Le matin

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31 december 1918
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s.n. 1918, 31 December. Le matin. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9s1kh0g02x/
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ttâardi 31 Décembre 1S18 25œ* Année, n° 44 ABONNEMENTS: Anvers et Ihtêribuk : fn an, 24.00 ; 6 mois, 12.50 ; 3 mois, 6.50 Etranger : Les frais de port en ptus. C. de CAUWER, Directeur LE MATIN Rédaction et Administration : VieiUe Bourse, 39, Anvers Le numéro : Dix centimes Annonces: Demandes d'emplois, i petites lignes, 1.00, chaque ligne en plus, 0.30 ; Autres annonces, la petite ligne, 0.60. — Réclames, 2.60. — Faits divers! début, 6.00; corps, 4.00; fin, 3.00. — Spoht et Réparat. Judiciaires, 3.00. — Nécrologies, 2.50, La Ville, 10.00. — Emissions, prix à convenir. Lu annonces étrang&ret mil reevei chez MM. J. I.kïâgu* à C». à Brwcelleè. ADMIS PAR LA CENSURE Galons et Jarretières En apprenant que l'Angleterre ne considérait pas les traités comme des chiffons de papier, Guillaume de Hohenzollern expédia un de ses officiers à l'ambassadeur de la Grande-Bretagne, Sir Edward Go-schen pour lui signifier qu'il renonçait aux grades honoraires qui lui avaient été conférés dans la marine et dans l'armée britanniques. Il était, en effet, feld-maré-chal, amiral de la flotte et colonel du premier régiment des dragons royaux. Le message, a raconté l'ambassadeur, fut rendu plus impertinent par le ton âpre et l'attitude arrogante du messager. Le même soir les journaux faisaient savoir que Guillaume avait déchiré le diplôme de docteur en droit — honoris causa —- qu'il tenait de l'Université d'Oxford. Cette démarche inconvenante et inutile correspondait trop aux façons théâtrales du kaiser pour causer la moindre surprise. D'autres personnages eurent le bon goût de l'éviter. Le kronprinz abdiqua silencieusement son titre anglais de colonel du lie de hussards. Le prince Henri de Prusse fit serrer discrètement son uniforme d'amiral, le prince Léopold de Saxe-Cobourg-Gotha son aigrette de colonel des Ecossais de Seaforth, et l'empereur d'Autriche François-Joseph son bâton de feld-maréchal et ses galons de colonel des dragons de la garde. Aucun de ces augustes personnages ne songea à se dépouiller en même temps de ses insignes de chevalier de la Jarretière, — non plus que le roi de Wurtemberg, le Grand-Duc de" Hesse, le prince Luitpold de Bavière et le Grand-Duc de Mecklembourg-Stréliz. Il fallut que le chapitre de l'ordre, réuni à Windsor dans la chapelle Saint-Georges, constatât que ces chevaliers félons avaient violé le serment prononcé à leur Investiture et fit signer au roi leur radiation. Cette mesure entraînait des formalités qui furent ponctuellement accomplies: les armoiries, des indignes furent abattues et incinérées en même temps que leurs bannières. Une autre formalité reste à remplir, mais elle incombe aux dignitaires radiés qui ne semblent nullement pressés de s'en acquitter. Dans les grandes cérémonies présidées par le souverain, les chevaliers de la Jarretière portent un costume dont les étoffes, la coupe et les ornements sont déterminés par des ordonnances en date de 1349: grand manteiu de velours rouge brodé de devises héraldiques, tunique noire surmontée d'é-paulettes d'or chargées de rubans en satin blanc, culotte de drap noir, bas de soie blancs, toque de velours couronnée d'aigrettes, épêe plate à garde en croix suspendue à un baudrier, escarpins de cuir verni Les insignes consistent en un collier d'or, un lirge ruban bleu supportant une croix, une plaque en argent ciselé