Le matin

1402 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 17 April. Le matin. Geraadpleegd op 16 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/h12v40m153/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

*^adl 17~Avril 1914 1>I3L PAGES -CIIVQ ÇÈMTIME8 21ma Année — N° 107 rédaction io VIEILLE BOURSE, 39 AtfVEIîS Téléphone Rédaction : SI* Aj30nnemente : *£S8 ^ )Trois mois ! 1 i • «■»» lUn an «| gg ; : : : -«*» gênant se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN JOURNAL QUOTIDIEN | ADMINISTRATiOn 39,VIEILLE BOURSE, 39 ANVERS Téléphone Administration : 361 C. de CAUWER, Directeur Annonces : Annonces la peti te ligne, f r. 0.30 Annonces financières id » 1 OO Réclamés la ligne, » 1 SO Faits divers corps id. » 3.0U Chronique sportive id. > Sï OO Faits divers fin id. > # OO La Ville id. » S.OO Emissions Prix à convenir. Zes annonces de la France, de l'Angleterre et de l'Amérique sont exclusivement reçues à Bruxelles chez mm. J. Lebégue a O. Us crient misère Le Patriote commente le geste de M. teste tendant, le Jeudi Saint, une sébille ix passants en disant de sa voix claire et içante: <Pour nos écoles pauvres, s. v. Cette sébille, d'après l'organe ultramon-in, répond avec une clarté et une vi-jeur extraordinaire aux reproches d'into-rance lancés à la droite et au gouverne-ent et répétés avec une inlassable obstina-on, par toutes les voix du parti anticléri-il à propos de la nouvelle loi scolaire. Et notre confrère entreprend de traduire , que dit cette sébille lumineuse et vigou-œe de la situation qui résulterait de la lise en vigueur de la loi loi scolaire. les charges suivantes, dit cette éloquente Mie, continuent à peser entièrement sur s comités scolaires des écoles libres: cons-uction des locaux, entretien, mobilier, , iauffage, éclairage, contributions. C'est inexact. L'Etat intervient, par voie -e subsides, dans la construction des lo-aus. La province intervient également. En ,W, d'après Y Annuaire statistique, les subides de ce chef se sont élevés à 4,100,000 rancs pour l'Etat et 1,046,887 francs pour !s provinces. Mais, suivant son habitude, [gouvernement s'est bien gardé d'indiquer (répartition de ces subsides entre les éco-s officielles et les écoles privées. L'Etat intervient également dans les frais 'entretien des locaux et dans l'achat du lobilier. En 1911, pour les écoles adoptâtes, son intervention, d'après les chiffres roduits par M. Poullet, a été de 478,839 âtics dont 305,763 francs pour les écoles jngréganistes. Si la sébille parle, il faut roire qu'elle ne sait pas lire. C'est la sé-ille de l'aveugle, sans caniche. Nous vouais tien admettre que la voix de M. Woes-au timbre clair et perçant, remplace la (aditionnelle clarinette. Que dit encore cette éloquente sébille? !oici: lecole adoptable reçoit de l'Etat 120 fr. par tese, à peine de quoi payer le matériel di- ■ fis# géographiques, tableaux,etc.). ] XA m/sX aussi, pour les fournitures classi- , .ms, 2 francs par garçon, 3 francs par fille, , Mme insuffisante pour payer tous les livres Classiques et de prix) remis aux élèves en espace d'une année. C est absolument inexact aussi. , es. eco'es adoptables reçoivent, d'abord, -subside réglementaire dont il est ques- , r S k ïC*e ^ de *a ^ organique. » L!! iS11 .?'est Pas déterminé par la loi. >mM( ^am^res qui le votent annuel-- et il est réparti entre toutes les éco-w!'? - mêmes bases de répartition, VL . e.s aisP°siti°ns d'un arrêté roval. irmf rr10^ terminant les bases cle «partition est du 20 septembre 1898. Le f,. Nantie nombre des classes par e Tin ■ P°Pu^ation de ces classes, varie •MO <40 francs par classe. ttupliom' }es écoles adoptables touchent lîS ™e part des quatre millions iiitaitiL'"1? comPensateur auxquels seront WiiK na i Subsides complémentaires av°uveiieioi- H 4 044 ST7SSfS adoPtables actuelles tou-lOTennp r,J francs> soit 920 francs, en Elles tli1' classe> et n°n 120. te le min'e-r°nt fous.16 nouveau régime, 'êmentafin^1^e'xC'est.'^"®I'e avant que les mrir 5?'tqco /iodi^ues commencent à "• classe cs' soit 1,191 francs Mptons°iîn'Ioil? ^es ^ fl'ancs. Et encore int- Nous ov chiffres du gouverne-'ses 'étahii „onslj;ePendant, à diverses re-|[( combien ils sont sujets à cau- :gnant\t'axiS-nllat'on.du personnel en-Ms termes continue ses exercices ) S'il ' % religieux, le Co- ,rancs Bar 1 , l'Etat un subside de f ® représente 17?^ inStituteur' Ce sub" 'ement însut? V ' par l°ur est mani-nme, fut-il "t 'ant pour Permettre à un 1s' Cependant de Subvenir à ses be-'e à charo-o ,i,i r 06 qui excède ce chiffre °e au Comité scolaire. 'a toi^e'coivna-t qU il y a de Plus faux! 'la loi np ™ Pas de comités scolai-®Juteur Ta ."naît pas de subside par Stables" m, î°Vprfvoit' Pour les écoles lfrancsD?I. lde comVléinentaire de !»r. <lu'U soit w-desservie Par un insti- e5°0 francs T)aJ. p?Ue con&régani-ste, '•tutrice rP f v, • ,sse desservie par une aux directin!i 1(Je est versé directe- j !** aux comit2S ,S écoles adoptables 'e Plus I rt,és scolaires. 'leïrs des néco]lanif éV°U non' les ins" W d'intervfirif optables toucheront e rEtat dans ]es toucherontPt^dlques' Leurs direc-ltl°Q de l'Etat â% ei??.ent la Part d'inter-atat dans l'indemnité de direc- iist^ dit un ,mot des congré- r'ales ou adnnt? 1-ans les éColes comment intéenfS'i toucheront le ik*S^:1,nàituteur laï^- ' S'il ' de m«°tnn,eLUï<ïue' l'école v ae lEta' i.«0o Irancs pari nstituteur et 1,100 francs par institutrice, p 7est le traitement de base de ce personnel et g 1 doit, naturellement, lui être intégralement f-ersé. d P Bah! Où cela est-il dit? P L'école adoptable reçoit, par classe, de r l'Etat, le subside réglementaire et le sub- £ side complémentaire, soit 1,140 à 1,340 s francs par classe desservie par un institu- „ teur et 1,040 à 1,240 francs par classe des- c servie par une institutrice. Dans certains r :às, les directions des écoles adoptables gagneront donc sur le traitement de base - qu'ils doivent verser à leur personnel — | sans contrôle aucun. Mais il importe, n'est- c :e pas, de dissimuler cette particularité. à Enfin ces pauvres comités scolaires, si j misérables, si besoigneux, auront encore à p supporter les charges suivantes: Un quart de l'indemnité de direction qui ;'élève à 50 francs par classe et ne peut être nférieur à 100 francs; Un quart des augmentations périodiques J1 lui vont de 100 à 1,500 francs pour les institu- 13 :eurs, de 100 à 1,000 francs pour les institutri- 0 :'cs; a La totalité de l'indemnité de résidence qui varie de 400 francs à 800 francs. Oui, mais les trois autres quarts seront ^ versés par l'Etat, n'est-ce pas. Et il n'est p toujours pas question du subside réglemen- î; taire de 540 à, 740 francs. 11 paraît qu'il ne c compte pas. A Et honnêtement, comme moyenne de l'in- c iernnité de résidence, il est fait mention... !) des maximums. a Les organes cléricaux sont obligés de ^ mentir effrontément pour justifier la loi r scolaire. C'est du proprel ri Jean Mathieu è - - .r, 0 C Reportage parisien l (Correspondance particulière du Matin.) 1 A propos de l'affaire Caillaux. — L'instruction, p Vernissage,Cent-gardes et maîtres à danser. ^ Paris, 15 avril. g Les Parisiens, qui avaient profité des fêtes c oascales pour s'enfuir vers les banlieues pro- c, :hes, ont ramené avec eux, de hois. et des I. îhamps, des senteurs de muguet, d'aubépine et p le lilas, et le calme le plus idyllique règne ti aujourd'hui de par la ville. g On ne parle plus de la commission d'enquê- r ;e; on a oublié les derniers débats parlemen- p ;aires... La campagne de presse entreprise con- d :re M. Caillaux diminue de violence... Et si l'on f: j'occupe encore quelque peu de la prisonnière g le Saint-Lazare, c'est davantage — oui, déjà!— é par habitude que par intérêt. d A propos de Mme Caillaux, les versions les plus fantaisistes dès le premier jour, avaient I 3irculé sur le crime qu'elle a commis. Celle d lue Coriolis offrait dimanche aux lecteurs du c iMatin» est,l'une de celles qui furent,dès le dé- P out, le-plus généralement admises en dépit de é son invraisemblance et de la perversité qu'elle 8 impliquerait chez la meurtrière. Depuis elle a t; §té à peu près abandonnée, même dans les mi- î1 lieux les mieux informés, parce qu'il est dé- J montré, en dépit de tous les rag:ots de la domesticité, que l'ex-ministre des finances et sa ^ femme n'étaient nullement en désaccord, que t-ai l'un ni l'autre n'envisageait l'éventualité -® J'une séparation que rien ne motivait, et qu'au ' contraire l'union s'était faite plus étroite en- ® tre les deux époux a la suite de tous les bruits malveillants répandus sur leur compte. N'a»t-on pas dit que M. Caillaux voulait répudier sa femme pour épouser une personne que M. ^ Caillette affectionnait et que, de la même et de p là seulement, serait née toute la campagne du «Figaro»? N'a-t-on pas, sur les fameuses lettres intimes dont Mme Caillaux prétend avoir sraint jusqu'à la dernière minute la divulga-tion, dit tout ce qu'on pouvait dire, et même „ davantage, jusqu'à, en citer des phrases entiè- £ res? On les connaissait donc, ces lettres? On les d a donc lues? Qui les avaient étalées devant cer- rj tains journalistes? Ces phrases ont couru ce- n pendant les bureaux de rédaction; on en a mê- ^ me parlé à l'instruction, pour en faire état con- j tre l'inculpèejon me les a répétées vingt fois depuis une semaine — on, cet «on» à mille tê- j tes qui n'est personne et qui est tout le monde, j. Je veux, croire d'ailleurs que ces lignes — je d ne sais par qui, ni dans quel but — furent in- p ventées de toutes pièces, car il est impossible n que qui que ce soit au monde les ait écrites, et surtout à la femme oiméé.Le dernier des beaux é messieurs de la Villette s'y refuserait et je ne p vois que les Vespasiennes où l'on puisse ren- ii montrer semblable littérature. ti Au surplus, il est fort probable — et c'est la c version la moins romanesque, partant la plus, r vraisemblable — que Mme Caillaux n'a fait son ii terrible geste que pour éviter à son mari la pu- c lilication du document Fabre, dont l'ex-minis- \ tre redoutait évidemment les conséquences. r On a vu par la suite que le crime fut bien rI inutile puisque le procès-verbal en question d fut lu depuis devant six cents députés,mis sous b les yeux de tous, imprimé et reproduit par- v tout, et qu'il ne valut finalement qu'un blâme ti très platonique à ceux qu'il accusait de for- d faiture. f: * * * 1; M. Alexandre Hepp écrivait l'autre jour q dans le «Gaulois'», à propos du départ préci- r pité de Mme de Mésagne-Estradère — laquelle est certainement plus Estradère que de Mé- b sagne— : « On dit. on dit. On parle, on parle. Tout est bruit et bruit. Mais quand d'aventure il s'agit de démontrer, plus personne, et quand il faut prouver, silence. » C'est à peu près toute la morale à tirer de I l'instruction de l'çffaijre Caillaux. Vingt témoins jusqu'ici ont défilé devant le juge Bou-card, et ce n'a été que dépositions décevantes. Chacun parle, oui, mais chacun ne dit que ce qu'il veut bien dire. Tous ont leur secret, tous ont leur mystère. Les confrontations se s assent en tutoiements cordiaux et les témoi- p nages sont tout emplis de réticences. □ Mme Estradère, quant à elle, après avoir it, affirmé et juré, a trouvé opportun de rendre le train vers des principautés pro- g ices. Convoquée pour l'autre matin, elle fit emettre au juge le petit billet classique : Impossible aujourd'hui. Je pars en voyage. » ^ »ù allait-elle ? Quand sonnerait l'heure de a on retour? Elle négligea d'en