Le matin

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22 februari 1914
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s.n. 1914, 22 Februari. Le matin. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/df6k06z289/
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Dimanche 22 Fevner 1914 " SEIZE PAGES CENTIMES 21rae Année N® 53 RÉDACTION 39 VIEILLE BOURSE, 39 A!* VERS Téléphone Rédaction : ^ ** ^onaements : l Un an . *• **•<*> fr8 te : : :• :• S:Î& l.Cn an HifaffiW Six mois . .... /Trois mois • . • • •».**** l'msr.EE • France. Angleterre, Allemagne et Union ^Hri^tre Jr.O.OO glande et : tod-Dliclié, rar tnmestre. fr. 7 •<»«» ratoinement .se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN JOURNAL QUOTIDIEN ADMINISTRATION 39,V5E5LLE BOURSE, 39 ANVERS Téléphone Administration : S®i C. de CAUWER, Directeur .A-th -an onces : Annonces la petite ligne, fr. O ÎM> Annonces financières id » ï «se» Réclames la ligne, » 31 .îî<& Faits divers corps ici. t ïï 6 >4 9 Chronique sportive id. » Ï5 SMi Faits divers iln id. » îï.OO La Ville id. > S OO Emissions Prix à convenir. Les annonces àa la France, de l'Angleterre et de 2'Amérique sont exclusivement reçues a Bruxelles chez MM. J. Lkbf.ciîe & C.o. I Singulière attitude » | u semblerait que la presse catholique d ■'dûtêtre satisfaite du vote de la loi scolai-I re Elle ne l'est nullement et elle publie à I lenvi (les diatribes haineuses contre les " I déclarations des gauches qu'elle paraît con- " I sidérer comme une offense personnelle. La I toi est, votée, la droite a fait preuve, vis-à- a I vis du gouvernement, de la servilité la plus 11 I absolue ; elle n'a pas même corrigé des er- |i reurs évidentes de texte; elle a consacré s I d* hérésies judiciaires telles que l'intro- p ■dation, dans l'article 10, d'une «récidine» e I nui ne peut exister puisqu'il s'agit- d'un v ■ délit continu, elle a accepté des chiffres ■ manifestement faux et contradictoires dans si ■ làposé des motifs et il eût fallu que les 1< ■ (juches acceptassent. avec résignation le fi ■ hit accompli et se prêtassent à la parade ■ ii vote définitif. L'opposition, c'est là son ■ifime, n'est pas^assez résignée. I Et les journaux catholiques épiloguent, ■tar les: déclarations des gauches, qu'ils I épluchent dans le but d'en diminuer la ■portée. I Les fjdèles de la religion catholique, di- j. ■ senl-ils, représentent la majorité des Bel- ■ (fi. Us ont dès lors le droit d'exiger pour ■ tiers enfants, à l'école payée par tout le ■ monde, un enseignement conforme à leurs B croyances, vraies ou fausses; ce point ne H mus regarde pas. v I La question n'est pas là. Tout citoyen a h ■ le droit d'exiger, pour ses enfants, à l'école ^ ■ payée par tout le monde, un enseignement d ■ conforme à ses convictions, vraies ou faus- G ■ ce point ne regarde pas les catholi- cJ I ït ce principe grossier des majorités n'est. ^ ■pi" en jeu. D'abord, avec le régime plural d Hcsistant, il n'est nullement prouvé que la i ■majorité électorale soit celle des citoyens, li I Ensuite, si l'on applique le principe des S ■ajorités, de quel droit en fait-on l'appli- a ■slion globale et non régionale. En vertu ^ ■«'-•e principe, dans les grandes villes ad- ' ■jtatrées par l'opposition, l'enseignement ^ ■ paierait et devrait être anticlérical ; la mi- e ■ wié .n'aurait pas droit à un enseignement s ■Wesioimel on simplement neutre. e ■ .C?t enseignement confessionnel, auquel ^ ■ » minorité n'aurait pas droit d'après le rai- f ■oralement catholique, 1e gouvernement l'or-■famse et le subsidie dans des villes adrrri- v mWm par l'opposition. ° ■ Mais la contre-partie n'existe pas dans les t-■communes cléricales. Vingt pères de famil-■?