Le national bruxellois

1709 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 18 Juli. Le national bruxellois. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/n58cf9k13r/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Brvxelloîs ANNONCES: r Le NATIONAL est distribué au rez-de-chaus Lps annonces sont exclusivement reçues Sujets demandait place -1 à 4 lignes. . . ./i». 0.76 sée de toutes les maisons situées à l'intérieur «n * NATIONAL ».•«. ' ' * „i*.00 de» boulevard» circulaires n,ognnant rembour- Herbes Potagères. (Téléphone ilSû) et /Chaque ligne tupplémenuxiïc : 40 centimes.? 'J> sèment du prix du port, hoit oO centimes pa? a "A <T3-TR^TV^TT1 HAYAS Réclames 3* page (avant Bourtef, la ligne . . fr. 1.S5 mois. A l'étage ou au delà des boulevards, il est , Ville ei faubourgs 1" ou S*-page. • ... . . G et perçu 10 centimes par semaine, ou 50 cen* Bureaux «mis de 9 a 6 heures. .■ u ^ : : : : : ! ! ' : : Soo umes m »«». »»>« ucket-quiuanct. Institut rojal Météorologique. Bull.du 17. Situation atmosphérique générale, 8 h. du matin. Baromètre à 0 degré et au niveau do la mer, 7ti4.1. — Température : Maximum do la veille, «M; minimum de la nuit, 9°9. — Température : Normale. 17°9. Maximum absolu, 33°3; minimum absolu, 8°3. — Déclinaison magnétique à midi à Uccle, 12°51,7. Ephémérides du 18 : Soleil, lever, 3.49, coucher. 19.48. — Lune, lever, 23.44; coucher, 10.18. La preslon est Inférieure 760 mi m sur l'Ecosse et le nord de l'Angleterre (Shields 759 m/m), sur le nord-est Ue la Scandinavie et la Finlande (Haparanci a 758 m/m), sur l'est do l'Allemagne et le nord-est de l'Autriche (Breslau 759,m/m), et sur le golfe de Gôncc- elle dépasse 765 m/m en Russie- et sur la cO-le sud-cruest de la Norvège, et 769 m/m stir la péninsule hispanique. Un mouvement orageux s'observe sur la Normandie. Le baromètre descend faiblement sur l'est de la presqu'île ibérique; il monte partout ailleurs Le v~nt est faible ou modéré d'entre SW. et WNW. sur nos contrées, où la température est comprise entre 13 degrés et 18 degrés 5. Prévisions : Vent W. âNV. faible; orageux. LIRE : L'industrie dans l'agglomération bruxelloise.Une odyssée lamentable. Un télégramme du Krojjprinz. Le procès Caillaux : L'acte d'accusation. L'ne chaudière fait explosion à Hemixem. Terrible incendie à Saint-Pétersbourg. L'affaire Wilmart. AUX DE1ÎMÈRES NOUVELLES : Une suffragette abime un tableau de prix. 55,000 ouvriers en grève. L'intervention du Saint-Siège pour la pacification au Mexique. Mort accidentelle ue deux aviateurs allemands. Cepilages bruxellois. Près de l'estacaue ostehdaise, les petits enfants des pêcheurs, le dos tourné au sémaphore, jouent sur i'estran à ramasser les coquillages. Là bas, du côté de la digue « fasmona-ble t>, foule d'enfants riches en font autant, sous les yeux indulgents des mamans souriantes ou des gouvernantes étrangères qui rêvent à leurs villages, si lointains, au-delà des flots i...^ ; . . Le matin marin dilate les jeunes poitrines. A les voir si puissantes déjà, comment ne pas songer à tous ces enfants de la ville, qui ne peuvent venir ioi_ s'emplir bronches et poumons de l'air salin, de l'air vivifiant, ni se griser du vent héroïsant qui, sous cet azur radieux, souffle, victorieux, du large 1... Heureusement que, grâce à la munificence d'une Reine, qui est une mère avant tout? plusieurs petits enfants des pauvres, privilégiés comme les bambins des riches, viendront goûter les joies du littoral... Et même, parmi ceux demeurés à Bruxelles, il en est bon nombre qui goûteront un peu aux amusements du bord des eaux. De bonnes initiatives n'ont-elles pas, en effet, réalisé dans tels faubourgs de Bruxelles, ces plaines sablonneuses pareilles à des plages, et où se peuvent ébattre à loisir les gamins de la grande ville? Oui, là, tout comme à Ostende ou à Blan-kenberghe, les garçonnets creusent des fossés et tassent des « forts», qu'avec une romantique fierté ils pavoisent aux couleurs belges. Plus modestes (elles ne sont pas encore suffragettes), les petites filles du peuple se contentent pour la plupart d'aligner des gâteaux de sable... vous savez bien, de ces gâteaux comme noDS en avons tant formé et que l'on fait en renversant le seau de bois ou de métal empli