et la jarretière armoriée qui se noue au genou de la jambe gauche. Le costume est naturellement aux frais des titulaires ainsi que leur écusson et leur bannière qui figureront en la salle du chapitre. Les insignes leur sont remis à titre viager par le «principal roi d'armes de la Jarretière», qui est aujourd'hui Sir A. Scott-Gatty. Ce n'est pas un don; c'est un dépôt. A la mort du chevalier, ses héritiers doivent renvoyer les insignes à Windsor. A l'ordinaire le roi les autorise à conserver la plaque, la croix et le grand cordon, mais la Jarretière doit rentrer; — et cette règle n'a jamais été méconnue. Il n'y a pas là seulement l'exécution d'un formel engagement transmis du mort à ses successeurs en immédiat héritage; il y a aussi et surtout une obligation de la plus élémentaire délicatesse. Une jarretière passe de main en main — ou plutôt de genou en genou. La plupart de celles qui sont utilisées actuellement ont servi à plusieurs chevaliers et quelques-unes sont vieilles de plus de trois siècles. On sait l'histoire de chacune. La jarretière portée par Léopold II avait été détenue avant lui par le vainqueur de Waterloo et par le vainqueur de Blenheim; elle avait été portée par deux ducs illustres: Marlborough et Wellington. La jarretière du prince de Galles est réservée successivement à tous les princes de Galles, celle du souverain successivement à tous les souverains. La jarretière du duc de Connaught a été celle du duc d'York, du duc d'Edimbourg et du régent Georges, fils de Georges III. La jarretière que la reine Mary porte au bras gauche comme «Lady» de l'ordre a été bro- , dée pour Ja reine Anne en 1702. La plus ancienne parure de cette majestueuse col- 1 lection est celle de Richard III qui régna 1 sur l'Angleterre de 14-83 à 1485. Or, une tradition ponctuellement respectée exige^ que chaque* nouveau chevalier ajoute à l'éclat de ce symbolique insigne en ( l'ornant d'une pierre précieuse ou d'une ; perle. Quand une jarretière neuve sort des mains de l'ouvrier, ce n'est qu'une étroite ! bande de cuir recouverte de velours cra- f moisi ourlé d une passementerie en or fin \ fcneadi ant la devise de l'ordre «Honi soit qui. mal y pense» et qui se ferme au moyen d'une boucle et d'un ardillon en vermeil Suand elle a été portée par deux ou trois iavaliers, cette jarretière devient un biiou dont la valeur s'accroît avec le temps La v tirreilèro du roi Georges, chargée" de gros b rilianU, dp rubis, d'émeraudes et de sa- à pairs vaut près d'un demi-million de n francs. Une sorte d'émulation incite les titulaire* à lutter de faste et de prodigalité. La Jarretière est portée aujourd'hui par ° fa-êiM du fis, îwpt marquis, six comtes et un l'i haronst: fiueun d'cui n'* consacré moins c le cinquante mille francs à l'ornement di >on insigne et, dans l'avenir, cette dépensi s'exaltera. On comprend maintenant pourquoi Guil aume II, si pressé de répudier ses grade: îonoraires dans l'armée et dans la flott Dritanniques, n'a pas songé à renoncer : son grand cordon bleu et se dérobe obstiné ment aux conséquences de sa radiation: 1< filou veut étouffer les diamants. Ce qui es bon à prendre est bon à garder et les ser aients n'engagent pas plus un boche que le traités. On ne sait trop ce qui peut arriver dans un moment difficile ce serait une res source pour le touriste d'Amerongen d'en voyer sa jarretière chez le brocanteur. San doute, en obtiendrait-il un bon prix, car par courtoisie internationale, il était d'u sage de réserver les plus riches insignes d l'ordre aux souverains et princes étrangers On est donc sans informations à Windso relativement aux jarretières