Le mouvement géographique: journal populaire des sciences géographiques

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01 februari 1914
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s.n. 1914, 01 Februari. Le mouvement géographique: journal populaire des sciences géographiques. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0g3gx4608m/
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ABONNEMENTS Belgique . . . . 12 francs par an. Union postale . . 15 — — On s'abonne au siège du iournal et dans tous les bureaux de poste. JOURNAL PARAISSANT TOUS LES DIMANCHES PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DE A.-J. WAUTERS, 8icrétairi général di la compagnii do congo pobb lé commercé ét l'indubtrié. BUREAUX ADMINISTRATION ET REDACTION 13, rue Bréderode, à Bruxelles. Adresse télégraphique : <• Congo » Téléphone n° 564. SOMMAIRE : Xavier Neujean et le Congo. — Le Congo au Parlement. — Les îles flottantes. — Au Kamerun. — Les six républiques de l'Amérique centrale. —- Nouvelles et informations. — Congo portugais. — Colonisation. Xavier Neujean et le Congo. Dans mon opinion, celte union, quoi que l'on dise et que l'on veuille, nous associe dans une certaine mesure aux destinées absolument ignorées, impossibles à prévoir, d'un état lointain, embryonnaire, presque théorique et sans réalité. Je ne crois manquer ni de patriotisme ni de respect au roi, en traduisant mes inquiétudes par un vote négatif. * * * En 1887, le gouvernement fut amené, en prévision de la situation financière dans laquelle se débattait l'Etat du Congo, à demander que le souverain de l'Etat Indépendant fût autorisé à émettre, en Belgique, un emprunt à primes de 150 millions. M. Neujean se trouve encore parmi les opposants et dit : L'intervention inusitée des Chambres, dans cette question, que la double qualité du Souverain rend particulièrement délicate, ne peut que produire le résultat à éviter : une sorte d'engagement de l'Etat belge. Cette affaire doit être traitée dans la forme la plus réduite, la plus simple, la plus ordinaire, la plus sommaire possible. Je demande donc que la Chambre renvoie l'affaire au gouvernement, en déclarant qu'il n'existe aucune raison de l'écarter, pour le Congo, de l'application des lois de 1851 et 1867, qu'on appliquerait à tout autre Etat. Que si la Chambre veut faire la besogne du gouvernement, je ne la suivrai pas. Mais je pense qu'en tout cas, elle doit refuser son adhésion. Elle n'est d'abord pas éclairée et elle ne le sera pas. Le fonctionnement constitutionnel de la Chambre no lui permet pas de faire d'une question de ce genre l'êxaîhen qu'elle comporte. Dès maintenant, l'opération présente, en réalité, le caractère d'une loterie dissimulée au public sous les apparences d'un emprunt à primes, apparences qui peuvent induire en erreur les populations sur les profits et les avantages des titres qu'elles sont invitées à souscrire. Enfin, le projet est conçu dans des termes qui confient au gouvernement une mission impossible et qui acèentuent encore la responsabilité résultant déjà du seul fait de l'intervention exceptionnelle du législateur. * * * Au mois de juillet 1889, M. Beernaert demanda au Parlement de participer pour 10 millions à la participation au capital de la Compagnie du chemin de fer. M. Neujean déclara s'abstenir pour les motifs invoqués par M. Paul Janson, c'est-à-dire l'insuffisance de renseignements relatifs au Congo. * * * Dans la séance du 23 juillet 1890, M. Neujean vota le prêt de 23 millions de francs à l'Etat du Congo. Aujourd'hui, dit-il (p. 122), c'est l'Etat du Congo qui nous demande lui-même directement un prêt et son souverain nous oifre la colonie si nous voulons la reprise dans dix ans. L'Etat du Congo nous dit qu'il a besoin, pour vivre, de l'aide de la Belgique.L'aide sollicitée est une somme d'argent, considérable sans doute, mais ce n'est qu'une somme d'argent. Le sacrifice est limité et n'est pas hors de proportion avec les ressources du pays. Et pour qu'il n'y eut pas de malentendu quant à la signification de son vote, il ajouta : Je vote une somme d'argent, rien de plus. * * * En se bornant à s'abstenir, en 1901, lors du vote de la néfaste loi de Smet de Naeyer, en vertu de laquelle la Bel Xavier Neujean, ancien député, ministre d'Etat, est décédé, à Liège, le 26 janvier. Sans jouer, au Parlement, dans la question coloniale, un rôle de premier plan, l'honorable défunt a néanmoins exprimé, à divers moments, soi> opinion sur l'œuvre congolaise et, dans des circonstances importantes, il a pris une attitude très différente de celle de la grande majorité de la Chambre. Cnaque fois, il a expliqué ses voles dans des termes qu'il est intéressant de rappeler, d'après les Annales parlementaires : Lorsqu'en 1885, au lendemain de la Conférence de Berlin, le roi Léopold sollicita des Chambres législatives l'assentiment qui lui était nécessaire pour pouvoir ajouter à son titre de roi des Belges, celui de souverain de l'Etat Indépendant du Congo, un seul membre de la Chambre émit un vote négatif : ce fut M. Neujean. Voici comment il s'exprima, dans la séance du 28 avril 1885 (p. 2027) : La Belgique a-t-elle intérêt à ce que son roi devienne souverain du Congo?... Le gouvernement ne cherche nullement à nous édifier, même sommairement, sur la vitalité du nouvel Etat... En un mot l'exposé des motifs ne contient pas une phrase qui atteste l'examen sérieux de tous ces points, dont il commençait par proclamer lui-même la nécessité. ... L'immensité de l'œuvre et la faiblesse des moyens, voilà ce