de la terre meuble et blonde. Mais à ces « plages t> de pleine terre, il manquera toujours, non seulement le vent de mer, mais aussi — aux yeux des enfants — cet attrait si grand des vraies plages : les coquillages multicolores ! Ah! ces coques bariolées, et où bruit toujours, quand on y écoute, la grande rumeur des vagues lointaines ! Notre littoral bolge n'en possède pas beaucoup. Aux étrangers, les filles des matelots flamands vendent ae jolis spécimens venus des mers de Chine ou de la me fi des Indes... et les voyageurs s'imaginent ^reporter chez eux, en Allemagne, en Amérique ou ailleurs, des coquillages trouvés sur le sable d'Ostende !... Mais, pour humbles qu'ils soient, les coquillages authentiquemetit ostendais font l'émerveillement et la •joie des petites âmes enfantines, curieuses de découvrir tout ce qui vit au fond de? mers. Les plages « inventées » par des esprits généreux aux abords de la capitale, en demeurent malheureusement privées. Pourtant Bruxelles a eu « ses » coquillages.Nous ne plaisantons pas! Donc, n'allez pas croire un instant qu'il soit fait ici allusion aux seuls coquillages terriens : ceux des gros colimaçons, nombreux jadis au Parc Duden. Non! Il s'agit ici bel-et bien des coquillages marins. Bruxelles a possédé par milliers, par millions de ces coquillages- Et il n'y a pas si longtemps — cinq ou six lustres tout au plus — qu'on en pouvait collectionner encore par centaines non loin du Bois de la Oambre. La plaine de Ten Bosch n'était encore, en ce temps peu lointain, que « terrains à bâtir », où, comme à Ber-kendael, s'érigeaient cà et là quelques maisons nouvelles entre des sablons vagues. Buffalo Bill v donnait de sensationnelles "Qfxhi/bitûon/s equestres avec ses Peaux-Rouges tatoués et ses cavaliers mexicains aux audaces vertigineuses. Les gendarmes qui, le matin, venaient y former leur savant manège, renonçaient à rivaliser avec ces cavaliers-centaures. Pour nous, que de tels spectacles transportaient pourtant en pleins romans exotiques, nous regrettions presque d'avoir été les témoins des scènes dignes de Fenimoor Cooper. Devinez, pourquoi?... Vous ne devineriez jamais! Eh bien, parce que chevaux de gendarmes, de Mexicains et de Peaux-Rouges pulvérisaient « nos » coquillages, les coquillages bruxellois — ou ixeîlois — que nous venions, avant les grandes vacances, avant de partir à la « vraie » plage, chercher dans les sables blancs de la « plage » de Ten Bosch. Ah ! c'est qu'il y en avait des coquilles blanchâtres et grises. Mais ce dont'regorgeait la plaine, c'était de dents de squales ; nous les dénommions « dents de requins ». Elles s'offraient à nos menottes fureteuses noirâtres et pointues, avec une' racine caicareuse. entre les coquillages crayeux. DameJ c'étaient là fort vieilles dents et fort.vieux coquillages! A Sainte-Anne, en face d'Anvers, dans les alluvions de l'Escaut que les dragueurs ont déversés sur le sol de la Tête de Flandre, nous en pourrions retrouver de semblables sans doute. Hélas l sous les sabots des chevaux d'Amérique, puis sous les pelles des terrassiers, disparurent dents de requins, fossiles étranges et coquillages millénaires. Un quartier luxueux remplaça « la plage » bruxelloise le long de l'Avenue Louise. Et nous n'eûmes plus la joie enfantine de porter à nos professeurs de ces spécimens si bien conservés, « quoiqu'à fleur de terre », de l'antique mer bruxellienne. Car ce n'était, ni plus ni moins, ces coquillages et ces Jents noires, que les authentiques - vestiges de cette mer qui a couvert le sol où s'érige Bruxelles ! La pdaine de Ten Bosch — vers 1890 — s'offrait donc encore comme un vaste ossuaire, mais comme un ossuaire marin ! Et nos oreilles enfantines entendirent longtemps la voix docte et profonde du bon professeur d'histoire naturelle enseignant à notre surprise : — « Jadis, il y a des milliers "d'années, la mer venait jusqu'ici. La Belgique n'existait pas. Il n'existait que des îlots émergeant <*-es flots diluviens. Sans doute, l'horrible-et gigantesque Plésiausaure hantait-il ces vagues et sans doute les dents que vous avez ramassées ici-même, à la plaine de Ten Bosch sont-elles les dents des grands et des petits sauriens qui peuplaient les! fcnd3 aquatiques. Alors, il n'y