Le messager de Bruxelles

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15 januari 1915
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s.n. 1915, 15 Januari. Le messager de Bruxelles. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/dv1cj8885v/
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Vendredi Î5 Janvier IIH5 (Edition P. L ii. — ° 65) Numéro lO Qmes 5|me Annee — N° 13 LE MESSAGER DE BRUXELLES JOURNAL QUOTIDIEN. ÉCONOMIQUE & FINANCIER A.honnements : Fendant la durée de la guerre 3 francs par mois (Bruxelles et faubourgs) avis. Adresser toute eorreepondanee à la direction du MESSAGER DE bruxelles ; Aucune quittance ne sera valable *1 elle ne porte la signature du dlreeteur du journal. Rédaction et Administration : 1, Quai clii Chantier», 1, Bruxelles. - Télépli. A 1(510 11 liMMiBir'i 1 r Tmrr—TT" -•|~i~n 11 " 1 1 11 " ■ mai intumiMH m-n—i. mi m PJkW'agiïia» îïi*< LA GUERRE La guerre a de ces sursauts -imprévus ; il y a trois semaines on parlait de violents combats sur 'la route d'Ypres à Roufers et notamment autour de Passohendaele ; lau-tjomrd'hui les correspondants des journaux hollandais annoncent que tout est calme dans cette région, d'un calme plat; à part <les ruines des maisons et des églises on ne se douterait pas que |a guerre aiit fait rage en cet endroit. Dans les combats devant Roulers, les Ail-iliés gagnèrent quelques centaines de mètres mais in'aillèrent .pas au delà; alors Ils Inte s'obstinèrent pas et leur activité se déroule maintenant plus au Sud vers Zillebeke et pluls à l'Ouest vers le littoral. Depuis 'la prise de St-Georges l'activité de l'infanterie a été réduite à sa plus simple expression; les intempéries, les inondations rendant les routes impraticables, il est devenu impossible d'(appuyer sérieusement une attaque. * * * Depuis quatre jours Soissons est de nouveau violemment bombardée ; en Champagne l'artillerie lourde française est entrée en jeu, mais lia aussi l'infanterie ne bouge guère. Du côté de St-Miihiiel où les Allemands ont pris au début de la guerre le fort du Camp des Romains la lutte est plus active ; les Français ont (légèrement recuilé de l'Ouest au Nord de St-Mihiel après la chute du fort; là •ils ont établi de -forte positions ; sur cette ligne qui protège Verdun d'un investissement complet se trouvent Thiaucourt, Flirey, Apremont quli est au S.-E. de St-Mihiel. A St-Mihiel qui était avant la guerre" une joîie petite ville de garnison, la vie normale est tout à faiiit arrêtée ; le feu de l'artillerie française a causé beaucoup de dégâts. U'n .règlement municipal oblige a enfermer les enfants, tant ils avaient causé d'accidents en jouant avec des grenades non ex-plosées qu'ils avaient trouvées dans les rues; personne .ne travaille, il n'y a plus ni industrie ni commerce. Dans les Vosges on -signale aussi quelques escarmouches avec des succès divers. En Pologne un regain d'activité semble renaître depuis deux jours; les rares commu niqués si peu explicites parlent.de trartehéeï. prises et reprises sur la rive gauche de la Vistule. En Bukovine, les têtes d'avant-garde russes ont dépassé Kispolung, une petite bourgade au S.-E. de Czernoviicz et -tout contre la frontière roumaine. * * * 4» On a tirés peu paillé du rôle de la marine française depuis 'le début de la guerre; à part lia mésaventure du sous-marin' Curie dans le port de Pola et le bombardement par une escadre alliée où se trouvait le Bouvet, les communiqués ne font guère mention d'une activité quelconque; dans l'Opinion un officier de marine donne de ce fait une explication qui est fort plausible : « C'est la guerre sournoi.se. Il y a des mines partout où la profondeur de la mer permet d'en placer, et nos dragueurs ont font à faire; ils ont du reste réussi à nous préserver jusqu'aujourd'hui, mais nous avons eu de la chanoe. Il y a aussi des sous-marins, et qui s'enhardissent : ils se sont tenus longtemps daffs les environs de Cattaro; voilà qu'ils viennent plus loin et l'un d'eux a touché l'un de nos cuirassés. C'est de lia chance encore pour .nous que l'avarie ne soit pas plus grave. Car nous risquons -ici beaucoup plus que les Anglais dants le Nord : ils ont des croiseurs légers pour tenir le blocus, et leurs cuirassés