de Guillaum II, du kronprinz, du roi de Wurtemberg du prince Henri de Prusse, du grand-du de Hesse, du prince Léopold de Saxe-Cc bourg-Gotha et de l'empereur d'Autriche François-Joseph. D'autres insignes de l'oi dre font défaut au roi d'armes. Le roi Fei dinand de Roumanie n'a pas renvoyé ceu: de son oncle Carol ni l'ex-roi Constantin d Grèce, ceux de son père le roi Georges. Que usage les bolcheviks ont-ils pu faire de li jarretière de Nicolas II? Où a passé cell de l'archiduc François-Ferdinand depui sa mort à Sarajevo? Au total, treize jarre tière confiées à d'augustes personnages e dont aucune ne vaut moins de cent mill francs ont été enlevées au chapitre de l'oi dre et, pour douze cas au moins, le déli d'abus de confiance est flagrant. Si l'un des vingt-sept chevaliers britan niques, se rendait coupable d'une si impru dente contravention, le chapitre n'hésite rait certainement pas à le livrer aux tribu naux. Serait-il donc complètement désai mé vis-à-vis de l'empereur déchu et des au très voleurs de diamants? Il y aurait liei d'interroger sur ce point les officiers de le de la couronne et d'examiner si cet abus d confiance n'offrirait pas une base pratiqu à une demande d'extradition. CAMILLE LIAUME. ——<p»- Étranger KouvaUSes de France LE RHIN ET L'ESCAUT PARIS, 29. — M. Stephen Pichon, ministi des affaires étrangères, a déclaré à la Chambi des députés que l'étàt-major général examin l'emploi des ports du Kl. ,i pour Je ru vitrai] ment des régions libérées et des troupes d( corps d'occupation. Une commission nommé pour étudier la question de l'Escaut a concl à la possibilité d'utiliser l'embouchure de l'E: caut et le port d'Anvers pour le rapatriemer des prisonniers. LE MATERIEL ROULANT Les Allemands commencent à exécuter le conditions de l'armistice d'une façon plus satii faisante. En une seule journée, ils ont remi aux auto$tés françaises 5,500 wagons et 2( locomotives. Les autres livraisons suivroi régulièrement. QUE FSRA-T-ON DE3 ZEPPELINS La presse française a soulevé la questio d'avenir des Zeppelins, leur sort n'ayant pa été décidé dans le traité d'armistice. Or, d'aprê des nouvelles venues de Suisse, la coinpagni Zeppelin compte établir un service transatlai tique aérien entre NewrYork et Hambourg. _ En volant à une vitesse de 90 kilomètres l'heure et à une altitude moyenne, on estim que ces dirigeables peuvent rester 85 heure en l'air. En réduisant l'équipage à ce qu'; doit être en temps de paix, ces appareils poi vaient transporter 80 passagers avec leurs b£ gages. Cette charge serait à peu près égal au chargement d'explosifs que les dirigeable devaient emporter. L' «Echo de Paris» suggère l'idée que ce Zeppelins pourraient dans la suite être en ployés à nouveau pour les besoins de la guerr et qu'en conséquence les alliés ne doivent pa rester indifférents' au projet allemand. L'Allemagne peut-elle être autorisée,demand 1: «Echo de Paris», à adopter ces monstrueu engins de guerre à des usages commerciaux POUR LES FAMILLES DES MORTS PARIS, 28. — Après avoir voté les pension aux invalides, la Chambre a voté une le accordant 1,000 francs aux familles des soldat tués. LA RECONSTRUCTION M. Lebrun, ministre des régions libérées i annoncé l'intention du gouvernement fran jais de réclamer une aide vigoureuse à l'enne mi pour la reconstruction de ce qu'il a détruit Les Allemands devront fournir du bois, de tuiles et tous autres matériaux en remplace aient des matières premières qu'ils ont volées Les Français attellent aussi les prisonnier; illemands à la besogne. En ce moment, il ei 3st qui mettent de l'ordre sur les ancien: îhamps de bataille