Le messager de Bruxelles

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28 februari 1915
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s.n. 1915, 28 Februari. Le messager de Bruxelles. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qr4nk36x6k/
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LE MESSAGER DE BRUXELLES JOURNAL QUOTIDIEN, ECONOMIQUE ET FINANCIER ABONNEMENTS : (Pendant la durée de la guerre) i mois . * fr. 1.50 3 » » 4-°o 1 an » 12.00 AVIS. — Adresser toute correspondance à la direction du « MESSA.CÎIQFI DE BRUXELLES » PUBLICITE : j 4ma page, la ligne fr. 0.30 Commerciale 13mt » » » 0.50 j 2™* » » » 1.00 Nécrol. la lig. 1.50; Judic. la lig. 0.S0 ; Financière : à forfait AUCUNE QUITTANCE NE SERA VALABLE SI ELLE NE PORTE LA SIGNATURE DU DIRECTEUR DU JOURNAL Hédactlon et ALdministrcitioii : Bruxelles, 1, Quai dix Chantier, 1, Bruxelles. - Téléphone -V ÎCSIO L'Œuvre de l'Alimentation à Bruxelles Maintenant que vous avez vu fabriquer la .soupe pour les petits, voulez-vous goûter à celle que nous faisons pour les grands, m'avait dit M. De-. .veen, l'autre jour en me reconduisant sur la iporte des 'locaux de la soupe scolaire. — Mais comment donc, m'étais-je écrié. 25 octobre : 24>53° l'itres ou 49,060 rations Pommes de terre 5,000 kilo* Viande 900 » Légumes (carott. et cél.) 1,200 » Oignons 500 » Riz 500 » Pâtes 500 » Graisse de boucherie 70 » Rendez-vous fut pris. Hier, des -pfii tron minet, nous arrivâmes aux an ciens locaux des établissements Var Gend, transformés — et comment — • en cuisine gigantesque. Le soleil s< lève à peine et déjà tout le monde es depuis longtemps à l'ouvrage. On m< présente à MM. Tocq et Antognoli les grands manitous de l'endroit Ceux-oi le plus aimablement du monde voulurent bien me renseigner avani que de me piloter au travers des installations de fortune. Au mois de .septembre dernier. M «l'échevin Jacqmin réunissait, dan< son cabinet à l'Hôtel de Ville, lej principaux hôteliers de Bruxelles, le; directeurs des services de la 6me division et les représentants de l'alimentation pour créer, à Bruxelles, l'œur vre de la soupe communale, afin dt venir en aide aux indigents qui pai suite de l'état de guerre sont actuellement sains ressources. Le Comité fut composé comme suit : M. Tock devint directeur ; M. De-veen fut chargé de l'achat des viandes et légumes frais ; MM. Mooyaert, Verlinden et Antognoli de la fabrication de la soupe ; M. Cattieau fut chargé des pains à fournir par les diverses boulangeries. En sept jours — un tour de force — les locaux des anciens établissements Van Gend furent mis en état. Des conduites d'amenée du gaz furent placées et 131 douches installées de manière à confectionner une première cuisson de 20,500 litres de soupe. Celle-ci nécessitant 2430 mètres c.uihes de car n,q r ir>nr Le 7 septembre, grâce à l'inlassable activité de chacun, il avait fallu si procurer environ 500 bidons, tous le; ustensiles, des provisions de légumes de viande, de pain, organiser les di vers services, tout étaiit prêt à fonc tionner... et tout fonctionna depuis, £ merveille, c'est une justice à rendre e le plus bel éloge que l'on puisse fa in à ceux qui sacrifiant leurs intérêts personnels, on mis tout leur temps e: leurs connaissances au service de h population nécessiteuse de Bruxelles La tâche est énorme, la ville d< Bruxelles comptait au 31 décembre dernier 176,000 habitants; sur et chiffre, un tiers actuellement est nourri par l'œuvre de l'alimentation et reçoit sans compter le charbon, les pommes de terre et de l'argent, un demi-litre de soupe et deux cents grammes de pain, ,1e tout, peut-on dire, gratuitement, le nombre de « clients » de l'œuvre payant cinq centimes par jour, étant excessivement réduit. —• Et ces fameuses soupes, comment les fabriquez-vous? M, Tocq ne répond pas à notre question. M. Antognoli « grand-maî-tre- queu » de la maison a un bon sourire. Tenez, fâiit-il, je ne vous attendais pas, voici quelques « menus » pris au hasard. 