avait sur les, îlots sans hommes que de rares plérodac-' tyles aux ailes pareilles à celles des mouet-, tes. Peu à peu, la terre émergea. Les eaux se retirèrent... Bruges connut longtemps leur ultime obstination. Mais quand-Saint Géry fonda Bruxelles, une végétation terrienne et puissante avait depuis longtemps fait place a la flore d'algues et de varechs qui, seule, en des temps primitifs ornait les sables bruxelliens. » Ainsi parla le professeur. Et c'est avec une sorte de respect, comme avec crainte, que nous retirions des poclies de nos costumes marins les coquillages et les dents des requins qui peuplèrent — Dieu sait en quel siècle — l'eau et le sol de la capitale belge !... Géra. _ A a Palali do CiaQnaûtenat». Salon triennal de beaux-arts. — Avenue DeXré, 13, Dcclo» œuvres d8 M. Raymond Do liasse. CONCERTS.— À 3 b., au Parc, l'Harmonie communale.— A 8 h., ouverture de la foire de Woluwe-Saint-Lambert. Retraite aux lumières. — A 8 li. 1/2, au boulevard du Midi, ouverture de la foire. RETRAITE MILTIAIRE. — A 9 h., Allée Verte, départ. Itinéraire : boulevards d'Anvers, de la Senne, pl. de Brouckère, boulev. Anspacb, mes de la Bourse, au Beurre, Grand'Place; arrêt . exécution de la « Brabançonne »; rues de la Colline, Marché-aux-Herbes, r. Centrale, Cantersteen, des Paroissiens, pl. Sainie-Gudule, Treurenberg, r Royale, boulev. du Jardin Botanique. d'Anvers, Allée-Verte, où aura lieu la dislocation. — Fêtes communales de Saint-Gilles : à 8 h., au carrefour des rues du Métal et de Bordeaux, représentation cinématographique. Place Maurice Van Mee-nen, exercices acrobatiques par 13 Blondin Mac Dau-ley.SPORTS. — A l'étang du square Marguerite, parties de pèche au bénéfice de la Crèche du Nord-Est. — A 2 h., place du Grand Sablon, lutte à la petite balle au tamis (Championnat d'honneur de Belgique).— A 4 h., square Marguerite, lutte au leu de balle. Question de coiffures. — En somme, il n'est ] peut-être pas mauvais que de temps en temps j les exagérations thermométriques viennent nous • faire sentir de cuisante façon que notre costume ^ est ridicule et qu'en cette époque où si souvent ^ on invoque la logique et la raison on continue à * se plier à des modes qui sont le contre-pied de l'une et de l'autre. Mais, cette fois, comme d'autres fois sana doute, on constatera le fait en 3 sornffiant, en s'opongeant, et les hommes n'en continueront pas moins à porter en été de grands faux-cols et de très petits chapeaux. Nous ne parlerons pas des dames, bien décidées, elles, à ne faire le sacrifice d'aucun bouquet, ni d'au- ^ cune plume, comme elles ne se résoudraient £ d'ailleurs pas à abandonner en "hiver la «blouse» ? éctoancrée et la manche transparente. On se j trouve donc en présence de lois immuables, d'ha- . bitudes enracinées et. pour la plupart des hu- J' mains, périsse lo monae plutôt que d'essayer d'y a résister. La mode, une espèce d'amour-propre, " un respect humain, l'invincible besoin de vivre en bande sont jetés dans le même plateau de la F balance... et sans discussion ni révolte on s'in- I cline ! C Pour trouver de la logique, il faut donc aller o en ce moment la chercher chez ceux que la tra- F dition et l'habitude ne lient pas; chez ceux qui g de tout temps négligèrent la coiffure et s'en pas- ( sèrent. Chez nos maraîchères, par exemple ! Ces femmes ont depuis quelques jours senti fju'un f chapeau les protégerait bien contre les floches incendiaires du soleil et elles ont adopté des modèles qui répondent à cette destination ! Quel- , ques-ur.es ont adopté le chapeau de paille légère ' à grands bords: certai/ies ont improvisé avec un < vieux journal une coiffure qui rappelle le petit ( chapeau de Napoléon ou le claque d'un ambas- ( sadeur! Enfin, certaines sont d'emblée allées 1 jusqu'à la perfection en se couvrant la tête... d'une large feuille de chou. ^ La feuille de chou, toute fraîche de sève et naturellement incurvée en casquette, munie . d'une visière en pédoncule et d'un couvre-nuque ^ dentelé, ne donne-tr-elle pas l'impression de réa- ' liser un immédiat idéal ? On en frissonne de fraî- < cheur et de bien-être, rien que d'y songer ! Sans < doute, le moment n'est pas près de nous oxi les • hautes personnalités vouees au tuyau de soie