restent dans leurs ports, nous n'avons d'autre port que Mlailte, qui est trop loin, et. inous m'avons pas de petits croiseurs. Ce serait un miracle si nous faisions ce métier sans pertes. » Et voilà près de cinq mois que nous le faisons, constamment à la mer, même poi ; embarquer notre charbon que nous apportent des bateaux de ravitaillement, constamment sur .le qui-vive et cherchant des périscopes de sous-marins le jour, des formes de (torpilleurs la nuit. Combien nous désirons la bataille, la vraie bataille où l'on voit son ennemi, où l'on combat avec les mêmes armes, où l'on manœuvre pour imposer sa volonté, où l'on agit enfin ! Nous l'avions étudiée passionnément, cette bataille, nous étions prêts à la livrer même à un adversaire plus puissant, et voilà que nous sommes plus forts qu'il me faudrait, et mous ne savons que faire de notre .force... » Communiqués Officiels Communiqué Officiel Allemand Berlin, 14 janvier. (Communiqué officiel d'au-jourdhui) : Sur le front occidental. Dans les dunes, près de Nieuport et au sud-eet d'Ypres, des combats d'artillerie ont eu lieu. L'ennemi a bombardé compiètement Westende-Plage.Nos troupes ont passé à l'offensive dans la région, au nord-est de Soissons, sur les hauteurs de Vragrjy. Maigre le3 averses ininterrompues et le col détrempé, nous avons prôs les tranchées l'une après K utre, et nous avons fait prisonniers 14 officiers français et 1,130 hommes. Notre butin a été de 4 canons, 4 mitralleuses et un lance-mines. Au nord-est du camp de Ciiâions, les Français ont recommencé leurs attaques d'hier matin et £près-itf:Ji, av ic de nouvelles forces ; en différents end/oils, i'ennemi a réussi à prendre de nos tranchées, mais nous avons fini par reprendre celles-ci ; l'ennemi a subi, à cette occasion, de fortes pertes. Dans l'Argonne et dans les Vosges, rien d'important n'est à signaler. Sur le front oriental. Au sud-est de Gumbinnen et à l'est de Lôtzen, les attaques russes ont été repcussées; nous avons fait là plusieurs centaines de prisonniers. Communiqué Officiel Français Paris, 12 janvier. — Sur certains points du front nord-ot-est jusqu'à l'Oise, on signale de vio-ients combats d'artillerie. Au nord de Soissons, nous nous sommes rendus ma^t'es d'une nouvelle partie de tranchées. Sur le front de Soissons, à Reims, l'artillerie a également travaillé vigoureusement. La redoute de Perthes est l'objet d'un violent combat qui dure encore. Deux, attaques allemandes sur les Hauts-de-P/Ieuse ont été repoussées. Une comp-gnie allemande qui occupait le village de Saint-Sauveur a été repoussée. Sur les autres fronts, tout est calme. Dernière Heure | Tremblement de Terre en Italie Rome, 14 janvier. — Une dépêche nous apprend ' qu'Avezzano, près d'Aquita, aurait été complètement détruit par un tremblement de terre. Le nombre des survivants, dont une grande partie est blessée par surcroît, ne s'élèverait pas à mille. Les communications avec les villages voisins sont 1 interrompues. . -■ Rome, 14 janvier. — Le tremblement de terre dont fait mention notre précédente dépêche, a causé des dégâts importants dans toute la province de Rome. Terrecajetani a énormément souffert. A Marano, à Gosta, à Filettino, les édifices publics, les églises et de nombreuses maisons sont anéanties. On déplore des morts et de nombreux blessés. A Sabina, à Tivoli, à Montelani-co, à Cinelovomano, à Zagarolo, à Ferentino, à Palestrina, à Feugi, à Mortupo, à Velletri, on ne compte pas le nombre des maisons détruites. Rome, 14 janvier. — L'émotion est intense à Rome et dans toute l'Italie. On .a ressenti très loin les secousses sibmiques. A l^apies, la terre trembla pendant vingt secondes. La population, prise de panique, fuyait dans les rues. Rome, 14 janvier. — Le tremblement de terre étendit ses ravages au delà d'Avezzano, Célano, Callamels, jusqu'à Cerchio, et causa des désastres. Beaucoup de morts et de blessés partout, disent les dépêches laconiques : à Bussi, à Torre, à Cagnon, à Amiterno, à Sam, à Filies, à Ocre, à Castel, à Veochio Suibequo. Des troupes sont envoyées d'urgence sur les lieux du sinistre pour coopérer au sauvetage. Rome, 14 janvier. — Le bureau central de météorologie a enregistré une secousse sismique à 7 h. 53, elle