situation en Afrique — Le Congo — Les colonies allemandes — Ce que l'on dit à Londres : l'entière indépendance de la Belgique est assurée ; l'Angleterre ne cédera iamais — Le devoir des Anversois. * y Louis Franck, député d'Anvers, est [r® la nuit dernière à Anvers, venant du w:ga, via le Cap, Southampton, Lon-jts et Harwich. Nous l'avons interviewé. L où avez-vous appris la déclaration de lerre? L J'ai appris la déclaration de guerre au taïga. Deux ou trois jours plus tard, Le été engagé dans la brousse avec Caravane noire et je n'aurais proba-Unt plus pu revenir utilement que par ioma. Mais au Katanga j'ai immédiate-h faire retenir une place à bord du pre-îtrsteamer en partance au Cap, et après jœtî jours de voyage, me voici. Je viens t lettre à la disposition du gouverne-st- Quelle était la situation au Katanga ? j-il exact qu'il y a eu une attaque alle-anie?r Au moment où je suis parti d'Elisa-Érille, le 9 août, il n'y avait eu aucun te d'hostilité de la part des Allemands, is troupes noires étaient mobilisées et oc-paient les positions stratégiques. Les voltaires blancs se présentaient en plus ud nombre que l'on ne pouvait les uti-(t L'enthousiasme patriotique le plus si régnait dans tout le Katanga. Il paissait certain que la colonie ne courait m danger. M. l'inspecteur d'Etat Tom-ir avait pris toutes les mesures requises jouissait manifestement de l'entière con-ite de tous les colons. -Et à Prétoria? -Dans toute l'Union de l'Afrique du d l'indignation au sujet de l'attaque igée contre la Belgique était intense, niant mon voyage, des inconnus m'arrê-«iten apprenant que j'étais Belge, pour féliciter au sujet de l'héroïsme déployé nos compatriotes dans la défense de te. An Cap, le président du Sénat fédé-1, M, Reitz, ancien président de l'Etat m d'Orange, m'attendait à mon arrivée m'a exprimé en ternies émus les sympa-es des Afrikaanders dans la lutte sou-M par la Belgique dans la défense de indépendance. ■Et les colonies allemandes ? Dans l'Afrique du Sud, j'ai entendu tout exprimer la volonté d'en finir avec tolonies allemandes de l'Afrique, à la «ère velléité de leur part contre le ifo ou la Rhodésie et même dès que le iwnement impérial britannique estime-tçu'il pouvait être utile d'étendre la ne aux colonies. Quand on songe com-i les colonies allemandes paraissent ■s i'état de se défendre, on se rend en-fwux compte de l'extraordinaire aveu-■ot qui a fait surgir cette guerre pie. » Une personnalité autorisée me disait Avant un mois il n'y aura plus de coloniei allemandes sur la surface de la terre. — Vous avez débarqué à Southampton et vous avez passé par Londres avant de vous embarquer à HarWich pour Anvers. Avez-vous pu vous rendre compte des dispositions de l'Angleterre ? — Je puis résumer d'un mot l'opinion des hommes qui sont autorisés à parler au nom de l'Angleterre en disant qu'ils déclarent nettement qu'ils ne céderont jamais. Il m'a été dit, de la source la plus digne de confiance que, dans aucun cas, et la guerre dût-elle durer des années, l'Angleterre ne nous abandonnera. Quand il n'y aurait plus, m'a-t-il été dit, un soldat français, ni un soldat russe, l'Angleterre resterait encore maîtresse des mers et la paix serait impossible sans elle. Or, jamais elle ne l'accomplira sans que l'entière indépendance de la Belgique ne soit assurée. L'opinion anglaise ne nous permettrait pas d'agir autrement. Nous ne le voudrions pas. Et notre intérêt répond de nos déclarations. La sécurité et l'indépendance de l'Angleterre ne seraient que de vains mots si l'Allemagne était maîtresse de la Belgique. La Hollande ne tarderait pas à subir le même sort et ce serait l'hégémonie d'une seule puissance sur le monde. Jamais nous n'accepterons cela. Nous voulons vivre et laisser vivre, et non pas être dominés. — Et l'avenir 1 — Sur le sort final de la lutte, il n'y i aucun doute. Pour s'en assurer, il suffit de. mesurer les forces en présence et de considérer les conditions dans lesquelles elles se déploient. La vie économique en Angleterre n'est pas même interrompue. L'armement, l'industrie, le commerce poursuivent leur cours. Les forces anglaises se