per- ] pétuel adopteront la feuille de chou seyante et ( fraîche, mais nous avons eu l'impression qu'un : monsieur très grave, coiffé de feutre gris, regar- • dait ce matin d'un air d'envie un marchand cle . fruits qui, au marché Sainte-Catherine, avait appliqué sur sa calvitie un large feuillage em- : prunté à son comptoir de vente... Lo procès-vcrbal do la prestation de serment du Roi Albert. — Nous avons dit que tous les députés qui faisaient patrie de la Chambro lors de l'avènement du Roi ont été invités par la Questure à signer ce document. L'invitation a touché, entre autres, un socialiste qui quitta brusquement Louvam oour ouvrir un magasin de chaussures à Londres: le citoyen Van Langen-donck.Ce cVoven se trouvant de passage à Bruxelles 'tenu à mettre «ou paraphe sur le procès-verbal royal ; sa signature voisine avec ce 'e d'autres socialistes MM. Berloz, Horlait, Wauters, Mansart, Delbastée — encore uq qui a eu des < ruses » avec ses amis. Célestin ne signera pas < avant d'en avoir référé à son groupe Mgr Keesen, sénateur provincial du Lim-bouTg, a été reçu, mardi, ea audience privée par le Saint-Père. Dans la diplomatie. — S. Exc. le comte Bonin-Longare, ambassadeur d'Italie à Madrid» est, en ce moment, à Bruxelles;- En souvenir de Cassart. — Un des bateaux en service sur le Bas-Congo a reçu le nom de « Florent Cassart ». Le Longchamp-Fïeuri. — Le jeudi 23 juillet, de 13 h. 30 à 19 h., les automobiles et véhicules quelconques non fleuris ne pourront circuler ni au Bois de la Cambre, ni dans l'allée centrale de l'avenue Louise. Le parcours du Longchamp-Fleuri est arrêté comme suit: avenue de Diane et carrefour des Attelages. La semaine des têtes nationales sera pour Ie= fonctionnaires de l'Etat une se-îflaiiïc,' dr nombreux congés : lundi 20 juillet, un demi-jour de repos à l'occasion de la kermesse de Bruxelles ; mardi, congé à l'occasion des fêtes nationales et du « Te Deum s> ; mercredi, demi-jour de travail ; jeudi, congé ; vendredi, travail ; samedi, congé à l'occasion de l'anniversaire de la Heine. Un arrêté de M. le bourgmestre de Bruxelles «porte : Art. 1er. — Le 19 juillet courant, à partir de 10 heures 1/2 et jusque après le passage de la Srocession, il est interdit: 1° de colporter ou e distribuer des circulaires, prospectus, imprimés ou objets divers; 2° d'étaler des marchandises ou de placer des tables, sièges, échelles ou objets quelconques pouvant servir d'estrade et 3° do jeter des papiers ou tous antres objets dans les voies publiques ci-après désignées, ainsi que dans les rues adjacentes sur un espace de cinquante mètres : Rues des Paroissiens, Cantersteen, de l'Empereur, d'Or, de l'Escalier, place de la Vieille-Halle-aux-Blés, rues du Chêne, de l'Etuve, Charlës Buis, Grand'Place, rues de la Tête d'Or, des Pierres, du Midi, au Beurre, des Fripiers, de TEcuyer, Montagno-aux-Herbes-Pota-gères, d'Assaut, Collégiale et Parvis Sainte-Gudule.Art. 2. — Les infractions aux dispositions qui précèdent seront punies de peines de police. — L'industrie dans Taggfomération bruxelloise. — M. Julin, membre de la société « Le Plus Grand Bruxelles », a fait, il y a quelques mois, une intéressante communication sur l'industrie dans l'agglomération bruxelloise. Les résultats de sa vaste opération statistique viennent d'être publiés. Pour se rendre compte de l'importance industrielle réelle de Bruxelles et de son agglomération, il faut connaître le nombre des ouvriers et employés habitant, la ville et l'agglomération, savoir aussi ceux qui viennent de l'extérieur pour .y trouver de l'occupation et enfin relever le chiffre de ceux qui partent pour aller chercher ailleurs de la besogne. Tout d'abord, il y avait au 31 décembre 1910, 109,894 ouvriers habitant l'agglomé-- ration bruxelloise. Il faut ajouter à cela 19,557 chômeurs, ce qui fait un total de i 129,451 personnes. A cette date, on notait 17,500 employés habitant l'agglomération et 328 sans occupation, soit un total de 17,828. ^ _ | L'ensemble des employés et ouvriers était donc de 147,279 femmes. M. Julin examine quelles sont les prinknpales industries de l'agglomération bruxelloise, si l'on ne tient compte que du nombre des ouvriers qui y sont employés. ^ , C'est l'industrie du vêtement qui est la plus