Le messager de Bruxelles

1677 0
13 januari 1915
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1915, 13 Januari. Le messager de Bruxelles. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2j6833nh0r/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

LE MESSAGER DE BRUXELLES JOURNAL QUOTIDIEN, ÉCONOMIQUE & FINANCIER Abonnements: Pendant la durée de la guerre 3 francs par mois (Bruxelles et fauboxîrgs) ftVSS. — Adresser toute correspondance à la direction du MESSAGER DE BRUXELLES Aucune quittance ne sera valable ai elle na porte la aignatura du directeur du journal. Rédaction et Administration s 1, Quai du Chantier, 1, Bruxelles. - Véléphu A 1610 Nieuport - Canal de l'Yser Yser, Yperlée ; deux soeu'sg, presque jumelles. Si teindrement unies qu'elles se confondent entre elles. On les croyait folâtres ; les voici très sévères. Moralité : Les petits ruisseaux font les grandes... misères. Sous le grand vent qui souffle, sous lia plutie qui tombe pa paquets, comme si les Les armées en ptrésenee mettenit en œuvre itouis les moyens qu'elfes omit de se renseigner quant à teuir positions respectives. Rien ne sent de sortir en masses pour rencontrer à un kilomètre du point de départ de sérieuses difficultés qu'il faut s'employer à surmonter. paradisiaques écluses avaient tout à coup une chute d'eau de milliers de kilomètres, les bords du canal de ll'Yser sont plus mornes, plus désolés que jamais. L'hiver et lia guerre ont arrêté tout trafic en ces parages ©t, en dehors des combattants qui naguère s'escrimèrent là-bas, il semble bien que plus personne ne fréquente ces parages. Personne, c'est beaucoup dire si je veux ■entendre par là que, hormis les mariniers aujourd'hui bloqués dans lies ports de commerce et les riverains qui ont déserté leur home jadis d'une tranquillité si profonde, nuil être humain ne fréquente ces parages. 11 y a ceux que l'on voit et ceux qui ont les meilleures raisons du monde d'e ne se pas montrer. Gouverner c'est prévoir, maxime dont l'opportun hé apparaît nettement en temps «e guerre. Donc, les belligérants prévoient et prévoir ici c'est prévenir une attaque possible. Les guetteurs s'en chargent. Les guetteurs ont un rôle bien défini. Ils servent admirablement l'es corps d'armées. Aussi ne vous fiez pas à l'apparence de tranquillité profonde du paysage que vous avez sous les yeux. Il se pourrait fort bien qu'il y eût là des guetteurs très partisans du grand anonymat et prisant fort là modestie de la violette. » Pour vivre heureux, pensent-i'ls, vivons cachés. E. FONCLOS. Communiqués Officiels Communiqué Officiel Allemand Au sud de canal de La Bassée, il y a eu quelques eomauts sans résultats. Au nord de Crony, il y eu, hier soir, quelques attaques françaises. Nous avons repoussé oeîles-cî avec de fortes pertes pour l'ennemi. Les combats ont recommencé ce matin. A Perthes, nous avons également repoussé des attaques françaises , hier r près-midi. Dans les Argonnes, sur la route j rosnaie.e, nous avons emporté un point sîratégi- ! que français et nous avons fait prisonniers 2 officiers et 14Q hommes. Dans la partie orientale des A.gonnes', nous avons fait prisonniers, depuis le 8 janvier, 1 major, 3 commandants, 15 lieutenants et 3G0 hommes. Nous avons repoussé les attaques françaises près de Ally, au sud de Saint-Mihiel. Il n'y a rien de neuf en Prusse orientale ; les attaques russes dans le nord de la Pologne n'ont pas eu de succès. Nos attaques à l'ouest de la Vis-tu ie ont progressé malgré le mauvais temps. A l'est de la Pilika, la situation est la même. Communiqué Officiel Autrichien Vienne, 12 >anvier.