informer le r îagistrat, commp de juste..Si bien que celui- t i se trouva soudain privé de l'un de ses plus otoires et plus utiles témoins. Et pourtant, quel aveu dans cette fuite ! ï luels aveux aussi dans les déclarations des r édacteurs du « Figaro » ! Quels aveux chez ^ sus, amis ou ennemis, aveux pour, aveux ontre ! Comment M. Boucard parviendra-t-il percer tant de mystères, à saisir l'intonation 1 iste, le mot sincère, chez tant de témoins qui e rennent place devant son bureau?... Quand d . s'agit de démontrer, plus personne; quand faut prouver, silence. " Je plains beaucoup M. Boucard, et davan- q ige M. Herbaux. c M. Herbaux, c'est le nouveau procureur gé-éral. Il remplace depuis trois jours M. Fa-re, envoyé en des Provencès lumineuses et à dorantes. Il requerra contre Mme .Caillaux ux assises. Mais... n * • * -x- r Au fait, si nous parlions un peu du ver- r issage du Salon de la Nationale ? Jamais il s e fui plus morne. M. le président de la ;épublique est à Eze-les-Pins. M. Viviani, mi-istre de l'instruction publique, était dans sa ô irconscription. Le sous-secrétaire aux Beaux- p rts, M. Jacquier, se soignait à Savoie — et .. hacun sait d'ailleurs qu'il n'aime que les eu-istes, chez lesquels du moins son ignorance 0 rtistique n'éclate pas trop. Ce fut M. Bien- r enu-Martin, garde des sceaux, qui inaugura f onc le premier des Salons. Bizarre inaugu-ateur 1 Etrange jour aussi, pour «vernir»; un di-îanche de Pâques!... La fête en fut moins d tincelante, y perdit de son éclat habituel. En ^ utre, le ciel était bleu et la brisa enba.umée, omme disent les textes de valses lentes. Les c jilettes furent moins nombreuses. Ce ne fut r as le Salon de Drecoll, des Sœurs Callot, de lœuillet, de Lewis ou de Charlotte Hennart. [on. Et cela surprit les héroïques. Quant aux eintres, ils étaient ravis. c M. Poincaré aussi est dans le ravissement. e >n parle de rétablir en son honneur les Cent-ardes. Déjà, lorsqu'il fut élevé à la présiden- ^ s, certaines âmes charitables avaient ressus- <3 ité l'idée du « costume pour le chef „de l'Etat ». (i n journal avait regretté que M. Poincaré ne 3 uisse se produire que dans l'habit à queue de c lut le monde, accoutrement qui « donne l'air rotesque d'un paysan endimanché». De là à L îver un costume de cérémonie, un uniforme r résidentiel «qui ne jurerait pas au milieu, es uniformes» il n'y avait qu'un pas. On le ?anchit. Feu Félix Faure avait, lui aussi, son-é à cet habit brodé". On raconte même qu'il tait allé jusqu'à s'en faire dessiner des mo-éles par c -tains artistes officiels ! Aujourd'hui, un conseiller municipal, M. lausset, propose de replacer sur les marches es escaliers de l'Elysée ces hommes beaux omme des statues qui faisaient loucher les 1 rincesses, sous le second empire. Casques tincelants, cuirasses aux armes de la ville, <s ants à crispin, culottes de peau et bottes mon- „ mt plus haut que le genou troublent ses p uits. Troublent-ils celles de M. Poincaré ? p 'en doute fort. • a Mais je doute aussi que le congrès de's mai- t •es à danser, qui vient de se tenir boulevard r aint-Denis, entrave en quoi que ce soit, la v iison prochaine, la vogue persistante du c ango; comme je doute encore du succès aux e lections prochaines de M. Jean Bichepin, g ouranien que les Annaléttes ceignirent de c oses. Bevenons aux danseurs. Ils se réunirent au e ombre de quarante-cinq, venus de Vienne, a e Londres, de Pé-tersbourg, de Genève et de t erlin, surtout de France, pour échanger leurs j e ues et mettre bon ordre aux scandaleuses t xhibitions de ces derniers mois. -l: « L'art chorégraphique se meurt, me disait p imanche dernier le professeur Lefort. Les a seudo pas argentins, brésiliens, vénitiens ont ut tout -e mal. J'ai dit jadis, au lendemain u discours de M. Bichepin en pleine Acadé-îie sur le Tango: « SI flatteur que soit