22 septembre : 17,960 litres ou 35,920 rations Pommes de terre 3,600 kilos Viande 700 » Riz 500 » Oignons 500 ;> Sel 100 » Poireau^ 500 bottes décembre ; 26,950 litres ou 53,900 rations Pommes de terre 5,500 kilo; Viande yoo j» Lêgumes(célér. et oig.) 1,400 » Riz 1,000 » Graisse de boucherie 80 » Actuellement, ajoute malicieusement mon interlocuteur, nous en sommes à 28,000 litres ûe soupe soit environ 5(3,000 rauons, exigeant, .rien que pour <le seul poste « pommes d« terre » 7,000 kilos de pommes de t^rre pelées, soit 9,000 kilos sont pelées, exigeant le travail journalier de soixante femmes, d'une machine et die quatre hommes pour le seul éplu-chage!Sachez que deux fois pair semaine on fait de la soupe aux choux avec du lard; ces jours-là, on diminue la quantité de viande en proportion de la quantité de lard ajoutée. — Mais quel est votre personnel? — Trente-quatre cuisiniers, trente hommes de peine ou plongeurs, deux équipes d'éplucheurs de légumes. Le transport de ila soupe se fait pair quatorze camions aux vingt-et-un bureaux de distribution. Le travail commence chez nous à 2 h. du matin; à ce moment les ouvriers gaziers allument les feux et les équipes de cuisiniers et de plongeurs arrivent. Les légumes ont été préparés la veille, la viande découpée est prête à la cuisson. Les os, placés dans des filets plombés afin d'empêcher les vols, sont plongés dans les douches; on les retire après la cuisson et on enlève la viande qui y adhère encore. Les cuisiniers, divisés en deux groupes surveillent un certain nombre de douches; chacun est responsable de sa section. Le chef dirige les groupes et distribue, car Le contrôle est minutieux, les quantités de produits qui doivent être placés dans chacune des douches. A 7 h. 1/2 du matin, les feux sont éteints et le remplissage des bidons commence aussitôt. C'est cette pittoresque opération que représente le cliché pris sur le vif que nous reproduisons aujourd'hui. Aussitôt après, un certain nombre de douches remises au feu pour la préparation de la seconde cuisson, 6,000 litres, qui est prête vers 10 h. 1/2. L'expédition est faite au moyen d< camions et d'autos. Deux employés surveillent cette opé ration en annotent au fur et à mesure, sur une fiche, le contenu de chaqu< bidon chargé ; cette fiche porte le numéro et l'adresse du local du quartier elfe est remise au convoyeur, qui doii la rapporter signée, au Bureau central après avoir fait constater que l'envo est arrivé en bon état à destination. Chaque comité envoie généralemeni le matin un délégué pour constater s: les bidons sont bien remplis et si k chargement a eu lieu conformémeni aux indications mentionnées sur la fiche. L'expédition commencée à 8 h. 1/2 est généralement terminée "à 11 heures. Tandis que l'on s'occupe de l'expédition de la soupe les cuisiniers procèdent au découpage et au désosse-ment de la viande pour la soupe du lendemain. Celle-ci est ensuite placée dans une armoire glacière. Un certain nombre de plongeurs aident au chargement des bidons et les autres préparent lies légumes. A midi, les cuisiniers quittent le local, en même temps qu'une brigade de plongeurs. L'autre brigade continue le travai de préparation des légumes et surveille la rentrée des bidons vides que ramène un service spécial de camionnage.Tous les bidons sont vérifiés un è un et mis en place pour le lendemain. Les derniers plongeurs quittent k local à 6 heures du soir. — Et comment diistri'bue-t-on la soupe ? — Chaque personne inscrite présente sa carte d'admission à l'entrée du local et la fait poinçonner; on lui remet aussitôt un petit bulletin sur lequel est indiqué le nombre de rations auxquelles elle a droit. . Au moment où .elle reçoit ses rations, elle restitue son bulletin. La distribution est faite par des personnes de bonne volonté; sous le contrôle des membres du Comité local. En général1 ces distributions sont faites avec beaucoup de soins et avec le souci visible d'accomplir un devoir de solidarité sociale. Aussitôt que l'a distribution est terminée, les bidons sont rincés à l'eau chaude additionnée de sel de soude et mis en bonne place, à la disposition des camionneurs qui viennent les reprendre dans l'après-midi. Je m'enhardes à demander : « Et cela coûte » ? — Cinquante mille francs environ par semaine, me répondit-on, dont la majeure partie est payée par le Comité Américain d'Alimentation, la Ville de Bruxelles subvenant quant au reste. Je prends congé de ces messieurs, lorsque l'un d'eux, sur le pas de la porte, me dit : — Alors vous n'en goûterez pas? Je me laisse tenter, l'odeur est si appétissante... Et puis l'Ecriture Sainte l'a dit : Le Bœuf se-nourira du produit de la