Le matin

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s.n. 1914, 21 Mei. Le matin. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/m03xs5kk69/
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21 Mai 191' ■Mwrannï . riivn rKrvTTiiRA 21me Année — N° 141 I rédaction «9,VIEILLE BOURSE, 39 Téléphone Rédaction : 81Ï ;VÏ,on nemeïits : i Un an . . . • -fr. 12.00 ) Six mois . i < > < G.SîO i*TSRS /Trois mois .... » »<> l Un àn - • * • • • Ift.OO WiR!ï'R)Trois1 mois' ! ! ! ! loo i „vfb • France, Angleterre, Allemagne et tiniou S^rtrimestre Jr.O.OO ^Hollande et firand-Duché, par tnmœtre, fr. 3 .OO» se noursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN , ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSE, 39 ÀXVEBS Téléphone Administration : S <51 C. de CAUWER, Directeur annonces ; Annonces ia petite ligne, fr. 0.30 Annonces financières " id j 1 «M» Réclames la ligne, t 1 .KO Faits divers corps id. > 3 OO Chronique sportive id. » 3 OO Faits divers fin id. j S OO La Ville id. » S OO Emissions Prix à convenir. Les annonces de la France, de l'Angleterre et de lAmérique sont exclusivement reçues à Bruxelles cheï MM. J. Lïbkgue 4 Ce. JOURlSrAIj QUOTIDIEN LA MUSIQUE le grand festival de mai organisé a jardin zoologique sous la direction du ta léntuéux kapellmeister Frank van de Stucken a été un grand succès moral. San (jtrer dans des détails d'organisation ir térieure nous avons lieu de croire que 1 résultat financier n'est pas précisémen al)SSi brillant — et ceci, hâtons-nous de 1 dire, est tout à l'honneur des organisateur mi ont consenti les sacrifices les plus cor sderables pour assurer le triomphe d'un ««reprise d'art, qui, en aucune manière te pouvait dégénérer en une affaire d'aï ^l'out de même il serait fâcheux que faut ju soutien matériel nécessaire, cette séri (es grands festivals de mai si heureuse pent inaugurée l'an dernier, si brillan ment continuée par les deux concerts qi viennent d'avoir lieu, dût être interrompue Elle ne le sera pas, nous en sommes sûr. 1 v j, chez nous, trop d'amateurs de grand et belle musique pour qu'ils se résignent cette triste éventualité. Ceci, précisément, appelle quelques r< (lésions. Nous parlons d'amateurs de ifti lique. Ecartons, n'est-ce pas, la foule de braves gens qui court applaueiir avec u toi entrain la Vie cle Bohème au Théâtr ïoval ou le Lustige Boer à l'Opéra flamanc Mais depuis une dizaine d'années le goî de la musique classique s'est heureusemer développé. C'est alors, on s'en souvienne fut fondée la Société des Nouveau Concerts. Ses promoteurs partaient de c principe que l'argent ne comptait pas e qu'il importait seulement de considérer 1 but à atteindre. Effort magnifique et m£ gmfiquement couronné depuis. Les Nov veaux Concerts nous ont donné des soirée vraiment inoubliables et qui leur ont mérit [enthousiaste reconnaissance de tous le dilettanti. Et il est juste de dire que ce auditions des chefs-d'œuvre classiques oi: singulièrement affiné le goût de nos conc Moyens en même temps que l'exécution de ouvrages les plus caractéristiques des éc< les modernes, française, allemande, russe tdièque, Scandinave, leur donnait la curk ' îitf du neuf et" les prédisposait à accueilli avec sympathie les manifestations artist ques les plus hardies 'Ae nos contempe j tains. Chose curieuse. Ce qui a pu être réalis dans le domaine de la musique, pourquc cela est-il irréalisable dès qu'il s'agit d peinture ou de littérature, par exemple? ! ! est un fait que les hommes en général soi plus sensibles à l'harmonie des sons qu' la beauté d'une statue ou d'un poème. C'es ; que la musique exige le moindre effort ce I rébral; elle affecte directement nos cex I très nerveux et nous procure une délectt I fa qui peut aller jusqu'à la griserie. U motif pourquoi les uns ont proclamé qu I la musique était le premier des arts, tandi I que les autres comme Théophile Gautie I lui déniaient toute noblesse. Qu'est-ce, e effet, qu'un bruit, dont non seulement le [ sauvages les plus