importante: elle occupe 29,342 person-1 nés. Elle a, au point de vue du nombre des ouvriers, le premier rang dans 12 communes. Puis, vient l'industrie des métaux avec 16,654 unités. Ensuite, l'on note les industries de la construction (12,456 ouvriers), du bois et de l'ameublement (10,869 ouvriers, de l'alimentation (8,249 ouvriers) et enfin des peaux et des cuirs (7,069 ouvriers). M. Julin sign-ale l'importance de l'industrie du Livre à Bruxelles et à St-Josse-ten-Noode; celle de l'industrie des transports à Etterbeek, Forest, Schaerbeek (à cause' de la proximité des grandes gares); et le grand nombre des ouvriers employés à An-derlecht et Uccle dans l'industrie textile. i Puis, comparant les résultats de recen-j sement de 1910 à ceux de recensement de! l'industrie au 31 octobre 1896, te statisticien fait remarquer le grand développe-] ment qu'a pris la population ouvrière dans presque toiutes les communes de l'agglomé-! ration. L'accroissement est notable dans toutes les communes. Bruxelles seule marque une diminution qui est le résultat de, l'expropriation des quartiers ouvriers pour les grands travaux entrepris actuellement. Cette population sédentaire de 104,178 personnes, représente plus de 4 1/2 fois la population ouvrière du Limbourg, plus de 2.1/2 fois celle de la province de Namur. Passant à la population mobile, ouvriers et employés. M. Julin donne les indications suivantes : ' U y avait au 31 décembre 1910, 21,926 ouvriers et 1,856 employés arrivant de l'extérieur -pour travaillej- dans la capitale et l'agglomération ; ce contingent constitue un véritable corps d'armée de 23,782 uni-tés.Ces unités viennent principalement du Brabant. ce o-ui est naturel, et plus particulièrement de la province. U .v à des tra- ; vailleurs qui affluent de tous les coins de la province. Le nombre des ouvriers et employés qui vont « travailler au dehors y> de l'agglomération bruxelloise est de 4,476. Cet exode e?tt insignifiant en comparaison de la pous-', sée des provinciaux vers la grande ville. — Lourdes ; la Snfsse (ces 2 exe. sans trajet de nuit). — Itali een septembre. Voyages de noces et particuliers. Voyages François, 45, boulevard du Nord, Bruxelles. 4844-757 — La petite pouje d'eau de Saint-Josse. — On a signalé à plusieurs reprises la présence de poules d'eau sur les étangs des parcs et des squares de Schaerbeek, de St-Josse et d'Ixelles mais ces volatiles n'y étaient généralement que de passage. Sir on en remarquait pendant toute une pé-! riode, c'est que, le plus souvent de nouveaux arrivés remplaçaient ceux qui partaient. Le superbe étang du square Marie-Louise est plus favorisé. _ # j Non seulement il a été choisi depuis l^s i débuts du printemps, comme domaine par une poule d'eau mais une poule d'eau y est née. On avait observé au commencement de mai, les allées et venues d'un de ces aqua-' tiques oiseaux transportant des brins de paille, de menues baguettes, tout ce qui peut façonner un nid, vers le rocher élevé au milieu de la nappe liquide et d'où s'élance le jet d'eau. U y avait là une anfractuosi-té et c'est cet endroit que la poule avait déterminé pour y déposer ses œufs. La place ne pouvait être mieux fixée à l'abri de tout danger et même des regards indiscrets.Le manège de la poule fut suivi pendant toute une série de jours par les habitués du square avec le plus grand intérêt - puis, le volatile ne se montra plus. L'endroit du nid se découvrait aux yeux attentifs par quelques brindilles dépassant les pierres. L'oiseau couvait. Après une vingtaine de jours, on le revit paraissant très affairé. Il allait, venait, disputant aux canards les morceaux de pain que les enfants sont accoutumés à leur donner et retournait en hâte alors vers son rocher. Cela ne dura pas longtemps. La poule reparut bientôt sur l'ean, circulant comme à son ordinaire, mais elle n'était pas seule. Elle était suivie de deux poussins. Les évolutions des trois gentilles petites bêtes attirèrent tous les flâneurs et les passants, mis au courant, s'arrêtaient à leur tour quelques instants. La poule, ses petits et les canards forment excellent ménage. Toutefois, une chose intrigue, c'est qu'un des poussins a disparu. Parti vers d'autres lieux n'est pas possible à son jeune âge. Il lui sera donc arrivé malheur. L'oiseau se promène, s'ébat aujourd'hui, avec son unique rejeton. Quand on ne 1'aperçoit.pas sur la vaste étendue de l'étang, il suffit pour le retrouver de fouiller des yeux le bord de l'eau, du côté de la cascade. Là, sous les branches retombantes des arbres, on ne tarde pas à découvrir la grande et la petite poule. Cet étang de Saint-Josse a encore, unt) autre curiosité. C'est un canard qui n'a qu'une patte, méfait probablement d'un méchant fox. — Semoîs « Le Sanglier », pour amateurs. En paquet do 0.20. 