qui impressionne tout d'abord... Le pays peut-il, sans inquiétude, mettre son roi, dont le prestige est une des garanties de son indépendance, aux prises avec des difficultés dont on ne lui fournit aucun moyen de mesurer l'étendue ?... Tous ces points d'interrogation auraient mérité, de la part du gouvernement, une étude qui n'a pas été faite, dont nous ne possédons pas les éléments pour y suppléer individuellement, que dans notre système constitutionnel nous ne devons pas faire. Est-ce par impuissance, à défaut de renseignements sûrs, ou par parti-pris que le gouvernement ne s'est pas livré à cette étude ? Il nous le dira. Mais on viendrait tardivement si l'on cherchait à suppléer, dans une discussion publique, à des indications qui auraient dû trouver place dans l'exposé des motifs, qui auraient dû faire l!objet d'une distribution des documents et d'un contrôle mûrs ! Je suis plutôt porté à croire que le gouvernement n'a pas voulu contrôler les appréciations du roi, afin de mieux accentuer le caractère purement personnel de l'union de la Belgique avec le Congo ! Mais alors, pourquoi ne pas le déclarer, ou pourquoi déclarer le contraire?... En refusant mon adhésion à la résolution proposée, je ne méconnais ni la grandeur, ni la générosité, ni même l'utilité pour le pays de l'œuvre que le roi a entreprise au Congo. Je m'associe, dans ces limites, aux sentiments que la Chambre et le Sénat lui ont exprimés au nom du pays. Mais je ne suis nullement convaincu que cette œuvre n'au-i*àit pas pu se consolider et produire tous ses fruits pour la Belgique sans une union quelconque avec le Congo. — 55 — — 56 — gique renonçait à tout contrôle sur le gouvernement de l'Etat du Congo, M. Neujean a quelque peu partagé la faute commise alors par la plupart des parlementaires conservateurs et libéraux. Cependant, dans ses motifs d'abstention, il se déclara annexionniste (Voir Mouvement géographique, c. 378). Mais ce qui s'est passé par la suite lui ouvrit sans doute les yeux ; les méfiances d'antan lui revinrent car, comme on va le voir, il ne se décida pas, sept ans plus tard, à voter l'annexion aux conditions où le Congo était offert à la Belgique. Le 15 juillet, il donna longuement les motifs de son abstention Les arrangements financiers de l'Acte additionnel du 5 mars 1909, surtout le déficit qu'il prévoyait dans l'avenir grandissant, ne lui permirent pas d'accorder sa confiance à une œuvre qu'il estimait avoir été mal dirigée. Dans un discours prononcé le 15 juillet 1908, M. Neujean donna longuement les motifs de son abstention. Les arrangements financiers de l'Acte additionnel du 5 mars 1909, surtout le déficit grandissant qu'il prévoyait dans l'avenir, ne lui permirent pas d'accorder sa confiance à une œuvre qu'il estimait avoir été mal dirigée. Et c'est une œuvre dans cet état que nous irions reprendre sans un inventaire méticuleux des ressources et des charges qu'elle comporte, sans que l'on nous ait dit un mot de la question de l'outillage de cette colonie dont M. Helleputte, en décembre 1906, signalait l'étude préalable comme indispensable ! Comment ne pas penser en ce moment qu'en Belgique, si beaucoup de choses ont été faites, il reste beaucoup à faire? On vous disait tantôt qu'il y a notamment des réformes sociales qui s'imposent, sous lesquelles l'accord s'établirait facilement et utilement et que nous devons ajourner faute d'argent. Et une crise industrielle nous menace ! Nous pourrions reprendre le Congo purement et simplement, c'est notre droit conventionnel, que nous avons affirmé tous, et voilà que le gouvernement nous impose des travaux somptuaires non plus pour 45 millions, mais — je prends votre dernier chiffre — pour 31 millions! Il y a aussi les serres de Laeken. Leur entretien va-t-il coûter 400,000 francs ou 600,000 francs ? Il y a encore l'école mondiale. Combien de millions eoûtera-t-elle? ...8 millions'je pense.En plus de tout cela, on a institué un fonds spécial de 50 millions pour les travaux au Congo, et on met ce fonds à la disposition du roi et de ses successeur ; ! Quelle conception juridique! La personnalité du souverain du Congo va disparaître par le fait même de son absorption par la qualité de roi des Belges. Le jour de la reprise, le souverain du Congo ne sera plus que le roi des Belges. Le souverain du Congo se dérobe, permettez-moi l'expression, dans la personnalité du roi des Belges. Mais voilà que par une fiction incroyable, vous le faites revivre en marge pour ainsi dire de la royauté belge et vous lui attribuez un fonds de 50 millions, non pas seulement à sa personne, mais à ses successeurs, c'est-à-dire aux futurs rois des Belges, jusqu'à es que ce fonds soit épuisé. Cela me paraît tout simplement une monstruosité au point de vue constitutionnel, et il n'est pas un juriste sérieux qui puisse défendre cette thèse. Sans doute, vous pourriez donner au roi des Belges ou au souverain du Congo comme à n'importe qui un témoignage de gratitude en argent, soit de 1 million, de 2 millions, de 20 millions si vous voulez. Il pourrait en faire ce qu'il voudrait sans que vous ayez à vous ingérer dans l'usage qu'il en fait. Mais ce que je ne puis admettre, c'est que vous mêliez à ce cadeau une condition de — 57 — FÉVRIER 1914. TRENTE-ET-UNIÈME ANNEE. — N° 5.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le mouvement géographique: journal populaire des sciences géographiques behorende tot de categorie Culturele bladen. Uitgegeven in Bruxelles van 1884 tot 1922.

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