pour otre art ce premier pas sur le sable fin 'Akadémos, on peut regretter que la première anse accueillie sous la coupole soit issue des a ouges argentins; sans doute, nous avons ren- d u cette danse correcte et acceptable à la meil- C ;ure société; mais elle n'a, tout de même, rien P 'artistique et elle a dans la chorégraphie la y lace de la romance de café-concert dans la C îusique. » La mercuriale était peut-être sévère. Elle tait juste. Au point de vue de l'éducation hysique, le tango a peut-être eu, sur toutes c ;s danses composées depuis vingt ans, l'avan- 'j ige de faire travailler toutes lés parties du orps, mais là se trouve sans doute son seul p ?el mérite. Du reste, il a eu son heure, ses, 0 eures même de triomphe. Il est logique qu'il i p ùde la place. Nous allons lui fendre l'oreille. I oici la Pavane et le Menuet que nous allons c emettre, modernisés, à la mode. Voici le Ta- j 1 ao, que je lance, le Ta-Tao, danse chinoise, | ont le nom veut dire à la cadencée, danse 1 d armonieuse et presque hiératique. Elle est1 c ieille de cinq mille ans, mais elle a conservé n iute sa fraîcheur et toute sa grâce. Voici des p anses de Paraguay, qu'enseigne mon con- s :ère Boscliardt; lequel est Autrichien et pro- j ;sse en Suisse (1). Voici des danses françaises, j v 1 Bostonnette, la Skatignette (?) deux sœurs | ue guette le succès. Voici même un Tango a 3vu et corrigé...» d Et dire que Ciceron a dit: Nemo saltat so- P rius, nisi forte insanit » I Cuy Marfaux. cl 1 » *^* s LES FAITS DU JOUR LES ETATS-UNIS ET LE MEXIQUE | m".- Bryan a annoncé que toutes les ambas- v ïdes et légations des Etats-Unis oât regu,, I ar télégraphe, l'exposé des motifs pour les-uels la flotte américaine part pour les eaux lexicaines, afin de les faire connaître aux ouvernements étrangers. Toujours est-il que les véritables raisons our lesquelles le gouvernement américain ordonné à la flotte de l'Atlantique de se endre au Mexique n'ont pas été rendues pu-liqués, mais à la conférence qui a eu lieu lercredl à la Maison-Blanche on a fait au résident la promesse que le Congrès donne-ait tout son appui au programme mexicain u docteur Wilson. Entre temps, dit le correspondant du Daily 'elegraph à New-York, on se demande quel st ce programme, et on exprime à ce sujet es opinions nombreuses et divergentes. Etant onnés le caractère du président et la politi-ue qu'il a suivie jusqu'ici, on peut regarder omme certain qu'il n'essayera pas d'imposer ne intervention ni de provoquer le Mexique une guerre. On peut regarder également comme certain ue le général Huerta n'a pas besoin d'un pa-eil déploiement de toute la force navale amé-icaine pour se convaincre que les Etats-Unis ont en mesure d'obtenir satisfaction. On peut admettre aussi que toute la flotte e l'Atlantique n'a pas été envoyée à Tampico our obliger un commandant mexicain à tirer ne salve de 31 coups de canon en l'honneur u drapeau américain. Il y a déjà suffisamment de navires de guerre à Tampico pour aire disparaître la ville en quelques heures. Les Américains les mieux informés sont 'avis que le président Wilson a dû recevoir 'importantes nouvelles concernant la situa-ion dans la ville de Mexico et qu'il prend en e moment des précautions en vue d'événements futurs. Le public ignore ce qui se passe dans la apitale mexicaine; la censure, qui a été éta-lie par le général Huerta le 11 avril dernier, st très sévère, et aucune nouvelle ne trans-ire. Cependant on regarde comme certain ue les Etats-Unis, une fois leur flotte réunie ans les eaux mexicaines, pourraient envoyer IV000 marins et soldats à Mexico si leur pré-ence y était nécessaire pour protéger les iens des étrangers et des légations étrangè-es.Fox La politique aux Pays-Bas A PROCHAINE CONFERENCE DE LA PAIX LA HAYE, 16. — Le ministre des affaires trangères a reçu au Palais de la