Le national bruxellois

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s.n. 1914, 07 Juli. Le national bruxellois. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/dn3zs2m083/
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Lcé annonces sonl eiehîsivemént reçues !» « NATIONAL », 12, Montagne-aus-T x >j Potagères. (Téléphone 1188) et | Sl'AGENCE HCA-V^S. Burfaox oeverls de 9 a 6 heures. ANNONCES sujet» aemwxdant pince 1 « 4 lipnts. • • Demandes et offres d'emploi • • 4- page de 1 à 3 Ugnet, • • (Chaque ligne supplémentaire : 40 amîimetj' Réclames P page (avant Bourse/, la Ugnc . . fr. Ville el faubourg» iou S* pmgo . . Fatts Divers . . . - - • » **-■<• •» • • Nécrologies : U ligne . • . • ' > • • Le NATIONAL est distribué au ret-de-chaus 0.^6 sée de toutes les maisons situées à l'intérieuE 1*00 ^ boulevards circulaires moyennant remboursement du prix du port, soll 30 centimes par 1.25 mois. A l'étage ou au delà des boulevards, il esî perçu 10 centimes par semaine, ou 50 c«n< ssloo limes par mois, contre ticket-quittance. \\ Institut royal Météorologique. Bull, du G < | Situation atmosphérique générale, 8 h. du malin. , ' Baromètre à 0 degré et au niveau do la mer, 755.9. , Température : Maximum de la veille, 18°0; mjni- ( Sftum de la nuit, 11®8. — Température : Normale, Wô, , Maximum absolu, 32°7; minimum absolu, 5°4. — ' Déclinaison magnétique a midi à. Uccle, 12°52,7. Epliémérides du 7 : Soleil, lever. 3.37, coucher. 1 Î9.57. — Lune, lever, 20.00; coucher, 2.39. La pression dépasse 7G5 m/m sur le nord de la ' Scandinavie et la Finlande, et atteint 763 m/m an : sud-ouest do la France. Elle est inférieure à 755 m/m sur la mer du Nord et les Iles Britanniques, à l'ex- ; ception de l'Angleterre méridionale. Le minimum (750 in/m) s'observe a l'est de l'Ecosse. Un minimum secondaire voisin de 758 m/m parait se trouver sur la i Suisse Le baromètre descend sur l'extrême nord du continent. l'océan au large des cotes norvégiennes, l'ouest de la mer du Nord et les lies Britanniques; il monte partout ailleurs. Le vent est faible d'entre SS2. et SW. sur no3 contrées. où la température est comprise entre 12 de-ifrês 5 et 15 degrés. Prévisions : Vent SW. modéré; pluie; réchauffement.lire: Au conseil communal de Laeken. Assassinat du prince héritier d'Autriche et de sa femme. Un hommage des journalistes lorrains à la mémoire de Gaston Calmettc. l'affaire Wilmart. i JLos électious du barreau de Bruxelles. Au Conservatoire. — Le concours de chant pour Jeunes filles. Cyclisme : Le Tour de France. — 5® étape. Gymnastique : Le concours international de Luxembourg. AUX DERNIERES NOUVELLES : j Sfort accidentelle de l'aviateur Legagneux. Vote du projet amendant le Homè-Kule. DANS LÂ ROEL. Les appréciations flatteuses maintes fois 'étatises sur l'industrieuse activité" des Belges en général, et sur la rumorante fièvre qui saooue leur capitale, en particulier, sont passées au rang d'axiomes que patrio-tiquement nous inscrivons à l'actif de nos qualités nationales. Ce sont d'^lleurs toujours. et à tous points de vue, acquisitions excellentes, nous enrichissant d'une réserve morale utile pour les moments de pessimisme et nous dotant d'un fond précieux où se trouve de quoi culbuter les dénigreurs systématiques et de quoi corser les harangues ^destinées à être applaudies. Mais tout cela, bien entendu, n'empêche pas oes apprécia tions d'avoir parfois un réel fond de vérité. Et, toute plaisanterie négligée, nous constatons que la direction de nos entreprises commerciales et industrielles lutte avec honneur sur le marché mondial et que notre armée ouvrière lui accorde la collabora tion nécessaire. Donc, jugeant l'arbre à ses îruits, nous aurions le plus grand tort de u'être pas satisfaits. Ceci dit, remarquons cependant qu'il existe dans cette organisation et dans l'atmosphère du général i mouvement » qui nous baigne, de multiples sujets d'étonne-ment. En effet, Je brave homme sortant régulièrement de chez lui, chaque jour à la -même heure, pour aller à sa besogne, et quittant non moins régulièrment l'atelier pour aller prendre son repas ou son repos, ne voit jamais passer à côté de lui que d'autres hommes se pressant vers le même but. Dès lors, la conviction se fait chez lui qu'il passe effectivement sur Bruxelles une telle vague