dura quinze secondes et semblait se propager de l'est à l'ouest. Le phénomène eut son. maximum d'intensité entre Rome et Aquita. Rome, 14 janvier. — Al heure cette nuit, un train est entré en gare de Rome, avec plusieurs centaines de blessés. Les ministres assistaient à l'arrivée du convoi. LES TERMES GÉNÉRAUX DE LA. MARINE Amener. — Abaisser, faire descendre. On Lieue marine. — 1 /20e de degré, soii 3 millet, amène une voile, une embarcation, un pavillon. marins environ = 5 555 mèt. Appareillage. — Manoeuvre qui a pour but de Loch. — Instrument servant à mesurer la quitter un quai ou le mouillage pour prendre le large, vitesse du navire. Bâbord — La gauche du bâtiment en regar- Marque. — Veut généralement dire le pavillon dant l'avant. indiquant le grade de l'officier Balise. — Toute marque, PLAN SIMPLIFIÉ général embarqué. bouée, tige de fer, etc., indiquant D'UN NAV1RB ma'1ue Ministre, la un banc, un obstacle quelconque à marque du Commandant en chef, la navigation. Mille. — Le mille marin — Bastingage. — Muiaille de EtP3VG 1852 met. bois sur le pourtour du pont. A Nager. — Ramer. Berthon.— Petite einb'arca- /\ Nœud. — Sur la ligne (la tion en toile à 1 usage des torpil- / \ corde) du loch sont placés des leurs et des sous-marins. pig/jp AWclflt nœuds,espacés de i5m432. Soit la Bordée. — Partie de l'équi- ' \ uo" partie du mille; autant il en page dont tous les hommes font ls / \ file en 30" ( 120e partie de l'hetrre), quart ensemble. //nf](l/)\\ autant le bâtiment fera de milles Galibre. — Le calibre d'un g JUlM ^ à l'heure. canon est le diamètre de la bouche a ÙS&Ssk M Un bâtiment qui fait 25 nœuds et, par le fait, du projectile. S (ou plus exactement 25 milles à 6ap. — Direction de l'avant S 1 heure) marche donc à 25x1852 du bâtiment. 1/ = 46 kilm. 300. Carguer. — Retrousser une Ici 1 Palan. — Appareil composé voile pour la soustraire à l'action I S.«' 1 de 2 poulies multipliant la force du vent. I \ (y) / I exercée par les liommes. Couleurs. — Le pavillon na- I J j | Pavgis. — Décoration des tional ; on hisse les couleurs au S I ! jours de fêtes au moyen des dra- lever du soleil, on les rentre à son ] '-(p)-' peaux de signaux. coucher. J Point. — Lieu où se^trouve le Coopée. — Ouverture faite à ^ "O bâtiment. Faire le point, c'est de là muraille du bâtiment pour don- £, terminer exactement ce lieu par ner accès aux échelles permettant © Q latitude et longitude. de monter A bord ou d'en descendre. -O î/ffian "® Poupe. — Arrière du navire. Déborder. — Une embarca- ^3 eygï (û Prélart. —Grosse toile pour tion déborde lorsqu'elle s'éloigne ® H" protéger de la. pluie» du bord ou d'un quai. r\ Proue. — Avant du navire. Déplacement. — Poids du !\ j J / Quart. — Temps de setvice volume d ..-au déplacé par la coque li \ r S / I des officiers et de 1 équipige. En d'un navire. ÎS \l [/ Il général, on fait le quart à quatre. Doubler. — Doubler un na- 1 Jf cest-à-dire que pendant 24 heures vire, c'est le gagner de vitesse. Dou- In t|§§ïx5i (Il on est de sei vice 8 heures, 2« quarts * bler un cap, c'est le contourner. w M de 4 heures. Ecubier. — Trou pratiqué à j/Dofl A Baliier. — Faire route vers.... l'avant pour le passage des chaînes \\ "lB® /f rallier la terre, rallier le pavillon des ancres. \| / du Commandant en.chef. Etrave. — -Pièce de bois ou PMqe Arrière Rayon d'action. — Le rayon de fer qui limite le navireà l'aiant. y*3 jT d'action d un navire est la distance Evitage. — Mouvement du \ S qu'il peui parcouru sans renou- navire changeant de cap cous l in- \ È \eler ses approvisionnemejits de fluence du vent ou des couiants. charbon. Fret. — Ghargemeni. cargai- Poun« Sabori —Ouverture laissant son d un navire de commerce. uup passer ufie pièce de canon. Gaillard. — Partie du bâti- • Sonde. — Appareil destiné à ment située à. l'extrémité- Scliéma montrant les faces reconnaître la profondeur d'eau et Hubjot. — Petite ouverture, extérieures d un bateau. la nature du fond. en général ronde, dans'ln muraille " —* Soute. — Magasin : soute à d un bâtiment, destinée à aérer l'intérieur ; elle se poudres, h charbon, à voiles, â provisions,. ferme. Tirant d'eau. — Hauteur du navire, de la Jauge. — Détermination de là capacité de la 'igne de flottaison à