Paix le comité exécutif de l'Union interparlementaire, .e président, Lord Weardale, a présenté le rojet_ élaboré par la commission de l'Union u sujet de l'organisation du comité interna-onal de préparation de la troisième confé-ence de la paix. L'Union interparlementaire oudrait que le conseil administratif de la our d'arbitrage, composé des ministres ac-rédités à La Haye, fonctionne comme corps lectoral pour là désignation des membres du omité. Le ministre a répondu que les pourparlers ngagés par lui avec le gouvernement ru«se u sujet de l'institution du comité prépara-sire ne sont pas encore terminés, mais qu'il spérait pouvoir donner très prochainement ne réponse définitive au comité de l'Union mterparlementaire, qu'il remercia d'avoir ap-orté des éléments intéressants pouvant aider ux efforts du gouvernement néerlandais. La politique allemande M. VON BETHMANN A CORFOU CORFOU, 15. — L'empereur Guillaume est lié au-devant du chancelier de l'Empire et a éjeuné avec lui à bord du « Hohenzollern ». le soir, un dîner a eu lieu sur le yacht im-érial en l'honneur du chancelier. M. Streit assistait. M. Venizelos arrivera demain à lorfou. .'ODYSSEE DE L'AVIATEUR MICHEWSKY BERLIN, 16. — L'aviateur allemand Mi-hewsky, de Leipzig, raconte au « Berliner 'ageblatt » ses aventures en Russie : Parti, le 8 février, pour Kœnigsberg, il fut oussé par le vent du côté de l'Est et cher-ha à en profiter pour gagner un des records romis aux aviateurs allemands. Il passa la frontière russe, salué par 126 (?) oups de fusil, et il atterrit à Pschewkowo, lute de benzine. On l'accusa d'avoir survolé les forteresses e Neovgoreis et de Kalsch. Il fut arrêté et onduit à Pultusk; on le fouilla minutieuse-lent à l'hôtel de ville et on lui fit subir un remier interrogatoire, de huit heures du oir à quatre heures du matin. « Il fut consigné à l'hôtel et mis sous la sur-eillance d'un gendarme. Au bout de trois jours, un général arriva vec un état-major de Varsovie. 11 lui posa e nombreuses questions. A la suite de ce remier contact avec les autorités militaires, aviateur fut enfermé pendant une journée ans un cachot horriblement sale. Enfin on le transporta à la citadelle de Var-ovie où une cellule très propre le reçut pen-ant soixante-quatre jours. Le 8 avril, il comparut en conseil de guerre, ut condamné à trois mois de prison pour . iolation des règlements militaires russes. Miehewsky, qui avait déposé une caution e 3,000 roubles pour sa mise en liberté pro-isoire, compte aller sous peu accomplir sa >eïhe en Russie. j Il espère que le gouvernement voudra bien lui rendre son aéroplane. INCIDENT DE FRONTIERE ENTRE L'ALLEMAGNE ET LA RUSSIE BEBLIN, 15. — La « Gazette Nationale » raconte que le 8 avril a éclaté un assez grave incident de frontière entre l'Allemagne et la Russie. Des pêcheurs allemands, entraînés par le courant du côté droit du cours d'eau qui marque la frontière, près de Memel, furent accueillis à coups de feu par les douaniers russes. Un des pêcheurs eut les deux bras transpercés et fut blessé à la tête. Les douaniers furent aussitôt désarmés et punis par l'officier russe de garde; par conséquent, l'affaire ne peut avoir de conséquences au point de vue diplomatique, mais le pêcheur blessé demandera des dommages-intérêts à l'Etat russe. La politique française DECLARATION DE M. MILLERAND BORDEAUX, 16. — M. Millerand, ancien ministre de la guerre, président de la Fédération des gauches, a prononcé hier un discours dans lequel il a reproché à M. Malvy, ministre de l'intérieur, d'avoir déclaré que l'on allait étudier le retour par étapes à la loi de deux ans. M. Millerand espère que M. Doumergue rectifiera ce qu'a dit son collaborateur : « L'intérêt national de la France exige, en effet, que la loi soit appliquée telle qu'elle est, demain comme hier, sans reculer devant aucun