et qui débarrassent le so les obus n'ayant pas éclaté. LA CONFERENCE INTERNATIONALE SOCIALISTE En réponse aux télégrammes de MM. Hen lerson et Camille Huysmans, la commissior idministrative du parti socialiste français s lécidé d'inviter M. Henderson à convoquer 1e Conférence internationale le plus rapidement lossible. Le parti aura dix délégués et cinq uppléants. La Confédération générale du tra' ail aura droit à une même délégation. En Angleterre L'ESCAUT, LE DANUBE ET LES DARDANELLES LONDRES, 29. — Lord Robert Ceci], inter-iewé par 1' «Observer», estime que les pro-lèmes relatifs aux Dardanelles, au Danube et l'Escaut-ne peuvent être résolus définitive-lent que par la Ligue des nations. UÏ3 PROJET DE M. WILSON LONDRES, 29. — Le «Sunday Express» communique que le président Wilson a fait part ux puissances alliées d'un projet pour amé-orer la situation économique dans les Etats sntraux et les EJats libérés de l'occupation. > Une commission sera nommée à cet effet et « > j M. Hoovv-- en fers, partie. t UN DISCOURS DE M. WILSON f LONDRES, 29. — Le président Wilson a pro- c 5 noncé à Guildhall un discours remarquable. r ; «Une cérémonie, comme celle-ci, a-t-il dit, est î d'une grande signification. L'adresse qui m'a été présentée est le reflet de la pensée géné- d [ raie. La bienvenue qu'on m'a souhaitée à Lon- t r dres et à Paris, me paraît quelque chose de 1 ' plus grand que des salutations adressées à c " ma personne. Dans ces souhaits de bienvenue, s s j'ai entendu la voix d'un peuple à l'autre, le ; félicitant de l'issue du combat et marquant la - fierté des hommes qui remportèrent le triom- . phe. Dans le discours du maréchal Joffre lors ® 3 de sa réception à l'Académie française, je . trouve les mots suivants significatifs: «les fai- ~ ' bles ne seront pas libres tant que les forts « n'emploieront leur puissance à servir le droit. 3 II faut un arrangement qui soit non seule-• ment juste mais qui soit aussi conçu de ma- r nière à durer. Les soldats ont combattu pour c s l'avènement d'un régime nouveau qui doit ^ remplacer l'ancien système. c ™ Le président s'est, ensuite rendu chez le lord- c " maire à Mansion-House, où il a déjeuné. En c réponse à l'allocution qui lui fut adressée, il ' prononça ces paroles: Par ma venue'en Euro- c " pe, je sais bien que je suis sorti des traditions * - de mon pays, mais j'ai fait cc que les circon- 3 s stances demandaient. Si les peuples se con- t e naissent, ils ne peuvent se haïr. r î Les élections anglaises 5 3 LE TRIOMPHE DE M. LLOYD GEORGE \ S LONDRES, 29. — A 7 heures, les résultats i - des élections s'établissent comme suit: t Coalition unionistes 334 3 Coalition libéraux 127 s : Coalition travaillistes 10 1 j. Non-coalitionnistes, parti Asquith 37 Indépendants unionistes 48 i Autres groupes 5 1 Labour Party 65 t Femmes 1 Nationalistes 7 Sinn feiners 70 Total 704 j j Trois résultats manquent encore. ( i QUELQUES DETAILS l e LONDRES, 29. — M. Lloyd George est réélu; < e il obtient 13,993 voix contre 1,095 à M. Harrison, 1 indépendant. 1 M. Jowett, travailliste pacifiste, est battu par un travailliste de coalition. i |M. Haveloclç Wilson est élu. i M. Asquith est battu par le colonel Spratt, 1 unioniste, qui a obtenu 8,996 voix contre 6,994 à M. Asquith et 591 à M. Morgan, indépendant. Le candidat travailliste de Pontypool bat le j candidat libéral de coalition et M. Mac-Kenna. ^ e Le travailliste de coalition Green est élu par s e 20,57(1 ;voix, contre 6,347 à M. Ramsay Macdo-e nald. j ». M Henderson est battu d«... la circonscrip- r lS non de East Ham, venant en queue de liste. e e Les Chiffres, pour cette circonscription, sont , u les suivants: MM. Edwards, coalitionniste libé- ^ ral, 7,972; Hamlett, indépendant, 5,661; Hen- v ,t derson, 5,024. j Jusqu'ici, tous les ministres sont réélus,mais les anciens ministres libéraux ont subi un / désastre s M. Runeiman est arrivé en queue de liste à >- Dewsbury avec 5,130 voix, contre M. Pickering, . s unioniste de la coalition, qui a eu 7,853 voix, ét r ® M. Ben Riley, travailliste, avec 5,590 voix, it A Walthamstow, sir John Simon a été battu par un unioniste de la coalition. M. Anderson, le travailliste bien connu, dont l'attitude concernant la guerre a été douteuse, a été battu à " Sheffield par un libéral de la coalition, qui j l'emporta avec une majorité probablement de ] 0 deux contre un. e Parmi les candidats coalitionnistes élus, on ( l" relève sir Eric Geddes, sir Albert Stanley, pré- ] sident du Roard of Trade, lord Montagu, lord r a,Lytton,secrétaire parlementaire de l'Amirauté, < e M. John Hodge, ministre des pensions, M.Wal-s ter Lodge, ministre des colonies, M.Ben Tillett. c 1 Le pacifiste connu Snowden est battu. !- Parmi les femmes qui avaient posé leur can- t .- didature à la Chambre, on note l'échec de mis- i e tress Despard, sœur, du maréchal French, et s celui de miss Mary Mac-Arthur, qui s'est pré- i sentée sous son nom de jeune fille, mais est t s la femme du député sortant Anderson, qui a .- été battu; toutes deux étaient candidates du e Labour-Party. s M. Charles Duncan, travailliste bien connu, a été battu à Barrow, par une faible majorité; ' e il en est de même du travailliste Lansbury, s qui a été battu à Bow, tandis que le libéral ? pacifiste Trevelyan figure en queue d'une liste i de cinq candidats un unioniste coalitionniste arrivant entête. e i Le {ait symptomatique des élections en Eeos- i se est la défaite à une majorité importante de M. Gulland, chief whip du parti Asquith, alors que M. Suderland obtient une écrasante majorité dans le comité d'Argyi. i L'ancien ministre libéral, M. Herbert Sa- p - muel, a été battu à Cleveland. d Les ministres Mac Naifiara et Addison p ^ ont été réélus. j( 5 Miss Christabel Pankhurst est battue par n " le travailliste Davison. ti ; M. Winston Churchill est réélu à une ma-5 jorité de 15,000 voix. ! M. Thomas, président de l'Union des che- &■ j minots, travailliste, favorable à la coalition et sir Edward Carson sont réélus. Les anciens ministres du cabinet, Asquith: $ Mac Kinnon, Tennant et Whip sont battus. n Dans la circonscription centrale de Glas- d ■ gow, M. Bonar Law est réélu par 17,653 voix p i contre M. Quinn, travailliste, è. 4,736 voix. sj Le capitaine Redmond bat le candidat sinn a' ■ feiner, à Waterford, à une faible majorité. ; Le candidat féminin, la comtesse Markie-viez, est élu, dans la circonscription de Dublin, avec 4,000 voix de plus que le candidat VJ nationaliste. cl La comtesse Markievicsz fut l'un des prin- C( eipaux chefs de la révolution des sinn feiners ?! à Dublin, en 1915. ' 11 M. Barnes, travailliste, membre du gouvernement, est réélu à Glasgow, battant le travailliste Mablean par 14,247 voix contre 7,436. «S La situation en Allemagne îe SCKEIDEMANN EN FUITE" di BALE, 29. -- Des nouvelles arrivées de Berlin j! disent que Scheidemann serait en fuite. UN NAVIRE SAISI Les journaux berlinois publiént une dépêche pi de Stett>-., disant: Le cargo-steamer allemand rr Anna-Lisa», qui a quitté Stettln le 21 décem-re à destination de Copenhague, a été arrêté ar un navire de guerre britannique dans le hamp de mines de la mer Baltique. L'équi-age a été fait prisonnier. LA BOURSE DE BERLIN EN FEU BERLIN, 29. — Un violent incendie a éclaté urant la nuit à la bourse de Berlin, où se [ rouve le commandement général du corps de i garde. La plupart des documents militaires nt été brûlés. La grande tour du bâtiment 'est effondrée. UNE MISE EN DEMEURE DARMSTATT, 29. — Le Conseil des ouvriers ( t soldats de Darmstatt, au cours d'une réu-iion spécialement convoquée, a décidé d'exi- : er la démission du grand duc de Hesse. IV era mis en demeure de se retirer s'il veu" viter d'être interné. L'ANARCHIE A BERLIN BERLIN, 29. — Dans une lettre au Conseil es commissaires du peuple, le commandant ' Vels expose qu'il a donné sa démission parce , [ue, dans les circonstances actuelles, il lui evient impossible d'assurer la responsabilité u maintien de l'ordre dans Berlin. Le conseil général, ayant approuvé l'attitude ,'Ebert, Landsberg et Scheidemann, sil eât an-:oneé que d'autres membres leur seront ad- I oints, afin que les groupes socialistes de tou- : es les régions, notamment du sud, soient ( eprésentés dans le gouvernement. < BERLIN, 29. — Le conseil central a désigné ' ; ioske et Loeb, de Breslau, ainsi que Wesel, 15 lôur remplacer les indépendants qui avaient i ' abandonné le gouvernement. BERLIN EN SANG ( BERLIN, 29. — Le service de la propagande , llemande fait savoir que, Il an s les combats ' < ivrés à Berlin dans la journée du 24, il y eut1 i '6 tués. Les troupes assaillantes eurent 56 ! norts, parmi quoi 6 matelots et 5 policiers. ! i ^es dégâts causés au château impérial sontli rès importants. I La situation en Hongrie LES MODIFICATIONS Dg L'ARMISTICE Le colonel Vyx parlant au nom du général ! Uerthelot a avisé la commission hongroise ; le l'armistice que le haut commandement ' oumain était autorisé à franchir la ligne de i lémarcation et à occuper Klausenberg, Zat- '. nar, Grosswardein, Nagybania, Maria, Ra- ! ( îa, Arad, Margetta et Marmaros Sziget. |( L'occupation de ces places par les troupes , oumaines est provisoire et durera jusqu'au \ noment où elles seront relayées par des trou- < >es française. j t L'ETAT TCHECOSLOVAQUE i Une note a été remise fi. M. Karolyi par le ' i eprésentant militairee dé la France, délirai- > ant les frontières de la république tchéco-,5 lovaque. Ce sont: les frontières nord et ouest de la ' ' longrie. Cette dernière allant jusqu'au Da- i tube; le Danube jusqu'au confluent de l'Eipel 1 ,vec l'Ipily; l'Eipel jusqu'à Rimea Szornbai, : j lette ville restant en territoire tchéco-slo- ' aque; la ligne Gerdae allant de Rimea Szom- \ lat à l'embouchure de l'Ung; le cours de i 'Ung. ! i Les limites définitives, dit la note, seront J tablies à la conférence de paix par les alliés , ' gissant de commun accord. I! La Hongrie se débat contre cette «xigencec j j t proteste contre la perte de Presbourg et! 1 le Komern-Kasjan. : L'Italie et Sa Paix ; LES CONDITIONS DE L'ITALIE 1 Les jouraux italiens annoncent que les délé- 1 jués de l'Italie à la conférence de la paix, i. irésenteront les conditions suivantes: i1 On garantira à chaque pays son intégrité ' in laissant droit aux aspirations des nationa-ités et en tenant compte de l'unité géogra- i1 ihique; la sécurité sera assurée sur terre et ; ur mer. L'indépendance de l'Albanie sera reconnue lans la forme proclamée par l'Italie. i' L'Italie participera à . la reconstitution des 1 < errtores d'Asie et d'Afrique, jadis sous le1 < oug turc ou allemand. j J; Des indemnités devront être payées pour ! ( es frais de guerre à l'Entente et on répartira ( quitablement les pertes subies du chef de ion remboursement. t Des garanties devront être accordées aux 1 r migrés. j t .A DEMISSION DU MINISTRE BISSOLATM On mande de Rome: 7 Le «Journal du Peuple» annonce que le mi-listre Bissolati a donné sa démission. Il appartient au parti socialiste réformiste t a toujours visé à l'unité intérieure au moment du danger. Dépêches diverses ARRESTATIONS SENSATIONNELLES i AMSTERDAM, 30. — A Amsterdam trois télé- i raphistes ont été arrêtés. Ils sont inculpés : avoir communiqué à l'Allemagne la corres- i ondance entre les puissances de l'Entente et , îurs ambassadeurs. Le gouvernement alle- îand semble avoir largement rétribué cette ( •ahison L'enquête est ouverte. , ) EN AUTRICHE ALLEMANDE 1 VIENNE, 29. — Le Département des affaires irangères de la république de l'Autriche alle-ande a reçu de ses délégués à Berne,la nouvelle ue les représentants des puissances à la con- , irence interalliée pour les vivres et le désar- ' lement ont consenti à la livraison immédiate * 3 4,000 tonnes de blé à l'Autriche allemande. c our la livraison d'autres vivres, une commis- i on composée de représentants américains, ] iglais, français et italiens.se rendra à Vienne, r ECHEC AUX BOLCHEVIKIS 1 VLADIVOSTOCK, 27. - Les troupes du gou- ïrnement d'Omsk ont enlevé à Perm aux bol- c îevikis, en leur prenant 18,000 prisonniers, 60 mons, 4,000 wagons, une grande quantité de c irtouches de mitrailleuses et d'autres muni- , ons. DANS LA MER NOIRE LONDRES, 29. — D'après un télégramme au junday Express» de graves événements se raient produits à Odessa et, d'accord avec s autorités locales, l'amiral commandant une vision navale française,aurait débarqué 5,000 i >mmes pour aider au rétablissement de l'or- r ■e dans la ville. Des coups de feu auraient été * rigés sur les détachements et sur un camp 1 isse situé dans la baûlieue, en causant des c irtei assez élevées. On ignore encore si l'ami- '• s .1 français a fait occuper Odessa. i i A NOS ABONNÉS L'Administration dos postes mettra Ince^gamment ©n circula» t ton les quittances d'abonnement an pour 1019, Le prix de l'abonnement est actuelle» itient fixé & S4 francs par an. ^ous prions nos abonnés de réserver bon accueil & nos qult< tances. • • • Ceux de nos abonnés de l'ag» gloméra&ion anversoise, de pro» vînee, de Hollande et du Grand' a>iïché de Luxemb0urg,antérieu' fement servis par la poste, sont priés de faire renouveler leur abonnement à l'administration cïes postes de là région. LES FAITS DU JOUR ELECTIONS BRITANNIQUES On avait cru -pendant quelques semaines que a -convocation inopinée et, semblait-il, dangereusement précipitée des électeurs britanniques résultait d'une propagande personnelle le lord Northcliffe mais on n'avait pas tardé à ■econnaître que cette propagande si vivement nenée exprimait réellement une exigente vo-onté de l'opinion. D'une part la Chambre des Communes, ayant depuis longtemps épuisé ton mandat, perdait un peu plus chaque jour le son autorité morale; d'autre part U devenait lifficile de maintenir à Westminster, en face le 16,500,000 électeurs et électrices, une assemblée qui tenait ses pouvoirs-, de moins de S.500,000 votarUs.il apparaissait en même temps \ue la parole revenait au pays dès que les nouvelles listes électorales, dressées en vertu de a réforme, seraient administrativement établies.A ces motifs déjà suffisamment déterminants t'ajoutait, l'impatient désir pour les populations l'affirmer enfin leur politique de guerre et eur politique de paix. De plus la nécessité t'imposait de rendre au gouvernement une ac-ivité et une puissance que les assauts du par-i travailliste et les compétitions des vieux libéraux tendaient à ruiner ou à paralyser. Par-lessous tout une vive curiosité s'attachait au lébut des femmes britanniques dans la vie mblique. Aussi vit-on s'évaporer progressive-nent les arguments d'une opposition d'abord issez âpre et bientôt raisonnablement résignée. ~)uand fut publiée l'ordonnance de convocation, les trois royaumes avaient pris -leur mrti de l'épreuve et s'y préparaient énergique-nent. Nul n'appréhendait plus ni agitation ni nalentendu. Le verdict est rendu et les résultats du vote ;ont pour réjouir les Alliés. D'abord parce que le prestige de M. Lloyd-H-eorge s'y est retrempé. L'ardent premier mi-listre a triomphé de ses deux adversaires: des ibéraux menés par M. Herbert Asquith et qui avaient un retour à la politique étroite des Vighs et des Tories, des socialistes germanophiles qui tentaient d'entraîner le prolétariat, britannique vers les parlottes suspectes de Stockholm ou les compromissions périlleuse le Petrograde et de Moscou. Le nouveau parement à reçu mandat de n'approuver qu'un raité de paix rigoureux qui paiera la Grande-Bretagne de ses sacrifices et garantira la civi-isation contre tout retour offensif de l'Aile-nagne; il est de plus averti que les jeux de bascule parlementaires doivent être abandon-lés et que toute coalition est acceptable qui ert les intérêts du pays. S'il est heureux que la politique démodée de VI. Herbert Asquith ait été si nettement con* lamnée par le suffrage universel du Royaume-Jni, on regrettera généralement l'échec infligé i sa personne. Tant au ministère de l'intérieur <u'à la Trésorerie, l'ancien collaborateur de Villiam Ewart Gladstone, de Sir Henry :ampbell-Bannerman et du comte de Rosebery wait joué au parlement de Londres un rôle ■onsidérable et rendu d'éminents services.Dans ous les débats relatifs aux affaires d'Irlande a participation avait été précieuse et parfois lécisive. Il méritait de survivre à son parti et le conserver à Westminster un siège qu'il wait si longtemps et si utilement occupé. L'expérience de ce scrutin aura dissipé les nquiétudes qu'on avait conçues dans certains nllieux quant au vote des femmes. Les débu-antes ont voté comme les vieux électeurs du exe fort dont elles ont mérité d'emblée VestU îe et les encouragements. Fox La "ViXXo A la Bibliothèque communale Nous avons signalé, en information, il y. i quelques jours, que M. Cornette, secré-aire du bourgmestre, avait également posé sa candidature au secrétariat communal, ^eci se passait le 23 décembre. Depuis, M. Sornette a retiré sa lettre de présentation it nous apprenons quil se présente actuelie-nent comme candidat à la place de biblio-' •hécaire. vwv Tout arrive Décidément, il ne faut s'étonner de rien, .'autorité militaire anglaise, fatiguée pro-lablement de la longueur des études re-herchant les meilleurs moy.ens de déblayer, Los voies ferrées du matériel chargé d'ex-ilosifs qui les encombre, a bravement for-aé une équipe de prisonniers allemands et es a affectés à ce travail. C'est exactement le procédé que nous pré-onisions il y a quelques jours. Nous n'en tirons pas vanité; nous notons eulement que, dans son secteur, l'autorité ailitaire anglaise est enfin passée aux me» ures d'exécution. Quand en ferons-nous autant? vwv Comme c'est ça Le Congrès socialiste s'est occupé de la iberté des peuples de décider de leur propre sort; il a daigné concéder au Grand* )uché du Luxembourg le droit de se ratta-her à un autre Etat et de choisir l'Etat .uquel il préfère s'incorporer; de même econnaît-11 le droit aux villages wallons

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Dit item is een uitgave in de reeks Le matin behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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