renouvellent donc, tandis que les forces allemandes, privées de leur exportation, s'épuisent nécessairement. — Et la situation d'Anvers ? — Il faut à une grande ville, à Anvers, malgré les tristesses et les deuils de l'heure présente, du calme, du courage et de la bonne humeur. Ce sont des qualités toutes anversoises. L'armée peut compter que notre population en fera preuve, quoi qu'il advienne. Personne ne regrette plus cette lamentable guerre que nous. Nous y avons été entraînés au mépris des engagements les plus sacrés et de la façon la plus injuste. Nous nous défendons comme les gens de chez nous se sont toujours défendus et nous continuerons à nous défendre, sans forfanterie, sans faiblesse — et jusqu'au bout. — J. P. Un succès français à Lille La garnison allemande expulsée — 42 camions pris à l'ennemi De source autorisée nous apprenons qu'une colonne nçaise partie de Cherbourg s'est dirigée sur Lille d'où sa chassé la garnison allemande, lui infligeant des périrai portantes. Les Allemands ont fui en désordre, abandonnant quarte-deux voitures de transport militaire. i mouvement tournant te alliés - Le succès Se Lille est confirmé 'iDRES, 6 septembre, — Du « Times » : e roaire de Boulogne aurait reçu, ce ma-" télégramme disant que le général Jof-feussi à tourner les lignes allemandes, el général French est parvenu à arrivei gauche de l'aile allemande. »? , uP2s allemandes quittèrent précipi-"t i-ille hier.» — Reuters Telegram Cy h les Français Su°cès des troupes anglo-fran-SesàSaint-Quentin est confirmé G septembre. —■ La légation do en Belgique confirme officiellement la ^communiquée précédemment, sous ré-0r'gine, du succès des troupes anglo-f|,SS3> qui repoussèrent brillamment les Ms à 20 kilomètres au delà de St-Quen-'euf faisant subir des pertes considéra-"Mayas Reuter, Communique officiel français L'ennemi marche vers le Sud-Est i j PARIS, 5 septembre. — Un communiqué du r gouvernement militaire, à trois heures de l'après-midi, dit que l'ennemi fait un mouvement convergent sur un large front. Il continue à laisser le camp retranché de Paris sur sa droite et à marcher dans la direction du Sud-Est. — Havas. UN TRAIT ANTIQUE On croit avoir tout dit — ou tout imaginé — sur l'enthousiasme de l'accueil que firent à nos soldats les Alsaciens de Mulhouse. Voici pourtant un trait cornélien qui vaut d'être retenu, car il égale en farouche grandeur les cris les plus tragiques qu'environnés d'une atmosphère de légende, l'antiquité nous ait transmis. * • Le 35ms régiment français de ligne entre dans Mulhouse. Un vieux paysan offre aux soldats français tout ce qu'il peut mettre à leur disposition ; il prodigue ses modestes pro-j visions, emplit les gourdes de son humble pi-1 quette. Puis, ces libéralités faites d'enthousias-1 me, la voix rauque, il s'écrie, avec un grand j geste uu bras : i — Et maintenant, mes enfants, allez-vous battre et tuer mon fils, qui sert au iOme régi-Jment d'infanterie allemande) i COMBATS DESESPERES LONDRES, 4 septembre. — Le correspondant spécial du Times, qui suit la marche de l'aile gauche française, considère les attaques des Allemands comme une suite de combats désespérés livrés par des hommes qui veulent passer coûte que coûte, fût-ce au prix de pertes effroyables. Il télégraphie de Beauvais, le 2 septembre: ! i «La bataille sur la Somme a eu un caractère . désespéré. Les troupes- françaises venues d'Al-I sace pour appuyer la gauche anglaise se sont ! battues sur la ligne Villers-Bretonneux à Pé ronne et sur la Somme à Ham. Un aviateur qui a survolé le champ de bataille déclare que la canonnade produisait l'effet d'une tremblement de terre. 1 » Nous avons rencontré aujourd'hui deux des corps d'armée français qui se sont retirés j après ce terrible combat et nous en rapportons 1 1 assurance réconfortante que les Allemands 1 payent un prix effrayant pour leur avance. 