(Communiqué officiel d'hier) : lin PcîGçrsf russe, ia situation n'a pas changé. Sur la Nida inférieure, de violents combats ont eu lieu hier, les Russes ayant passé à l'offensive dans ce secteur. Ils essayèrent de passer le fleuve en plusieurs endroits avec des forces importantes. lis furent repoussés partout avec des pertes considérables. Dans les cols de Machbarabsch, de violents combats d'artillerie ont lieu, qui durèrent plusieurs heures. Sur les autres fronts, il n'y a rien à signaler. Communiqué Officiel Français Paris, 9 janvier, 11 heures soir. — Au nord de Soissons, nous avons maintenu les progrès faits hier ; une nàuvelle attaque des Allemands a été arrêtée. Entre les tranchéesque nous avc-ns reprises entre Pertftos-les-Hurlus et la colline 200, l'ennemi a tait également une attaque ; il a été rejeté. Paris, 10 janvier, 3 heures soir. — En Champagne, notre artillerie a fait un feu violen^ sur les tranchées ennemies. Nous avons organisé les tranchées conquises à Perthes. Une contre-attaque allemande à l'ouest de Per-tiies a été rejetée. A la ferme de Beau-Séjour, nous avons fait des progrès à l'ouest et pris une redoute au nord de la ferme. Notre feu d'artillerie a arrêté une attaque dans les bois d'Apremont. Nous avons également arrêté des attaques dans les Vosges, à Waltwiller et à Thann. Communiqué Officiel Russe Pétrograd, 8 janvier. — Sur la rive gauche de la Vistule, le 6 janvier, l'accalmie a été presque ; générale, sauf sur le front Soukha-Bolimoff, où une action de détail a eu lieu. Les Allemands ,pour approcher de nos positions, cherchent à appliquer les procédés de la guerre de siège, en avançant, dans certains endroits, au moyen de la sape et en utilisant, pour se mettre à couvert, des boucliers d'acier. Communiqué Officiel Anglais Londres, 10 janvier. — Le ministère anglais communique la réponse de l'Angleterre à la note des Etats-Unis. Cette note compare, entre autres, le total des exportations des Etats-Unis vers les principaux pays neutres en novembre 1913 et novembre 1914. Nov. 1913 Nov.1914 Suède dolî. 377,000 2,858,000 Norvège 477^000 2,318,000 Danemark 558,000 7,101,000 Italie 2,971,000 4,781,000 Hollande 4,389,000 3,960,000 La réponse fait aussi remarquer le peu de navires qui ont été retenus par le tribunal de prises ce qui a été favorable aux pays neutres. Du 4 août au 3 janvier, il y a eu 773 bateaux américains qui sont allés vers les pays neutres, et 45 seulement ont été retenus par le tribunal de prises. Dans la réponse ont parle aussi des grandes difficultés inhérentes à la visite des navires en pleine mer et la nécessité de faire cette visite dans un port. Le coton n'a jamais été sur la liste des marchandises de contrebande, mais l'Angleterre avait été avisée de ce que du cuivre se trouvait caché dans les cargaisons de coton. Le seul moyen est donc de vérifier les balles, de les débarquer et de les peser, toutes manifestations possibles uniquement dans un port. Dans la réponse, l'Angleterre dit aussi qu'il lui est difficile d'accorder l'exportation des caoutr choucs de ses colonies vers l'Amérique. Le ministre lord Grey, qui a signé la réponse, dit en finale que l'Angleterre est très désireuse d'accorder toutes facilités aux Etats-Unis et aux autres pays neutres et qu'il est certain que tout s'arrangera dans l'intérêt commun. LA GUERRE Après une accalmie relative, qui n'avait guère été troublée qiue par des duells d'artillerie, l'activité des belligérants semble s'être tout à coup réveillée, depuis la mer du Nord jusqu'à l'Alsace. La guerre de mines fait irage sur presque tous les points et, pour la possession de quelques mètres de tranchées, le feu se rallume d'un bout à l'autre du front. La bataille continue très violente entre Lombaeritzyde et Westende et près de S'aimt-Georges, mlallgré le mauvais temps. Dixmude étant aux mains des Allenands, l'Yser forme la l'igné de séparation entre les adversaires. Les alliés se maintiennent à l'ouest d'Hoogebrug, près du fort. Les adversaires sont fortement retranchés dans les maisons en ruines. Dans le secteur de Reims, depuis les abords nord de la ville jusqu'à Souain, de violents combats d'infanterie ont