sacrifice, puisque la nation fut la première à en accepter la nécessité. » UNE LETTRE DE M. BOURGEOIS CHALONS-SUR-MARNE, 16. — M. Léon Bourgeois a adressé aux associations républicaines de la Marne une lettre exposant ses vues sur la situation politique. Il exhorte tous les républicains à l'union. La campagne pour la représentation proportionnelle a été pour beaucoup dans la situation troublée actuelle. La loi de 3 ans est toujours nécessaire, mais il est convaincu qu'une réaction inévitable sortira bientôt des excès d'armement. Pour éviter les dépenses,-il faut réglementer rigoureusement 1-e déficit budgétaire. La politique italienne L'ENTREVUE D'ABBAZIA ROME, 16. — Le «Corrîere d'Italia» commente l'entrevue d'Abbazia et croit que la situation des Italiens en Autriche a été le principal objet des conversations. Il considère comme étant sans importance les incidents signalés par le? journaux, à savoir les coups de sifflet qui ont retenti à la gare Carpeneto et le discours croate prononcé par le syndic d'une abbaye. LES CHEMINOTS ROME, 15. — Une délégation de cheminots est arrivée aujourd'hui à Rome; elle sera reçue demain par le ministre des travaux publics.On croit généralement qu'un accord interviendra entre le gouvernement et les cheminots, et qu'à moins de nouveaux incidents la grève générale n'éclatera pas. Au moment de l'arrivée à Rome de la délégation, les cheminots romains ont injurié et frappé les journalistes présents en criant; «A bas la presse!» La situation au Mexique L'ATTITUDE DU PRESIDENT HUERTA WASHINGTON, 15. —• Lorsque M. O'Slaugh-nessy avertit le président, h 1er,qu'une démonstration navale allait avoir lieu, le général Huerta prétendit que l'arrestation des marins américains à la Vera-Cruz était un incident qui devait être réglé par l'arbitrage de la Cour de La Haye. Le président Wilson répondit que cette demande n'était qu'un subterfuge pour gagner du temps et que les Etats-Unis ne l'admettraient pas. On rapporte que des démonstrations antiaméricaines se sont produites à la Vera-Cruz et en d'autres endroits. LONDRES, 16. —Te «New-York Times* publie la dépêche suivante de Mexico: «Le général Huerta déclare que le Mexique n'a aucun conflit avec personne, avec, la grande nation américaine ipoins qu'avec toute autre. L'incident de Tampico n'a pas une importance spéciale. WASHINGTON, 16 — Le général Huerta a soumis hier les demandes des Etats-Unis au Sénat mexicain. Dépêches diverses UNE AVENTURE DU «HANSAu HAMBOURG, 16. — Le dirigeable «Hansa», parti hier soir, vers .11 heures, de Berlin est arrivé ce matin, à 7 1/2 heures, et a atterri normalement devant le hangar de Fuhlsbuttel. Le vent étant très violent et soufflant de côté, le «Hansa» n'a pas pu être introdui. dans le hangar, lequel n'est pas mobile. Le dirigeable a dû reprendre son vo et, après avoir évolué pendant deux heures au-dessus de la ville, il a atterri de nouveau devant le hangar, mais, le vent étant toujours aussi violertt, il a dû à nouveau s'élever dans les airs. ORAGE A MAYOTTE RARIS, 16.Le gouverneur de Madagascar a informé le ministère des colonies qu'un vio-lept orage a causé à l'île Mayotte, le 11 àv,ril, d'importants dégâts matériels aux bâtiments, aux routes et aux digues. Deux indigènes ont été noyés et deux ont été blessés. POUR EMPECHER LES COURSES DE CHEVAUX NEW-YORK, 16. — Hier, à Tulsa, dans l'Okîa-hoiiia, le gouvernement, désireux d'empêcher ies paris aux courses, a fait tirèr' par if. m'ilice une salve de coups de fusil au-dessus de la tête des jockeys a moment-où les chevaux entraient dans la ligi 3 droite. Aucun jockey n'a été blessé, mais la course s'est terminée par une débandade. Les autorités déclàrenl que si une nouvelle course est organisée, elles feront tirer sur les chevaux.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Toevoegen aan collectie

Periodes