0.30 et 0.50 centimes. 4681-521 Pour les gardiens du Palais de Justice. On nous écrit: Depuis environ 3 mois, à la suite du décès du titulaire, la place de concierge du Palais de Justice de Bruxelles était vacante. Une cinquantaine de candidats sollicitaient ce poste et, parmi eux, se trouvaient plusieurs gardiens. Il semble que les gardiens du Palais eussent dû être favorisés. Or, la place a été acoc e au gardien d'un des squares de la ville de Bruxelles.Les gardiens du Palais sont mécontents de cette décision et on parle d'une protestation auprès de M. le ministre. Ils en profiteront pour réclamer quelques améliorations à leur sort, améliorations justifiées par le service supplémentaire qui leur est imposé à la suite do la création d'une Cour d'appel de Prud'hommes. — Rayons X. Prix 5 fr. 31. r. de Malines. F10003 — A Forest. — La nouvelle rue du Domaine, de large envergure, s'amorce à Forest à l'avenue Besme et, par des courbes savantes atteint, en suivant la haut du parc Duden, les hauteurs les plus escarpées de Forest, pour aboutir à la rue du Bois. Plus tard, celle-ci qui est- très pittoresque et très ombragée, sera élargie pour faire suite à la rue du Domaine, laquelle vient d'être pavée sur toute sa longueur. L'avenue du Parc, depuis l'avenue Stéphanie, jusqu'à l'avenue du Roi, a été dotée sur le terre-plein, de petits jardinets très coquets. De belles corbeilles ont été ménagées dans l'herbe qui commence k pousser et des arbres, qui plus tard répandront une ombre bienfaisante, ont été plantés au bout de chacun des jardinets. Des ouvriers sont occupés à damer la cendrée que l'on déverse dans les chemins de traverse réservés aux piétons et autour des jardinets. — Kermesse de Bruxelles. — Avez-vous besoin d'un costume ou tout autre vêtement, profitez des occasions que vous offro le Syndicat des Confectionneurs, 134-136, boulevard diu Hainaut. Tous les vêtements pour Hommes et enfants y sont soldés avec 30 et 40 p. c. de rabais. Costumes haute nouveauté à 19, 22, 25, 28. 32, 35, 38 et 4-5 fr. Des lots de pantalons soldés à 2.95. 4. 5.50, 7.50 et 10 fr. 10734 Une cinquantaine d'ingénieurs anglais, membres de « The Institute of Automobile Engineers of Engeland », accompagnés de délégués officiels du gouvernement anglais, parcourent en ce moment la Belgi-i <lue* . Mardi, ils ont visité des établissements industriels d'Anvers et de Louvain ; mercredi, ceux de Cockerill à Seraing ; jeudi ceux de Valère Mabille et R. Pelgrims, à Mariemont. I Le ménage de la troupe. — La Commission instituée au département de la guerre en vue d'étudier les diverses questions relatives à l'installation des masses de mé-' Feuilleton du 18 juillet 1914. 3î) MIRENTCKU PAR JPierre Dès lors, Joshé-Antoni devint l'objet d'une admiration presque supertitieuse. A le voir passer la redoutable barre du cap Figuier par des mers démontées, toujours impénétrable et froid, les deux mains rivées au gouvernail, on le prenait pour le génie même do la tempête chevauchant les embruns. Ses hommes lui obéissaient avec une a,veugle passion. Etre embauché par lui sur l'un des sapeurs du « Petit Jour » était un honneur envié. Un honneur et un gain ! Cous cette intelligente et vigoureuse impulsion, la Société réalisait déjà de beaux bénéfices, où l'équipage entrait toujou -s c- tiers. Joshé-Antoni avait, dès J'abord, écarté une source assez ordinaire de fuites et de gaspillages en supprimant le service des intermédiaires pour la vente du poisson. Les chaloupes accostées, et tandis que l^s hommei sautaient terre pour courir à leur chalet, — ou à la cidrerie, — le nouveau patron présidait lui-même au relevé de la pêche. Debout près des cales, dar.s le fourmillement