été livrés. Du côté de l'Argonne, lia lutte paraît également fort chaude. Les Allemands n'ont pas renoncé à faiire par là une trouée qiui, en les rapprochant de Verdun, leur pernettrait de donner la main à celles dte leurs troupes qui se cramponnent aux Hauts-de-Meuse. Les Français ont fait dans cette région difficile, un établissement solide. On voit par le dernier communiqué que les Français ont échappé aux coups des batteries adverses. » * * Examinant les pertes subies par la marine anglaise, lord Gnewe, a donné aux Communes Dernières Dépêches On télégraphie de Trieste au « Giornale d'Ita-lia » : . « Ces jours-ci, de nombreuses troupes allemandes, composées en majeure partie de Bavarois et provenant des régions de Salzbourg, Franzelfeste, Toblach, ont été envoyées vers la Hongrie orientale, la Bosnie et l'Herzégovine. On dit que, jusqu'à présent, 50,000 ou 60,000 hommes ont passé, mais d'autres sont attendus, devant porter leur nombre à 100,000 ou 300,000. Ce fort contingent allemand est destiné à renforcer l'armée autrichienne forte de 200,000 à 300,000 hommes, qui s'apprête à faire très prochainement une nouvelle tentative contre la Serbie. L'intervention des troupes allemandes, dans cette action contre les Serbes, aurait été décidée, il y a une vingtaine de jours, à la suite du désir exprimé par de très hautes personnalités autrichiennes qui sentent la nécessité absolue de re-hausser le prestige militaire de l'armée autrichienne. » Les ministères de la marine, de l'intérieur d'Italie et l'ambassade d'Allemagne sont depuis plusieurs jours en conversation animée au suiet d'un vapeur allemand chargé de sept cents tonnes d'explosifs à destination de la Turquie, arrivé à Na-pies le 29 ou le 30 décembre, et qui cherche naturellement à terminer son voyage. Sur un rapport explicite adressé par les autorités du port de Naples au ministère de la marine, affirmant la présence d'explosifs, le bateau, en raison du danger, fut éloigné du port de Naples deux jours après son arrivée et envoyé à Baja, dans la haie de Naples. L'intervention de l'ambassade d'Allemagne a retardé jusqu'à aujourd'hui l'envoi d'un haut fonctionnaire du bureau des explosifs au ministère de la marine, chargé de vérifier la nature de ces explosifs. On télégraphie de Nish : Le 3 janvier, l'ennemi, avec des forces assez grandes, a occupé La petite île d'Ada-Tzigalia, près de Belgrade. Dans la nuit du*l au 5 janvier, de petits détachements de nos troupes ont surpris les Autrichiens et les ont mis en déroute ; nous avons fait prisonniers 45 soldats, 1 sergent-major et 2 sergents.Nos pertes ont ét4 insignifiantes. En dehors de cet engagement, rien d'important n'est à signaler sur aucun des fronts. Naby bey, ambassadeur de Turquie à Rome, a eu, ces jours-ci, de fréquentes entrevues avec M. Sonnino, ministre des affaires étrangères d'Italie.Aucune solution effective n'a pourtant encore été donnée à l'incident d'Hodeïdah. Toutefois, dans les milieux officiels, on affirme que les satisfactions et les réparations dues à l'Italie ne sauraient tarder à être acquises. Le gouvernement italien est décidé, en effet, à mettre fin aux atermoiements du gouvernement turc. De source absolument sûre, on apprend qu'il n'existe pas de crise ministérielle en Bulgarie, mais seulement une vive compétition entre différents hommes politiques pour un portefeuille ministériel vaoant. Le ministère Dadoslavoff est absolument uni sur des détails qui établissent que llà perte du Bulwark est due à un accident et mon à une altération des poudres. Lord Crewe déclare que l'Amirauté estime que île Formidable a été ooulé pair deux torpilles de sous-marins. Lors diu torpillage du Formidable, le capitaine de ce navire donna par signaux à un autre bâtiment, qui se portait à son secours, lie conseill de ne pas avancer en raison du danger qu'aurait couru ce bâtiment d'être attaqué par les