meule qu'il aura tourné. Ch. D. EN MARGE LA BAGUE DE FER L'histoire se répète éternellement Pendant le siège de Carthage, la pû pulation civile apporta tous ses bijou; pour constituer le Trésor de guerr< nécessaire à la défense de la ville e les historiens ajoutent même que le; femmes sacrifièrent leur chevelurt afin qu'on en pu tisser les cordages qui manquaient au gréement de li flotte hâtivement construite. Ce dernier sacrifice à l'idée de la pairie, U sacrifice de la beauté, n'est-il pas ad■ mirable. Au début de la guerre actuelle, lei dames de Vienne ne sacrifièrent poini leur chevelure dont on n'avait nul besoin, mais apportèrent leurs bijoux en contribution volontaire à l'aeuvrt de la croix-rouge. Aux Etats-Unis, un comité s'est formé dans le même but et les sommes récoltées, grâce à la vente de ces bijoux, atteignaient récemment 1,200,000 marks. Les donataires reçoivent en échange de leurs bijoux une simple bague de fer créée spécialement pour la circonstance.En Belgique, où la charité a déjà été si rudement à contribution, et où il faudra encore qu'elle réalise bien des prodiges, une œuvre analogue ne trouverait-elle pas admirablement sa tlace. Sacrifier un bi]0u, un souvenir n'est-ce pas donner plus que de l'or e quelle plus belle et plus noble parur< peut-on imaginer que ce simple an nean. de fer commémorant en mêrtu temps et l'époque effroyable que nou: traversons et l'admirable élan de cha rité et de solidarité qui a si étroite ment rapproché les classes sociales naguère encore ennemies. Je suis persuadé que l'anneau dt fer aurait beaucoup de succès en notn pays et que de génération en généra, tion on conserverait dans les famillei l'héroïque bijou évocateur de no< peines et de notre indéfectible espérance.De cet anneau quel artiste créera lt dessin. C'est ce que le « Messager de Bruxelles » dira bientôt à ses lecteurs en leur annonçant qu'il a pris l'initia, tive d'une telle œuvre en Belgique. Quant aux donateurs, je suis bien persuadé qu'ils ne manqueront pas. Qui ne voudrait avoir sa bague de fer. V. G. BULLETIN DU JOUR Le bombardement des Dardanelle; semble être le prélude d'opérations importantes dans cette région; il importe en effet pour les Alliés de donner dt l'air a la Russie; ce pays a beaucoup de blé, il est vrai, mais pour certaines denrées est encore bien plus isolé du monde que l'Allemagne. Enj effet, la mer Blanche, devant le port d'Arkhangel est'prise par les glace-, et ne sera ouverte à la navigation qu'au mois de mai; la Baltique est hermétiquement fermée et la mer Noire est défendue par les Dardanelles et le Bosphore; Vladivostok est trop loin pour être de quelque utilité la Russie doit aspirer à se voir ouvri une ligne maritime vers Odessa pa où elle pourrait recevoir les denrée; alimentaires qui lui sont de toute né cessité. Mais du bombardement des forts d< l'embouchure des Dardanelles au pas sage libre vers la mer Noire et mêm< au bombardement de Constanfcinopk il y a encore de la marge, il y a um ligne de forts intérieurs qui ne semble pas encore avoir été atteinte, il y a ur réseau de mines; il y a le Goëben, k Breslau et même le Hamidié, et il esi vraisemblabl'e que deux ou trois sous-marins ont été montés dans le Bosphore depuis le début des hostilités Ceci ne veut pas dire que le fait ne s'accomplira pas, mais les stratège; qui considèrent déjà l'ouverture de; Dardanelles comme un fait accompli prennent un peu vite les désirs de leur impatience pour la réalité. Comme on s'en rendra compte pai notre cliché, les Dardanelles n'ont pas plus de 70 kilomètres de long et un kilomètre et demi de large à l'endroit où les défenses sont lès plus fortes. Le passage des Dardanelles est une opération que tous les conquérants ont envisagée depuis que Xerxès établit son pont de bateaux entre l'Asie et 'la presqu'île de Gallipoli; le plan projeté a été invariablement un débarquement au golfe de Saros. Un corps de débarquement appuyé par une force navale serait à même d'accomplir un raid sur Constantino-ple.Le Times croit que les Turcs ont rassemblé leurs meilleures troupes vers la mer de Marmara. POUR LES OFFICIERS OBSERVATEURS Frappé du trop grand nombre de semis officiers ou d'officiers observateurs griè vement atteints au moment où ils haus saient la tête au-dessus de la tranchée pour repérer à la lorgnette les position ennemies, un officier d'administratioi de l'armée territoriale française, le oapi taine Broyant, a imaginé un casque pro tecteur, dont la terrifiante silhouette, i elle saule, exercera une intimidation. L'armature en est de tôle d'acier dur chromé au nickel pur et imperforable Non seulement la faoe de l'observateur s< trouve ainsi protégée, mais aussi se; mains, les jumelles, grâce à un mécanis me aussi simple qu'ingénieux, étant mise* an» point automatiquement. UN DEPUTE TOMBE AU CHAMP D'HONNEUR Frédéric Chevillon, député des Bouches-du Rhône, est tombé au champ d'honneui dans l'Argonne. C'est le quatrième député français tu^ depuis le commencement de la guerre. COMMUNIQUÉS Communiqué Officiel Allemand Berlin, 27 février : Sur le front occidental En Champagne, les Français ont renouvelé hier et cette nuit leurs attaques avec de gros effectifs.En certains endroits, le combat continue encore ; ailleurs, nous avons repoussé ces attaques. Au nord de Verdun, nous avons fait une attaque sur une partie des positions françaises ; le combat continue. Rien de spécial sur le restant du front. Sur le front oriental Au nord-ouest de Grcdno, à l'ouest de Lomscha et au sud de Prajnysz, de nouvelles forces russes sont entrées en ligne et ont commencé une attaque sur la Skro-da, au. sud de Kolno ; nous avons fait 1,100 prisonniers. Sur la rive gauche de la Vistule, tout est calme. Communiqué Officiel Autrichien Vienne, 27 février. (Communiqué officiel d'hier) : En Pologne russe, dans les passages à l'est de Przeborz, un violent combat d'artillerie a lieu. Sur le restant du front, au nord de la Vistule et en Galicie orientale, la tranquillité régna la plupart dut temps. Dans les Carpathes, des attaques ennemies échouèrent dans La Vallée d'Ondava, ainsi que près de nos positions au nord de la crête de Volovec. Par la prise d'assaut d'une hauteur, nous avons fait de nouveau, au sud-est de la Galicie, 1,220 prisonniers russes. Communiqué Officiel Français Paris, 24 février, 11 heures soir. — Entre la Lys et l'Aisne, de violents combats d'artillerie ont eu lieu avec succès pour nous. En Champagne, nous avons fait des progrès au nord du Mesmi, et repoussé des contre-attaques. Nos aviateurs ont lancé 60 bombes sur des stations, des convois et des troupes ennemies. Entre l'Argonne et la Meuse, nous avons gagné du terrain. L'ennemi a tenté en vain de reprendre des tranchées. Paris, 25 février, 3 heures soir. —- Près Dernières Dépêches LE BOMBARDEMENT DES DARDANELLE! Sol'ia. — Des voyageurs anglais arri vés de Constantinople à Dedeagatch an noncent que tous les, sujets anglais seron probablement expulsés de la capitale ot tomane si le bombardement des Darda nelles continue. ETATS-UNIS ET JAPON Londres» — Selon une dépêche de Was hington au « Daily Telegraph », le gouver nement américain adressera au Japor une note lui demandant si les revendi cations qu'il a présentées au gouverne ment chinois sont parfaitement confor mes aux principes de la porte ouverte de l'indépendance territoriale et de l'in tégrité nationale de la Chine, que le; Etats-Unis sê sont engagés à défendre. A BELFORT La population civile, évacuée par ordre dès le début des hostilités, est rentrée peu à peu. Le gouverneur général a même fait publier un décret déclinant toute responsabilité vis-à-vis de ses administrés, mais on reste « quand même ». Les rues de la ville et les faubourgs ont repris leur aspect habituel. Lélément militaire y est plus nombreux qu'en temps de paix. Les uniformes de tous genres, de toutes couleurs ajoutent une note pittoresque à cette cité que l'on pourrait croire morose et qui, au contraire, a une allure pimpante et gaie. LE RECORD DE LA TRANCHEE C'est une question qui pique l'émulation des troupiers de connaître quelle est l'unité qui détient, à l'heure actuelle, le record de la tranchée. Des zouaves en revendiquaient récemment l'honneur, avec cent quatorze jours « dans les trous », mais voici que le 49e bataillon de chasseurs à pied français s'enorgueillit d'être à B..., depuis le 18 septembre, soit cent cinquante-quatre jours. Le concours reste ouvert... UN BATEAU AMERICAIN COULE ■ Washington, 25 février. — Le steamer américain « Carib » a touché une mine et a coulé dans la mer du Nord vers la côte allemande. Il y avait à bord 4,600 balles de coton. COMBATS AUX ILES