d'activité, qu'aucune paire de bras ne peut rester inoccupée. En outre, il croit cette activité canalisée comme la sienne propre, s'imaginant que l'heure normale ou travail qui remplit les ateliers et les bu reaux vide en même temps les rues. Et ceci, oeus rappelle L'exclamation typique, d'ur vieil ouvrier mêlé par extraordinaire à le foule récemment rassemblée avenue de Ter vueren à l'occasion des fêtes militaires don nées en l'honneur des souverains danois Ce qui m'étonne le plus dans tout cela, disait tranquillement ce vétéran, c'est de l 'voir tant de gens pouvant, en pleine semai-1 ne, planter là leur travail pour courir vers 1 les plaisirs. ^ . *1 La vérité est que, malgré lebesoin de vi--ivre et le désir d'acquérir qui domine les 8 préoccupations des hommes, ceux-ci se laissent très facilement aller aux diversions. ; Qu'en outre, les manifestations de l'acti-vité des uns et de l'oisiveté des autres sont '• dans une grande ville à ce point diverses l~ qu'il s'y apère toute la journée durant, au 'l profit de la circulation des rues, un jeu de " .naturelle compensation. rJ II existe tout d'abord dans cette circuîa-'itioji un fond immuable de gens qui,^du chef a de leur profession même restent à demeure « sur le pavé de la rue. Ce sont les agents de ™ police, les commissionnaires, les chauffeurs ç" et les cochers, les camionneurs et la nom-breuse pléiade des porteurs de paquets et a garçons de course ac tout genre. La plupart des travailleurs de ces dernières caté-gories se montrant même beaucoup • plus nombreux et c'est logique, pendant les heu-' 1 res normales du travail qu'en dehors de ces a- heures. Ensuite, passent parmi ces labo-; e- rieux, les promeneurs et les flâneurs. Etj ce sont ces derniers qui toujours donnent e~ en fin de compte au jeu des foules le plus clair et le plus caractéristique de sa physio- 9 nomie. Parmi eux, on distingue les sans-travail, peloton presqu'invariable dans sa composition, de malheureux ou de loqueteux souvent volontaires, choisissant quelques carrefours, toujours les mêmes, où dans des poses figées ils attendent que les allouettes leurs descendent rôties du ciel. a La Grand'Place, avec les "grands seuils de ses monuments et l'aubaine qu'y apporte ,parfois le marché^ aux fleurs est à Icet égard un endroit favorisé Ensuite on rencontre, pendant la bonne saison, les familles et les groupes de voyageurs marchant à la dé-p couverte des curiosités de la ville, étonnant r* par leur insouciante flânerie jusqu'aux fonctionnaires des bâtiments publics qu'ils , visitent et les serviteurs de Thémis qui de-j visent dans les couloirs de leur temple, i Aux portes des magasins s'alignent des équipages et des autos et à leurs vitrines s'arrêtent des gens en foules serrées, pré-_ parant des achats. A l'intérieur des bouti-* ques, les transactions s'opèrent sérieuses et ■ suivies, hors la présence de la multitude cu-! rieuse qui à d'autres hetues souvent les encombre. Telle est, tout simplement la situation dos jours ordinaires, mais vienne à se produire quelqu'événement de grande is ou de petite importance, et immédiatement 1- cette activité — qui règne en marge de la :e grande activité productrice — s'hypetrophie r jusqu'à composer les foules énormes qui,au moindre prétexte^ roulent en rumeur parmi js nos artères enfiévrées. Et on sait si ces i- prétextes sont nombreux : ne rappelons is pour indication que les courses de cnevaux ,e qui presque chaque jour de la semaine mo-s- bilisent des amateurs de toute condition et se fes concours de jeu de balle qui régulière-s- ment s'organisent en pleine après-dmer de ïb jours ouvrables. Ajoutons-y le jeudi, où if d'entre les pavés s'échappe notre folle et i turbulente jeunesse. §. Enfin, il est une institution qui logique-i- ment cependant devrait souffrir de la pré-î8 sence dans les bureaux et les ateliers de la ïc grande majorité des hommes. Ce sont les 3- cabarets 1 Eh bien, ils s'en aperçoivent à i- peine. On peut voir leurs terrasses> garnies ;s a 3 heures de l'aj>rès-dîner aussi bien qu'à [e sept heures du soir. Dans les quartiers populaires des çianos automatiques broient il des airs sans interruption depuis le matin, ,t- on y boit des « faros » et des « lambics » en ni guise d'apéritif ou de pousse-café, et on ne 0- s'y étonne j^as plus de