d'enfants feuille de papier tout étoilée d'écaillés. Il surveillait l'allée et venue des petits paniers, marquait les commandes sur une feuille de vapier tout étoilée d'écaillés. Il ne quittait le tord et ne défaisa^ sa vareuse qu'après avoir livré la marchandise et marqué les parts dans le revenu. Don PantaLon épiait ces débuts de son nouveau patron avec un mélange de conten-tement et de "épit. S'iï ne pouv^^i réprimer un sourire de satisfaction devant la hausse manifeste de ses bénéfices de sociétaire, il n'arrivait pas non plus à étouffer une secrète inquiétude en voyant son débiteur travailler avec tant d'âpreté à purger son hypothèque. Lt si tenace était son désir de posséder un jour ne fit-ce qu'un lopin du domaine si longtemps convoité, que, pour peu, il eût souhaité la banqueroute d'une Compagnie dont la prospérité, tout en remplissant ses coffres, lui enlevait cette douce espérance. Pendant cette fin d'hiver et tout le printemps (^ui suivit, le « Petit Jour » prit de la sardine et de l'anchois. Mais avec l'été allait venir la morte-saison pou/ les pêcheurs côtiers, à qui il faudrait vivoter d un peu de merluche et de quelques maquereaux.Joshé-Antoni avait entendu bien des fois, dans les longues causeries du oord, les gars de Biscaye et de Santander raconter leurs expéditions pour la pêche de la bonite, pendant la saison chaude. Les marins de Ber-meo, de Lequeitio et d'Ondarroa partent alors pour le large, en petites compagnies, sur des chaloupes qu'escortent u-» ou deux canots à vapeur. Ils gagnent la haute mer. Là, pendant les dix ou t'ouze jours que dure le passage deja bonite, ils s'^uonnent à la pêche tout le jour, dorm t la nuit, sous des bâches. Les petits vapeurs s'occupent à ravitailler la colonie flottante et à transporter le poisson. A vrai dire, les embarcations de Fontara-bie n'étaient pas outillés pour ce genre d'expéditions. Construites en Mie la pêche côtière, elles étaient trop plates de quille et trop basses de bord pour affronter 1^ grand océan et tenir contre les violentes bourrasques qui le balaient, aux moments les plus imprévus. Cependant Joshé-Antoni avait observé avec satisfaction leur excellente tenue dans les excursions par gros temps vers les côtes de France. Il résolut de tenter l'aventure. Pendant plusieurs jours, monté sur le plus rapide de ses petits vapeurs, il explora le large vers la Biscaye et les Asturies. Bientôt il put repérer, par soixante à quatre-vingt milles à l'ouest de Fontarabie, la zone poissonneuse. On fit un premier essai. Le « Petit Jour » loua pour la saison les chaloupes du plus fort tonnage et c'j meilleur gréement qu'il fut possible de trouver dans le petit port, embaucha des hommes d'équipe et des pêcheurs adroits. Les chaloupes, remorquées à une allure prudente par les canots à vapeur, s'enfoncèrent dans la haute mer. L'expédition réussit au delà de toute espérance. Chaque soir, deux vapeurs débarquaient, sur la digue, des chargements invraisemblables de bonites et de thons blancs, puis, munis d'approvisionnements pour les chaloupes, regagnaient le large au petit matin. Joshé-Antoni était t ujours de l'équipe de ravitaillement. Il contrôlait la remise du poisson aux vendeurs et, après avoir peiné toute la nuit, dirigeait encore, pendant le jour, la manœuvre des lignes et de-S filets. Au bout de dix joui- de mer, l'escadrille rentra triomphalement à Fontara- Dje. Ce premier essai de pêche en haute mer avait trop bien réussi et les grosses primes touchées par les hommes de renfort avaient trop éveillé l'envie des pêcheurs pauvres, pour qu'on s'en tînt à cette tentative.Joshé-Antoni, pressé par les instances de ses compagnons et^ réduit par la perspective d'un gain epi lui permettrai^ de combler, dès la première année, une partie notable de sa dette, se laissa ébranler. Si on l'eût écouté, le succès aurait dû porter les pêcheurs bien moins à renouveler l'entreprise dans les mêmes conditions dangereuses qu'à outiller le matériel en vue de ce çenre avantageux d'expéditions. Les sardiniers, timides pour la dépense, objectaient que des bateaux à fond effilé ue passeraient guère la mince et mouvante barre de la Bi-dassoa, sans donner de la quille dans des sables. Les barqus à carène pLote franchissaient