O11 mande d'Athènes que les cuirassés alliés ont bombardé des camps turcs près de l'île Tenedos. Les Turcs ont répondu au feu de l'ennemi. de Lombartzyde, notre artillerie a démoli un poste d'observation de l'ennemi. Sur les Hauts-de-Meuse, notre artillerie a réduit au silence des batteries ennemies. Nous avons avancé dans le Bois-Brûlfi (près Apremont). Communiqué Officiel Russe Pétrograd, 25 février. Le 23, des combats ont eu lieu au nord de Grodno, dans les environs de Jastzemba et Stabin. Deux de nos régiments de la 29° division, sortant des bois d'Augustowo, ont repoussé l'ennemi. Des patrouilles ennemies ont tenté de traverser le Niémen. La bataille sur la Narew continue ; les Allemands attaquent sur tout le front de la Bobr, depuis la région Jedvabno jusqu'à la Vistule, à Bodzanow. Dans la région de Prasnysz, les combats continuent avec une grande violence. Sur la rive gauche de la Vistule, nous avons repoussé de violentes attaques sur le village de Boguslaw (à l'est d'Oposcti-nick et de Lopusko). Dans les Carpathes, violents combats à l'ouest de Lupkow. Dans la région de Munkacz, nos troupes ont avancé ; près de Zavadkta, nous avons pris le 22 trois lignes de tranchées sur la hauteur 901. Les attaques des Allemands au sud de Koziewka ont été repoussées ; à la passe de Dukla, nous avons pris, après un violent combat, les hauteurs de la rive droite de la Rozanka. Nous avons passé à l'offensive vers Do-lina et Halicz, où de violents combats ont commencé. Communiqué Officiel Turc Constantinople, 27 février. — Suivant avis de Erzeroum, le calme règne sur le front du Caucase par suite de la neige qui a, en certains endroits, un mètre de hauteur Aux endroits où il y a peu de neige, nous avons obtenu d'importants succès, Avant-hier, Taschat ainsi que Doshkem ont été emportés d'assaut ; l'ennemi pour-suivi s'est retiré dans la direction de Ba-toum. LA REVOLUTION AU MEXIQUE Washington. — D'après des nouvelles de source officielle, le général Zapata a fait détruire lefe conduites d'eau de la ville de Mexico. La ville serait, en outre, menacée de famine. LE CONSEIL DES MINISTRES D'ITALIE Rome. — Le conseil des ministres s'est réuni hier après-midi. La séance a été consacrée à la discussion de la taxe ma-xima du pain. Les ministres se sont occupés également de la question des Wagons de chemins de fer retenus à la frontière ainsi que de l'ordre du jour des travaux parlementaires. L'ITALIE SE PREOCCUPE DE LA CONTREBANDE DE GUERRE Rome. — Différents journaux s'occupent de la question de la contrebande de guerre qui continue malgré les dispositions du gouvernement. PRECAUTIONS EN HOLLANDE La Haye. — On annonce qu'à la suite de la saisie par les autorités navales allemandes de quelques barques de pêche hollandaises, le gouvernement a prescrit que tous les bateaux sortant des eaux territoriales doivent être en possession d'une déclaration en langue allemande et en langue anglaise, signée par les autorités militaires et contenant l'indication des noms, résidence et nationalité des membres de l'équipage, en plus du document qui, conformément à l'article 12 de la convention de la mer du Nord, prouve la nationalité du bâtiment. RENCONTRE D'EMPEREURS Genève, 24 février. — Il est question d'une prochaine entrevue entre le kaiser et l'empereur François-Joseph. Les detux souverains se rencontreraient dans une ville voisine de la frontièré austro-allemande.NAVIRES TORPILLES Londres, 26 février. — Le steamer « Rio Parana », en route pour Porto-Ferraie, et le steamer « Harpalion », en route pour Newport-News, ont été torpillés à la hauteur de Beachy-Head. Les équipages ont pu être samés à l'exception de trois Chinois, qui ont péri dans l'explosion. MORT DE BRAVES On annonce sur le front près de Noiroy, la mort du capitaine Jacques Cochin, fils du député Deny.< Cochin. Le fils de l'ancien ministre des colonies Guieysse vient de mourir des suites de ses blessures. Le général de brigade anglais Gough, blessé grièvement le 20 février, est mort avant-hier. dimanche 28 Février 1915 (Edition P. L. G. — i\° 108) JLe Numéro ÎO Cmea Ume Année — NQ 58

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Dit item is een uitgave in de reeks Le messager de Bruxelles behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1946.

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