rencontrer un po-g- chard en pein midi qu'en pleine nuit... Et ta ce dernier détail peut, sans doute, entr'au-st très choses, servir à démontrer que la solu-îr tion des problèmes sociaux les plus pres-s, sants dépendrait davantage d'un change- ii- ment dans les mœurs des hommes que de la t. découverte de formules... il Pol Nest. A trois poils. — Nous rie savons si les braves a trois poils valent plus quo les braves à tous crins. Le certain est qu'on en parle beaucoup plus. Nous ignorons le pourquoi. D'où il semblerait qu'on puisse conclure à quelque influence du système pileux ou sur le courage des gens ou sur la renommée des courageux. Peut-être en est-il aussi de la sorte dans le monde canin, au point de vue valeur, non valeur belliqueuse mais valeur monétaire; C^-uand ils possèdent un poil abondant, une merveilleuse toison d'or ou d'autre métal, ils valent gros, — naturellement. Quand ils ne possèdent que çeu de poils, comme qui dirait un chien à trois poils, on conclut à une grave maladie de la peau et la valeur en tombe à peu près à rien. Mais s'il n'a pas de poil du tout et s'il est nanti .d'une peau nette comme celle d'un nouveau-né, on le déclare rareté précieuse et on l'évalue à toute une liasse de billets de cent. Tout cela est baroque, biscornu, mais n'en reste pas moins vrai et c'est sur quoi nous philosophions, h part nous et à perte de vue,^ le lundi 29 iuin, à l'exposition canine. Car où le poil a de la valeur ou n'en a pas. Si non, pourquoi tant priser la belle toison des bergers écossais ou des setters irlandais? Si oui, cette estime se comprend, mais no se comprend plus l'avantage ou'on accorde à ceux-là qui sont chauves du bout de Ja queue à l'extrémité du museau sur les autres qui ne sont chauves que pour une part. D'où ou tirera cette conséquence que notre esthétique repose en général sur une basa fragile et sur des principes contradictoires et qu'une bonne part de convention y entre et aussi une bonne part de préjugé. Certes, nous admettons qu'on prise peu un poil dans la main et qu'on ne l'estime guère dans la Goupe ni dans la crème de son chocolat, car selon le mot du poète latin : « Non erat hic locus ? et les meilleures choses n'ont de valeur que là où elles sont en place. Mais nous nous refusons à admettre qu on pratique l'américanisme sur le dos des toutous comme tant de nos semblables se sont évertués à le pratiquer, l'autre saison, sous leur nez, sur leurs joues et sur te double . trsant de leur nrentÔii, comme si cette calvitie volontaire et barbicide leur accordait quelque préséance et comme si c'était chose désormais reçue que les imberbes seront sur le marché humain cotés plus haut que les « berbes ». Ah! non, la barbe, hein! Emilio. Pour *Ia plus grande facilité du public nous avons établi dans toute l'aggloméra tion bruxelloise un grand nombre de succursales où Pou peut remettre les petite? annonces destinées an «PATRIOTE» et au « NATIONAL ». On y reçoit également les souscripitons au « BULLETIN IMM01H LIEU DU LUNDI ». Nous donnons plus loin Ja liste de cep agences. Des agences sont à conférer aux endroits suivants ; LAEKEN: Avenue de la Reine (près du Pont du Canal); rue Marie-Christine KOEKElJiERG î Place Simonis MOLENBEEK SAINT-JEAN : Place des Etangs-Noirs; Place Jean-Baptiste De Coch; Porte de Ninove et Porte de Flaa dre. Adresser les offres au bureau du Journal. — À Laekcn. — L'administration communale de Laeken songe à doter son service du nettoyage des rues d'une balayeuse automobile. Une de ces machines actuellement affectée au service de la ville de Bruxelles a sillonné lundi soir pendant un quart d'heure la place Communale devant un groupe de curieux et devant l'édilité du lieu renforcé d'un grand nombre de conseillers communaux ! A la suite de cette démonstration on a inscrit au budget un poste ■ permettant de réaliser, une réorganisation du service cde lg, voirie. A VILVORDE. — Le « Davidsfonds » tiendra sou congrès bis-annuel à Vilvorde les 13^ et 14 septembre. Le nombre de ses membres s'élèvera L'Và 13,000. Le congrès, auquel s'associe i'ExWnsipn universitaire catholique flamande. s'ouvrira par une assemblée générale suivi© ci une séance musicale et se terminera, le lendemain, après la réunion des sections, par lo l banquet traditionnel. « La leçon de l'orchidée. — Nombreux «ont s les articles que l'actualité consacre à la P mort de Chamberlain. Tous retracent com-l~ me il convient les diversités de sa carrière ^ politique et le pittoresque de ses origines. De piquants aperçus ont été donné des con-q ceptions de ce parvenu britannique et do touchantes choses dites sur le petit appren-d ti et le grand usinier. Mais un même détail l- se retrouve partout noté et prend sa place t dans les portraits les plus opposés. C'est t lui q . en vérité domine cette longue et n maigie figure, et quoique très accessoire 9 finit py .r la caractériser le plus nettement. i- Regai -Jons vers la boutonnière de Joseph l- Chamberlain, dit un confrère parisien, et c'est e là que nous verrons le détail à l'œuvre. Làt s'épanouit l'orchidée. Pour cette fleur de fabrique, n terne, passive, sans parfum, sinon sans préten-i- tion, il avait un culte fidèle. On n'a jamais vu e le egntTëman sans la fleur. La fleur et le gent-e leman se sont réciproquement rendus célébrés. •- Et voici que dans la mort même, quand il s'a-s- git pour l'histoire d'écrire ses premiers mots, c'est à la fleur par-dessus tout, unanimement, :q que vont les considérations les plus distinguées et c'est elle qui le plus complètement personni-fiera le disparu. Les immortelles, aussi bien; au-e ront le temps de jaunir : mais il restera toujours l'homme à l'orchidée. Et cette spécialité, mieux ,e encore sans doute que tous le3 mérites, servira sa mémoire. Il semble que ce cas d'horticulture et de bio-If graphie mêlees n'est pas dépourvu d'un certain charme d'enseignenient. Au fond, il est en effet plus philosophique et adroit qu'on ne suppose de ne pas rechercher la notçriété par les grandes choses-, et constater ainsi qu'elle s'ac-r» quiert efc se maintient par les plus insignifian- 0 tes, c'est, dans l'ironie même, une bien savou-r reuso consolation. Le sage voudra donc bien 15 songer parfois à cette orchidée désormais histo-l" rique. Peut-être» son ambition ou son rêve se fa-, figureront-ils moins à l'effort, et se dira-t-il en-*» fin, avp un bon sourire, qu'il suffit d un détail bien soV+ , v.\ niemc parfois de rien. t Ils ont famille. — Le sansonnet est un t oiseau urbain. C'est un familier des nos is toits. Nous le connaissons moins que les moineaux qui picorent sur nos devantures, parce que, moins familiers, il garde les distances et se tient dans les hauteurs. Il a pour l'heure famille. Quand vous entendrez ic le sansonnet produire une sorte d'appel 1 grinçant et rèche, c'est qu'il a famille, fa-3- mille déjà hors du nid, dans les gouttières voisines ou par les verdures environnantes. u II crie de cette sorte par un© façon de télé-graphie sans fil naturel aux oiseaux. Ce cri I s'adresse à sa progéniture ambulante. Il leur annonce la becquée. La becquée con- ÎF siste en vers de plusieurs sortes, en premier lieu, de vers blancs, lesquels sont des ^ larves de hannetons. Les sansonnets, comme les poètes de l'avant-dernier bateau, II aiment les vers blancs. ie Ils les trouvent sur les gazons et les pelouses. Ce qui leur donne fort à faire, les J® gazons n'étant pas ce qu'il y a de plus commun dans la grande ville et les oblige à de 1 continuels déplacements. Heureusement sont-ils prompts sur ailes et leur vol a-t-il la foudroyante rapidité d'une flèche. Les sansonnets seraient donc bêtes utiles 3® à l'agriculture, n'étaient les quelques cerises qu'ils escamotent, ici et là Vous savez, on n'est pas toujours bien disposé pour la chasse Et nuis, il faut bien de temps à autre varier le menu. Les fruits sont mets rafraîchissants en cette saison où un peu de végétarisme est tout indiqué. Le sansonnet est un oiseau qui fait mentir le mot de nous ne savons plus qui, lequel prétendait que le français n'a pas de n_ «vnonvme. Il s'aonelle aussi étourneau. r_ Mais il n'aime pas ce second nom à cause se qu'on l'applique communément à certaines e- personnes de peu de cervelle. u- m La cérémonie de la distribution solennelle nt des décorations industrielles, spéciales et lu agricoles aura lieu le mardi, 21 juillet cou-il- rant, à 10 heures, dans le Grand Hall du é- Palais du Cinquantenaire (entrée du côté te de l'Arcade monumentale). • — < — Analyse du lait. — Lundi matin, la po- J lice de la 7e division a procédé à la visite du ^ lait transporté et colporté dans la division. ' 19 échantillons ont été examinés-; 4 échan-tillons seront soumis à l'analyse ait chimis- ^ te communal. Une contravention a été constatée. ^ ] — Branche d'avenir pour MM. et Dames j sténo-dactylographie. Dem. prospectus Ins- f titut National,27,pl.Ste-Gudule, Bruxelles. " ' : ! — Noces d'or. — Lundi matin les époux 4 Camille-Gustave Van Weddingen ont célébré leurs noces d'or. M. Gustave Van Wed-dingen est né à S t-Gilles-Waes, en 1842 et son épouse, Marie Dautant, est née à- St-i Nicolas-Waes en 1843. Ils se sont mariés en s 1863. Ils ont eu 4 enfants et 15 petits-en- ( fants. Les jubilaires ont été reçus à l'hôtel 1 de ville, i>uis ont été conduits à l'église ] Ste-Catherine où ils ont assisté à une messe 1 d'actions de grâce et au « Te Deum ». j — Objets trouvés, déposés ou déclarés à" t l'hôtel de ville, pendant le mois de juin 1014 ; Des obligations, des coupons d'obligations, € des billets de banque, une pièce do monnaie, c des porte-monnaie renfermant de l'argent, des f montres, des médaillons, un porte-mousqueton. £ des broches, des bagues, un bracelet, une bre- t loque, une manchette avec bouton, des paires t de lunettes, des 6acoches, un paquet de linge, une valise renfermant des chaussures, des four- £ rures, des cannes, un coussin, une brosse, une ( serviette en cuir, un carnet de voyagee, un ca- ( ban, des parapluies, des fleurs artificielles, un j canari, un plumier, des paires de gants, des ( partitions de musique, une chaise, un livre, un fût de bière, un abat-jour, une blouse de dame, une écharpe en dentelle^ un portefeuille et des ^ clefs. * — Bières de ménage, Brasserie Befliard. 1 C14089 ] — Entre époux. — Un certain K..., demeurant rue des Denrées, 17, frappa, dimanche soir, sa femme, dans un cabaret de la rue de Schaerbeek, au moyen d'un verre à bière sur la tête. La blessée a été n transportée à l'hôpital Saint-Jean. — Les vols. — M. Alfred Lib^rt, mar 't cliandj de chevaux à Waterloo, <i constate lundi matin que des malfaiteurs ont frac j tu ré, la nuit de dimanche, la porte do son I. écurie et qu'ils ont volé une jument baie âgée de 7 ans. Les voleurs sont partis dan3 la direction de Bruxelles. — La police d'Helmet vient de mettre la i main sur une bande de jeunes voleurs. Le plus âgé de la bande n'a que 12 ans. — Lundi après-midi, la police de la rue des Croisades a arrêté dans un café de la rue Saint-Lazare un garçon de café d'origine suisse, qui s'était introduit dans la maison occupée par M. Grégoire, rue Lin-née, 3 et enlevé pour environ 800 francs de fourrures, de bijoux et de vêtements. Pressé de questions, il a avoué le vol. Les objets volés ont été retrouvés. Le voleur a été écroué à Saint-Gilles. — Lambic-gueuzc, Brasserie Bernard. D14089 — Un détenu, à Bruxelles, fait des travaux scientifiques que publié l'Académie de Belgique. — La prison de Saint-Gilles, à Bruxelles, abrite en ce moment un détenu peu banal. Il y a quelque temps, la police arrêtait un faux-monnayeur, au moment où il écoulait, dans les cafés et les magasins de la capitale, des pièces de vingt francs, sur lesquelles, au moyen de l'eau régale, il avait prélevé deux ou trois francs d or. Interrogé, il fit au juge d'instruction les déclarations que voici : — Je suis un voleur de profession, soit; mais si je vole, c'est pour m;adonner complètement à mes recherches scientifiques! Cet homme disait vrai. C'est un savant, dont l'Académie de Belgique a publié les mémoires il y a trois ans. Pendant vingt ans, il est demeuré en prison, très heureux de cette solitude qui lui permettait de »e donner une culture scientifique très étendue. C'est un autodidacte remarquable; il , n'a guère été qu'à l'école primaire. Pendant l'un de ses séjours à la prison, il a eu la patience de copier complètement une table des logarithmes, dont 11 avait besoin pour ses travaux scientifiques. C'est, on le sait, un réel tour de force. Il a envoyé à l'Académie de Belgique plusieurs de ses mémoires et l'un d'eux -a été publié après rapport favorable d'un mathématicien des plus distingués. Sa cellule à la prison est pleine de documents remplis de calculs, de chiffres et d'étudeB. Il doit répondre prochainement devant les tribunaux belges de certains délits. Comme il trouve que son affaire n'avance pas vite à l'instruction, il vient d'adresser au juge le petit' mot que voici : « Dépêchez-vous. "Si vous avez du temps à perdre, le mien est précieux. » — Semois « Le Sanglier », pour amateurs. En paquet de 0.20. 