sous-marins. Le capitaine préféra mourir que de risquer la vie de ses camarades de Ja flotte. Le capitaine, l'équipage et les sauveteurs du Formidable ont Observé les nobles traditions des marines mondiales. m • * Bucarest. — Les autorités militaires s'occupent actuellement de l'organisation et de l'aménagement des hôpitaux et ambulances. Plusieurs monuments de Bucarest, notamment l'Institut Pomipilian, d'autres instituts et toutes les maisons non louées ont été réquisitionnées à cet effet. D'autre part, l'organisation des comités privés pour le recrutement des sœurs de charité, infirmières, médecins, et la confection d'objets de pansement et de lingerie, est déjà commencée dans toute la Roumanie. Il est évident que tout ce qui précède sont des simple mesures dte précaution. la question extérieure et Bien décidé à gardër uùe . complété neutralité à 1 égard de la Roumanie. La Bulgarie n'a pas encore formulé de revendications positives concernant la Macédoine. On mande de Trieste au « Piccolo » : « Le général Marich, qui létait attablé à la terrasse d'un café de Trieste, a été blessé de deux coups de revolver. Le coupable, ,un nommé Lucich, s'est ensuite suicidé. » L'Almanach de Gotha enregistre la mort de sept princes allemands tués à la guerre : Frédéric et Ernest de Saxe Meiningen, Max de Hesse, Rudolf et Ernest de Lippe, Wobrath de Waldeck-Pyrmont, Henry XV de Reus. Le prince Oleg, de la famille impériale russe, est tombé aui champ d'honneur. Londres. — Le service de la statistique du Royaume-Uni communique ce détail que le prix des vivres a augmenté, du fait de la guerre, de près de 20 p. c., par rapport aux prix de l'an dernier. Amsterdam. — Cinq cents réfugiés belges venant dî'Amsterdam, d'Haarlem et de Rotterdam, ont quitté la Hollande hier, sur un navire du Great Eastern Rallway, à destination de l'Angleterre. Christiania. — Aucun navire postal n'ose plus s'avanturer, la nuit tombée, sur les côtes de la Suède et de la Norvège, le danger des mines flottantes augmentant chaque jour. Le vapeur allemand « Otavi » est arrivé le 4 janvier à Las^almas, avec les équipages du vapeur /anglais « Bellevue », du vapeur français « Mont-Angel » et deux officiers et un homme du voilier français « Union », tous coulés dans l'Atlantique par le croiseur auxiliaire allemand « Kronprinz-Wilhelm ». * Les officiers et marins débarqués à Las Palmas (en tout 61 hommes), sont rapatriés à la Pallice par le vapeur .anglais « Oronsa », qui a quitté Las Palmas le 4 au soir. La commission de la marine marchande française, réunie sous la présidence de M. Guernier, a examiné les décrets pris pour l'organisation et le fonctionnement de l'assurance par l'Etat des navires et cargaisons contre les risques de guerre et a émis l'avis de les ratifier, sous réserve d'une modification de détail. Le président a ensuite rendu compte des décisions qui avaient été sollicitées du ministre de la marine pour permettre l'armement partiel à la grande pêche et des démarches qu'il a faites en vue d'obtenir que les armateurs français soient autorisés à se porter adjudicataires des navires capturés sur l'Allemagne par la marine britannique. La commission a, en outre, décidé de mettre à l'ordre du jour de sa séance de mercredi la nomination de plusieurs rapporteurs chargés d'étudier la question que soulève la reprise des affaires au point de vue de la marine marchande. Dans la région du village de Saukla, Les Allemands qui s'étaient emparés, dans la nuit du 6, ' des tranchées russes, en ont été délogés le matin à la baïonnette. En Galicie, on ne signale aucune modification importante. Mercredi 13 Janvier iîHS (Edita P. L. ti. — 63? JLe Numéro ÎO 51me Annee — N° 13

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le messager de Bruxelles behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1946.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes