Le matin

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16 augustus 1914
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s.n. 1914, 16 Augustus. Le matin. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/d21rf5mg61/
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^jjjnânche 16 Août 1914 HIX PAGES - CZJVO_CÏ5IVTIME®__ 21meAnnëe • N° 228 I rédaction „ /IÊILLE BOURSE, 39 S"' ANVERS Iéléphone Rédaction : S1T ^poanements : i Un an.. • . • -fr-« ; six mois . • • • ♦ I Trois mois . • « • 5S.25Q I Un on • • • • • • n )ïîr mois S.2SO .... SOO . „rl.France, Angleterre, Allemagne et Union ^ "'ar trimestre, fr. O.OO. - Hollande et ggp" trimestre.fr. 7.00. ..wnement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN administration 39,VIEILLE BOURSE, 39 ABITOR8 Téléphone Administration : "i <£ JL C. de CAUWER, Directeur An n onces : Annonces la petite ligne, fr. 0.30 Annonces financières id » 1 OO Réclames la ligne, » 1.350 Faits divers corps id. » S OO Chronique sportive id. » 3 OO Faits divers fin id. » S OO La Ville id. » S.OO Emissions Prix à convenir. Les (MHonces de la France, de l'Angleterre et d* rAmérique sont exclusivement reçues à Brutcéllcs ches MM. J. Lebkgue & C». JOURNAL QUOTIDIEN La défense de la position d'Anvers II' iflVÉRS, samedi, 10 heures soir. — Les [travaux de mise en état de défense de la Lté position fortifiée d'Anvers sont pour-Lis avec la plus grande activité. L'organisation défensive a nécessité de larges dé-Lements de champs de tir qui ont eu pour Ljséqiience de raser des maisons jusqu'au L"sau du sol, d'abattre des arbres, des tail-11:, etc., etc. | tj0Us sommes heureux de constater que Ljlgré rétendue des sacrifices qu'on a dû itposer à de nombreux habitants de l'ag-Eomération anversoise, tous, sans exception, ont fait preuve d'un loyal patriotisme C ont consenti sans faire entendre la moindre plainte à ces sacrifices. f Nous sommes fiers et heureux de rendre hommage au patriotisme de la population anversoise et nous sommes convaincus que la Belgique tout entière leur sera profondément reconnaissante de leur noble attitude. Nous sommes autorisés à déclarer que, grâce à l'activité déployée, grâce au dévouement de nos admirables troupes, formées pour la plupart de soldats appartenant aux anciennes classes rappelées, Anvers attaqué serait imprenable. Quoi qu'il en soit l'Anvers de 1914 serait en mesure de soutenir un siège qui, dans l'histoire, pourrait être classé au nombre des sièges les plus célèbres. Faut-il rappeler que, avec des moyens de défense restreints, Anvers, au XVIme siècle, a résisté pendant 13 mois, de 1584 à 1585, aux forces formidables qu'Alexandre Far-nèse, duc de Parme, un des plus grands capitaines de son temps, avait dirigées contre la place? LES HEROS ! ■ j; sont douze, douze héros vers qui se porte Btyan de notre cœur angoissé. Que disons nous, Belize, ils sont quelques milliers, les soldats ■. se trouvent enfermés en ce moment danî I jurts de Liège, résolus avec leurs comman-Buts de se faire sauter plutôt que de se ren- ■ aM oui, l'héroïsme sur les champs de ba-Haille, l'ivresse de se précipiter en avant sur ■ lignes ennemies dans une exaltation crois Kante où se décuplent nos forces physiques e1 ■îerveuses, toute l'épopée en action, c'est tou Hoirs ainsi que nous imaginons la bravoure e1 lia vertu guerrière. Celle-là, on la comprend ■et comme malgré soi, on voudrait y participer. ■Voilà qui est beau, oui, mais voilà qui paraît Bien facile... ■ Facile, oui, si l'on pense à une autre qualité ■d'héroïsme, à celle dont les commandants et ■les garnisons des douze forts de Liège nous ■donnent en ce moment le magnifique exem-■pie Ils ne sont pas, eux. enlevés dans la gri ■sene de l'action, delà ruée, de la bataille. Non. ■ils sont là. dans les casemates qui, d'une ■heure à l'autre aussi, peuvent devenir leurs ■iombeaux, qui, déjà maintenant, ont de lo ■tabe tout, tout excepté le silence. Ktai l'orage gronde au dehors et au dedans. ■Saœ Hpit, au-dessus des coupoles, pleuvent ■les obus lourds dont le fracas se confond avec ■le brait formidable de la pièce, à l'intérieur ■qui répond coup ■ sur coup. Cycle d'enfer que ■le Dante n'a pas imaginé, que l'espace étroit ■l'alvéole réservée autour de la culasse du ca ■non vers où le monte-charge, automatique ■ment, amène l'obus qui doit rendre aux autres ■là-bas, à une lieue, la mort qu'ils font pleuvoii ■ici. Et la grande voûte d'acier, au-dessus, ré ■jonne comme le couvercle d'une formidable ■boîte sonore, résonne lugubrement chaque fois ■qu'un de ces cônes de fer d'un poids de cinc ■toits livres, lancés par les lourds mortiers de ■s cm., vient heurter la cloche près d'éclater ■ Et dehors, à droite et à gauche, partout of ■e regard se porte par les étroites meurtrières ■c'est la vague des assaillants qui se soulève ■«fflue et vient battre jusqu'aux glacis. C'es1 ■contre elle qu'il faut lutter, c'est à elle qu'i: ■faut opposer une digue infranchissable. Et les ■pièces légères, les mitrailleuses, les mausers ■y (ont de longues brèches, tôt refermées et qu'i ■faut à nouveau rouvrir à coups de mitraille ■pour empêcher de monter cet océan de mor Hqu monte de partout. Un instant de répit ne ■survient que quand il y a trop de cadavres qu ■terrent le chemin, de cadavres qui font autoui ■<lii tort une monstrueuse ceinture, la ceinture ■étouffante de la mort qui se resserre de plu; H es plus et dont, heure par heure, on peut cal ■'«1er l'instant où elle aura étouffé tout ce qu ■tspire encore à l'intérieur. ■ Que des n^rfs d'homme puissent résister ? ■cela, voilà qui est admirable, voilà qui es ■vraiment la chose étonnante, miraculeuse ■Qu'est-ce donc, dans ces jours, dans ces nuit: ■tragiques où chaque minute est une éternité ■'lui soutient leur énergie, qui leur donne ci I sang-froid extraordinaire, cette lucidité indis ■Pensable pour résister, pour lutter, pour du ■'er, c'est-à-dire pour vaincrel On ne sait pas.. ■ Ces hommes sont des Belges, ils aiment leui ■ PaWe, ils connaissent leur devoir. On leur : ■<St de tenir; ils tiennent, tout simplement! ■ Puissent-ils tenir jusqu'au jour prochain d< ■ « délivrance! ^ ■ US ALLEMANDS JETTENT des^ bombes sur namur ■ 15 août. — Une'des personnes K'iin * vendredi soir par les bombes jetées H de v ^ Plane allemand évoluant au-dessus ■8»wIlur a succombé. Cette victime est M ■ ïinno ' ?érant d'un magasin Delhaize, à Sal ■ttr» - autre victime, M. Deroo, a dt ■ S»mmrUt®e ^es deux jambes. ■«Tai h matin, vers 10 heures, un nouveai Biaisé Î. a plané au-dessus de Namur et s ■ éclatant sur la £are une bombe qui, er ■Iframi v, ? brisé llne centaine de carreaux dv ■ les to V entrai: La voie, les locomotives I 11 n' es' sont jonchés de débris de verre ■ mai ,aheureusement pas d'accidents hu ■ en II- déplorer. Des soldats ont été placé! ■ilics # ° sur le ïaîte 11(33 monuments pu ■ neiru' avec ordre de tirer sur tout avion en la bataille entre français et ALLEMANDS est engagee I »Un/^if7>endancé' •' «tachement de cavalerie allemand' a tenté cette nuit de franchir la Meuse au nord de Dinant; du côté de Bouvignes. Des Français, postés sur l'autre rive, ont ouvert un feu nourri sur l'ennemi, qui a été repoussé après quelques heures de combat. On croit qu'il a eu des pertes considérables. • nouvelle escarmouche A haelen BRUXELLES, 15. — De l'Indépendance belge. Samedi soir, 6 heures. — Même situation, samedi soir, d'après les autorités militaires. Près de Haelen, un escadron allemand est venu aux prises avec les Belges: l'ennemi a été repoussé avec de fortes pertes. Le détail officiel manque. Situation générale bonne pour nous. La situation Un communiqué officiel — La défense des forts — Héroïsme beige — Un succès des Français sur les Allemands — Les journaux de Bruxelles BRUXELLES, 15 août, 33 heures. — Officiel. —• La situation de notre armée est toujours fort bonne. Des combats victorieux contre l'ennemi ont encore relevé son moral. Les dispositions stratégiques sont avantageuses poui nous. Les détonations entendues proviennent souvent de la destruction par la poudre, par le génie, en divers endroits. Aujourd'hui, il y a eu contact entre Français et Allemands, avec avantage pour les Français. Nos alliés ne sont pas loin- Nos forts tiennent toujours et font le plus de mal possible aux Allemands. Un de leurs commandants, avec les cuisses traversées par des balles, continue son service dans un fauteuil roulant. Les récits de combats sont pleins de traits d'héroisme belges. Le gouvernement militaire du Brabant a décidé que tous les journaux auront une seule édition, à la même heure, à 6 heures du soir, après visa-ministère. Autour de Bruxelles, sur les grandes voies, on établit des retranchements pour éviter ou cueillir les partis de cavalerie ennemie égarés, dans les futures rencontres éventuelles, et qui se dirigeraient vers la capitale. C'est une mesure de police et non de guerre. — Havas-t Reuter. Dans leur ensemble, les dispositions straté giques sont telles que, même en mettant tou au pis, nous pouvons faire face à une attaque de l'adversaire et cela dans des conditions avantageuses pour nous. Toutefois, il n'es pas impossible que nous ne devions résistei qu'à très peu de monde. Il n'est pas possible encore de préciser ce qui arrivera. Ce qu'on peut dire, c'est que no L tre état-major a pris les dispositions nécessai res pour parer aux diverses éventualités. , Le ministère de la guerre nous prie d'averti] ' le public qu'il ,-ne doit pas s'étonner des re tards qui pourraient être apportés ces jours-c dans l'échange des correspondances. Les ser vices sont absorbés en ce moment par un tra vail intensif nécessité par la défénse nationale De là des retards possibles que chacun doi' I envisager avec calme et confiance ; s'ils se pro 1 duisent, c'est uniquement dans l'intérêt di I pays. Le ravitaillement de la nation BRUXELLES, 15 août. — Officiel. — Un ar rêté royal, en date du 14 courant, relatif à 1e fixation du prix des denrées alimentaires, t \ été pris dans l'intérêt des classes pauvres. Une commission interministérielle vien ' I d'être nommée dans le but exclusif de défen 1 | dre la nourriture du peuple contre la spécula | tion et l'accaparement. 1 | Le gouvernement est décidé à agir désormai1 ' i avec une extrême rigueur contre les sans-pa 1 trie qui tenteraient à s'enrichir aux dépens dt sang de nos héroïques petits soldats et de: larmes que versent en silence leurs mères i leurs femmes et les sœurs. ! Un arrêté royal du 14 août 1914, pris en exé cution de la loi du 4 du même mois, fixe 1< prix maximum auquel peuvent être vendus 1; farine, le pain de ménage, les pommes d< terre, le froment indigène, le sel, le sucre e le riz. Des peines très sévères répriment l'accapa rement de ces produits et toutes les infraction: aux dispositions de l'arrêté. Le prix maximum des denrées alimentaire; 2 est fixé comme suit : j Farine blutée à 25 p. c. minimum, les 100 kilogr. 28 francs. Pain de ménage, le kilogr. fr. 0.32, sans distinction de qualité. Pommes de terre, les 100 kilogr. 9 francs du 15 açût à fin septembre, fr. 7.50 à 8 francs après cette période. • Froment indigène, les 100 kilogr. 