la quille. cale d un navire . la jauge brute représente la capa- Tonneau ou tonne. — Mesure de Opacité, cné exacte ; la jauge nette, fa place réservée aux 1 m3 440 ou de poids, 1 000 kilogr. marchandises, défalcation faite des machines, des Tribord. — Droite du bâtiment lorsqu'on resoutes, du logement dej'équipage. garde l'avant. Larguer. — Laisser aller. Larguer un cordage, Volée. — Partie d'une bouche à feu antérieure une vode. à l'affût. Décharge simultanée des pièces d'un même Lest. — Matières pesantes placées dans la bord d un bâtiment. cale, pour donner de la stabilité au bâtiment. Youyou. — La plus petite embarcation du bord Nous conseillons à oe-ux de nos lecteurs que la -chose intéresse de découper ce tableau des termes généraux employés dans la marine, lequel .tableau pourra leur être fort -utile par îa suite. Chaque jour, en effet, nous sommes amenés à écrire — parlant des vaisseaux de guerre — des mots techniques pour la parfaite compréhemision desquels iil faut parfois recourir au dictioinlnaire. Nous avons fait, une fois pour toutes, le travail ci-dessus et nous,avons lieu de croire que il'on nous en saura gré. BW MARGE L'INVULNÉRABLE Un industriel parisien qui, portant le même nom que le vulgarisate-ur de la pomme de terre, me paraît doué comme celui-ci du génie de la réclame, met en vente un ustensile qui, en ce moment, est sans conteste d'utilité publique. Il s'agit d'un paraballe dont les effets annihilants sont, à ce qu'on assure, mervei-leux. Revêtu de cette* armure modem-style, chaque soldat, semblable au héros antique, peut se dire, conscient de son invulnérabilité: les débris m'atteignent sans m'épouvanter. Vous vous imagines sans doute qu'une telle merveille coûte des sommes fantastiques. Je songe, en effet, que les plus belles armures milanaises du, XVlme siècle, orgueil 'des collections de multimillionnaires, seraient transformées en vulgaires écumoires si on les soumettait pendant trente secondes au feu de l'infanterie moderrTfr. Eh bien, vous vous tromperiez du tout au tout si vous vous imaginiez que le prix des cuirasses croît en raison directe de leur efficacité. Le paraballe destiné à la poitrine se vend seulement un louis; pour la tête ou l'abdomen huit francs seulement. Oui n'a pas son petit paraballe?! Les statistiques, qui toujours viennent dépoétiser les faits, nous apprennent qu'à la guerre il faut dépenser quelque chose comme une centaine de mille francs pour tuer un homme; c'est du moins ce qui a été établi pour les guerres de 70, du Transvaal et de Mandchourie. Ceci étant érigé en axiome sur la foi de statistiques que je me garderai bien de discuter, on peut se demander pourquoi les ; gouvernements hésitent à consacrer la mo-: deste somme de trente-six francs, le prix ' d'un complet de la Belle Jardinière, pour i préserver de toute atteinte homicide le chef, ; la poitrine et l'abdomen de leurs soldats. ? C'est la sécurité, l'immunité, l'invulnérabilité à prix fixe, à prix réduit, au rabais. La nécessité de cet ustensile de protection se fait si bien sentir que l'on ne conçoit guère que son inventeur ait jugé nécessaire d'avoir recours à la publicité des journaux et du cinéma pour en assurer l'écoulement. Car, très averti des ressources de la publicité moderne, le dit inventeur n'a pas hésité i à faire établir un film reproduisant des e<xpé-1 riences plus sensationnelles les unes que les autres et représentant u-n monsieur muni du paraballe en question et subissant, impassible, une fusillade des plus nourries. Hélas, il est des expériences qui démontrent surtout leur inanité. Les inventeurs de cuirasses protectrices 1 sont légion. On vendait déjà de ces cuirasses sur les boulevards parisiens, lors du siège. Je n'irai pas jusqu'à dire que les gens de précaution qui s'en revêtirent furent les premiers à tomber sous les balles ennemies, mais je constate que l'une après l'autre, toutes ces inventions tombèrent dans l'oubli. Soyez persuadés qu'il en sera de même du nouveau plastron préconisé par l'inventeur parisien. V. G.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le messager de Bruxelles behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1946.

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