Le messager de Bruxelles

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20 oktober 1915
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s.n. 1915, 20 Oktober. Le messager de Bruxelles. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/j38kd1rx74/
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LE MESSAGER DE BRUXELLES ( Bruxelles et Faubourgs : i 1 mois à mois 6 mois 1 au ABONNEMENTS <Fr- l oo\3 00 5 50 lo 00 | MiumuuHumu Banlieue et Province (serv. p'la poste) | Pr. 1.30 4-SO 8.50 16.00 Administration et Rédaction : 45, rue du Marché-aux-Poulets, 45, BRUXELLES ■ 1 Bureaux de Vente : I, Quai du Chantier, 1, BRUXELLES ■■■■ ■" PUBLICITÉ (Consulter notre tarif en dernière page) LE FRONT ITALIEN - CARINTHIE in » 11 mu il 1 un il 11 mi ii m—«111111111 1 ii 1 1 ni ■ inimiBwiiwiw in 'imni'imi niiin MBmiTHTi'Hiiii > i« 11—iiiimiimb m iihfh i r n in i iim m ~ • ~ 2 a s m jsmtam anManouiMna La Carinthie et le Haut Isonzo Le plateau de Kitn que montre notre cante est le berceau des pqpulations die Carn-iole et de Carinthie; Krn d'où en effet son nom aux Carni, peuple d'origine celtique qui l'hlabitak (ICarn-Kern signifie .rocher en oelt) ; le massif montagneux de Cariinthie fut érigé en duché par Charlemagne, l'empe-•reur Othon II en fit un -marquisat; il passa à l'Autriche en 1369; la Carinthie a une population essentiellement Slovène ; les massifs montagneux et les vallées principales de la Pnau de la Gail sont font peu habitées; l'ensemble de notre carte ne dépasse pas 400,000 habitants; tous sont catholiques sauf une minorité infime de luthériens.La Oairinithie ne forme que 281 villages sa capitale est Klagenfuit (voir à droite de la cante à l'est du lac de Werthersee sur un embranchement de ! la voie ferrée Vienne-Trieste) ; l'aspeot de la contrée est celui des monts dolo- , mi/tiques -taillés à coup de hache, abrupts eit dénudés; Ja vallée dé la , Meuse à Marche-Jes-Dames donne , -urne miniature saisissante de ces -reliefs où les combats sont extrêmement difficiles et sans objet. Le point oulmi- , nant de cette région est le Gross Gloch- , ner (3>7°o m.) ; au nord se trouve la chaîne des Alpes Noriques (Hohe 1 Tauern) ; au sud celle des Alpes Cair- , -niques et Juliennes; la Carinthie est 1 traversée de l'ouest à l'est par la ( Drave, grand affluent du Danube; < c'est dams l'exploitation minérale que , consiste la grande richesse diu pays; la J guerre actuelle y trouve des ressources j essentielles^ du mercure à Kappel, du ] plomb — le plus pur d'Europe — à , vmiacn, ou 1er, ou Dismiutn, au matei et de la calamine. La Carinthie suivant une autre éty-mologie que celle que nous donnions plus haut, doit son nom au Carentani, tribu wende de souche slave; elle faisait partie de la Norique au temps des Romains. En 788 elle fut réunie k l'empire franc; Charlemagne en fit un -margraviat ou marche. Par te traité de Verdun (845) elle échut, avec la Bavière, à Louis-le-Germanique; en 1336 elle passa à là maison d'Autriche iont elle n'a été séparée que de 1809 à 1814. De l'ouest à l'est, des derniers contreforts de la chaîne des Dolomites ju-s-q.u'k la partie supérieure du cours de ['Isonzo : notre carte donne -une idée ïxaote de la frontière austro-jtallienne qui constitue exactement le front de ;ombat où les chasseurs tyroliens et es alpiirai italiens luttent dans des régions désolées, à des altitudes qu'on pensait accessibles seulement aux cha^ mois, aux isards et aux bouquetins. wrograpiiiquenifin ceue îtgiou 1^1 un labyrinthe inextricable formé de chaînons, de pics isolés, de massifs, sans cohésion aucune. On se demande à quoi peuvent abou-tir -les opérations entreprises d'ans un secteur -tel que la vue de notre carte le représente. On conçoit que les combats de cette ligne de front qui ne s'écarte guère de -lia frontière des deux pays ne peuvent avoir aucun caractère décisif ; de temps à autre on apprend q-ue des combats d-'artillerie ont eu lieu, c'est tout; lorsque par aventure la chaîne des AJlpes de Carinthie offre un plateau, il est l'objet de -tentatives acharnées.Suivons pas à pas le tracé du front qui représente assez exactement -la partie médiane du vaste champ de bataille aus-tiro-i.talien entre la vallée de l'Adige et celle de l'Isonzo; les -terrains de combat y sont rares, la nature s'étant chargée de placer à peu près partout des barrières naturelles et impénétrables. A l'ouest nous remontons d'abord le monte Croce qui a été l'objet de vio- *_/V_MlI£/VJLilLlVJU10 puiui 1.1 Mi JJU'l n'appartenir ni à l'un ni à l'autre belligérant; de là, la plaine prend d-e la hauteur; le monte Peralba dépasse déjà deux mille mètres, plus loin le -massif de -la Creta Verde atteint une altitude moyenne de 2.600 mètres, c'est-à-dire à cent -mètres près la hauteur de l'observatoire du Pic du Midi d'Ossau dans les Pyrénées ; du Plocken à Pon-tebba n'ont eu lieu que des escarmouches sur les hauts massifs du Tirogho-fel.Pontebba et Malborghetto constituant pour ainsi dire l'entrée du vaste champ de bataille de l'Isonzo; la première localité souvent citée dans les communiqués est Malborghetto première station autrichienne sur la voie ferrée Udine-Klagenfurt, etc.. Le plateau de Malborghetto est peut-être aussi célèbre dans les annales de cette guerre que celui de Doberdo q-u'on rencontrera dans la carte suivante. Pontebba ne doit sa notoriété qu'à sa position frontière; devant Malbor- o".. 1-1 tivilio 1-4 V,- J» mement abruptes de Tarvis et du Wi.tschberg(2668 m.). A F-litsch nous atteignons le cours supérieur de l'Isonzo; ici les champs de bataille se multiplient; les hauteurs s'abaissent, les vallées deviennent rianites et fertiles jusqu'au désent rocailleux du Oarso qui s'étend de Gorz à Monfalcone; ;'est d'abord le haut plateau de Krn-, que les Italiens nomment Monte Nero, auis le village de Karfreit où les troupes de Victor Emmanuel III ont tenté k maintes reprises te passage de la rizière; -puis Tolmein (Tol-mino) où les mêmes tentatives ont été renouvelées; Mus au sud, le village de Canale est jne tête de pont importante; après :ette -localité, l'Isonzo grossi de l'Idria st d'une foule de petits affluents ainsi que des neiges des chaînes environnantes, prend des allures de torrent et xwile jusqu'à l'Adriatique sur un lit ie -rochers qui en interdisent la navigation. MERCREDI 20 OCTOBRE 1915 (Edition P. L. t.) — H" 338 r -, Ce l\u>»éro te rend eareeplioyncHentenl MO CE*T/MUES 31" ANNEE, — W 288

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Dit item is een uitgave in de reeks Le messager de Bruxelles behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1946.

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