arriérés, mais les an maux eux-mêmes, les chevaux, les chien; les serpents goûtent le charme? Il nou latte à la façon d'un mets délicat et n'a ■ 'Me jamais que les parties basses de l'ii ' dividu. Ceci peut être vrai pour ce qui concern ces mélodies vulgaires dont la foule se moi 'teparticulièrement avide. Mais il est indt niable que lorsque l'inspiration du compc siteur s'élève jusqu'aux cimes où plane 1 Sénie d'un Gluck, d'un Beethoven, d'il Gagner, en même temps que la sensibilit s'épure il intervient un élément cérébre & plus en plus prépondérant. Et c'est poui <pi dans toute symphonie, dans tout opérf h a un côté par quoi on les peut compare ® l'architecture elle-même, l'art dont l'éme l'ion est faite de pure logique. I Quel est le but de l'art? Ou, plutôt, nor wt existant par soi et pour soi, quel e; i 'effet que produit l'œuvre d'art? Elle non ®ve en quelque sorte hors de nous-mêm '^au-dessus de nous-même; elle agit mai 'jtne façon plus noble à la façon de ce [ %ues qui dédoublent notre personnalité 'ar elle nous sommes un peu dans l'éts «iisaint qui atteint au nirvana. Or c'est 1 ®®ique, incontestablement, qui opère ave 6Plus d'efficacité sur la masse du public. Et c'est pourquoi alors que la foule a< court pour applaudir Atteste ou pour s pisser emporter dans les sublimes vertige ^lalVeMDitT/ie Symphonie, on la trouve, e matière d'arts plastiques, obstinément a' 'athée à ces plats chromos, à ces marbre ^a ces bronzes industriels qui se trouver ™ bas encore, sur l'échelle des valeur; ï'ie la pius grossière ritournelle. C'est qu': ai1' une longue accoutumance, une cultur développée pour priser un beau tableau. Ce ynaant, direz-vous, Rubens nous met ton «accord. Croyez-vous? Sur dix personne; £e<!f admirent Rubens de confiance. S'il e autrement, d'ailleurs, nos musées se Jai«nt assiégés et il faudrait en chasser 1 '°>ile avide d'émotion esthétique. °ur ce qui est des livres, cette observî •Mi se vérifie avec beaucoup plus de force les œuvres de pensée pure d'un P " la littérature des romans policiers d i, je> combien de personnes sont sens 6s a ce qu'on appelle une jolie page? Goit pour une de ces associations de mots 1 'e sais quoi dont une phrase est fait " et qui s'en va jusqu'au plus profond d< l'être réveiller une sensibilité ignorée,éprou veront cet éblouissement furtif, ce choc ai cœur qui déterminent comme une projec 11 tion de tout l'être? Or, ce qui a pu être réalisé en musique 1 pourquoi n'est-il pas possible de le réaliseï s également dans d'autres domaines, c'est-à-dire épurer, affiner le goût, nous rendre ® attentifs seulement à ce qui est beau, nous faire aller comme d'instinct vers ce qui esl e pur... Parce qu'il manquera toujours à la s peinture, à la sculpture, à la poésie, vierges radieuses mais jalouses, et qui se dévoilent e seulement devant les initiés, cet élémenl ' corrupteur si on peut dire, ce charme in vincible qui est au fond de la musique, la musique qui nous tient prisonniers par des • chaînes d'or, après quoi il "ne lui est plu' si difficile de nous entraîner sur les sorti mets. Timon. I i Lettre de Londres ® (Correspondance particulière du «Matins) à. Elections Isolées. — Un ministre dans l'em-barras. — Les résultats de Grimsby. — Un souvenir de Dundée. — Mauvais divorce. — s Les frères ennemis. n Londres, 19 mai. e En fin de session, à plus forte raison en fir I de la législature, les scrutins isolés perdeni i beaucoup de leur intérêt. On déplore qu'une , tradition surannée oblige le Speaker ele le Chambre des Communes à maintenir au com '•> plet ses effectifs parlementaires, à comblei x la moindre vacance même quand elle vlêni e à se produire à la veille d'une dissolution. Le :t loi, la coutume, les mœurs tolèrent les ab e sents, non les morts ou les démissionnaires si tant est qu'il y ait des démissionnaire's ai " parlement britannique. Hier la salle des séan ces ne contenait pas tout à fait cent repré ® sentants sur 670, mais au moins étaient-ils é tous supposés présents — sauf ceux des tr?)iî s sièges à pourvoir. Les élections partielles n'om s plus guère d'importance que cèlle que les par t tis s'évertuent à leur donner. j. Pour les conservateurs toute consultai or populaire équivaut à un referendum sur l'au tonomie irlandaise ou sur la loi Lloyd O.'eorge relative aux assurances contre le chômage è l'invalidité. Une majorité d'une douzaine de >- ' voix leur est un éclatant triomphe- Par ut r | travers aussi simpliste lès amis eiu gouverne i_ ment — non pas toujours les ministres eux mêmes — interprètent jusqu'à l'abus le plu; | mince succès. On oublie trop du côté du pou . ; voir comme du .côté de l'opposition que le; e masses électorales, au moins chez nous, obéis II sent rarement à des suggestions exceptionnel e les, immédiates ou précises, qu'on ne trans 1 forhie pas accidentellement les habitudes ov t les opinions latentes d'une division ou d'ur ^ district. Peut-être même est-il probable — comme d'ailleurs le pensait Gladstone — qu'ur ! referendum britannique serait contrarié, al téré, perverti par les influences locales ai l" point de n'apporter aucune solution probante l- Ceci dit pour que le lecteur ne s'exagère a rien des trois élections de Grimsby, d'Ipswicl e et de la division nord-est du Derbyshire. Elle; s méritent pourtant de nous arrêter un moment r d'Abord «n ce qu'elles nous offrent des indi cations curieuses quant aux dispositions de; partis relativement aux élections générales ;s de l'année prochaine; ensuite parce qu'en une i- d'elles un membre du cabinet se trouve en ), gagé. s Nous y verrons aussi combien les interpré E_ tations des scrutins isolés sont le plus sou L_ vent arbitraires et sans portée. e i- Il y a trois mois M. Charles Masterman, re présentant pour l'une des deux circonscrip J. tioiis londoniennes de West Ham et sous-.se crétaire d'Etat au département de l'intérieur était élevé au rang de ministre comme chan n celier du duché de Lancaster. De par la loi i é était soumis à réélection et l'expérience ne lu il fut point favorable : il échoua successivemen •- dans sa circonscription et dans celle de Beth nal Green dont l'élu s'était gracieusement ef "j, face à son profit. Aucune autre vacance ne se produisant, il est resté dans une situation dé licate et difficile. Il est ministre; il prend par aux délibérations du conseil mais l'accès di i- palais de Westminster lui est interdit. M. As it quith comptait sur l'éloquence et l'activité de s sa coopération aux débats parlementaires e e il lui faut se borner a un rôle administrati: insignifiant. Il va tenter la deuxième circons cription d'Jpswich et les chances y sont mé ,s diocres. Le précédent représentant, Sir Danie '• Goddard, ancien maire d'Ipswich, appuyé ■t tant sur le parti libéral que sur les comité; a socialistes, n'avait rallié qu'une majorité de c 344 voix. Le ministre y rencontrera comme compétiteur unioniste l'alderman Bannell Bru ton qui obtint 5,409 voix aux élections géné raies de décembre 1910. La lutte sera vive. Ce e serait un vrai plaisir pour les hommes de s l'opposition d'écarter encore du parlement le n chancelier du duché. > L'élection de Grimsby vient de se dénouei s et le candidat de l'opposition en sort élu + C'est M. Thomas ïickler, ancien maire de ; Grimsby où il dirige une importante usine 'j de conserves de fruits. Son adversaire .évincé M. Bannister, dirige une usine de conserves 6 de poissons. Le premier a obtenu 8,471 voix e' s- le second seulement 8,193. Cela fait une majo s rité de 278 suffrages. } L'opposition peut-elle chanter victoire ? Ju n gez-en : Le précédent député, Sir George Doughty libéral de nuance pâle devenu unioniste ér a haine de l'autonomie irlandaise, était, élu er décembre 1910 avec une majorité de 598 voix, - Pour M. Thomas Tickler, cette majorité tom->. be à 278. Comme la période électorale a porté e effectivement sur le problème irlandais, ainsi e qu'ont pris soin de le préciser Sir Edward Carson et M. Bonar Law, on peut en conclure " que la cause