21 francs. Sel, en gros, le kilogr. fr. 0.05 ; en détail, le kilogr. fr. 0.08. Sucre, en gros, le kilogr. fr. 0.63 ; en détail, le kilogr. fr. 0.70. Riz, en gros, le kilogr. fr. 0.57 ; en détail, le kilogr. fr. 0.63. Les gouverneurs de province peuvent réquisitionner dans leur province, aux prix fixés dans ce feuillet, la farine et le froment nécessaires à l'alTvientatioii de la population. Les bourgmestres peuvent, d'autre part, réquisitionner dans leur commune, aux prix fixés dans le même feuillet, les pommes de terrç, le sel, le sucre, sous toutes ses formes, et . le riz, nécessaires à l'alimentation de la population.Indépendamment de la confiscation de la marchandise, les accapareurs et les autres délinquants sont passibles de un à huit jours de prison ou d'une amende de 50 à 500 francs, sans préjudice de l'application de l'article 3li du code pénal. — Havas-Reuter. Les Allemands n'ont pas occupé Diest BRUXELLES, 15 août. — Le bruit qui a couru hier soir de l'occupation de Diest par les Allemands est formellement démenti.ils évitent de comhattre BRUXELLES, 15 août. — La situation reste bonne. Les Belges ont, hier, cherché en vain un combat, auquel les Allemands se sont soustraits.Une communication officielle dit que les troupes alliées occupent leurs positions en nombre imposant. Le champ de bataille de Haelen Nous extrayons le passage suivant du récit ' détaillé d'un reporter du Soir: I Pour la première fois, nous venons de voir ; Le champ couvert de morts sur qui tombait [la nuit. Quelle horreur t Sur la route de Hasselt, un peu après Diest, on se heurte, à côté d'une grande ferme, à une formidable barricade de herses, d'arbres, de madriers qu'avaient construite nos hommes. Or, quand les Allemands furent arrivés à une centaine de mètres de la barricade, une grêle de balles tomba sur eux de toutes parts; nos hommes, cachés, tiraient des prairies qui se trouvent sur les hauteurs voisines, de chaque côté de la route. Pas un cavalier ne s'échappa, assurent les habitants du hameau qui, de loin, assistèrent à cette affaire. Cependant, à Haelen même, nos troupes avaient pris également le dessus et les Allemands durent battre en retraite sur Hasselt, abandonnant sur le tèrrain 15 canons, plus de 2,000 tués, peu de blessés et des prisonniers... Hier matin, alors qu'une dizaine de nos lanciers patrouillaient sur la route couverte de chevaux morts, de flaques de sang et de débris de toutes sortes, une balle siffla à leurs oreilles; elle était partie d'un petit bosquet voisin. Une deuxième détonation se fit entendre. Quelques-uns de nos cavaliers mirent pied à terre, battirent le taillis et se trouvèrent bientôt en présence du corps d'un officier allemand qui, blessé, avait tiré sur eux, puis, se servant de son browning, s'était donné la mort,.. N'y a-t-il pas dans ce simple fait, dans la fureur, la rage de destruction de cet officier agonisant, quelque chose qui épouvante? « Cette guerre est une guerre d'officiers », a dit un prisonnier allemand. Oui, mais d'officiers sauvages et que l'héroïque résistance de : Liège a exaspérés. : Dans une ferme de Zelk, un dragon de s Mecklembourg, interrogé par un brancardier, i a donné une nouvelle preuve de l'ignorance ' dans laquelle on laisse le misérable troupeau que le Kaiser a lâché sur l'Europe coalisée, s Ce soldat était venu en chemin de fer jus-■ qu'à Aix-la-Chapelle, puis de là, à marches • forcées, jusqu'à la Meuse. Il ne peut dire à quel endroit il a passé le fleuve. C'est en ar- ' rivant à Hasselt seulement qu'il sut qu'il com-; battait contre les Belges. 1 " Pourquoi faites-vous cette guerre ? » de-' manda-t-on encore au dragon blessé. «Wir " mussen » (Nous devons), répondit-il tristement. Dans un champ, une tombe est creusée, où • une vingtaine d'hommes, simples soldats et officiers, dont un vicomte poméranien, ont été 1 enterrés. Dans la tçrre fraîchement remuée un poteau a été planté. Il porte cette inscription : « Tombe, Graf-Uhlans, Z. 3. 17. » Au-dessus des sapinières voisines, dans le ciel traînent les écharpes roses et bleues du crépuscule. Les fossoyeurs, les « ouvriers tragiques », la bêche sur l'épaule, se réunissent I sur la route et s'acheminent vers Diest, silen- II cieusement. L'un d'eux pourtant montre en-I core quelque exaltation. Nous l'entendons, qui 1 dit en flamand : « J'en ai enterré une cinquan-' i taine pour ma part. Us étaient bien morts I » ' j On a ramassé sur le champ de bataille un . ' grand nombre de casques, de lances, de vas-' tes cartouchières. " Les Allemands avaient presque tous du lard ; dans leurs gamelles. L'équipement du cavalier est compris chez ' eux d'une façon si minutieuse que, chaque , homme a un fer à cheval de rechange et, dans [ ' un godet, quelques clous pour ferrer la bête. ' • Tant de précision, de méthode et d'application , dans l'équipement ne tient pas sur le champ f de bataille devant l'héroïsme et l'enthousias-! me du soldat et la conscience qu'il lutte pour une juste cause... s la valeur de notre artillerie 1 Ua confrère anglais, M. Frank Fox, lieute- .nant d"'artillerie, qui a assisté aux grands duels de canons dans la récente guerre balkanique, après examen de nos pièces, déclare que notre artillerie est excellente. La tactique de nos officiers, la marche et les manœuvres disciplinées des équipages et des servants sont selon lui, d'une qualité exceptionnelle. double arrestation BRUXELLES, 15. — On a arrêté un individu, nommé T..., originaire de Liège et habitant Bruxelles, ainsi que sa maîtresse. Les deux prévenus seront déférés au conseil de guerre. Une perquisition faite au domicile de T... a fait découvrir notamment de l'argent allemand.La femme était parvenue à se procurer un laissez-passer de la Croix-Rouge, qui lui permettait de circuler de Bruxelles à Liège. Note. — Il s'agit probablement des deux « hyènes » dont parle d'autre part notre collaborateur Gauchez. Chez les Français Communiqués officiels — Exploits d'aviateurs PARIS, 14. — Un communiqué du ministère de la guerre en date du 14 août, à 23 heures 30, dit: Les avions français ont obtenu plusieurs suc> cès dont un a été particulièrement brillant. Dans la région de Woovro un avion allemand s'étant aventuré au-dessus des troupes françaises à environ 1,000 mètres de hauteur, le tir commença aussitôt et atteignit le moteur. L'avion s'inclina et dut atterrir. Les deux officiers qui le montaient ont été faits prisonniers. Un avion français a poursuivi hier un .avion allemand qu'il a chassé à coups de browning. L'avion allemand s'est enfui sans riposter. La ville et le col de Saales sont occupés par les troupes françaises qui hier avaient occupé le plateau voisin. L'artillerie française a pris à revers les positions allemandes, facilitant ainsi grandement la tâche de l'infanterie françaises qui n'a eu que quelques blessés, mais aucun mort. Les Français ont trouvé à Saales des monceaux d'effets d'équipements abandounés, ce qui indique une vraie débandade. La situation PARIS, 15. — Un communiqué du ministère de la guerre dit que les troupes allemandes battues avant-hier à Diest se sont retirées sur Hasselt, très éprouvées, mais elles ont tenté néanmoins de reprendre l'offensive sur le flanc sud des Belges. Une diversion de cavalerie allemande a été repoussée. Dans la soirée une colonne d'infanterie allemande s'est mise en mouvement dans la direction de Visé-Tongres. On ne signale aucun engagement.Les escadres franco-anglaises assurent dans une sécurité complète le transport des troupes anglaises sur le continent et des troupes algériennes en France, le Goeben et le Breslau hors jeu. Le ravitaillement des belligérants alliés à la France est certain. BRUXELLES, 15 août. — La légation de France à Bruxelles nôus communique la note suivante: PARIS, 15 août. — Malgré des contre-attaques allemandes vigoureusement conduites,nos troupes occupent depuis trois jours les cols et crêtes des Vosges. L'ennemi a dû mettre à côté de ses troupes exténuées des formations de réserve qui n'ont pas tenu et ont dû mettre bas les armes. Une section entière s'est rendue avec ses mitrailleuses. La vallée de la Bruche est à nous. On ne signale aucun changement dans la Haute-Alsace. Les Russes ont remporté une victoire sur le Dniester où quatre régiments d'infanterie et un régiment de cavalerie autrichiens ont été écrasés.Les bruits relatifs à la défaite d'une escadre anglaise dans la mer du Nord sont inexacts. Les navires allemands n'ont pas osé entamer les Jiostiiltés. Devant la réprobation universelle, le gouvernement allemand s'est' décidé à restituer à M. Jules Cambon, ambassadeur de France à Berlin, la somme de 3,600 marks qu'il avait exigée de lui pour le transporter à la frontière. De nombreuses patrouilles allemandes poursuivies par les Français se sont réfugiées en Suisse où elles ont été désarmées. La plus grande confiance continue à régner en France sur l'issue des hostilités. Les projectiles allemands produisent très peu d'effet en raison de la localisation de leurs éclats. Les prisonniers allemands sont unanimes à reconnaître les effets redoutables de l'artillerie française. Les troupes d'Afrique VESOUL, 14 août. — Les opérations de concentration des troupes d'Algérie et leur transport en France sont complètement terminées. Le bombardement de Bône et de Philippeville par 2 croiseurs allemands n'a eu aucun effet et la mobilisation, la concentration, le transport et le débarquement en France se sont effectués avec le même ordre, la même méthode et la même régularité que pour les corps d'armée de la métropole. Aujourd'hui, les troupes d'Afrique, composées en majeure partie de tirailleurs indigè-| nés, sont réunies dans la région de Belfort. Elles forment environ 2 corps d'armée et sont prêtes à participer aux opérations formidables qui vont commencer. echec du plan allemand PARIS, 15. — Un communiqué officiel pré cise ainsi les résultats acquis jusqu'à présent : 1° Echec du plan allemand primitif, d'une double attaque bresquée de notre couverture, tant du côté de Nancy, où elle a avorté à peinq dessinée, que du côté de la frontière belge, où les forces allemandes sont accrochées depuis huit jours sur la l-igne de la Meuse, par la résistance des forts de Liège, la vaillance de l'armée belge et l'intervention de la cavalerie française ; 2° la régularité parfaite de la mobilisation et de la concentration françaises dans un délai minimum, obtenue grâce à cet échec ; 3° la coordination de nos mouvements avec les armées alliées belges, qui jouèrent brillamment le rôle de couverture. Les Anglais débarquèrent leurs corps expéditionnaires. Les Russes accélèrent leur- mobilisation. Les Serbes sont dès maintenant maîtres de l'Herzégovine et feront hésiter l'Autriche à continuer l'envoi de troupes en Haute-Alsace ; 4° la maîtrise de la mer. La police belge continue à faire des rafles fructueuses d'espions, dont -certains sont déguisés et dont l'Allemagne avait littéralement mondé la Belgique. la creation d'un corps dg rough-riders a paris PARIS, 13 août. —■ M. Arthur Blés, un Anglais résidant à Paris, s'efforce de. former un corps de rough-riders analogue à celui que commandait M. Roosevelt pendant la guerre hispano-américaine de 1898. M. Blés a déjà réuni plus de 500 inscriptions. Le régiment sera envoyé dans l'Est français. l'appel aux neutres PARIS, 15 août. — L'Humanité dit qu'il faut féliciter le gouvernement belge de l'initiative prise de faire appel aux neutres. Cette intervention peut avoir pour l'avenir des conséquences importantes non seulement en Allemagne qui, sous peine de se mettre définitivement au ban de la civilisation, devra arrêter les actes de pillage et de vandalisme de ses troupes. Cette intervention préparera la constitution d'une ligue des pays neutres dont le nombre pourra aller en augmentant — Havas. chansons Le correspondant parisien de la Dernière Heure écrit : A certains carrefours, au milieu de curieux faisant le cercle, des chanteurs populaires disent leurs complaintes ou sur des airs entraînants clament des chansons de route dont les paroles parfois bravent l'honnêteté. Il en est une surtout qui nous a paru plaire aux auditeurs, elle s'intitule : « Les têtes de cochons » et tous en cœur reprenaient le refrain : Ce qu'il nous faut C'est ia peau C'est la peau des Boches Nous l'aurons Nous mang'rons D'ia tête de cochon. les luxembourgeois aussi PARIS, 14. — Les sujets luxembourgeois ont demandé à s'engager dans l'armée française pour combattre l'Allemagne violatrice de 1» neutralité du Luxembourg. — Havas. Chez les Anglais L'admirable activité de Lord Kitchener PARIS, 14 août. — On mande au Petit Pari sien, de Londres, le 11 août: — Est-ce qu'il y a un lit iciî — Non. monsieur. — Eh bien, arrangez-vous pour m'en installer un... Telles furent les premières paroles prononcées par Lord Kitchener, mercredi dernier, en prenant possession du ministère de la guerre où il venait remplacer M. Asquith. Depuis, cet homme infatigable n'a pour ainsi dire pas quitté son cabinet, travaillant nuit et jour, organisant le transport des troupes anglaises sur le continent, en réglant lui-même les moindres détails, adressant au pays un appel aux armes, ordonnant la mobilisation des territoriaux, s'efforçant de mettre sur pied une seconde armée de cent mille hommes, s'assurant enfin que les 500,000 qui composent la réserve nationale sont à leurs postes, prêts à agir au premier signal. Il est considéré comme le premier organisateur militaire britannique. Il mérite sa réputation. Il ne connaît, en effet, aucun obstacle, n'admet aucune résistance d'où qu'elle vienne. Jugez-en plutôt: La multitude d'ordres expédiés par lui dans toutes les directions n'étant pas transmise assez vite, à son gré, il fit, hier, eleomander par son chef de cabinet à son collègue dés postes et télégraphes, une dizaine de télégraphistes supplémentaires. Le ministre étant absent, le chef de service n'osa prendre sur lui d'accéder à pareille demande. Il fit ressortir que cela était très difficile, le personnel ayant été considérablement diminué par la mobilisation, et finalement refusa. Quelques instants plus tard, lord Kitchener était mis au courant de la situation: — Allez dire à ce monsieur, répondit-il, que si dans une demi-heure je n'ai pas mes télégraphistes, j'irai les chercher moi-même. Il n'eut pas cette peine. La demi-heure n'était pas écoulée que les opérateurs réclamés étaient déjà au travail au ministère de la guerre. A l'heure où je rédige cette dépêche, ïe grand public anglais ignore encore le débarquement des troupes britanniques sur le continent. La oensure militaire est tellement sévère que les journaux ne sont pas autorisés à publier le moindre détail à ce sujet, sans doute jusqu'à ce que le transport, soit termi-

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Dit item is een uitgave in de reeks Le matin behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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