® a-an' des enfants en âge d'école jouis- b KL» *71 du droit illusoire d'exiger ë Bus eC C0mmima'c quancl il n'y en a s. illusoire, disons-nous, car ces pè- ® BdvCi , I10n^ Pas niême le droit i. ■éenio ^ Personnel de cette unique a ■i[tli ,;0®munate soit laïque. Le'gouverne- p ■>mv 1 ce.de spécifier, page 36 de d BteL-w mot.lfs> Que les communes aux- s Bm LJ1 ?urait ?'nsi forcé la main peu- P *e Resservir l'école communale par ■ tersomtei congréganiste. A quoi bon, ® I éco'e communale? lie une ill1S011'8' disons-nous, car s'il exis- r. ■" de hm n e0™mluna'e de Sarcons, les pè- Bcole f'nmn n, P!?s 'e droit d'exiger une n ■H1 de i Ufa de fi"es< 11 est satisfait au ■'wtfflaï.101 qui n'exi§e qu'«une" école % H«pectéî0Iwpn'le? droits des citoyens sont t ■ectés 1p« Z ,a roême comment sont res- à ■st rccon'n ° s mai0I'ités. Ces droits ne h Bile!- ii« dans les communes cléri- ■istiiM '-roéçonnus dans celles admi- . HW pari opposition. é J^vatiSr^î la gauch° libérale fai" Besprit ^ f la 101 constitue un défi à ■«empie de la Hon/rt688® cléricale °PPose ■'tonstihiL 1!ollaiide ou une Commission ^■ire dan- i„ ^°Ur r®soudre la question sco- d ICk^nf6?, île ré§alité des subsides. 1 ■al, - ®nt- Ce n'est pas l'égalité des 1 SX." M Ponllrt' c>st ' l,55u&" *le de 1895 l a- l ■'lî. ' ^ fêtait déjà assez comme C ^foides, rériartf5a!it6, que l'addition à ces " ■ÏMrnentaiWsV (i<3 subsides n ■pst si peu inégalement? e; ■^bleaiiT arm® i1^ I0® M- Poullet, dans ti ■fe"« naivemèm lift U Lexposé des v l^t: «subsiripo i^ i 'es répartis éga- ■r^pléràenLi^^lertfentaires». Les sub- » ■ î0« donc n^ f,mtroduits Par sa loi £ B^qufle tVf ® mentaires> Ge n'est « Best f luisons dire. " Bfe®ement résféi ^i10 iné§alité est f< ■.'•'une distineHn par,la loi' celle- ,u ■ ,e attribue m* i6n les communes. } ''lasse majeur P, ls petites 300 francs ! ■S îiet 200 fran(>s Par ° O ■SS^£eet^nfepSa 200 francs Par '■ |j?ÛSst°iassefé- « ■~:' au^ ®ruxelles, Gand, Liéee etc Cl ■l'quiseronUirç(epil?.U^sldes c°mplémen- ™f ■^,rurale?. Eut<f nvS.aux petites eom- t R» ?(l(,s alors nu-, i /Ucune Part de c, ■e .^lies à cât^H i los co^éga- u ■&« par classe. rS | ■>cléS^ndi«?e- scandaleux, que i ,iIi&e lc un d'éga- tc fc?er ^ prenant T-6 i! éût failu f Hr^letéâuSf VP-?rt 11 un vote de a Uultat acquis d'avance, i £ i gouvernement eût voulu faire valoir sa ijorité. A cet audacieux coup de parti, la gauche fait la seule réponse qui convint à sa jnité en laissant la droite seule perpétrer mauvaise action. La presse catholique digère mal cette ma- festation hautaine et elle témoigne de son "itation en faisant usage d'arguments de luvaise foi, en critiquant des déclarations ssi claires que vigoureuses, en cherchant 3ii atténuer la portée. Cette irritation, qui va jusqu'à la gros- ;reté, est une démonstration de l'effet, oduit. La gauche n'a pas déserté le débat, e a lutté pied à pied, mais elle n'a pas ulu s'associer au vote. Elle n'est pas encore, Dieu merci, la pri- nnière que les triomphateurs attachent, à ir char, et, elle saura continuer à se dé- ndre. Qui sème lé vent, récolte la tempête. Jean Mathieu Lettre d© Londres (Correspondance particulière du Matin.) is résultats électoraux. — Les partis à la Chambra des Communes. — Chiffres de 1906. — Chiffres de 1914. — La manifestation de la Cité. Londres, 20 février. C'était prévu et vous vous rappellerez que tre correspondant no se forgeait point d'il-Bions. Elevé à des fonctions ministérielles, Masterman se voyait soumis à réélection ns la circonscription londonienne de Bethnal een: il est battu. En 1906 la majorité libérale était encore ns ce district de 1,473 voix; elle tombait à 8 voix aux premières élections générales 1910, puis, en décembre, à 082. Lorsque le cès de M. Pickersgili favorisa, en juillet 11, la candidature de, M. Masterman, le parti éral ne l'emporta plus que par 184 suffra-s. Cette réduction croissante et constante nonçait la défaite d'hier: le candidat conser-teur, Sir Matthew Wilson, triomphe avec e toute petite majorité de 24 voix. Partout leurs le vaincu contesterait les résultats de scrutin et des démarches se dessineraient vue d'une tentative d'invalidation. Ici périmé n'y songe. Les partis s'inclinent. On en t drji à chercher une nouvelle circonserip-n pour M. Masterman. Provisoirement" il se-it, question de Sir Thomas Roe, représentant la Chambre des Communes pour le district Derby, qui est souffrant et très ftgé. A Dcr-la majorité libérale est de près de quinze nts voix; l'épreuve pourrait donc être af-)ntëe ovea des chances de succès. Une autre élection a mal tourné pour le ea-let, mais au moins le résultat ne nous infli-ait ni humiliation ni surprise. Dans la divi->n méridionale du Buckinghamshire les con-rvateurs se font élire depuis vingt-cinq ans ec des majorités variant entre deux et trois lie voix. Aux dernières élections générales \ictoire de Sir Charles Cripps semblait par ance si certaine qu'aucun concurrent ne se ésenfa. Le siège est devenu vacant par suite l'élévation de Sir Charles à 1a. pairie. Son ccesseur, M. William Du Pré, obtient à peu ès deux mille cinq cents voix de majorité. Dans le Buckinghamshire, il n'y a rien de angé, tandis qu'à Bethnal Green, les libë-ax perdent encore un siège. C'est le onzième depuis les élections géné-tes de décembre 1910. Les nouveaux élus sont tous deux d'anciens litaires. Agé de seulement trente-huit ans, Sir Mat-ew Wilson a quitté l'armée comme major au cième régiment de hussards. 11 s'était distin-.6 pendant la guerre contre les Boers et le Id-rnaréchal Lord Kitc.hener l'avait attaché sa personne en qualité de secrétaire particu-r pendant son grand commandement dans nde. M. William Du Pré a trente-neuf ans. Il a 'i capitaine d'infanterie et s'est honorabie- ;nt comporté dans l'Afrique australe. *• ♦ » Vingt-quatre sièges sont devenus vacants puis les élections générales de décembre 10 et, tandis que les conservateurs en enle-ient onze aux libéraux, ceux-ci en conser-ient treize sans en conquérir un seul. Dans rtaines circonscriptions les revirements sont mportance. A South Lanark le parti libéral rd brusquement milte voix, mille encore à ewe, deux mille à Manchester, trois mille à dh'am, et partout où il se .maintient il voit di-nuer ses contingents. A Carmarthen, il lui tnque mille ^ oix, trois mille à South Hack-v, quatre mille à Leicester ! Au total, moins de quatre ans, dans vingt-qua-i consultations électorales, le parti au pou-ir est en perte de 47,520 voix. Dans la Chambre des Communes les opinions départagent maintenant comme suit: 284 nservateurs-unionistes 2G1 libéraux mores ou radicaux, 76 nationalistes, 8 natio-lisles -indépendants et 39 socialistes. Les nservateurs forment donc le parti le plus ■t au point de vue numérique et le cabinet e son autorité de l'appui d'une coalition qui assure — si nous nous en rapportons à rithmétique — une majorité de cent voix it juste. Mais nous savons d'expérience que s cent voix ne' lui sont pas régulièrement, in-fectiblement acquises. Dans les derniers 'utins nos ministres ont dù s'arranger de ijorités inférieures à quatre-vingts voix. En i surtout la situation s'est fâcheusement idifiée puisque après les élections généra-de 1906 le parti libéral seul, sans coali-ns, disposait d'une majorité de 102 voix. A tte époque, en réunissant toutes ses forces, ministère présidé par Sir Henry Campbell-nnerman pouvait compter sur line ma'jorité 354 voix. Ce sont ces chiffres-là qu'il convient de ci-1 si on veut mesurer exactement le recul des supes anti-conservateurs dans le pays. Il it confronter les 354 voix do juillet ' 1906 x 80 voix de février 1914. La différence est posante, mais ai l'autorité du gouvernement en parait diminuée, cette autorité n'est pour- J tant pas anéantie. C'est assez pour gouverner ■ d'une majorité réduite à 80 voix. Los conservateurs, qui le contestent aujourd'hui, se montraient, jadis moins exigeants puisque, de 1880 à 1886, ils ont gouverne, et très activement, avec une majorité de 46 voix seulement. • Comme il était à prévoir l'opposition s'applique à exagérer la signification des doux derniers scrutins. M. Bonar Law écrit au major Sir Matthew Wilson que sa victoire ne pouvait se produire en un meilleur moment et qu'elle implique la condamnation définitive de la loi du "Home Rule". Le vainqueur de Bethnal Green attribue plus exactement son succès à des mécontentements nés de l'application de la loi Lloyd George sur l'assurance contre la maladie et l'invalidité. C'est bien sur cette question que M. Masterman se trouve en minorité de vingt-quatre voix. Peu importe aux orateurs de l'opposition.Présentement ils font état de ce qu'on appelle depuis deux jours la grande manifestation de la Cité en faveur de l'L'lster, manifestation qui tire son principal intérêt de l'intervention de M. Arthur BalfoUr qui est, comme on sait, l'un des deux représentants du territoire soumis au lord-maire.Jusqu'en ces derniers jours le chef du dernier cabinet conservateur avait observé vis-à-vis des agitateurs de l'Ulster une conduite pleine de prudence et de circonspection.Ce n'est un secret pour personne qu'il s'était, employé autant qu'il était en lui à seconder les démarches conei-! liantes de Lord Loreburn et qu'il se dérobait ' systématiquement aux sollicitations de Sir Edward Carson dont il estimait l'ardeur compromettante pour le bon renom de son parti. On rencontre encore parmi l'opposition des hommes disposés à répudier l'influence des violents et M. Arthur Balfour s'annonçait comme leur chef. Cette espérance réconfortante nous est aujourd'hui retirée: l'ancien ministre a franchi l'étape qui le séparait encore des organisateurs de la guerre civile et il a présenté Sir Edward Carson à ses électeurs au cours d'une réunion publique. C'est au moins ainsi que l'entendent les journaux orangistes. En réalité il s'agissait de deux cents personnes assemblées dans le grand salon d'un hûlel où le .vrai public n'était point admis. Les auditeurs avaient été recrutés avec soin et il n'apparaît nullement que les autorités de Man-sion House aient pris l'initiative de la convocation.« * * "Tout le monde était en. chapeau haut,de forme ', note un reporter et ce détail nous indique déjà un groupement de gentlemen. Au surplus le bureau, présidé par M. Arthur Bal-four, groupait le marquis de Londonderry, Lord Goschén, Lord Denbigh, Lord Desborough et l'amiral Lord Charles Beresford que l'on désignerait comm£ le ministre de la marine du futur gouvernement insurrectionnel si les agitateurs avaient équipé des navires comme ils ont formé des régiments. Lord Rothschild aussi était présent, sans doute pour représenter la haute banque dans la rébellion. C'est à ce public choisi que M. Arthur Balfour a présenté le député de l'université de Dublin. Auparavant il a lui-même pris la parole pour cette déclaration inattendue': — Il n'est plus temps d'examiner si la loi de "Home Rule" est bonne ou mauvaise ou si des amendements peuvent la rendre dorénavant supportable. Nous nous opposerons à la promulgation de la loi, quelle qu'elle soit. Le gouvernement a donc ppur devoir de la retirer, s'il tient à éviter des malheurs sans précédents dans l'histoire de notre pays. Tel est maintenant le langage d'un politicien dont, hier encore, ses adversaires louaient la modération et la sagesse. Telle est la réponse des conservateurs aux ouvertures de conciliation précisées par le discours de la couronne! Il devient dès lors sans intérfit de spéculer sur la portée des résultats électoraux. Harry LES FAITS DU JOUR LE DISCOURS DE KL M AGI PS 07. Toute la presse française s'occupe de l'incident qui s'est produit vendredi à la Chambre, M. Maginot, sous-secrétaire d'Etat au ministère de la guerre, ayant pris la défense de la loi de 3 ans et ayant été félicité par M. Doumergue, chef du cabinet. Toute la presse... c'est une façon de parler. Le Rappel, dont on sait les attaches avec M. Caillaux, ne consacre pas un mot de son bulletin à cet incident. Dans l'Homme libre, M. Clemenceau, le père intellectuel du ministère Doumergue-Caillaux, consacre sa chronique au parti catholique. Mais ce double silence a son éloquence aussi. Voyons d'abord ce que disent les adversaires de la loi de 3 ans et qui sont aussi, ne l'oublions pas, les "tombeurs" du ministère Bar-thou et les "amis" de MM. Doumergue et Caillaux.Dans l'Aurore, on prétend que "M. Maginot s'amuse"' : Manifestation déplacée, est-il besoin de le dire, car elle était parfaitement inutile et n'ajoutait rien à la portée du discours de M. Maginot. Elle a donné l'impression d'une trahison; on a rappelé l'incident Chanoine I Si l'on veut notre avis tout cru, nous dirons que c'est, de la maladresse guidée par l'égoïsme électoral, rien de plus. Dans son éditorial, Je Radical assure que M. Maginot a commis "une erreur" : Ce que nous savons bien, c'est qu'en prenant à l'égard des gauches une attitude agressive, M. Maginot a outrepassé à la f-»is ses fonctions et les convenances. La Lanterne est plus -dure. Elle parle de "la eaffe du tambour-major"* l M. Maginot a commis hier un oubli surprenant. H ne s'est plus souvenu qu'il était républicain.Au moment de conclure, il a pensé qu'il convenait de donner à la droite une dernière satisfaction, et il n'a pas hésité à déclarer qu'il tenait la loi de trois ans pour nécessaire et intangible.Si ce n'est qu'une phrase "pour finir", elle était, au moins inutile, et s'il y avait dans cette parole une opinion sincère, il faudrait constater une intolérable trahison. Dans l'Humanité, M. Jaurès montre qu'il n'est pas content: Le gouvernement expiera plus durement tous tes jours sa grande faute initiale, sa poltronne-rien d'origine sur la loi de trois ans. Il aurait pu dire sans risque tout d'abord qu'il était aussi résolu à appliquer honnêtement la loi nouvelle qu'à en préparer la transformation graduelle el méthodique dans l'intérêt de la défense nationale et de la démocratie. Il a hésité; il a subi l'effet des influences élyséennes et des infiltrations briandistes, et le voilà, maintenant, i l'état d'ambiguïté instable et à la merci de toutes les intrigues intérieures et extérieures. Passons maintenant aux adversaires de MM Doumergue et Caillaux, sans aller jusqu'à la droite. Dans l'Action, M. Henry Bérenger écrit: Il n'est pas possible d'infliger un plus éclatant désaveu aux excités de Pau et au patronage encombrant de MM. Jaurès et Hervé. Il n'est pas possible, par contre-coup, de justifier plus fortement l'œuvre des ministères Briand et Barthou, en tout ce qui concerne la défense nationale par la loi de trois ans. Voici l'opinion de la France: Cet incident a mis en relief la fâcheuse attitude du ministère, qui s'imagine avoir deux poids et deux mesures, suivant qu'il défend les intérêts du pays ou qu'il partage les soucis ilectoraux des adversaires de la-loi de trois ans. Cette ambiguïté ne peut pas se prolonger à la veille des élections. Il faut conclure. Comment? Voici ce que dit M. Cojtrat dans l'Opinion: Parlons franc. Sur la question des "trois ms" le parti radical socialiste joue double jeu, 1 cause que ses membres sont divisés là-dessus, non pas peut-fttre do pensée, mais d-'inté-Ç-Ç». 11 y a ceux qui passent avec les voix des nodérés contre des unifiés et il y &, ceux qui passent contre des . modérés avec «S voix des unifiés. Vous ne voudriez pas que les uns et les mtres s'exprimassent au sujet d'une question nationale de la même manière ! Quand vous le voudriez, il' ne le voudraient point. Ainsi les opinions d . ces messieurs correspondent à leurs situaii'vns de candidat; à tel point que i'en connais qui ont, changé d'opinion parce qu'ils ont changé de concurrents. Eh! oui, il ne faut pas confondre les questions nationales avec les questions électorales... mais les députés ont la mauvaise habitude d'attaeber plus d'importance à celles-ci. Fox Etranger Un sinistre en mer UNE QOELETTF S'ECHOUE LONDRES, 21. — Une dépêche de Wex-tord, au Lloyd, annonce que la goélette norvégienne "Mexico" s'est échouée à 111e Saltée. La position du navire est très mauvaise. La lier est très agitée. A 2 heures, l'équipage a débarqué dans son propre canot. Quelques hommes se trouvent dans l'île. lin bateau de sauvetage s'est perdu. On iraint qu'il n'y ait de nombreux morts. Deux lutres bateaux de sauvetage se dirigent en toute hâte-vers le lieu du sinistre. 14 SAUVETEURS ONT PERI WEXFORD, 21. — 14 sauveteurs ont péri lans l'accident survenu au "Mexico". 6 cadavres ont été rejetés sur la cote. L'équipage entier de la goélette est sauvé. La politique allemande LE STATTHALTER D'ALSACE-LORRAINE BERLIN, 20. — On commente vivement l'arrivée simultanée à Berlin du comte de Wedel, statthalter d'Alsace-Lorraine, et du baron de Bheinbaben, gouverneur de la province rhénane.Suivant l'officieux "Lokal-Anzeiger", ce dernier semblerait désigné pour le poste de statt,-lialter.La date de sa nomination n'est toutefois pas sncore fixée, et il se passera quelque temps ivant que le successeur du comte de Wedel jnlre en fondions. UN ECHEC ELECTORAL DES 6AUCHES BURG, 20. — Voici le résultat officiel du scrutin de ballottage pour l'élection d'un député au Reichstag: Nombre d'électeurs: 31,884. M. Schiele, conservateur, 16,625 voix, élu. M. Haupt-, socia-iste, 15,259 voix. INCiDENT A SAMOA BERLIN, 20, — Suivant un télégramme du gouverneur de Samoa, deux colons ont été assassinés, le 9 février, dans une plantation si-uée à environ quinze kilomètres d'Apia, par pialre déserteurs de la police indigène. Immé-liatement poursuivis, les meurtriers ont offert ine vive résistance. Au cours du combat, trois >nt été tués. Le quatrième a été fait prison-îier. Un officier de police a été blessé. Un :ontremaître des plantations a été tué. L'agitation en Suède UN NOUVEAU PART! POLITIQUE STOCKHOLM, 20. -— Un uouveau parti poli— i<jue s'est formé en Suède. II s'appelle parti libéral-national et son programme sera le suivant:Pour le bien du pays, il exigera nécessairement que la question de la défense nationale reçoive une solution rapide, établie sur des bases solides. Il estime que les futures élections doivent se faire sur cette question. Le manifeste du nouveau parti porte la signature de plusieurs des principaux membres du parti libéral. Tous les professeurs de droit constitutionnel des universités d'Upsai, de Lund et de Stockholm ont déclaré que la conception que le roi, dans le discours qu'il adressa aux paysans le 6 février, n'aurait pas tenu suffisamment compte de la Constitution, <fu tout au moins des us et coutumes du pays, est juridiquement fausse et dépourvue de toute basse scientifique. Tous les membres titulaires de la faculté de droit d'Upsai ont déclaré que le roi a agi con-stitutionnellement.Environ 90 professeurs de l'Université da Lund ont envoyé, une adresse d'hommage au roi. Leur exemple a été suivi par les tri is quarts des professeurs des lycées de Norrk1"'-ping, Karlskrona et Gothebourg La reine a reçu une ad ^$se signée de 2,973 dames de la ville de Jonkoping. Enfin le nouveau ministère reçoit des adresses de bienvenue et des vœux de succès. On voit donc quelle serait la solution si les intellectuels pouvaient trancher les «pfflcultéi qui agitent actuellement le pays. La situation en Orient LE PRINCE DE W3ED TRIESTE, 21. — On sait que le prince De Wied doit quitter Trieste le 26 à bord du "Tau-rus". II sera escorté par le bâtiment italien "Quarto", le croiseur français "Bruex" et le croiseur anglais "Gloucestcr". L'OPINION PUBLIQUE RUSSE PETERSBOURG, 20. — Les milieux officiels ont appris avec indifférence Ta nouvelle que le prince de Wied ne viendrait pas à Péter--uourg. Sans attacher à l'événement plus d'importance qu'il ne comporte, l'opinion publique trouve que le geste du prince de Wied manque un peu d'élégance, et que ie nouveau souverain albanais aurait pu témoigner à la Russie les mêmes égards qu'aux autres nations. Elle trohve aussi que la raison invoquée — le manque de temps nécessaire pour venir à Pétersbourg — est une assez piètre excuse, le, déplacement ne demandant pas plus de trois à quatre jours. A VALLONA VALLONA, 21. — La commission de contrôle a levé l'état de siège après entente avec les officiers hollandais de la gendarmerie albanaise. La situation au iexique EXECUTION D'UN SUJET ANGLAIS EL PASO, 20. — Le consul des Etats-Unis à .Tuarez a informé la femme du sujet anglais Benton que son mari, reconnu coupable d'avoir trempé dans le complot tendant h assassiner le général Villa, avait été condamné à mort par le conseil de guerre et fusillé mercredi soir. LE JUGEMENT DE BK. BENTON EL PASO, 20. — Le conseil de guerre de Juarez avait reconnu M. Benton coupable de conspiration, d'insulte et de provocation à l'égard du général Villa. M. Benton fut exécuté le soir même. Dans la matinée M. Benton avait, déclaré qu'il allait, chez le général Villa pour lui dire tout ce qu'il pensait au sujet do la façon dont ses soldats avaient pillé ses propriétés. Il était très riche avant d'avoir été dépouillé par les rebelles. Un Américain d'origine allemande avait été arrêté sous l'inculpation d'espionnage au moment de la disparition de M. Benton. UNE INTERVENTION? MEXICO, 21. — Les adhérents du gouvernement ont peur que par suite de l'exécution de M. Benton, l'Angleterre n'oblige les Etats-Unis à faire une démarche, qui pourrait aboti-tir à une intervention. Dépêches diverses LA GREVE A MARSEILLE PARIS, 21. — Le sous-secrétaire d'Etat à la marine marchande affirme que ~ le départ du transatlantique faisant le service du courrier de Chine est assuré pour demain, dimanche. SUR LE RAIL. — 2 MORTS. — G BLESSES GROSSETA, 21. — Le rapide provenant d« Pise est entré en collision en gare de Biapescia avec le train de denrées alimentaires venant d« Rome. Il y a 2 morts et G blessés. INONDATIONS EN IRLANDE DUBLIN, 21. — On signale des inondations dans l'ouest de l'Irlande. Les communications sont, interrompues dans le voisinage de GarricU au Shannon. L'AMNISTIE AU PORTUGAL LISBONNE, 21. — Le Sénat, en discutant les articles du projet d'amnistie, y a introduit quelques modifications qui seront examinées aujourd'hui par la Chambre. Si ces modifications ne sont pas adoptées par les députés, le Congrès national se réunira ce soir pour prendre une résolution définitive. LE EANDIT5SME AUX ETATS-UNIS BIRMINGHAM (Alabama), 20. — Trois brigands ont arrêté un train express de la Nouvelle-Orléans, à douze milles au nor l de Birmingham. Ils se sont,emparés de 40,000 dollars enfermés dans un sac de la poste puis sont montés sur la locomotive, l'ont détachée du train et sont partis 9 loute vitesse jusqu'à un endroit où une automobile devait les attendre. POUR GAGNER L'AMITIE DE L'ARGENTINE WASHINGTON, 21. — Il est probable que M. Garrett, le nouveau représentant, des Etats-Unis dans la République Argentine, présentera ses lettres de créance en qualité d'ambassadeur lors "rte son arrivée à Buenos-Ayres.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le matin behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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