1 Ceux qui sè trouvent à Berlin, le front pen-; chés sur des cartes géographiques, doivent se j montrer de plus en plus anxieux...» j LES ALLEMANDS ENVOIENT DES TROUPES de BELFORT DANS LE NORD DE LA FRANGE PARIS, 6 septembre. — On mande au I Daily Mail, de Bâle: Les Allemands ont cessé brusquement leurs préparatifs en vue d'assiéger Belfort; 150,000 j hommes arrivés récemment de la Forêt noire : furent rapidement dirigés vers le Nord pour remplacer les troupes envoyées à la frontière russe. Il ne reste que 40,000 réservistes allemands en Alsace. Les Français sont donc absolument maîtres dans cette région. » LE SANG-FROID DU DUC DE WESTMINSTER PARIS, 6 septembre. ■— Du Gaulois: « Le duc de Westminster, aide-de-camp du général French.a été attaqué par une patrouille de uhlans au moment où il portait eu automobile des ordres. Une pluie de balles s'abattit sur la voiture qui fonça à toute vitesse et parvint à passer, mais l'officier qui accompagnait le duc fut tué; celui-ci voyant son compagnon s'affaisser, se îeva et salua militairement en prononçant cçs- sin|Pe® mots: «Good Bye, boyl» — Havas. v - LE MINISTRE DE BELGIQUE A BORDEAUX BORDEAUX, 6 septembre. — Le ministre de Belgique en France 1 a adressé au maire de Bordeaux une lettre disant: « Dès mon arrivée dans votre belle ville, j'ai pu constater avec quelle géntrosifce, sous votre haute impulsion, vos concitoyens viennent au secours des malheureux belges réfugiés à Bordeaux. Il me tarde de vous en remercier chaleureusement M. le maire, et de vous prier d'être l'interprète de mes sentiments de gratitude à l'égard de vos compatriotes. C'est un nouveau lien de fraternité entre votre beau pays ét le mien. » — Havas. LE DRAPEAU DU 60me REGIMENT PRUSSIEN BORDEAUX, 6 septembre. — Le ministre de la guerre a envoyé à M. Poincaré le drapeau du 60me régiment d'infanterie prussienne, enlevé à l'ennemi lors d'un récent combat. P — P Les hostilités r Un contre cinq — Un beau trait de bravoure Voici un nouvel épisode de guerre, à la j; fois héroïque et plaisant, dont nous pouvons r en toute certitude garantir l'absolue sincérité. ^ C'est l'exploit de deux lieutenants d'un régiment que l'on nous prie de ne pas citer «afin de ne point froisser leur modestie». Nous nous contenterons donc donner les initiales de leurs noms. Ce sont MM. F. de M... et R. o L... Ces deux officiers avaient reçu lundi der- „ nier une mission de reconnaissance dans les f environs de Malines. N'ayant rien trouvé de j suspect dans la zone qu'ils avaient été chargés de parcourir et ne voulant pas cependant rentrer bredouillies, ils décidèrent de pousser une pointe dans la direction de Montaigu. Ils étaient accompagnés, le détail a son importance, de douze hommes seulement. Arrivés non loin de cette dernière ville, ils apprennent par des paysans que deux hôtels de la localité ont été transformés par les Allemands en refuges pour les éclopés et sont occupés par soixante des leurs, armés f et équipés. La résolution des Belges est bien- * tôt prise. Ils s'avancent vers le passage à niveau du chemin de fer, tirent sur deux sentinelles qui prennent la fuite, et marchent résolument vers le premier hôtel. Ils y trouvent aux fenêtres une soixantaine d'Alboches c: fusil à la main. Aussitôt nos deux officiers j si s'avancent et grâce à un de leurs hommes, | un Russe engagé volontaire pour la durée u de la guerre, ils expliquent aux occupants ! ei qu'ils sont deux cents et que si dans cinq ! o: nrnutes toutes les armes allemandes ne sont ! et pas remises entre leurs mains, ils vont ! s( s'avancer et prendre l'hôtel d'assaut. Le stra- a' tagème réussit à merveille. Quelques instants u: après les armes sont déposées en tas a la porte de l'immeuble et les éclopés, tous d'ail- a; leurs légèrements atteints, viennent se con- , ni stituer prisonniers, tout en demandant avec ' fr effroi si l'on ne va pas les fusiller. Sur ré- ; vi ponse négative, ils se laissent conduire de I «. bonne grâce à ..., par nos hommes triom- b< phants comme bien on pense. Mais là, les pi moyens de transport font défaut: les Aile- fe mands ont tout réquisitionné. Après bien des hi recherches on trouve finalement deux petites ai charrettes sur lesquelles on charge les armes lf ... et quatre sous-officiers allemands. | Impossible de prendre le reste, encore que tè les prisonniers manifestent maintenant un te réel désir d'être soignés par les Belges plu- j L'engagement de Cappelle-au-Beis Nouveaux détails — (le ëgu'orc fait des prisonniers beiges en ANVERS, dimanche, 10 heures soir. — Offi- , subir. Ces pertes sont dues en majorité à l'ac- :iel. — Dans notre communiqué de samedi ; tion très efficace de notre artillerie de cam- icus avons signalé que l'attaque des Aile- pagne, ce qui explique d'autre part !e petit nantis tentée contre une partie du secteur sud nombre des victimes faites dans nos rangs, le !a position fortifiée d'Anvers avait été re- Des renseignements dignes de foi signalent jeussée. Cet engagement a eu des résultats que les militaires belges prisonniers de guerre jius heureux que ne le laissaient supposer les en Allemagne sont enrôlés dans les troupes premiers renseignements.Une reconnaissance allemandes engagées contre les Russes. 'aite aujourd'hui dimanche sur les lieux du Cette communication a été faile à nos trou- sombat permet d'évaluer à un millier le nom- pes et les officiers ont été chargés de faire »re des cadavres abandonnés sur le terrain remarquer à leurs hommes qu'il est p/^férable lar l'ennemi. d'être blessé ou tué en combattant bravement Les troupes allemandes qui avaient été enga- pour leur foyer dans les rangs de notre armée ;ées dans cette opération se sont retirées en nationale, plutôt que de se laisser prendre par lésordre dans la direction de Vilvorde, très l'ennemi et d'être obligé de se faire tuer dans Jémoraiisées, aux dires des prisonniers que les rangs allemands pour le profit des oppres- ious avons faits, de l'échec complet de leur saurs de notre patrie et des dévastateurs de entative et des pertes élevées qu'elles ont dû notre pays. ôt que de retourner au feu. La plupart itaient des réservistes de 35 à 40 âns. La vaillante petite troupe belge n'est ren-rée dans nos lignes qu'à minuit. Elle a remis on trophée et ses prisonniers à l'hôtel de ■ille de ... d'où le tout a été réexpédié sur envers. Une remarque générale pour finir. Dans toutes les opérations de reconnais-ance que font nos hommes, ils sont volon-airement ou involontairement,le {Uus souvent, rahis par les paysans. Ceux-ci, voyant des Belges à proximité d'une roupe allemande, se disent qu'il va se passer [uelque chose et viennent assister au spec-acle; ils se forment souvent en groupes com-iacts entre les deux troupes et à maintes remises les officiers ont dû les prévenir qu'on .liait tirer sur eux s'ils ne filaient pas. Ces groupements annoncent san~ doute possible ,ux Allemands que quelque chose va se pas-er de ce côté; ils sont ainsi mis en éveil par es nôtres — qui dans 'eur esprit d'insou-iance se croyent aux grandes manœuvres u à une partie de ' plaisir. Les journaux locaux et le clergé des cam-•agnes devraient bien signaler ■ le danger de et état de choses à nos cultivateurs. — R. S. Chez les Anglais )e Lord Rosebery : <La Belgique considérée comme puissance de ' premier rang.i ! i LONDRES, le 5 septembre.— Lord Rosebery, I arlant à Broxburn, dit : « En territoire, en opulation, en puissance militaire et navale, 1 i Belgique peut n'être pas plus qu'une puis- 1 mee de troisième rang, mais par son cou- i ige, son incomparable patriotisme et sa 1 oble résistance, elle possède le droit d'être 1 onsidérée, comme une puissance de premier mg. » — (Reuter). 'OUR LE PREMIER ETENDARD ALLEMAND ' PARIS, 6 septembre. — Du Journal: «Lord Kitchener a reçu d'un anonyme 100 .vres sterling destinées à récompenser le pre-lier soldat anglais qui s'emparera d'un éten-ard allemand.» L'AIDE DES COLONIES î I D'après le Times, l'Angleterre compte déjà c 30,000 recrues. " i D'autre part, le Canada enverra beaucoup lus que les 20,000 hommes qu'il avait promis, t 'Australie envoie, outre la première colonne c e 20,000 homme, une brigade d'infanterie et 1 ne brigade de cavalerie légère. f 1 » Chez les Russes iomment les Russes se sont conduits à Tilsitt. Extrayons du journal Germania cet article iractéristique sur la façon dont les Russes i sont conduits à Tilsitt. « Le lundi 24 août, écrit la feuille allemande, ne division russe de dragons de la garde est itrée à Tilsitt à 81/2 heures. Les dragons ît occupé la gare, détruisant le télégraphe , les appareils de signalisation, et ils se 1 >nt rendus ensuite auprès du bourgmestre c fec qui le commandant de la division eut ï a entretien. » Une proclamation a été affichée bientôt 1 près, par laquelle le bourgmestre recom- t andait à la population de garder son sang- ç oid- Les magasins reçurent l'ordre de rou- 8 ■ir et d'exposer les comestibles à leur vitrine. 1 ^.usSi longtemps, déclarait, en outre, le c mrgmestre, que la population suivra ces q •escriptions et ne fera pas usage d'armes à u, les Russes ne lui feront aucun mal. Les s ibitants sont invités à déposer leurs armes c i poste de police, où un bon leur sera dé- ti /Té.» a » Les Russes, après s'être ravitaillés, quit- q rent la ville sans avoir commis a.ucun at-ntat contre la popuation.» ri Sans commentaires. j n LE GENERAL RADKO DIMITRIEFF Le général Radko Dimitrieff, et non Mitriei. comme la dépêche do Londres du 5 courant vous l'a fait dire, est l'ex-ministre de Bulgaric-auprês du gouvernement russe à Rétrograde Après de brillantes études militaires en Rus sie, il occupa plusieurs commandements dan.-son pays, et pendant la campagne turco-bui gare de 1912, commandant la 3me armée, il devint célèbre par la prise de la forteresse de Kirk-Kilissé en Thrace, et la marche foudroyante de son armée vers Constantinople, après la sanglante bataille de Liile-Burgas, qui avait duré cinq jours et où 350,000 iiommes turent mis en présence. Durant la malheureuse guerre entre les liés, le général Radko était généralisime < Eorces bulgares. Pour sa bravoure et son énergie, les corres pondants de guerre des journaux étrangers l'avaient surnommé le « Napoléon bulgare ». La situation Les puissances de la Triple-Erctenîe ne concluront pas la paix l'une sans l'autre LONDRES, 5 septembre. — Officiel. — Par me déclaration faite à Londres aujourd'hui, lignée Orey, Carnbon et Benckendorff. les gouvernements britannique, français et russe .'engagent mutuellement à ne pas conclur» me paix séparée au cours de la présente guerre. Les trois gouvernements conviennent que, orsqu'il y aura lieu de discuter les termes de a paix, aucune des puissances alliées ne pour-•a poser des conditions de paix sans accord préalable avec chacun des autres alliés. — Heuter. Dans les Balkans L'ATTITUDE DE LA TURQUIE BORDEAUX, 5 septembre. — Rifaat pacha, imbassadeur de Turquie, déclare que lès nesures de mobilisation prises par la Turquie le sont que la suite logique de la déclaration ifficielle de mobilisation faite par le gouver-lement ottoman il y a plusieurs semaines. En raison de la gravité de la situation ac-uelle la Turquie prend des mesures de pré-aution qui ne menacent personne. I-a mobi-isation s'effectue d'ailleurs avec la plus ;rande lenteur. Rifaat pacha ajouta que les ,'urcs ne demanderont jamais à la Bulgarie 'autorisation de traverser les territoires de 'a louvelle Bulgarie pour attaquer la Grèce.' tifaat fera cette semaine une déclaration offi-ielle concernant la neutralité de la Turquie. - Havas. En Autriche- Hongrie Un Sedan autrichien Le Times fait observer que la bataille de .emberg est un Sedan autrichien. Les Russes >nt réussi à faire 70,000 prisonniers et à s'em-iarer de tout un matériel de guerre. Il ne faut pas oublier non plus que c'est i deuxième défaite des Autrichiens, les Ser-és ayant repoussé complètement leur atta-ue sur la Drina. Plus de la moitié de l'armée utrichienne se trouvant ainsi entamée, on l'entendra plus parler de l'envoi de troupes ,e l'Autriche sur le Rhin et Vienne n'a plus u'à songer à se défendre. La bataille de Lemberg aura cet autre ré-ultat d'augmenter dans des proportions in-alculables les difficultés intérieures de l'Au-•iche-Hongrie, car elle sera accueillie avec utant de joie à Prague, à Agram et à Raguse, u'à Pétrograde, Paris et Londres... Cette brillante victoire compense très large-îent l'échec des Russes dans les lacs et les Larais de la Prusse orientale.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le matin behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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