0.30 et 0.50 centimes. 4681-621 ~ Chronique des accidents. — Dimanche soir, avenue des Arts, à hauteur de la ru» Grimard, un chauffeur d'auto, M. Jean Dumortier, demeurant rue du Commerce, 105, en descendant d'un tramway avant l'arrêt, a fait une chute, qui a nécessité son transport à l'hôpital Saint-Jean. La victime, blessée à la tête, s'est vu, en outre dresser procès-verbal. — Dimanche, vers 11 heures du soir, M. Vanderginst, demeurant rue Vifquin, ^0, et âgé de 56 ans, en traversant, à l'entrée de la place de Brouckère, les voies du tram, a été atteint par une voiture qui se dirigeait vers le Nord. La victime, gravement blessée à la tête a été transportée à l'hôpital St-Jean. Il y est resté en traitement. — M. Pierre De Geyter, ouvrier typographe, demeurant rue de Bosnie, 105,à St-'Gilles, voulut sauter sur le tram en marche, dimanche soir, boulevard Bisschoffs-heim. Malheureusement, glissant du marche-pied, il eut le pied droit écrasé par la roue de la voiture. Il a été transporté d'urgence à l'hôpital. Le membre mutilé devra être amputé. — Un aide camionneur, M. Julien De-pauw, âgé de 16 ans, demeurant rue de Pa-vie, 86, descendait la chaussée de Louvain, à vélo, lorsque, entre les rues des Deux Tours et des Arquebusiers, il dut ralentir son allure pour laisser passer des personnes se rendant vers la rue du Cardinal. Au même instant, un cycliste, M. Pierre Petit, demeurant rue du Carrousel, 19, qui suivait Depauw, vint donner de la roue d'avant sur la roue d'arrière de Depauw. Du choc le vélo de ce dernier fit panache et projeta M. Depauw sur le sol. La victi-rrM\ relevée avec une double fracture d-ç. l'avant-bras droit, a été conduite à l'hôpital de St-Josse. — Vers 1 heure du matin, un réverbère placé au milieu de l'allée centrale du boulevard de Waterloo, à hauteur de la Porte de Narnur, a été renversé par un auto-taxi. Lo taxi a été endommagé. En jouant avee des allumettes. — Le petit Guillaume Franckx, âgé de 6 ans, demeurant, 5, rue de la Prospérité, à Moien-beek, qui,pendant l'absence de ses parents, avait mis le feu à la literie en jouant avec des allumettes, a succombé, dimanche, à 11 h. 45 à l'hôpital. — Le feu. — Dimanche soir vers 11 heures, un incendie s'est déclaré dans la cave de la maison, rue Le Corrège, 2 et 4 et occupée par une négociante en beurre et œufs. Les pompiers des différents postes ont promptement maîtrisé les flammes. — Le feu s'est déclaré, lundi à 7 h. 15, au 2® étage de l'immeuble situé rue Georges Moreau, 68, et occupé par un fabricant de cigarettes. Les flammes ont pris naissance dans une arrière-pièce. Quand l'alarme a été donnée le feu avait pris une grande extension et menaçait de se propager à l'étage supérieur mais grâce à la prompte arrive des pompiers, le sinistre a été circonscrit après une demi-heure de vigoureux ef- ' forts. BULLETIN NOTARIAL MARDI 7 JUILLET. Adjudications. 1 h. 30. — Notaire Gérard. — Six malsons de ren-u-r, rue Edmond Tollenaere.16, rue Charles De Meer, 110, 116, lis et 119. et rue Albert De Mer?r. 11, Laeken. A paumer à fr 8,000, 10,000. 8,000, 8,000, 9.000 et 9,000. — Six terrains à bâtir, rues du Pannenhuis. Albert De Meyer, Charles 1 Meer et Edmond Tollenaere. k Laeken. A paumer à îr. 1.200, 1,500, 1.5C0. 1,200, 4,000 et 1,200. 2 h. 00. — Notaire de Ro. —• Maison de rentier à un étage,rue Potagère, 80, angle pl. François Bossuet, à Saint-Josse-ten-Noode. ront l nm i r#>nt Feuilleton du 7 juillet 1914. 27 MIRENTCHU PAR Pierre L.IIANDE Le bois dormait dans l'immobilité des mprès-midi de dimanche, alors que pas un essieu de char ne grince dans les cnemins «reux, pas une pioche ne jette son bruit clair e î heurtant un caillou mêlé à la terre grasse. Seules, quelques mésanges à tête noire voletaient sur les b-anches cassée.», avec un p^tit cri. Le soleil qui s'abaissait sur les ports de Biscaye, frappant les troncs nus de ses nappes de clarté oblique, les revêtait d'une blancheur de suaire, sur le fond bleu pâle de la mer. Arbres tragiques! Arbres funèbres 1 Les htjSj tordus dans un geste de grotesque défi, avaient ouvert largement la cuirassé lacé-i\ de leurs écorces sur leur chair blafarde et toute lisse^ D'autres avaient livré leur corps nu à l'étreinte des lierres qui leur donnaient une illusion de vie en les houppant d<* verdure. Il y en avait qui dressaient encore avec arrogance un reste de branchage, régulier et froid comme un bois de cerf. Tout au milieu, un grand chêne, complètement dépouillé, luisait en plein soleil, hérissait sous le ciel laiteux ses tentacules livides. (Partout c'étaient des crispations d'agonies, ligceK soudain dans 'a rigidité de la mort. Joshé-Antoni traversa le petit bois et alla s'asseoir sur l'arête du plateau où les arbres finissaient. La tête dans les mains, il repassait la triste série des événements qui avaient suivi son acte do iâehetc. Le perte du billet sur la montagne, la réserve significative de Joshé-Maria, la scène avec Nika-zio dans la crique, puis cette mort, cette mort mystérieuse, lui apparaissaient com-u-o des étapes vers quelque châtiment suprême. Du jour où il avait renié la tâche sacrée, une main d'ombre le poussait de malheur en malheur. A quel précipice irait finir cette marche funeste? Encore si la souffrance ne devait s'attacher qu'à lui seul, il se consolerait: Il irait, pa- le grand monde, porter le poid^ de cette fatalité ! Il gagnerait les terres perdues pour attirer sur lui seul ces flèches aveugles. Mais non. Dieu, à cause do lui, semblait frapper surtout à ses côtés. ,Joshé-Maria?Ni-kazio, d'autres peut-être, à son insu, avaient souffert de sa folie, et la maison, surtout, la grande blessée l Le jeune homme pouvait voir, sans relever la tête, presque sous ses pieds, le toit de Guztizederra émeger des bruyères. J-4 ombre longue des peupliers coupait de trois barres nleues ses deux ailes sanglantes, comme les pattes d'un piège abattues sur un grand oiseau prêt porr l'essor. Les maisons partagent le sort des mères; elles portent aussi le contre-coup des forfaits commis par ceux qu'elles enlacèrent, i enfants : parfois elles sont les premières à ] cr mourir. _ C'était sur Guztizederra — •Joshé-Antoni le devinait confusément ■— qu'iraient crever enfin^ tous ces nuages amoncelés. Mais le déchirant, mais l'intolérable de cette prévision c'était d'ignorer la marche que suivrait l'orage et de ne pou voir prévenir ou conjurer un cou^ de foudre dont les premiers grondements, encore lointains, commençaient à peu e d'ébranler l'horizon. Où prétendait en venir don Pantaléon avec cette hypothèque de dix mille pesetas que le bénéfices de la Société de pêche ne tarderaient pas à éteindre? Espérait-il la prolonger en amenant son associé à placer encore ces revenus sur de nouvelle- entreprises, au lieu de les employer à libérer les terres ? Folie ! Aussitôt mis à la tête du « Petit Jour », il n'aurait plus plus qu'une ambition, qu'un but, p ^sionnément poursuivi : travailler au rachat de la dette, convertir en en or la terre, — cette valeur sacrée engagée dans un commerce! — aller dire un jour a Migueltcho suant sur la glèbe : » Tu sais, tu n'as plus à craindre eue je vienne te réclamer la terre que je m'était réservée pour ma part. Les dix mille pesetas qu'elle représentait, jo les ai gagnées par mon travail : reprends-la, elle ' "t à toi, l'héritier 1» Ah I pour amener l'aube de ce jour réparateur, quel surcroît de ; ine quelle vigilance, quelles économies Jalouses ne s'impose-rait-il pas ! En vérité, don Pantaléon était homme de bien courtes vues s'il comptait, pour accaparer ces champs, sur une ^ défaillance de Joshé-Antoni ! Non, une illusio aussi enfantine n'avait pu entrer dans la tête d'un au» si habile usurier! U y r vait; sous seo manœuvres ténébreuses, un espoir plus précis, de caché. Un plan satanicue ordonnait cette partie, dont l'enjeu devait être, sans doute, plus ao dix mille pesetas, plus que d'un lambeau de terre, plus aue de la vie brisée d'un jeune laboureur : la maison la maison elle-même, la maison séculaire el bénie I Sous le poids de ces tristes pressentiments, l'héritier de Guztizederra avait laissé tomber la tête contre sa poitrine. Les yeux fermés, les mains jointes entre les genoux. il rassemblait toutes les forces de son esprit pour percer le rVuloure.x mystère. Soudain il se sentit saisir à bras le corps, dans une étreinte vigoureuse. 11^ sursauta. Son frère, Joshé-Maria, était assis près de 1 i, sur l'arête de terre, et le tenait embrassé. Mais ce n'était plus le Josh<" Maria timide et j^rave des dernières années : un Joshé-Maria passionné, le regard droit, un air de franche décision empreint sur tous ses traits. — Joshé-Antoni. tu souff-es trop! disait- il. L'aîné, subjugué par cette étreinte de fer et ce regard, répondit : — Faisons-nous autre chose, tous à la maison, depuis cotte malheureuse mort? — Nous pleurons le pire. Toi, ".'est différent, tu souffres! Et tu sor.ffres seul! L'héritier, ému, répondit : — Je fais comme toi ! Joshé-Maria secoua la -ête : — Moi, j'ai l'habitude... maintenant1 Toi, tu as commencé, il y a trois mois. Tu tressailles! Qu'as tu?... Oui, trois mois. Tu as tâché de t'étourdir. Tu allais en mer, au port, à Irun. . Tu faisais peine à voir... Et puis, nous, ici, nous avions peur pour la maison, tu comprends1? Tu la néfhgeais... A ce moment, Joshé-Antoni vit surgir devant se yeux la haute stature de Nikazio debout au bord de la ^rique où l'eau bouillonnait comme dans une urn>3 trop pleine. Il crut entendre sonner, au milieu du bruit des vagues qui déferlaient, cette voix un peu rugueuse, mais aux accents si nets ! Elle di sait : * Je viens, au nom de la maison à qui nous t'avons donné! Tu lui appartiens! Tu n'as pas le droit de la fuir, de ! i blesser 1 et ta désertion l'ébranlé, Joshé-Antoni! » Maintenant, le frère cadet, plus timide, disait : « Tu la négligeais... » Mais sous le reproche attendri du serviteur Jo la maison, comme sous le coup du réquisitoire quo le maître avait, seul, le droit de dresser, l'héritier pouvait reconnaître le même chef d'accusation porté contre lui : il vouait à sa perte la vieille maison ! Bientôt, sans doute, les autres enfarts de Guztizeaerra : Miguel, revenu de son exil avec un amour plus passionné de la terre, Juana Mari la servante effacée du foyer, les petites sœurs elles-mêmes se lèveraient à leur tour et lui jetteraient ce sanglbt : « Tu l'as perdue, notre maison ! » Et la vieille Sébastiana, près de mourir et, déjà, le cierge de l'agonie brûlant près d'elle, murmurerait de ses lèvres décolorées : « Notre maison, qu'en as-tu fait? » Rapprochées d'un deuil cruel et tout récent, ces pensées prenaient sur le cœur ardent de Joshé Antoni une puissance singulière. Le jeune homme, de nouveau, avait caché son visage dans ses «nains, tandis que le cadet laissant tomber son étreinte gardait seulement son bras droit passé sur les épaules de l'aîné. Le soleil, déclinait sur la mer, s'était dépris du toit do briques rouges. Ses nappes couchées baignaient encore d'une lueur blonde les cimes des peupliers et, plus haut, les troncs livides des arbres dans la forêt morte. Pas un souffle ne montait de la mer toute lisse. Brusquement, Joshé-Antoni se dégagea.Il prit dans ses deux mains la main de son frè re et la serrant avec force : — Joshé-Maria ! s'écria-t-il, Joshé-Maria ï Je suis un malheureux! Je l'ai vendue, la maison ! — Pas encore, repartit le cadet, ses yeux dans les yeux de l'aîné. — Quoi ! tu sais ?... — Je sais qu'un moreexu comme Guztizederra ne se vend pas ainsi, en un tour de main, en un trait de plume. — Un trait de plume?... Ah! tu avais donc appris?... Joshé-Maria, dis moi la vérité : c'est toi qui as trouvé mon billet, perdu sur la montagne?... — Je n'ai rien appris. Je n'ai rien trouvé. Mais, vois-tu, avoir beaucoup souffert fait deviner bien des choses. J'étais sûr qu'on avait abusé de toi, de tes aiblesscs pour la mer. Jusqu'à quel point, je l'ignorais; je l'ignore. Mais ]e puis affirmer une chose : c'est qu'on ne vend pas ainsi Guztizederra! Si nous le voulons bien, si tu le veux Joshé-tcho, nous la sauverons encore 1 Il pressa fortement contre lui le grand frère et, d'une voix où passait toute la douceur de l'amour qu'il portait à la vieille maison, il interrogea, : — Dis, que t'ont-ils fait taire? Le jeune homme céda à la force de cette tendresse et, rougissant comme un enfant qui avoue sa faute : — Il m'a fait signer... — Quoi donc, Joshétcho? la vente?... — Non, r la non ! mais mon renoncement au majorat en faveur de Miguel, à la mort du père..v CA suivre.) Mardi 7 iuillet i9 \ L La j l \offres et demandes d'emploi et de sujets est la pks considérable en Bel^ne. année. — N° 188

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