de l'Ulster a perdu 420 voix dans | le district de Grimsby, Au lieu de progresser, >. l'opposition recule. e| Dans la circonscription nord-est du Derby i shire, la question se pose plus simplement. ■ C'est un district minier et les mineurs y ont ; l'avantage. Aucun conservateur n'y a été élu i depuis plus de quinze ans. En 1905 et 1906, les libéraux y obtenaient des majorités, alternant entre " cinq cents et quinze cents voix, mais, dès 1907, ils ont abandonné le siège aux ' socialistes. -Aux dernières élections généra- ■ les, M. William Harvey y était élu avec 1,750 : voix de majorité. C'était un politicien des i plus estimables. Ancien ouvrier mineur, il était devenu conseiller municipal, président ' des conseils de l'instruction publique et juge de paix. ; Il aura évidemment pour successeur M. la-; mes Martin, président des associations des , mineurs de la région. On ne signale contre . ce candidat aucun concurrent libéral ou unioniste. 1 * ; * * Peut-être, cependant, en rericontrera-t-il. U ne serait pas impossible qu'un comité libéral soutint la candidature de M. Houfton, ancien maire de Mansfield et, dans ce cas, les comités unionistes lui opposeraient la candidature réactionnaire du major Harland Bowen. Si ces interventions venaient à se produire elles ne modifieraient le résultat qu'au point de ' vue des chiffres, les masses électorales socialistes du Derbyshire* étant à l'ordinaire admirablement disciplinées; mais elles brouilleraient définitivement socialistes et libéraux. De notoriété publique un divorce se prépare entre socialistes et libéraux sur le terrain ■ électoral en vue des futures élections généra- ■ les, mais un mauvais diVorce, de ceux qui se 1 fondent sur des rancunes vivaces et se muenl ■ aisément en hostilités. Les libéraux semblent en grande partie res-' ponsables de dissensions qui ne profiteront : eju'à l'adversaire commun. ■ • Lorsque M. Winston Churchill fut élevé au ■ cabinet, en avril 1908, comme ministre du commerce, il était soumis à réélection et il i échoua dans sa circonscription nord-ouest de ■ Manchester. Il importait de lui découvrir un ■ siège au plus tôt et les socialistes consenti-i rent à le lui ménagér à Dundee où 1' « electo-i rate » comporte deux élus. L'un de ces deux ; élus s'effaça et le nouveau ministre l'emporta ■ sans difficultés. Il était convenu que M. Winston Churchill ..e serait à Dundee qu'un pas- i 1 sant, une sorte d'invité, qu'il aurait à se ■ : pourvoir el'une circonscription libérale en cas de dissolution, mais M. Winston Churchill ne crut pas devoir se conformer à cet engagement. Aux élections générales de l'an 1910, devenu dans l'intervalle ministre de l'intérieur, il màiiïtirit sa candidatiïre -à Dupdee, bien résolu à y combattre ses alliés de la veille avec ses adversaires de toujours. C'était montrer bien de l'ingratitude, bien de la maladresse et le résultat fut déplorable. * * » i M. Winston Churchill conserva ses posi-t tions, mais il s'évertua vainement à faire - échouer le candidat au deuxième siège, M. i Alexandre Wilkie, socialiste, ancien ouvriei ■ charpentier et l'un des directeurs de la Fédé i ration des trade's unions. 11 ne parvint pas à faire élire l'ami personnel qui aurait évincé . M. Alexandre Wilkie, et les résultats du scru-: tin accusèrent une lamentable diminution des ; voix émises en faveur des groupes dont était formée, dont est encore formée aujourd'hui 1 la majorité qui soutient le cabinet. ; L'élu libéral était proclamé avec 9,240 voix. ; L'élu socialiste avec 8,956. Mais leurs compétiteurs unionistes les sui-! vaient d'assez près en se partageant, dix mille suffrages, le parii libéral perdant 2,740 voix . et le parti socialiste, 2,531. Il s'en fallut d'assez . peu que les deux sièges de Dundee passassent à l'opposition. Ce sont là vilains procédés qui ne s'oubient point. Les socialistes signifièrent alors à leurs alliés que s'ils voulaient bien continuer à les soutenir de leurs votes à la Chambre en toui ce qui se rapporterait à leur programme poli tique commun, ils ne se prêteraient plus à les ménager sur le terrain électoral, tenant es-1 sentiellement — disait avec netteté M. Keii Hardie — « à n'être pas une seconde fois du-; pés. ». C'est à dater d'alors que nous avons vu des - candieiats socialistes intervenir dans des com-; pétitions électorales où tout espoir de succès - leur était défendu, uniquement pour entravei ; l'action des candidats libéraux, au risque de i favoriser les candidats conservateurs de triom-. phes dont ils ne leur savent aucun gré. Main-> tenant encore, s'ils n'opposent point de ean-; didat^à M. Masterman dans la circonscription ; d'Ipswich, au moins font-ils campagne contre . lui; et, si demain des libéraux venaient les . contrarier dans le Derbyshire, nous devrions 1 récuser jusqu'à la possibilité d'une réconci-: liation. ; Harry. LES FAITS DU JOUR LES SURPRISES ALBANAISES i L'Albanie est une boite à-surprises. Tandis iue se signait à Corfou l'accord qui permet d'entrevoir la solution du problème épirote, , 2,000 insurgés marchaient sur Durazzo, la ca-; pitale de la principauté, pour demander d'être affranchis du service militaire et réclamant le | remplacement de la langue albanaise par la . lanque turque dans les écoles. Les insurgés, disait-on, en voulaient surtout à Essad pacha. Cet ancien général turc, qui rendit Scutari au Monténégro, qiii, depuis a joué un rôle assez mystérieux et s'était finalement rallié au gouvernement du prince dont il était devenu ministre, a été arrêté avant-hier, dans des conditions encore mystérieuses, et conduit avec sa femme à bord d'un navire ele guerre austro-hongrois, où, dit une dépêche, i «il reste provisoirement a la disposition du 1 | prince». D'après une dépêche de TrieSte au Berliner ■ ! Tageblatt. les troubles de mardi ont été pré cédés lundi par une explication très vive entre le prince Guillaume d'Albanie et Essad pacha. A la suite de cette querelle,Essad pàcha quitta le palais en fureur et se mit à la tête de 5,000 de ses partisans. Cette troupe commença à tirer dans la direction du palais. Aussitôt, des matelots italiens et autrichiens débarquèrent en toute hâte et réussirent, en peu de temps, à triompher de la révolte. Essad pacha demanda alors la permission de pouvoir s'embarquer librement sur un vaisseau de guerre italien. Cette permission lui fut refusée; Essad pacha fut fait prisonnier et envoyé sur un bateau de guerre autrichien. Essad pacha possédait une très grande influence non seulement dans toute l'Ali, mie moyenne, mais encore à Tirana. On le rendit responsable de l'agitation qui règne parmi les paysans de Tirana. Ceux-ci marchèrent sur Durazzo et ne s'arrêtèrent qu'au village de Schiak, situé à quelques kilomètres de la capitale. L'entourage du prince fut pris d'inquiétude d'autant plus vive que Durazzo était complètement démunie de gendarmerie. Le prince Guillaume d'Albanie demanda donc .aux stationnaires italien et autrichien d'intervenir. Ils débarquèrent des matelots, arrêtèrent Essad pacha, qui est le prisonnier du prince d'Albanie à bord du stationnaire autrichien Szigetwar. C'est le prince d'Albanie qui est maître de décider de son sort. Peut-être prononcera-t-il son bannissement; dans ce cas, le Szigetwar ira déposer Essad pacha au séjour qu'il aura choisi. 1 Fax. Etranger La politique française LA DEMISSION DE M. DOUMERGUE PARIS, 20. — Le «Petit Journal» publie ce matin cette importante information; « M. Gaston Doumergue qui, avant les élections, avait manifesté l'intention de présenter au président de la République la démission du cabinet lorsque la nouvelle Chambre entrerait en fonctions, a fait connaître à M. ; Poincaré, avant-hier, a fail connaître à M. paraissait la meilleure et qu'èlle avait ses pré-I férences. ! » M. Poincaré a combattu cette -manière de ' voir en faisant remarquer à M. Doumergue qu'il était préférable d'attendre que la Chambre, par un vote, témoignât de ses dispositions.» M. Gaston Doumergue a insisté, laissant ; au président de la République et à ses collègues l'impression qu'il persistait dans son sentiment. » A la présidence du conseil on observe une grande réserve au sujet de l'intention prêtée à M. Gaston Doumergue de remettre au président de la République la démission collective du cabinet. La politique anglaise LA «SEPARATION» DANS LE PAYS D£ GALLES LONDRES, 20. — Hier soir, pour la troisième et dernière fois, le projet de loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat dans le Pays de Galles a été voté à la Chambre des Communes.La majorité en faveur du projet a été de 77 voix. La situation en Orient LES ATROCITES DES DERNIERES GUERRES BALKANIQUES PARIS, 20. — Si la première guerre balkanique fut cruelle, la seconde fut atroce. Justement émue des accusations de cruauté que se rejetaient les adversaires, la Dotation Carnegie pour la paix décida de faire procéder sur place à une enquête impartiale qu'elle confia à une commission composée d'hommes connus pour leur intégrité morale et l'autorité de leur \ nom. Cette commission délégua dans les Balkans, aux fins d'enquête, cinq de ses membres: MM. J. Godart, député de Lyon, pour la France; Dutton, professeur à l'Université Co-lumbia, pour les Etats-Unis; Brailsford, pour la Grande-Bretagne; le professeur Schùcking, de l'université, de Marbourg, pour l'Allemagne; le professeur Milioukoff, membre de la Douma, pour la Russie. Cette commission vient de terminer son rapport, dû à la plume de M. Théodore Ruys-sen, professeur à l'Université de Bordeaux. Le chapitre V du rapport intitulé «la Guerre et le Droit international», s'ouvre par cette déclaration, qui en est un saisissant résumé: « Il n'y a pas dans le droit international une clause relative a la guerre sur terre et au traitement des blessés qui, dans une mesure plus ou moins grande, n'ait été violée par tous les belligérants. » Cette affirmation est confirmée par une re- I vue des principales lois' de la guerre — lois l reconnues par les puissances balkaniques, .signataires de la convention de La Haye —■ et de l'application qui en a été faite par les armées balkaniques. Dès son début, la guerre commence par une violation du traité du 29 fëvrier-13 mars 1912, qui liait les alliés; quant à l'arbitrale, prévu par le même traité, aucune des parties ne songe à l'invoquer. Les conventions de 1899 et de 1907 sur les lois de la guerre, semblent n'avoir pas été portées à la connaissance des officiers, qui n'ont entendu parler que de la convention de Genève. Sur le champ.de bataille, quantité de blessés ont été achevés, et beaucoup ele prison-mers ont été tués en masse ou abandonnés aux tortures de la faim. L'emploi des balles e::plosibleS a été constaté, a plusieurs reprises, de la part des armées bulgare et grecque. La commission relève encore-des cas de violation du pavillon parlementaire, d'attentats contre les ambulances et hôpitaux qu'aurait dû protéger la croix de Genève. j Plus qu'aucune autre guerre moderne, celle \ des Balkans a mis en évidence la déformation radicale que ces grandes perturbations sociales infligent à des hommes qui, dans leur milieu coutumier et dans des circonstances normales, n'étaient sans doute pas inférieurs à un niveau de moralité moyenne. La politique en Suède OUVERTURE DU RIGSDAG. — DISCOURS DU TRONE STOCKHOLM, 20. — Le roi, qui a repris depuis quelques jours seulement la direction des affaires de l'Etat et qui doit quitter Stockholm pour aller faire une cure de convalescence à Carlsbad, a ouvert hier, en personne, la session du nouveau Rigsdag, élu à la suite de la crise qui a déterminé la dissolution de l'ancienne Chambre. Dans le discours du trône, qu'il a lu lui-même, il expose d'abord que le souci de la sécurité du royaume avait pressé le roi de donner au peuple l'occasion, au moyen de nouvelles élections de la Seconde Chambre, de se prononcer sur la question de la défense. Le discours constate ensuite que les rapports avec les puissances étrangères sont toujours bons. La gravité des temps exige de suppléer immédiatement aux défauts de la défense; la solution de cette question importante ne peut être retardée sans danger. Le discours du trône fait donc un chaleureux appel aux représentants du peuple pour qu'ils acceptent les sacrifices qui vont être demandés et qui sont grands sans l'être trop, puisqu'il s'agit du bien de la patrie. L'impôt spécial pour la défense sera mis sur les fortunes et les revenus d'une certaine Importance. Aucun autre changement dans les impôts n'est proposé. Dans le but de ne pas prolonger inutilement cette session, on ajournera toutes les autres questions qui ne sont pas strictement nécessaires. Le nouveau projet de défense du gouvernement sera publié très prochainement.Le ministre des finances a immédiatement déposé le budget de 1914. Les crédits du ministère de la guerre sont augmentés de cinq millions de couronnes. Le roi, qui a lu son discours distinctement, paraissait relativement rétabli. Le souverain partira ce soir pour Carlsbad. La politique en Russie M. SAZONOFF REPONDRA A M. VONJAGOW i PF.TERSBOURG, 19. — Les journaux disent que M. Sazonolf prononcera jeudi, au couré de la discussion du budget de son département, un discours sur la politique extérieure de 1a, Russie. Il fixera certains points concernant les relations avec l'Allemagne, l'Autriche et la Turquie et constatera les améliorations qui se sont produites dans les rapports avec la Roumanie.Ce discours répond en quelque sorte à celui de M. von Jagow, dans un sens généralemerit conciliant. Le « Vetcherne Vrémia » croit que le remaniement ministériel, dont on continue à, parler, ne se produira pas avant juin. La situation au Mexique MAUVAISES NOUVELLES MEXICO, 20. — On s'attend à des émeutes d'ici à quelques jours. I La ligne télégraphique qui relie Mexico à Saint-Louis-de-Potosi est coupée. Les insurgés se préparent, croit-on, à attaquer Guadalajara. Dépêches diverses ACCIDENT A BORD DU «SCHLESWiG» MALAGA, 19. — Un aide-cuisinier du steamer allemand « Schleswig » étant descendu ' dans la soute aux vins, a été asphyxié par des gaz irrespirables. Trois matelots, en voulant lui porter secours, succombèrent à leur tour. Un scaphandrier a retiré les quatre cadavres.UNE GRANDE REFORME POSTALE LONDRES, 20. — Le» conférence triennale de l'Union postale qui te réunira au mois de septembre prochain examinera et tranchera une grave question : celle de la réduction à 15 centimes du tarif des lettres internationales. Le « Standard » se dit en mesure d'annoncer que cette réforme est d'ores et déjà , décidée. Tous les délégués qui auraient voix; au chapitre de la conférence eiu mois de septembre sont favorables, paraît-il, à cette réforme. Certains d'entre eux auraient même voulu voir réduire à 10 centimes l'affranchissement des lettres internat/onales. On sait que le gouvernement britannique a donné l'exemple de cette réforme- en abaissant, à un penny le tarif d'affranchissement des lettres destinées aux T.tats-Unis d'Amérique. La Ville En rev'nant d' la revue Bien que ne chantant pas, comme Paii-lus naguère ; Gais et contents Nous marchions triomphants... quantité d'Anversois, hier, dès les premières heures de la journée, s'en furent vers Bruxelles. Les « blocs » furent pris d'assaut. Les «trains de bourse» ressemblaient à des (c trains de courses » car, au?r'côtés des boursiers on ne voyait que blouses blanches et corsages « tango ». Cet exode symbolisait bien le caractère humain. Il y a deux mois, dix mille hommes étaient passés en revue à Bev.erloo. Le décor large et spacieux de la plaine de Beverloo servait cle cadre éblouissant. Or, fort peu d'Anversois s'étaient dérangés, et, pourtant, la division réunie au camp était celle qui tient garnison à Anvers. Mais il n'y avait pas, cette fois, comme hier, deuk

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Dit item is een uitgave in de reeks Le matin behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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