la passe par tous les temps de pêche et si la tempête les surprenait, elles savaient encore — on l'avait vu lors des équipées nocturnes dans les eaux interdites — tenir encore passablement la mer. Un nouveau départ eut lieu dans les derniers jours du mois d'août. L'expédition comprenait, en plus des nuatro vapeurs et des six chaloupes à voile lu « Petit Jour », plusieurs can-ts de moindre tonnage dont les hommes se réfugieraient, pour la nuit, dans les bateaux à bâches ou à pont couvert. Les familles de baigneurs que l'été ramène chaque année à Fontarabie acclamèrent des terrasses du « Pasep de Butron » le départ des vaillants mariniers. Bientôt \oiles blanches et panaches de fumée noire disparurent derrière la ligne bleue de l'horizon. Aux premiers jours tout parut aller à souhait. Les vapeurs, en débarquant chaque | soir la pêche, apportaient de bonnes nouvel-} les. Des chiffons de papier, souillés de sang de thon, maculés d'appât, transmettaient, dans un style savoureux et une orthographe stupéfiante, les recommandations des pêcheurs. Des jeunes filles de la colonie étrangère, amusées de la nouveauté, envoyaient aux exilés du tabac et des fleurs. Déjà l'on atteignait la huitième nuit et les plus vieux songeaier t au retour. On avait dû subir plusieurs r-lertes du vent ou de la mer. L'équinoxe de# septembre approchait. ■ Le monstre sournois pouvait bien couver : déjà quelque tour de sa façon. Justement, ce soir-là, tandis que les chajoupes trans- ' portaient la capture dans les cales des petits vapeurs, le roulis qui gênait fort la ma- : nœuvre et le vent très vif commencèrent à donner des inquiétudes. Plusieurs fois on ' vit Joshé-Antoni s'isoler à l'avant du bateau ^et fouiller anxieusement l'horizon. Le : matin avant l'aube, sur le point de quitter le port pour venir ravitailler sa flottille, il avait consulté les dépêches au tableau encastré dans le mur du portique de la Marina. 1 Rien ne faisait prévoir une tempête.A cette heure matinale, ni l'observatoire de Saint- 1 Sébastien, ni celui du fameux « Curé de Za-rauz » en qui toute la côte a une aveugle confiance, n'avaient pu rien signaler encore ; d'anormal. Du reste, si la tempête devait éclater, il était déjà tard pour la fuir. Avec ce vent debout, les voiliers, obligés de louvoyer, mettraient trop de tempu à gagner la terre» U leur faudrait subir isolément l'assaut. D'autre part, la mer, déjà grosse, empêchait de les traîner à la remorque. Mieux vaJait donc braver encore cette tour mente. Sans doute, elle serait de peu de durée, comme les a-utres, et Ie> lendemain, pour clôturer la saison, une matinée de pêche en eau trouble préparerait un ;etour triomphal. Joshé-Antoni fit hisser :s petits canots sur le pont ou aux anses des bossoirs. Les chaloupes se garèrent sout le vent, derrière les chalutiers dont l'étrave couperait la vague. Elles allumèrent toutes leur feu d'avant. L'on attendit. Joshé-Antoni avait fait appeler à bord du « Petit Jour-A » un vieux pêcheur du nom de Torribio de Sagarzazu, homme de longue expérience et qui . vait le flair marin., Quand ils eurent causé quelques instants, l'ont entendit la voix de Joshé-Antoni qui criait : — Allégez les cales 1 Tout le poisson à la mer ! Et donnant aussitôt l'exemple,il fit lancer par-dessus bords les thons égorgés, dont les ventres blancs étoilèrent bientôt touto l'eau livide sous le reflet du ciel crépusculaire.Le vent fraîchissait. L'océan avait de longues secousses, puis ' des trépignements d'enfant en colère. Des ellipses de bave jaune sale, des ronds et de3 barrer d'écume crémeuse marbraient la surface plombée.. Parfois toute la mer semblait prise d'un soulèvement de fureur. Alors deirc, trois var-gues de fond accouraient d'un point do l'étendue où elles paraissaient naître tout à coup, et dressaient en plein ciel leur lon^ gue boursouflure prête à crever. Joshé-Antoni avait pria la barre. (A suivre.) Samedi 18 juillet 1914. • La publicité ds nos offres ôt demanda d'emploi et de sujets est h plus considérable en Belgique. année. —Tsro 1 (g ?

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le national bruxellois behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1894 tot 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes