Le matin

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23 september 1914
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s.n. 1914, 23 September. Le matin. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/j678s4kv1w/
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k*S!^<23 S.Dt.mbr» 1914 QUATME PAGES - CCTQ CENTIMES 21™ Année - N° 266 ._ "' — «-»- — am" "... . ■ * «!i'i »ML< ■ ■ -—« RÉDACTION PSULE BOURSE, 39 ANVERS jélépîione Rédaction : 21> ^_j203CÎ.3CLOS3C2.eX^.'t® S l Un an. . • • » .fr. Ift.OO -rRs /Six mois O.KO ^ )Trois mois • • • • 3.«>0 l Un an . • * • • » "^S'SÎÎ ^ fermois : : : : i«S i ..vrF8 • France, Angleterre, Allemagne et Union !îil'e par trimestre, fr. O.OO. - Hollande et pu P« trimestre, fr. r.OO. sfi noursuit iusau'à refus formel. LE MATIN JOURNAL QUOTIDIEN ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSE, 39 ANVERS Téléphone Administration : S 451 Ç. de CAUWER, Directeur Anaonces : Annonces la petite ligne, fr. 0.30 Annonces financières id >1 OO Réclames la ligne, » 1 .£ÏO Faits divers corps id. » 3 <M1 Chronique sportive id. i 3 OO Faits divers fin id. » 2 OO La Ville id. » K OO Emissions Prix à convenir. Les annonces de la France, de l'Angleterre et rie tAmérique sont exclusivement reçues à Bruxelles »he; MM. J. Lebègue & C". Sur la route  Termonde M? avons visité Termonde en détail. Il ne l dIus de la ville que la caserne, l'eglise ifsritre-Danie, la courbe des maisons en face ' à gauche de l'hôtel de ville (face à la ïmd'Place), le pensionnait, la « Oude Vest», il ses quelques bicoques, la fabrique de L»ntren, les maisons de Van der Steen a ■tp de la statue de Van Duysse, la maison il Philips (rue de Bruxelles) et la gare. On ,it donc, sans hésiter, déclarer que Tennon-i n'existe plus. C'est une vaste et formidable «ne au© j'ai traversée d'un bout à l'autre «m'a la gare déserte sans rencontrer âme mi vive; cependant dans la «Oude \est», ïiTermondois, qui n'ont pas quitté leur cite, Vnt en pleine misère; ce ne sont que «tords et vieilles femmes dénués de toutes ijources et qui font vraiment pitié a voir, îne fois la gare dépassée, à gauche, s'étend » village de Saint-Gilles où ces jours-ci on «ait encore la première sentinelle allemande u côté de Lebbeke et où, aux dires des rares datants qu'on rencontre, les Allemands émirent tous les hommes valides de la région travailler à des retranchements. Dans les villages de Saint-Gilles, de Lebbeke, le Denderbelle, d'Appels, d'Audeghem et_ de iyseghem, s'est déroulé, partout, le même ilm dramatique. Le premier acte, invariable-ient comprenait l'emprisonnement des hom-iesdans i'église. «Die Mânner schlafen in die ircte und wir bei die Frauen», disaient les mliisseurs en allemand. \ Saint-Gilles et à Lebbeke, bien des civils Ul été fusillés (environ 40), 4 autres ont eu teyeux crevés par des coups de baïonnette. À Auderghem, près de la gare, un vieillard le 70 ans, pauvre homme affligé de surditéi été tué par un coup de baïonnette au ventre parce qu'il ne répondait pas assez vite aux «lestions des Allemands. 'Partout, dans ces villages, les hordes de ioillauine II le Sanguinaire, ont organisé le roi sur la plus grande des échelles : le bétail, i iarme, l'avoine, le foin, le riz, le café, le aicre, les boissons alcooliques, les vêtements., es couvertures de lits ont été enlevés. Dans les estaminets, méchamment, bête-pent, les envahisseurs laissaient couler la bière [ans la cave. les soldats de Guillaume II le Sanguinaire nouent que dans toute localité où une résistes militaire leur est opposée ils dévastent ''incendient tout. C'est ainsi qu'à Appels, un itariand ayant été tué par un lancier, ordre p«édiat fut donné d'incendier le village; l'ordre ne put être exécuté qu'en partie car les feantls furent chassés par les nôtres. I les habitants de Termonde et des environs teiquent surtout de farine, de café, de riz si de sel II -serait .grandement à soehaiter ju'on leur vienne rapidement à l'aide. Et, en présence de ce spectacle navrant, à îôtè de la pitié qu'on sent s'émouvoir en son xeur, on perçoit le sentiment de la haine qui [ronde en nos âmes contre les hordes de Guillaume II le Sanguinaire. — M. G. Le monsieur bien informé Mardi. — Vous savez, il y a une grande «taille à Sempst ? - Non 1 - Je la tiens de la meilleure sourœ... C'est le monsieur bien informé, qui sait mit et qui raconte ses nouvelles en prenant ta petit air mystérieux. Nous nous sommes rendus à Sempst et nous nous empressons de dire que la nouvelle lancée par « le Monsieur bien informé » est absolument fausse. II y a eu à peine un petit engagement d'a-tat-garde.L'engagement de Sempst Mais procédons par ordre. .tous nous sommes d'abord rendus à Waelhem. Ici, nous apprenons que des forts * été en action mardi, jusque vers midi, et M bombardé Hofstade et Sempst, dont on a délogé les Allemands. H y a même eu une assez sérieuse panique fais les rangs ennemis. Aussitôt notre artil 'ffie de campagne s'est mise de la partie, el Mus rencontrons sur la route un artilleur que Mus avons rencontré à l'engagement de We ^fael et qui nous crie : -Nous allons chercher des pralines poui «icrer les Alboclies ! Quand nous arrivons au château de Geer-Mghem, nous apprenons que les « pralines « 1)8 seront plus nécessaires, car les Allemands sont en retraite, et-nos troupes occupent de [Mes positions. , D'après les renseignements que nous recueil 10118 ici, nous n'avons que deux blessés, per Pavement atteints d'ailleurs. Il ne doit pas ® être de même du côté des Allemands, et i' M'ait que notre artillerie a tapé dûr dans jeurs rangs. L'ennemi avait établi une mitrail à Hofstade et celle-ci a été mise en Pièces, les incendiaires Poursuivant toujours leur tactique d'incen-®atres, les vandales, qui ont dû abandonner " toute hâte Sempst, y ont incendié ce qui ®ait encore debout. L'on a vu des soldats ''ffliands se promenant dans le village avec £ torches et munis de leurs bidons de ben ■Je Ils ont entièrement incendié la pauvre Mite église! «Ons IVIïeke is dood U «antandis lue nous voyons de loin sur le ;,'duc du chemin de fer les ruines fumante; "village de Sempst, un couple de pauvres s'avancent péniblement. La femme 'eure à chaudes larmes. -Vous venez de Sempst? - Oui, Monsieur, nous avons fui ce jaatiji — Depuis quand les .Allemands sont-ils là ? — Depuis deux jours nous avons de nouveau revu les maudites patrouilles. — Vous ont-ils fait quelque chose? — A nous rien, jusqu'à ce matin. A 5 heures, nous avons été expulsés de notre maison à coups de crosse. Tous les jeunes gens qui restaient dans le village ont été emmenés. Et tandis que nous consolons ce pauvre couple, le mari dit : — Ja, Mijnheer, en ze hebben ons Mieke vermoord ! (Ils ont tué notre « Mieke ».) — Wie was dat? (Qui cela?) — Ons eenig koeike, al wat wij nog hadden ! (Notre unique vache, tout ce que nous possédions encore.) Le retour Le combat étant terminé... faute d'Allemands, nous n'avons plus qu'à reprendre le chemin d'Anvers. Près de Conticlr, nous croisons sur la route la fameuse auto rouge allemande, qui est en panne. C'est l'auto qui contenait les quatre officiers allemands qui s'étaient déguisés en soldats belges et qui furent capturés à Ber-chem. — F. v. Distribution de vivres Malines présentait hier après-midi un coup d œil tout à fait animé. C'était la renaissance de la vie urbaine coutumière. Dans les rues populeuses on pouvait même voir reparaître ces cuisines ambulantes où grésille la friture carrioles à pommes de terre frites, premier luxe du pauvre. Mais au centre un tableau plus grave nous attend. Une foule est massée, comprimée par un imposant service d'ordre, le long de l'hôtel de ville et du musée, vaste bâtisse gothique qui le prolonge. Ce serpent humain pénétré dans^ l'édifice par l'une des grandes portes, sectionné, tranché à mesure par des agents de police. Les femmes sont entassées devant et forment la tête de la colonne, puis viennent les hommes, plus tranquilles,comme résignés. C'est la distribution des vivres aux sans-travail. On leur donne par ménage et suivant le nombre des enfants un ou deux pains, du lait condensé' et, le dimanche, un peu de viande conservée. L'administration communale s'est chargée de procéder à la remise de ces soutiens et la chose en soi serait toute simple si, comme de coutume, il n'y fallait regarder de plus près pour découvrir la vraie portée des choses et percevoir toute l'émotion du drame intérieur. Approchons et voyons comme ce tableau s'anime. Ce qui n'était de là-bas qu'une foule, devient maintenant un groupement émouvant, agité, frénétique d'individus. Chaque visage, qu'il se cache sous un châle, se voile à demi d'un mouchoir pressé contre la bouche ou se tende franchement vers -le ciel avec des airs de rancune et de défi, révèle un drame silencieux. Quelle est l'histoire de tous ces êtres? Victimes d'un mal dont ils n'entrevoient même pas les causes premières et ne sentent que l'immédiate rigueur, chacun d'eux souffre-dans sa chair, la faim, les privations, la solitude. Telle a son fils, telle son mari parmi les rangs de nos soldats; telle autre est "une simple femme de chômeur; telle enfin a vu disparaître son propre gagne-pain à l'extinction des feux de l'usine où s'usait sa pauvre existence. Voici la. femme du bas peuple, vêtue de haillons, tête nue, les yeuz las: voici la petite bourgeoise que la guerre réduisit soudain à l'indigence et qui rougit parce qu'elle n'ose pas avoir faim; et voici la fillette qui vient aux vivres pour sa mère impotente. Tout cela c'est de la vie et du drame vivant, plein de cris sourds, de grondements, d'angoisse contenue. . Près de la porte c'est un écrasement, une ruée. Ici toute pudeur disparaît sous Je fouet du besoin; l'homme abdique, la pauvre bête •s'affirme dans ses plus humbles et respectables conditions de vie... Du pain! du pain ou la mort! Cette lutte se poursuit de onze heures du matin à sept heures du soir, inlassable. Vous la regarderiez pendant des jours que l'intérêt ■ n'en serait point épuisé. L'amusement des enfants Ils sont les seuls, les innocents, à ne trou-. 'ver que joie aux événements qui se déroulent. Tout leur est bon, dans les campagnes, sur , les routes, à jouer guerre et à se réjouir. Rien ne leur échappe au demeurant et voici le jeu nouveau qu'ils viennent d'inventer. Il se trouve en marge des grands chemins plus d'une auto sinistrée. Le pavé a eu raison d'une de leurs roues ou désarticulé quelque organe essentiel de leur moteur. Epaves de la guerre, elles échouent pour un jour ou deux ! sur la berge du plus prochain fossé, et c'est là que les gosses les attendent. En un clin d'œil ils grimpent sur les sièges, se mettent dix dans la voiture et l'un d'eux s'installe gravement au volant. Et tandis que sur la route les autres autos, les vraies autos vivantes et trépidantes se succèdent en coup de vent, les petits s'imaginent^ qu'eux aussi prennent part à cette lutte qui rue les uns contre les autres des millions d'hommes et font que, là-haut, les avions entrecroisent leur vol dans le ciel. Sancta simplicitas! Sont-ils plus sages ceux qui au volant de l'auto germanique ont conduit vers la première borne du chemin, le ! char tonnant d'un grand Etat désormais abattu et ruiné? „ _ St. s. Chez les Français Les mandats-poste franco-belges BORDEAUX, 22 septembre. — L'Officiel publie un décret aux termes duquel les mandats ' et bons de poste, ne dépassant pas cinquante francs, adressés de la France ou de la Belgique, aux militaires belges en campagne sur territoire français, seront payés dans les mê mes conditions que les mandats adressés aux militaires français. Les services français pourront émettre, sans percevoir aucun droit de commission, pour compte des militaires belges, des mandats-poste, ne dépassant pas 50 francs payables en France et en Belgique. — Havas. Communiqué de 3 heures Le mouvement enveloppant de l'aile gauche française — Les Français capturent 20 autos de ravitaillement et de nombreux prisonniers appartenant à 8 corps allemands — Les Russes en Galicie. PARIS, 22 septembre. — Communiqué de 15 heures. — GUR TOUT LE FRONT DE L'OISE A WOEVRE, les Allemands ont manifesté, dans !a journée du 21, d'une certaine activité sans obtenir des résultats appréciables.A NOTRE AILE GAUCHE, sisr la rive droite de l'Oise, les Allemands ont dû céder du terrain devant les attaques françaises. ENTRE L'OISE ET L'ASSHE, la situation reste inchangée," l'ennemi n'a pas attaqué sérieusement, se bornant hier soir à une longue canonnade. AU CENTRE, entre Reims et Souain, il a tenté une offensive qui a été repoussée, tandis qu'entre Souain et l'Argonne nous avons fait quelques progrès. ENTRE L'ARGONNE ET LA MEUSE, aucun changement. EN WOEVRE, l'ennemi a fait un violent effort; il a attaqué les hauteurs de la Meuse sur le front de Tresanvaux, Vigneulles, Hendi-court, sans pouvoir prendre pied sur les hauteurs.A NOTRE DROITE, en Lorraine, il a de nouveau franchi la frontière avec une série de petites colonnes; il a réoccupé Dcmeire, au sud de Blamont. Dans la journée des 20 et 21 nous avons pria 20 autos de ravitaillement avec tout leur personnel et de nombreux prisonniers appartenant notamment aux 4me, 6me, 7me, 8me, 9me, 13rr.e, 14me et 16me corps allemands, à la land-wehr bavaroise et à des corps de réserve. EH GALICIE, les arrière-gardes des armées autrichiennes ont été poursuivies eî ont subi des pertes importantes. Les troupes russes ont pris contact avec la garnison autrichienne près de Przemysl. L'artillerie lourde russe bombarde les ouvrages de Jaraslow. — Havas. Les Allemands emploient des balles dum-dum — Documents officiels. ANVERS, 22 septembre, 10 heures du soir. — Communication de la légation britannique. — Une dépêche du Foreign Office porte que le gouvernement français a communiqué au gouvernement de S. M. britannique des photographies de bailes dum-dum trouvées sur des soldats allemands et la photographie de blessures causées à un soldat français par une balle ex-plosible qui, en frappant sa main, explosa, lui occasionnant d'horribles blessures et mettant le feu à la manche de sa vareuse. Un comble Un fait encore qu'il importe de noter: Pendant toute la durée du bombardement de la cathédrale de Reims, le drapeau de la Croix-Rouge flottait sur l'église, qui avait été transformée en ambulance et où de nombreux blessés allemands et français avaient été hospitalisés. Ces blessés ont été sauvés tous par des soldats français qui opérèrent ce sauvetage au péril de leur vie, sous le feu acharné des obus allemands. L'acte de vandalisme, sans précédent dans l'histoire ancienne et moderne, que les hor des teutonnes viennent de commettre sur l'or dre de leurs officiers, nous apparaît ainsi plûs monstrueux encore, si possible .. POUR LES MILITAIRES BELGES EN FRANCE PARIS, 22 septembre. — L'Officiel publie un décret autorisant le paiement des mandats e des bons de poste adressés de la France ov de la Belgique aux militaires belges en ter ritoire Français, aux mêmes conditions que les mandats adressés aux soldats français. — Havas. . o SUR MER La flotte russe de la IVSer Noire LONDRES, 22 septembre. — On mande de Rome au Daily Telegraph que les officiers du steamer Favignana, arrivé ces jours-ci à Na pies, venant de la mer Moire, ont déclaré que l'escadre russe, prête à l'action, est attendu* dans les Dardanelles. La flotte turque était prête également. Le combat du «Carmaniaï et du ïGap Trafalgar» LONDRES, 22 septembre. — C'est avec 1< Cap Trafalgar, croiseur auxiliaire allemand que le Carmania, croiseur auxiliaire anglais, a livré combat, et c'est le Cap Trafalgar qu: a été coulé. Le combat a eu lieu près de h côte brésilienne. Une dépêche sans fil de sour I ce allemande dit que l'équipage du Cap 'ira falgar a été sauvé par un navire de la ligne I Woermanu. N ___ . . — i Navires anglais torpillés LONDRES, 22 septembre. — Les croiseurs anglais Aboukir, Hogue et Cressy furent coulés par des sous-marins allemands, dans la mer du Nord. L'A boukir fut torpillé pendant que les croiseurs Hogue et Cressy lui rendaient assistance pour sauver l'équipage; ils furent aussi torpillés. Un nombre considérable de marins furent sauvés par un croiseur et des contre-torpilleurs. — Reuter. Note. — Le Aboukir, le Hogue et le Cressy sont des croiseurs appartenant à la même classe et construits en 1899-1900, déplaçant 12,200 tonneaux. Ils sont armés de 2 canons de 23.4 cm. à tir rapide, de 12 canons de 15 cm. à tir rapide, de 12 canons de 7.6 cm. à tir rapide, de 3 canons de 4.7 cm. et de 2 tubes lance-torp'lles. Leur équipage se composait de 755 hommes. I u , — Chez les Serbes Nouvelle victoire serbe — Vers 'tS Serajevo M | S H, 21 septembre. — Dans un combat., extrêmement sanglant .durant plusieurs jours, près de Kroupagne, sur la Drina, les Autrichiens, au nombre de 150,000, avec une nombreuse artillerie, furent battus par les Serbes. Le combat représenta la dernière tentative désespérée des Autrichiens pour pénétrer en Serbie. Les troupes serbo-monténégrines avancent maintenant en Bosnie. Les Monténégrins commandés par le général serbe Boja Janko-vitch, se trouvent à quinze kilomètres de distance de Serajevo. — Havas-Reuîer. UNE RESOLUTION DE LA SER3IS LONDRES, 21 septembre. — La Serbie vient d'adhérer pleinement à la Triple-Entente avec l'assentiment complet de la France, de l'Angleterre et de la Russie. Chez les Allemands Leur dernière calomnie PARIS, 22 septembre. — Le Matin dit que l'Allemagne a invoqué à l'appui de ses accusations contre la population belge, le témoignage d'un certain Hermann Constei, qui prétend être représentant de la Croix-Rouge suisse. Le Matin a établi par le témoignage du chef de la police helvétique que Constei est un policier allemand d'une réputation déplorable, et expulsé de la Suisse pour espionnage et dont la naturalisation suisse fut refusée. — Reuter. 1 "" 1 '■ ■ • La situation Dans la région de Renaix 75 cyclistes allemands venant de Celles ont traversé aujourd'hui à 10 h. 45 le pont jeté sur l'Escaut à Escanaffles dans la direction d'A-velghem.Un «Taube» survole Ostende OSTENDE, 22 septembre. — Un « Taube » a i survolé Ostende cet après-midi. Dans les colonies Le général Smuts accepte la démission de l'ex-général Beyers ANVERS, 22 septembre, 10 heures du soir. — i La légation britannique communique cette dé-. pêche du Foreign Office: s « Le général Smuts, ministre de la défense i de l'Union de l'Afrique du Sud, en acceptant la démission de l'ex-général Beyers de ses fonctions de commandant des forces de défense de l'Union, a fait les observations suivantes à propos des critiques du général Beyers au sujet de la politique suivie par le gouvernement de l'Union: » Votre attaque amère contre la Grande-Bretagne ne manque pas seulement complètement de base, mais elle est encore injustifiable, faite comme elle l'est au milieu d'une 1 grande guerre par le commandant général d'un des Dominions britanniques. Vous avez oublié de faire mention du fait que, depuis [ la guerre sud-africaine, le peuple britannique ' a donné au Sud-Afrique sa liberté complète avec une Constitution qui nous permet de réaliser notre idéal national suivant notre propre conception et qui vous permet, par exemple, d'écrire impunément une lettre qui, sans aucun doute, dans l'Empire allemand, vous ferait appliquer la peine de mort. » Dans cette guerre, ni l'Empire britannique, » ni l'Afrique du Sud n'ont été les agres-, seurs. En ce qui nous concerne plus particulièrement, notre côte est menacée, nos navires postaux sont arrêtés et nos frontières sont en-, vahies par l'ennemi. J'ai la conviction que le - peuple sud-africain, dans ces jours sombres . lorsque le gouvernement et la population de , l'Afrique du Sud sont appelés à faire leur devoir, que ce peuple donc aura une conception plus nette de son devoir et de l'honneur que celle que l'on peut déduire de votre lettre et de votre conduite. Votre démission est acceptée. — (s.) Smuts. » Sur le front russe La situation en Galicie PETROGRADE, 20 septembre. — Les Russes déblaient rapidement la contrée de la Galicie à l'est de la San des quelques forces autrichiennes qui s'y trouvent encore dispersées. L'armée du général Brusiloff, opérant dans la vallée du Dniester supérieur, a capturé la ville fortifiée de Sambor, un important centre de voie ferrée à 50 kilomètres au sud-sst da Przemysl (prononcez: P-je-mizzI). Les derniers soldats autrichiens, de ce côté, se sont rués vers Przemysl. Les Russes ont pris Sinyava, avec ses foriïfi» cations de campagne, à 20 kilomètres au nortl de Jaroslaw, sur la rive droite de la San. La ville de Jaroslav est en feu, mais on n'est pas absolument certain que les forts aient été abandonnés par les Autrichiens. Même, par le mouvement des Russes les prenant en travers, les 23 forts et redoutes de Jaroslav peuvent encore offrir une sérieuse résistance, à moins que la garnison ne soit entièrement démoralisée. Jusqu'à plus ample informé, nous ne pouvons donc pas croire que la forteresse est évacuéc;lfî pont reliant les forts des deux rives n'est pas détruit. Le3 ponts à Radymno et Medyka, entre Jaroslav et Przemysl, ont été détruits par les Autrichiens.La tâche actuelle des Russes est donc de transférer d'importantes armées sur la riva gauche de la San, d'investis* eî d'assiéger Przemysl et Jaroslav,à moins qu'ils ne so consentent de laisser des forces suffisantes devant ocs places pour poursuivre leur route vers Cracovie.— B. W. Norregaard (Daily Mail). La situation s'améliore chaque jour pour les Russes LONDRES, 22 septembre. — Une dépêche de Pétrograde au «Morning Post » dit que la position de la Galicie ouest, , après la poursuite qui a duré une semaine, devient de plus en plus meilleure pour les Russes. Les armées autrichiennes-aliemandes, après !a défaite à l'ouest de Lembsrg, sont cernées à l'Est, sur «ne étendue entourée par le fieuva San, à Przemysl, et le fleuve Visîok. La population s'enfuit déjà de Cracovie. Le bombardement de Przemysl PETROGRADE, 21 septembre. — Les Ruscss | attaquent avec de !a grosse artillerie les forts de Jaroslav. Le bombardement de Przemysi est commencé. En Autriche- Hongrie Oraves desorores a vsenne MILAN, 19 septembre. — De graves désordres se sont produits à Vienne cette nuit et la nuit précédente. Une foule énorme a envahi le Ring et des -démonstrations violentes ont eu lieu devant le ministère de la guerre et devant le ministère des affaires étrangères. La populace a jeté des pavés dans les vitres de ces ministères.Ces désordres sont causés par le rappel sous les ordres, en une tentative désespérée, des jeunes gens de la classe de 1915' et des vétérans de 1893 et 1894. La classe ouvrière de Vienne qui, depuis le début, s'est opposée à la guerre, commence à se rendre compte que l'armée est battue et que le peuple a été trompé par les récits de prétendues victoires que le gouvernement faisait circuler dans la presse. Confirmation NEW-YORK, 20 septembre. — De graves révoltes se produisent à Prague et à Vienne. . Des patrouilles circulent constamment dan; la capitale eî défense formelle est faite aux soldats de parler en public des faits de guerre. Chez les Hollandais Un aéroplane jette une bombe sur IVSaestrieht AMSTERDAM, 22 septembre. — Le correspondant du Telegraaf mande de Maastricht: 1 Aujourd'hui, à 8 heures du matin, la population de la ville fut effrayée par une violente détonation. On vit un aéroplane dont la nationalité est inconnue survolant la ville. i II laissa tomber une bombe. Le projectile pratiqua un trou dans un mur, et de nombreuses maisons environnantes eurent leurs , vitres brisées, | On n'a pas tiré sur la machine qui a disparu dans la direction du Sud. — Reuter. Note. — L'aéroplane ayant fui vers lé Sud U s'agit évideininenli .d'tga « Taube ». allemand.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le matin behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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